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Mélanges de semences pour prairie de longue durée : Règles de composition et préconisations agronomiques
AFPF, AuteurCet article apporte des conseils concernant le choix des semences et la composition des mélanges pour les prairies de longue durée (3 ans et plus). Il fournit des informations complémentaires à celles présentées dans un précédent article, paru dans le bulletin de l'Alliance Pastorale n°936 – Octobre 2022, qui renseignait sur la capacité de différentes espèces à s’associer, en regardant notamment leur pouvoir de concurrence. Cet article récapitule quant à lui, sous forme d’un tableau, la capacité des principales espèces fourragères (RGH, RGA, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, fléole, trèfle blanc, trèfle violet…) à pousser sur différents types de sol (sain et profond, alternance hydrique (mouillé l'hiver, séchant l'été), hydromorphe, séchant acide, séchant calcaire), en fonction du mode d’exploitation (fauche, pâturage, mixte). Il rappelle aussi des principes généraux. Par exemple, pour les mélanges d’espèces dont les semences ont différentes densités, il est important de mélanger les semences avant et au cours du semis (sinon, il y a un risque de tri). Il est également important d’avoir un lit de semences suffisamment fin qui permettra à toutes les espèces de s’implanter et de se développer. Il n’est pas utile d’implanter plus de huit variétés, ni plus de six espèces différentes.
Mélanges de semences pour prairies de longue durée : Règles concernant les espèces et variétés
AFPF, AuteurCet article apporte des conseils concernant le choix des semences et la composition des mélanges pour les prairies de longue durée (3 ans et plus). Il est tout d’abord recommandé d’utiliser des variétés du Catalogue Français ou, à défaut, celles du Catalogue Européen. Seules les variétés du Catalogue Français ont subi avec succès des tests dans les conditions pédoclimatiques françaises (d’importantes différences de qualité peuvent exister, comme, par exemple, au niveau du développement de la rouille sur le ray-grass d’Italie ou de celui de l’oïdium sur le trèfle incarnat). Il faut aussi prendre en compte la capacité des espèces à s’associer en regardant le pouvoir de concurrence. Cette notion est complexe car elle prend en compte plusieurs critères : vitesse d’installation, pouvoir de concurrence au printemps, pousse estivale… Cet article détaille les caractéristiques agronomiques de plusieurs espèces fourragères, dont leur pouvoir de concurrence, ainsi que les compatibilités ou incompatibilités ou indomptabilités entre espèces (à l’aide d’un tableau). Ces espèces sont réparties en quatre grandes catégories : les espèces majeures de graminées (ray-grass anglais, ray-grass hybride, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, fléole), les espèces majeures de légumineuses (trèfle blanc, luzerne, trèfle violet), les espèces mineures avec un intérêt fourrager (festulolium, sainfoin, lotier corniculé, trèfle hybride) et les espèces mineures présentant moins d’intérêt fourrager, mais remplissant d’autres fonctions dans le mélange (pâturin des prés, fétuque rouge, minette).
Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne-Rhône-Alpes – Décembre 2022
Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; Nina LOPEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Ce document indique le prix moyen des semences biologiques pratiqué en 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce prix moyen est communiqué pour des semences de : 1 - grandes cultures (blé, orge, avoine, triticale, seigle, grand épeautre, petit épeautre, pois protéagineux, féverole…) ; 2 - cultures fourragères (seigle fourrager, seigle forestier, pois fourrager, vesce commune, vesce velue…) ; 3 – prairies temporaires (RGH, RGI, RGA, dactyle, fétuque élevée, fétuque des prés, luzerne, trèfles…) ; 4 - mélanges prairiaux (différents mélanges suisses). Des indications sur l’évolution de ce prix moyen, comparé au prix pratiqué en 2020, sont également apportées. Globalement, la hausse des prix reste modérée, excepté pour les vesces, les trèfles et les luzernes, pour lesquels les prix ont fortement augmenté. Cette analyse a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences par des conseillers des Chambres d’agriculture du Puy-de-Dôme, de l’Isère et du Cantal. Elle a pu être établie grâce à la collaboration des distributeurs Bioagri, Axereal, Oxyane et Europhyto, qui ont accepté de transmettre leurs gammes de semences, ainsi que leurs grilles tarifaires.
Comment observer sa prairie afin de comprendre la situation et prendre les bonnes décisions
Bruno OSSON, Auteur ; Rosine DEPOIX, AuteurPour prendre les bonnes décisions en matière de gestion d’une prairie, il est essentiel de savoir l’observer et de comprendre la situation. Si elle est dégradée, il faut tout d’abord s’interroger sur les causes de cette dégradation : surpâturage, sous-pâturage, fauche trop rase, piétinement en mauvaises conditions, absence de déprimage, fertilisation mal raisonnée, etc. Les espèces présentes naturellement peuvent aussi apporter de nombreuses informations. Leur identification permet de chercher leur phytoécologie et leur intérêt fourrager (le site www.prairies-gnis.org peut être utilisé pour identifier les graminées au stade feuillu non épié). La phytoécologie correspond à l’ensemble des évènements et des circonstances qui vont sélectionner les espèces présentes (situation hydrique, mode d’exploitation, fertilisation, pH, profondeur de sol…). Elle est importante pour comprendre la situation. Les intérêts fourragers et la phytoécologie des principales graminées (RGA, fétuque élevée, dactyle, fétuque rouge, fromental, pâturin commun, crételle, flouve odorante, houlque laineuse, vulpin des prés) sont synthétisés, en fin d’article, sous forme d’un tableau.
Dossier : Maintenir la qualité de ses prairies
Frédéric MONY, AuteurDans ce dossier, certains principes de fonctionnement des prairies sont détaillés, ainsi que les principales graminées rencontrées. L’auteur donne ensuite des éléments sur des plantes pouvant devenir gênantes et des moyens pour les réguler.
Alternatives au désherbage chimique en jeune verger de pommes à cidre
Nathalie CORROYER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurComment gérer la question de l'enherbement sur de jeunes vergers de pommiers à cidre, en bio, mais pas seulement ? Si des études ont montré que l'enherbement total (inter rang et rang) dans les vergers à cidre adultes, notamment bio, était une pratique très positive, l'enherbement sur le rang pose des problèmes de concurrence forts entre herbe et arbres dans les jeunes vergers (moins de 3/4 ans). Une étude comparative a été menée en Normandie entre diverses méthodes : enherbement avec du pâturin, traitement chimique (2 passages), bâche plastique tissée (perméable à l'eau de pluie et fertilisants), des mulchs (broyat d'écorces et anas de lin). La croissance des arbres et le rendement (récolte cumulée 2011 et 2012) ont été mesurés. Les résultats montrent nettement un effet de concurrence du pâturin. Les meilleurs résultats, sur tous les critères, sont obtenus avec la bâche et les mulchs (avec des résultats assez nettement supérieurs à ceux obtenus par désherbage chimique). La bâche pose malgré tout un problème quand on veut la retirer après quatre ans. Les mulchs peuvent favoriser la présence de campagnols et restent coûteux à l'installation, mais sont une alternative très satisfaisante.
La pathologie comme moyen de déterminer l'homogénéité du pâturin des prés
L'homogénéité du pâturin des prés est estimée par un test visuel des phénotypes de la descendance. Pour remplacer ce test coûteux en surface, l'utilisation de la résistance à des maladies comme moyen de détermination de l'homogénéité a été étudiée. Dans le cas des deuc maladies testées, la fonte de semis et la rouille jaune, la variabilité de la résistance n'a pas permis de distinguer les génotypes jugés visuellement homogènes de ceux jugés hétérogènes. En revanche, les résultats de l'étude confirment la probable surestimation de l'homogénéité génétique par le test visuel.
Liste 1999/2000 des variétés recommandées de plantes fourragères
E. MOSIMANN ; C. CHALET ; J. LEHMANN ; ET AL.La liste regroupe les variétés qui se sont montrées les meilleurs dans le réseau d'essais des Stations fédérales suisses. Elles ont été testées en cultures pures et en association en divers lieux représentatifs des conditions de production du pays.
Entretien du verger
En arboriculture, l'entretien du sol au niveau du pied de l'arbre a toujours été partagé entre le désherbage mécanique ou thermique et le recouvrement du sol par un mulch ou un végétal. Compte-rendu des essais portant sur : - La mise en place (au printemps 95) d'un couvert végétal adapté aux conditions arboricoles (ray-grass anglais, fétuque rouge gazon, fétuque rouge demi-traçante, fétuque ovine, pâturin des prés), - L'utilisation de différents paillages biodégradables, tels le paillage Biodalle, Isoplant et écorces de pin.
Essais de variétés de pâturin des prés et de vulpin des prés 1993-1995
E. MOSIMANN ; C. CHALET ; J. LEHMANN ; ET AL.De 1993 à 1995, 26 variétés de pâturin des prés (Poa pratensis L.) et 6 de vulpin des prés (Alopecurus pratensis L.) ont été testées en divers lieux de Suisse. Leur valeur agronomique a été jugée sur la base des rendements en matière sèche, de la résistance aux maladies, de la force de concurrence en association avec des trèfles, de la persistance et de la teneur en matière organique digestible. Les résultats obtenus dans ces essais ont permis de recommander les nouvelles variétés suivantes : - Pâturin des prés Lato (D), Compact (F), N-553 (D) et Prisam (CH), - Vulpin des prés Lipex (D).
La sélection du pâturin des prés (Poa pratensis L.) pour la production fourragère
Le pâturin des prés est une composante importante des mélanges fourragers de longue durée. Cette espèce est sélectionnée depuis 1981 à Changins. Les principaux objectifs d'amélioration sont : vigueur végétative, agressivité en situation de compétition, persistance, résistances aux rouilles et à l'helminthosporiose et productivité élevée en semences. Les particularités de la sélection de cette espèce se reproduisant majoritairement par apomixie sont présentées.
Evaluation de la résistance du pâturin des prés à Drechslera poae
Drechslera poae (Baudys) Shoem. est une grave maladie qui peut compromettre la persistance du pâturin des prés (Poa pratensis L.) et qui se manifeste au cours des périodes humides et fraîches de l'année. Les symptômes sont des lésions brunes sur feuilles et sur gaines et une pourriture des talles et des racines. Diverses méthodes d'inoculation du pâturin ont été mises au point afin d'établir laquelle se prêtait le mieux à l'évaluation de la résistance génétique en sélection fourragère. L'infection au semis s'est avérée trop sévère. La méthode d'inoculation par aspersion de mycélium a été jugée la plus rapide, la plus simple, et a permis de différencier le plus grand nombre de clones pour leur sensibilité foliaire et pour la survie des talles. Les températures permettant la meilleure observation se situaient entre 15 et 25° C. Le classement des clones pour leur résistance n'a pas toujours été conforme d'un test à l'autre.
Le flétrissement bactérien des graminées fourragères - Situation actuelle
Alors qu'au cours des années 60 et 70 Xanthomonas campestris pv. graminis a fait des ravages parmi les ray-grass (Lolium spp.) et fétuques (Festuca spp.) en Suisse, non seulement dans les stations de sélection mais également dans les prairies des cultivateurs, la situation s'est actuellement bien améliorée, grâce à l'effort de sélection portant sur la résistance au flétrissement. Il semble également que la pression de la maladie se soit fortement atténuée, tout au moins dans le bassin lémanique. En revanche, la maladie est maintenant reconnue partout en Europe, et de plus en plus de sélectionneurs essaient d'améliorer la résistance des graminées fourragères par des infections artificielles. La gamme des plantes-hôtes de X. c. pv. poae doit être revue car, en dehors du pâturin commun (Poa trivialis) et d'autres espèces mineures de pâturins (P. nemoralis, P. fertilis, P. annua), il apparaît que certaines variétés de Poa pratensis d'origine étrangère peuvent également être atteintes de flétrissement bactérien. Toutefois, les écotypes suisses testés se sont révélés hautement résistants à cette bactérie. Une variété de Bromus catharticus s'est montrée très sensible, aussi bien à X. bromi qu'à X. c. pv. poae. Une étude des plantes-hôtes des bactéries des bromes est actuellement en cours, en collaboration entre la Station de Changins et deux Stations françaises de l'INRA.
Mélanges luzerne-graminées : composition et fréquence d'utilisation
Deux types d'essais sur les mélanges luzerne-graminées ont été conduits de 1992 à 1994 en diverses régions de Suisse. Concernant le choix des composants des mélanges, le trèfle violet accompagne bien la luzerne dans les zones plutôt humides ou lorsque la fréquence d'utilisation est élevée. Il est opportun d'associer deux espèces de graminées à formes de croissance complémentaires : l'une à installation rapide, l'autre plus pérenne. Les mélanges luzerne-graminées conviennent particulièrement bien aux zones caractérisées par une période de sècheresse en été. Ils surpassent largement les mélanges graminées-trèfle blanc et peuvent aussi être exploités de manière intensive. Des intervalles courts entre deux utilisations pénalisent la luzerne et favorisent les graminées. Les deux fréquences d'utilisations expérimentées montrent une baisse de productivité mais une amélioration de la qualité du fourrage en passant de 4 à 6 coupes par année. L'influence de la fumure azotée n'a pas été clairement mise en évidence. Il semblerait cependant qu'elle avantage la luzerne lorsque celle-ci domine dans la composition botanique.