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PATURAGE |
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Dossier : Etude technico-économique d'un atelier cunicole, en système d'élevage au pâturage pour les campagnes 2003/2004 et 2005/2006
Une étude sur la production de lapins au pâturage a été menée de 2003 à 2006 par l'ARDEPAL et la Chambre d'Agriculture corrézienne (l'exploitation suivie, située en Corrèze, n'est pas certifiée bio mais elle suit au maximum les principes du cahier des charges bio. Les données présentées dans l'article ne sont donc pas toujours strictement transposables en AB, mais elles restent très intéressantes pour des producteurs bio, d'autant plus que les données technico-économiques sur l'élevage de lapins au pâturage sont rares). Le suivi a permis de mieux cerner les conditions de réussite technique pour ce type d'élevage, comme : - la qualité de la pâture : diversité et équilibre floristique (graminées, légumineuses) ; - le choix des souches pour les reproducteurs ; - la réalisation des cages et leur déplacement ; - la maîtrise des aspects sanitaires (coccidiose). Certains objectifs de production ont pu être redimensionnés pour correspondre à la réalité d'une production de lapins au pâturage : fertilité, nombre de lapins produits par femelle, nombre de lapins à garder par mise-bas,... Les contraintes en temps de travail et investissements ont été évaluées. Une approche du coût de production a pu être obtenue. Des pistes restent à creuser : gestion de la coccidiose, mesure de la quantité d'herbe réellement ingérée et ingérable par le lapin, amélioration des conditions de travail,...
Dossier : Valoriser les surfaces embroussaillées
Dans les régions pastorales du Sud de la France, les éleveurs ovins font paître leurs troupeaux sur des parcours fréquemment embroussaillés. Trop souvent, les broussailles sont considérées comme des plantes envahissantes qu'il convient d'éliminer au profit de l'herbe. Et pourtant, la plupart du temps, les arbustes représentent une ressource intéressante à l'échelle du calendrier de pâturage et ils favorisent "un repas équilibré" pour les brebis. Ce dossier fait le point sur les règles de gestion pastorales nécessaires à la fois pour assurer une ressource alimentaire et pour maîtriser l'embroussaillement. Il se compose comme suit : - Les parcours embroussaillés : Des surfaces à pâturer à part entière ! ; - Maîtrise de l'embroussaillement : Des règles de pilotage à respecter ; - Intervenir sur les arbustes : Débroussailler mais pas n'importe comment ! ; - Carmejane, Inra : Des acquis et des travaux en cours ; - Chez Jean-Paul et Fabienne Malzac en Aveyron : Un troupeau ovin viande plein air ; - Liliane et Gilbert Goletto, Alpes-de-Haute-Provence : Une assurance tous risques face aux aléas climatiques !
Effet du niveau de chargement sur la composition botanique d'un estivage jurassien
L'effet de la pression du bétail bovin sur la composition botanique d'un estivage non fertilisé de l'Arc jurassien a été étudié pendant six ans. Trois niveaux de chargement ont été testés (1,8 à 0,6 UGB/ha), sur des surfaces allant de 7,4 à 22,3 ha. La pâture était organisée en système tournant et comprenait trois parcs pour chaque troupeau. La composition botanique n'a pratiquement pas évolué au cours de la période d'essai. En outre, aucun développement de ligneux n'a été observé, même avec un faible niveau de chargement. La végétation est davantage influencée par les facteurs du milieu, et notamment la nature du sol, que par les pratiques d'utilisation. Le seul effet lié au niveau de chargement est en effet indirect : le chargement faible (0,6 UGB/ha) présente tendanciellement davantage de zones où les refus des bovins sont importants. Ces zones se distinguent par une proportion de graminées (surtout fétuque rouge) un peu plus élevée, tandis que les légumineuses y sont moins abondantes. Ces effets, bien que limités, suggèrent qu'un chargement faible n'est pas optimal pour maintenir une bonne composition botanique à long terme, mais il permet d'éviter le reboisement.
En el olivar : Fueron felices y comieron perdices...
Cet article est consacré à la présence des vertébrés dans l'oliveraie, notamment les oiseaux, mais aussi les mammifères comme les rongeurs, les chiroptères (chauve-souris), les insectivores, les carnivores, les ruminants,... L'auteur s'intéresse également aux avantages et inconvénients du pâturage dans l'oliveraie, avec quels animaux, combien, à quelle période et pour combien de temps, tout en analysant les problèmes posés et la manière dont ils peuvent être résolus, se servant d'exemples traditionnels toujours en activité de nos jours.
L'herbe et la gestion des pâturages : L'observation, base de la démarche
Lorsqu'elle est pâturée, l'herbe est le fourrage le plus économiquement intéressant. En agriculture durable, la réduction des coûts passe par l'allongement maximum du temps de pâture, en faisant en sorte que la période de consommation de stocks fourrage soit la plus courte possible. Cela dépendra des conditions climatiques, notamment de la portance des sols, du type de prairie implanté sur l'exploitation et surtout de sa gestion.
Lutte contre les parasites gastro-intestinaux chez des jeunes bovins pâturant en conditions sèches
Dans les conditions sèches de l'été 2003, un essai, avec trois groupes de vingt jeunes bovins chacun, a été réalisé en Suisse, au pâturage pour évaluer l'effet antiparasitaire du champignon Duddingtonia flagrans et d'un vermifuge conventionnel sur les nématodes gastro-intestinaux en comparaison avec un groupe témoin non traité. Les conditions climatiques extrêmement sèches et chaudes ont provoqué une réduction des infections par des parasites due à des facteurs directs (mortalité élevée des larves parasitaires excrétées et contamination réduite de l'herbe) et indirects (charge au pâturage plus faible et affouragement complémentaire). En conséquence, les prophylaxies médicamenteuse ou biologique n'ont pas été nécessaires pour limiter significativement la pression infectieuse. L'efficacité du champignon D. flagrans contre les larves parasitaires a été démontrée à l'aide de cultures de fèces réalisées à intervalles mensuels : le taux de développement des larves dans le groupe traité était de 25% seulement, contre 83% dans le groupe témoin. L'isolation de D. flagrans dans un échantillon de compost suisse ainsi que les données d'autres études laissent supposer que l'on est en présence d'une espèce de champignon nématophage présent dans de nombreux lieux.
Mise à jour du classeur Nature et Agriculture AGRIDEA (ex-SRVA)
Mise à jour 2007 des documents concernant les thèmes suivants : Bases légales : les modifications de l'Ordonnance sur la terminologie ; Herbages : documents sur les prairies et pâturages secs ; Vergers haute tige ; Faune : favoriser la petite faune sur l'exploitation.
Prairies temporaires : les installer dans de bonnes conditions
La qualité d'une prairie dépend de la réussite de son implantation. L'article aborde les différentes modalités de semis : - Semis en terre nue ou sous couvert ? ; - Respecter quelques règles pour réussir le semis sous couvert dans une céréale ; - Semis dans un fourrage annuel ou un engrais vert ; - Un début d'exploitation judicieux.
Quel type de vache laitière pour produire du lait au pâturage ?
Un essai visant à comparer l'efficacité de la production laitière des vaches de gabarits différents dans un système basé sur la pâture a été conduit durant trois ans. Treize grandes vaches (vaches G) ont été comparées à seize vaches plus petites et au potentiel génétique de production plus faible (vaches P). Ces deux troupeaux atteignaient la même charge en kg de poids vif par hectare. L'efficacité individuelle de la production laitière sur toute la lactation, ainsi que l'efficacité alimentaire, ont été similaires chez les deux types de vaches. En revanche, le troupeau P dans son ensemble a produit plus de lait par hectare que le troupeau G. En conclusion, les deux troupeaux comptaient des vaches adaptées à la pâture intégrale. Le gabarit ne semble pas être un critère déterminant, du moins pas en ce qui concerne les types testés ici. Néanmoins, au niveau purement productif, il peut être plus intéressant de garder seize vaches de petit gabarit avec un potentiel moindre que treize vaches de plus grand gabarit avec un potentiel plus élevé.
Réchauffement, la future carte de l'herbe
Adapter les systèmes fourragers. Il n'y aura pas le choix. La canicule de 2003 devrait être considérée comme une année normale d'ici quelques décennies... Au-delà des adaptations "catastrophe", mises en oeuvre jusqu'à présent pour répondre aux sécheresses imprévues, il faudra engager de vraies modifications dans la conduite des fourrages et des troupeaux. Pour être plus robuste face à des sécheresses prévisibles et récurrentes. Le point avec les experts réunis lors du colloque AFPF, à Paris, en mars dernier.
Réflexions sur l'efficacité en production laitière
La quantité de lait produite par vache et par lactation, bien que très souvent utilisée, est un paramètre insuffisant pour décrire l'efficacité de la production laitière sur une exploitation. En effet, ce paramètre dépend, entre autres, du poids vif, de la durée de la lactation et du système de production. L'efficacité alimentaire (kg lait produit/kg MS intégré) et la productivité à la surface (kg lait produit/ha) reflètent mieux différents aspects de la production, essentiels pour juger de l'efficacité et de la rentabilité du système. L'efficacité alimentaire permet, en effet, de considérer par exemple la phase d'élevage, tandis que la productivité à la surface prend en compte toute la chaîne de la production fourragère. Pour minimiser l'impact sur l'environnement, on privilégiera, dans l'arc alpin, l'utilisation des ressources spécifiques, soit une alimentation à base d'herbages. Lors de la sélection des vaches, l'interaction entre le génotype de l'animal et le système de production doit donc également être considérée.
Les systèmes herbagers économes face à la nouvelle donne climatique
Cet article reprend quelques idées émises par des éleveurs pour faire face aux aléas climatiques difficiles : profiter au maximum des périodes de pousse en semant des mélanges légumineuses-céréales, caler les dates de vêlages sur la pousse de l'herbe, épandre 10 à 30 unités d'azote organique avant les pousses, arroser les prairies ; faire pâturer des cultures autres que l'herbe (betterave, sorgho, colza ).
Les systèmes herbagers économes face à la nouvelle donne climatique ; Les plans du GAEC Ursule pour bien passer l'été
Trouver des moyens de s'adapter à la sécheresse, tels sont les objectifs auxquels ont voulu répondre les groupes du RAD. Il s'agit, en effet, de conserver l'autonomie alimentaire et de trouver des parades pour pallier au manque d'herbe estival (mélanges légumineuses-céréales en ensilage ou moissonnés, adaptation de la demande du cheptel en fonction de l'offre des prairies, accélération du démarrage de la pousse au printemps, allongement de la période de pâturage à l'automne). D'autres parades concernent la diversification de cultures (associations à base de luzerne, de trèfles), de nouvelles formes de pâtures autres que la seule formation végétale (betteraves en début d'automne, sorgho en été...) ou la gestion des prairies d'association. Enfin, il est possible de maximiser, puis de transformer en stocks les surplus du printemps pour les distribuer en été ou bien cultiver plus d'annuelless, pâturables ou non, mais ceci implique des charges supplémentaires. Un exemple concret d'adaptation est démontré avec le GAEC Ursule.
Alimentación de cerdos con recursos naturales y restos de cosecha
Composition en acides gras du lait de brebis produit à diverses altitudes
La composition en acides gras a été déterminée dans du lait de brebis produit en plaine et dans les étages montagnard et subalpin. Des différences significatives sont apparues entre les trois altitudes. Contrairement au lait de vache, les acides gras du lait de brebis influencés par l'altitude ne sont pas toujours les mêmes, probablement en relation avec l'affouragement spécifique aux brebis (pâture sur prairies naturelles, adjonction de concentrés contenant des graisses végétales). Cependant, comme dans le cas du lait de vache, le lait de brebis de la plus haute altitude est celui qui fournit les concentrations les plus élevées en CLA et en oméga-3.