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SECHAGE EN GRANGE |
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Segrafo Ouest fête ses dix ans
Lucie MELLET, AuteurSegrafo Ouest est une association créée en 2000 par des agriculteurs pour le développement et la promotion du foin séché en grange. Le 22 janvier, l'association a organisé un colloque pour ses 10 ans, réunissant plus de 330 personnes. Actuellement, une centaine de séchoirs ont été installés dans les régions du Grand Ouest. Olivier Pittet, chercheur spécialisé en nutrition animale, conseille une gestion pointue des pâturages grâce à la mesure des hauteurs d'herbe. Pour lui, le pâturage intensif permet une meilleure qualité des repousses d'herbe pour optimiser la production laitière. Il préconise, pour une ration, un tiers de foin (1ère coupe) et deux tiers de regain (2ème et 3ème coupes). Il propose une complémentation (à adapter cependant au cadre de la bio). Il rappelle l'intérêt du séchage solaire en grange pour la qualité des foins. Les étapes du séchage en grange, de la récolte à la distribution, sont expliquées. Le schéma d'un séchoir solaire illustre l'article.
Dossier : Exploitations bio
Maryvonne BLIN, Auteur ; Laurent BLIN, Auteur ; Maryse TEMPLIER, Auteur ; ET AL.Trois thèmes constituent ce dossier sur les exploitations en agriculture biologique : le remplacement sur l'exploitation, le séchage en grange et le choix du statut juridique de son exploitation. Les deux premiers thèmes présentent les témoignages d'agriculteurs. Ainsi, le thème "Remplacement sur l'exploitation" regroupe quatre témoignages présentant diverses solutions de remplacements pour courtes (ex : une traite) ou plus longues durées (ex : vacances) : entraide entre voisins, groupement d'employeurs ou embauche d'un salarié (ces divers systèmes pouvant être associés). Trois témoignages sont repris dans le second thème, "Le séchage en grange", deux portant sur des exploitants ayant fait le choix de ce système, et le troisième sur une exploitation qui a finalement renoncé à un tel projet. Des informations complémentaires sont fournies sur une association de promotion de cette technique (SEGRAFO Ouest) et aussi sur les intérêts et avantages du croisement entre Prim'Holstein et Jersiaise. Enfin, le dernier article donne des informations générales sur les principaux cadres juridiques possibles pour une exploitation agricole, en précisant avantages et inconvénients de chacun : exploitation individuelle, exploitation en société avec deux cas, le Groupement Agricole d'Exploitations en Commun (GAEC) ou l'Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL).
Foin en vrac : Le séchage solaire reste le plus rentable
Michel PORTIER, AuteurDans les régions de l'Ouest de la France où l'humidité de l'air est élevée, les éleveurs ont intérêt à disposer d'une installation de séchage du foin en grange avec un système performant de réchauffage de l'air. Malgré un investissement élevé, les toits solaires intègrent actuellement 90% des nouveaux séchoirs du fait de leur coût de fonctionnement réduit. Le système est bien maîtrisé et détaillé ici, l'important étant de le dimensionner en fonction de la surface de séchage et des conditions météo de la région. Lorsque les conditions climatiques sont limites, un appoint thermique par une chaudière à bois déchiqueté peut être nécessaire, mais sa rentabilité passe obligatoirement par son utilisation pour d'autres applications et par l'accès à des subventions. Deux associés détaillent comment ils ont autoconstruit leur séchoir, réalisant ainsi des économies importantes. Un autre évoque l'impossibilité d'installer un toit solaire du fait de la proximité de bâtiments classés et son orientation vers une chaudière à bois déchiqueté qu'il alimente par du bois de taille des haies de l'exploitation. Un tableau compare les coûts d'investissement et de fonctionnement d'installations solaire, au fioul et de déshumidification, le solaire étant plus rentable que le fioul dès la troisième année.
Les impacts environnementaux et paysagers des nouvelles productions énergétiques sur les parcelles et bâtiments agricoles : Rapport final
Cette étude a été commandée par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, la DGPAAT (Direction générale des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires) et le Service de la stratégie agroalimentaire et du développement durable, et coordonnée par Philippe Pointereau (SOLAGRO) et Anouk ARNAL (Agence Paysages). L'objectif de cette étude est d'apprécier les impacts environnementaux et paysagers positifs et négatifs, à court et à moyen terme, des nouvelles productions énergétiques. Les filières étudiées concernent les cultures ligneuses hors forêt, les nouvelles cultures à vocation énergétique, les équipements solaires, la production de biogaz et les microcentrales hydrauliques (la biomasse forestière, l'énergie éolienne et les agrocarburants n'ont pas été étudiés). Ces énergies peuvent être soient autoconsommées et venir se substituer à des énergies fossiles (séchage solaire, eau-chaude solaire, plaquettes de bois, chaleur produite par la cogénération du biogaz), soient être vendues sous forme d'électricité (photovoltaïque, microhydraulique, électricité de la cogénération du biogaz) ou de chaleur dans des chaufferies collectives ou industrielles (cultures ligneuses ou agricoles). Les tarifs d'achat d'électricité "verte" incitent à la vente d'électricité et stimulent ces filières depuis 2006. Cependant, un état des lieux, fin 2008, des installations en fonctionnement montre que ces nouvelles filières énergétiques ne concernent qu'environ 1 000 exploitations pour une production énergétique estimée à 72 GWh, soit 1 pour 10 000 de la consommation électrique française, et une surface d'environ 937 ha dont 350 000 m² de toitures. Après une présentation des objectifs et méthodes et des éléments de contexte, l'étude évalue chacune des filières énergétiques, examinant leur potentiel, les effets sur la biodiversité, l'impact sur le paysage, le niveau d'affectation de surfaces agricoles...
Politique territoriale : Quand la région s'intéresse à l'autonomie des élevages
Cécile NOUZILLE FAVRE-D'ANNE, AuteurEn Rhône-Alpes, les élus ont décidé de promouvoir l'autonomie alimentaire des élevages, démarche jugée obligatoire pour maintenir les structures agricoles sur le territoire. Gérard Leras, conseiller régional des Verts, en explique les raisons et la méthode dans cet article-interview : constitution de groupes de travail incluant organismes consulaires, instituts techniques et syndicats paysans, pistes d'autonomie alimentaire croisées avec la législation, et vote, par la Chambre régionale d'agriculture, de l'autonomie des élevages comme un axe prioritaire. Puis mise en place de projets concrets : introduction de légumineuses dans les prairies, amélioration de l'assolement, aides à l'investissement pour le séchage en grange, amélioration des pâtures Le Conseil Régional aidera dans toutes ces directions, dès 2009, en soutenant au préalable des diagnostics d'exploitation.
Sécher sous la grange (Dossier Fourrages - Energie)
Mélanie PONTOUIS, Auteur ; Anne SUGANO, Auteur ; Vincent DEMAZELLa quête d'autonomie alimentaire pousse certains éleveurs laitiers à s'équiper d'installations de séchage en grange. De cette façon, ils se donnent toutes les chances de récolter et distribuer du foin de qualité, même si l'investissement s'avère très important... Des témoignages renvoient aux expériences de deux agriculteurs et d'un expert : - Vienne : Du meilleur foin pour les chèvres (Chez Christophe Favard, à Romagne (Vienne), le foin sèche dans une unité de séchage en grange. Cette installation préserve la qualité du fourrage grâce à l'énergie solaire captée sous la toiture puis ventilée) ; - Autonomie énergétique au gaec Bertin (Le Gaec Bertin, à Bians-les-Usiers (Doubs) opte, à l'issue d'un stage, pour les énergies renouvelables et l'installation d'un séchage solaire du foin en grange, avant de se lancer aussi dans le bois-énergie) ; - Avis d'expert : Raisonner globalement sur l'exploitation (Yann Charrier, de la société AGF Conseil (Aveyron), spécialisée dans les études d'installation d'unités de séchage en grange, expose son point de vue quant à la démarche de qualité des éleveurs et au dimensionnement de l'installation).
La valeur alimentaire des fourrages : rôle des pratiques de culture, de récolte et de conservation
René BAUMONT, Auteur ; J. AUFRERE, Auteur ; F. MESCHYC'est en combinant les pratiques de culture, de récolte et de conservation que l'on peut trouver le meilleur compromis entre la quantité de matière sèche récoltée à l'hectare et sa valeur alimentaire. Aujourd'hui, les exigences environnementales auxquelles les élevages doivent faire face remettent en cause certaines pratiques qui ont permis l'intensification fourragère. Ce texte de synthèse fait le point sur les connaissances acquises par l'INRA sur la valeur alimentaire des fourrages et ses variations avec les pratiques de culture, de récolte et de conservation. Reposant sur une large base de données et d'échantillons issus d'essais in vivo accumulés depuis les années 1960, et récemment réactualisées, les tables INRA proposent des valeurs de composition chimique, de valeur nutritive, d'ingestibilité et de valeur minérale pour une grande diversité de fourrages. Ces valeurs de référence permettent d'estimer la valeur d'un fourrage en première approche, estimation qui peut être affinée par l'utilisation d'outils de prévision lorsqu'une analyse chimique est faite. L'ensemble de ces données est indispensable au rationnement des animaux et au raisonnement des systèmes fourragers. L'acquisition de références complémentaires sur les mélanges fourragers et les prairies à flore complexe est nécessaire pour mieux prévoir leur valeur. Pour l'avenir, ces tables devraient également s'enrichir de critères permettant une meilleure prévision des flux d'ingestion et de digestion chez l'animal, et de critères caractérisant l'intérêt des fourrages pour la qualité des produits animaux.
Produire + et mieux : Bioénergies : Faites le plein de références
Les expériences en énergie renouvelable (production de chaleur, agrocarburants, électricité et cogénération) commencent à prendre de l'ampleur. Dans ce contexte et face à une augmentation du prix des carburants fossiles, l'agriculture a les moyens de mettre en place des solutions de substitution. D'ailleurs, faisant suite au Grenelle de l'environnement, un plan de performance énergétique des exploitations est lancé par le ministère de l'agriculture. Le dossier s'intéresse autant au montage de projets et à leurs aspects financiers qu'aux ressources énergétiques disponibles et utilisables en agriculture : - Montage d'un projet : réflexion et patience ; - Aides financières : frappez à toutes les portes ; - Comment sont imposés les revenus ; - Biogaz à la ferme : des atouts économiques et agronomiques ; - Cultures ligno-cellulosiques : en attente de références ; - Coproduits agricoles, agropellets : nouvel or vert ? ; - Chaudière au bois bûche : toujours plus performante ; - Bois déchiqueté : produire soi-même ses plaquettes ; - Chaudières polycombustibles : le choix de l'énergie ; - Filières industrielles : l'heure des controverses ; - Huile végétale pure : perfectionner la qualité ; Biodiesel à la ferme : encore en phase expérimentale ; - Biocarburants du futur : un développement d'ici dix ans ; - Coopératives : fédérer les énergies ; - Solaire photovoltaïque : l'électricité tombée du ciel ; - Solaire thermique : au service des élevages ; - Séchage en grange : plus d'autonomie alimentaire et moins d'astreinte ; - Prérefroidisseur : réduire la facture d'électricité du tank à lait ; - Récupérateur de chaleur : diminuer la consommation du chauffe-eau ; - Géothermie : de belles perspectives ; - Grand éolien : composer avec le réglementaire et le sociétal ; - Petit éolien : maîtriser sa production d'électricité.
Séchage du foin en grange : Le bonheur est dans le pré
Cet article présente le fonctionnement du séchage en grange (bâtiment divisé en plusieurs cellules, toit de la grange noir pour capter la chaleur, foin reposant sur des caillebotis en bois afin que l'air circule constamment dans le bâtiment grâce à des ventilateurs, griffe permettant de prendre le foin et de l'apporter aux animaux). Un GAEC ayant investi dans le séchage en grange témoigne de l'intérêt de cette technique (autonomie pour l'alimentation des bovins, réduction des coûts, économie de la fatigue physique et augmentation du temps libre).
"Le séchage en grange est le pilier de mon changement de système fourrager"
Sandra ROUPNEL, AuteurFrançois Divay a fait évoluer son exploitation dans le but d'une plus grande autonomie alimentaire, mais également de trouver des techniques de travail adaptées aux sols de l'exploitation. C'est pour cela qu'il a abandonné la culture du maïs. Parallèlement, il a installé le séchage en grange et s'est converti à l'agriculture biologique. Malgré le surcoût de l'installation de séchage, le poste alimentaire de l'exploitation a été réduit. Des informations financières et techniques sont données.
Le séchage en grange de foin conditionné en grosses bottes : Prévoir et concevoir ; Construire et aménager ; Récolter et sécher
Pour renforcer leur lien au terroir, les filières AOC sont amenées à réglementer l'utilisation des fourrages fermentés en valorisant l'usage de la pâture et du foin. Le remplacement de l'ensilage par le foin nécessite la récolte de foin de qualité, à un stade de végétation précoce, même lorsque les conditions météorologiques sont défavorables ; ceci dans un objectif de maintenir la production laitière. La technique de séchage en grange permet de s'affranchir en partie des conditions climatiques. Le séchage en grange du foin en vrac est bien maîtrisé, mais le coût des installations et les contraintes de bâtiments peuvent freiner le développement de ce type d'installation. C'est pourquoi il apparaît souhaitable de développer des techniques de séchage proches des techniques de récoltes classiques avec des bottes rondes ou carrées de grande taille, afin de pouvoir conserver et utiliser le matériel et les bâtiments déjà présents sur l'exploitation sans remettre en cause la chaîne de récolte existante sur l'exploitation. Le réseau "séchage en grange", composé du Pôle fromager AOC Massif Central, de l'INRA, du Cemagref et de Chambres d'agriculture, a été mis en place dès 2002. Il a ainsi permis d'obtenir des références techniques sur lesquelles se baser pour développer une nouvelle chaîne de récolte, notamment dans le cadre du programme "Maîtrise du séchage en grange du foin conditionné" réalisé en 2002 et 2006. L'ensemble des données et références acquises sont rassemblées dans ce guide pour accompagner efficacement les techniciens, afin de pouvoir guider les agriculteurs dans leur réflexion sur la création d'une installation de séchage en grange du foin conditionné en grosses bottes.
Sécher du foin en grange. Pour récolter le meilleur de l'herbe
Ce document sur le séchage en grange est édité par les Réseaux d'élevage, l'association SEGRAFO Normandie, les Chambres d'agriculture de Normandie, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche et l'Institut de l'élevage. Originaire des zones de montagne, la technique du séchage en grange se développe dans l'Ouest. Bien que nécessitant un investissement entre 150 000 et 250 000 euros, elle intéresse les éleveurs à la recherche de l'autonomie alimentaire et ceux qui souhaitent conserver un niveau de productivité élevé avec un minimum de maïs. La technique du séchage en grange est simple, mais peut nécessiter certains aménagements ou équipements comme l'autochargeuse, la griffe, un système de réchauffement de l'air. Cette technique présente des avantages pour les éleveurs (bonne valeur nutritive du fourrage, réduction des contraintes climatiques, réalisation de plusieurs coupes par parcelle, distribution du fourrage facilitée...) et a, sur le plan environnemental, certains atouts (maintien des surfaces en herbe, réduction des intrants, amélioration de l'autonomie en protéines...). Un programme de recherche en Normandie va évaluer les impacts de cette technique sur toutes les dimensions de l'exploitation.
Les bons résultats du séchage en grange
Michel Le Boul'ch, éleveur laitier bio à Maël Carhaix en Centre Bretagne, a fait le choix du séchage en grange. Cette technique répond à des critères d'équilibre alimentaire et les conditions de travail sont attrayantes. Le coût de l'investissement comprenant l'installation de silos, d'un ventilateur et d'une griffe, l'acquisition d'une auto-chargeuse, la construction ou l'adaptation de bâtiments pour l'aménagement d'un séchoir sont évoqués, ainsi que la qualité attendue d'un tel système fourrager.
Dossier : L'élevage
Le dossier est organisé autour des problématiques suivantes : - L'élevage dans le respect de l'animal et du terroir : l'exemple de la biodynamie ; - Le foin ventilé : une alternative à l'ensilage ; - Eradication du varron : une hérésie imposée aux bio ; - Hommage à Mark Purdey ; - Clones, clonage, insémination artificielle ; - Soins vétérinaires en agriculture biologique : quels principes ? Quelle réglementation ? ; - Sept bio-remèdes au quotidien en élevage ; - L'abattage des animaux d'élevage : une opération qui ne va pas de soi ! ; - Vers un abattage plus doux, un "euthabattage" ; - Les coulisses de l'élevage moderne ; - Les élevages d'animaux pour la fourrure.
Faut-il arrêter le maïs ensilage en bio ?
La question a été placée au coeur d'une formation organisée par le GAB 44 sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou. Au-delà du maïs ensilage, les producteurs bio se posent légitimement la question d'arrêter complètement tous les ensilages ou bien encore de diminuer fortement le maïs. L'objectif est de trouver les moyens d'une autonomie alimentaire sans maïs en assurant la production laitière pendant l'hiver.