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Les abeilles dans les prairies dexploitations délevage aux environnements agricoles contrastés
L. LANORE, Auteur ; D. GENOUD, Auteur ; A. BLANCHETÊTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes abeilles sont des pollinisateurs indispensables mais leur déclin est préoccupant. Les prairies permanentes, en zone peu intensifiée, devraient offrir aux insectes une ressource alimentaire régulière et un environnement favorable. Une étude a été conduite par l'INRA dans 4 exploitations aux situations contrastées. Les populations dabeilles ont été estimées 2 années de suite, à 2 périodes printanières et dans 4 exploitations : 2 en altitude dans le Cantal (dont une en bio), une en Corrèze (élevages herbagers basés sur des prairies de longue durée) et une en plaine (polyculture-élevage) dans la Vienne. Au total, 75 espèces dabeilles appartenant à 14 genres différents ont été recensées parmi les 489 insectes capturés. La majorité (4/5) des abeilles capturées sont des abeilles solitaires dont les proportions varient selon les sites ; seule labeille mellifère est commune aux 4 sites. Contrairement au nombre dabeilles capturées, le nombre despèces rares, de familles et de genres représentés est plus élevé dans les exploitations du Cantal, basées sur les prairies permanentes qui ont conservé de nombreux éléments paysagers.
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Acquérir des références sur les systèmes d'élevage transhumant des Hautes Pyrénées
Michael MARTINEZ, Auteur ; Annie CIPIÈRE, Auteur ; Nicolas JAUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage transhumant pyrénéen voit diminuer son nombre d'exploitations alors que la demande des consommateurs en produits de qualité est en augmentation. De plus, il y a un besoin fort d'entretenir les zones d'estive, mais aussi les zones intermédiaires (ZI) constituées de parcours communaux d'automne et de printemps et d'anciens prés fauchés, zones où l'embroussaillement augmente. Dans un tel contexte, des actions ont été lancées afin, notamment, de fournir aux agriculteurs des éléments techniques, des références pour les aider à développer les systèmes de transhumance les plus performants, revalorisant au mieux les ressources. Pour cela, un travail de suivi de deux fermes en bovins viande et de trois en ovins viande a été engagé. L'article présente les principaux résultats du volet « suivi zootechnique » de ce travail, basé sur des pesées à des moments clés des animaux. Ce travail montre, en particulier, la plus value que peuvent apporter les ZI dans un système transhumant. En bovins viande, ces zones peuvent permettre une bonne reprise de l'état corporel des vaches ou être un atout pour optimiser la reproduction, clé essentielle pour ce type d'élevage. Elles peuvent aussi servir de site pour l'apprentissage de l'estive pour les jeunes animaux. En ovins viande, les ZI sont essentielles pour la reprise de l'état des brebis en sortie de bergerie, mais demandent une certaine vigilance au niveau sanitaire. Ces zones peuvent aussi être une alternative à l'estive des agnelles de renouvellement.
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Actions agri-environnementales : des acquis pour les CTE
Suite à l'évaluation des mesures agri-environnementales en Midi-Pyrénées, Solagro vient de publier un recueil intitulé "Des mesures agri-environnementales en Midi-Pyrénées : des acquis pour les CTE", qui présente douze études de cas. Cet article reprend les cas du Quercy-Pays de Serre (Tarn-et-Garonne) et des bassins versants de l'Aratz (Gers).
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Adapter ses pratiques pour valoriser les prairies naturelles dégradées : Approche globale de la gestion des systèmes fourragers permanents
Lola JEANNINGROS, AuteurDans les zones dites défavorisées, les éleveurs doivent concilier des contraintes liées à leurs prairies permanentes souvent dégradées avec leurs objectifs de production. Le mode dexploitation de lherbe, le comportement au pâturage des animaux, ainsi que la gestion des prairies sont trois leviers daction qui influencent directement la flore. Maîtriser le cycle des graminées et notamment la notion de mise en réserve est essentiel pour pérenniser une prairie naturelle. Il est globalement plus difficile de gérer l'équilibre des espèces pour les prairies de fauche que pour des pâtures où les coupes sont plus nombreuses. Comprendre le comportement des animaux au pâturage est également important afin de pouvoir stimuler leur ingestion, celle-ci étant stimulée par la diversité des fourrages. 26 types de prises alimentaires sont ensuite évoqués. Afin dhabituer les animaux aux différentes prises, il est recommandé de leur offrir, dès le plus jeune âge, des végétaux diversifiés, dassocier des animaux jeunes avec des animaux plus expérimentés, voire de les mettre avec dautres espèces (par exemple, les chèvres incitent les autres espèces à lever la tête). Enfin, il est essentiel de réfléchir ses pratiques en fonction dobjectifs zootechniques et agroécologiques. Par exemple, pour limiter le tri et augmenter lappétence dune prairie, il est possible daugmenter le chargement instantané ; pour pousser les animaux à explorer différentes zones, les points dintérêt (eau, pierre à sel) peuvent être déplacés ; pour éviter de faucher les refus ou damener du foin, il est possible deffectuer du report sur pied. Enfin, contre les adventices (ronces, joncs, fougères), il faut concentrer les coupes sur les jeunes plants au printemps car ces derniers sont plus sujets à la mortalité.
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Agriculture et biodiversité : Comment améliorer la biodiversité sur votre exploitation ? : Guide technique et recueil d'expériences
Ce dossier s'inscrit dans le programme expérimental "Agriculture & Biodiversité : Comment les agriculteurs peuvent-ils améliorer la biodiversité sur leur exploitation ?", initié par la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), en 2004, qui s'est associée avec les réseaux d'agriculteurs de : l'agriculture raisonnée avec le Forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement (FARRE), l'agriculture biologique avec la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'agriculture durable avec la Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural (FNCIVAM). Le programme, engagé sur cinq ans (2004-2009), vise à améliorer la biodiversité sur environ 130 exploitations, réparties sur 18 départements. L'objectif est autant l'adaptation de bonnes pratiques que leur diffusion à large échelle. Le dossier comporte un livret de témoignages (Marc Caillé, agriculteur à Haims, dans la Vienne ; Gaby Gely, agriculteur retraité à Saint-André-de-Vézines, en Aveyron ; Catherine Godin, agricultrice à Avenay-Val-d'Or, dans la Marne, dont l'exploitation d'environ 270 ha est consacrée, pour l'essentiel, à la polyculture et sur laquelle l'agriculture biologique couvre environ 60 ha) ; Bernard Mallent, viticulteur à Saint-Laurent de la Cabrerisse, dans l'Aude ; Isabelle Néron et Laurent Fraisse, agriculteurs à Voingt, dans le Puy-de-Dôme, dont l'exploitation est orientée vers la production laitière en bio et sur laquelle l'essentiel de leurs 90 ha de SAU est constitué de prairies) ; Sophie et Jean-Paul Pichaud, agriculteurs à Saint Clément de la Place, dans le Maine-et-Loire). Le dossier comprend également 14 fiches : - Où se trouve la biodiversité sur une exploitation ? (4 p.) ; - Le plan de gestion (2 p.) ; - Le diagnostic des éléments naturels et paysagers (5 p.) ; - Le suivi des peuplements d'oiseaux (4 p.) ; - Les grandes cultures (6 p.) ; - Les bandes enherbées (4 p.) ; - Les jachères (5 p.) ; - Les vignes et vergers (5 p.) ; - Les prairies fauchées et pâturées (6 p.) ; - Les pelouses sèches calcicoles (6 p.) ; - Les haies (6 p.) ; - Les fossés et cours d'eau (4 p.) ; - Les mares (5 p.) ; - Le patrimoine bâti (5 p.).
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Agriculture biodynamique : Principe complémentaire
Hugo ERBE, Auteur ; Michel JOSEPH, Traducteur ; Daniel KMIECICK, Traducteur | PARIS (91, avenue de la République, 75 011, FRANCE) : EDITIONS SANG DE LA TERRE | 2011
Cet ouvrage permet de découvrir, point par point, les principes complémentaires de la biodynamie. - Travailler avec les êtres et les éléments ; - Pratiquer l'agriculture biodynamique ; - Dynamiser les cultures par des principes novateurs ; - Confectionner les préparats biologiques dynamiques ; - Encourager et harmoniser les effets du processus calcaire ; - Révéler les énergies d'assimilation lumineuse de la plante ; - Entretenir la productivité des arbres fruitiers... Hugo Erbe, élève de Rudolf Steiner, applique les principes de la biodynamie dans sa propre exploitation agricole. Suite aux explosions nucléaires de 1945, il a observé une grande perturbation au sein du monde élémental, ainsi que l'arrêt de l'influence bénéfique de la biodynamie sur sa ferme. C'est à cette occasion qu'il oriente ses recherches sur de nouveaux principes de culture en biodynamie.
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Agriculture et gaz à effet de serre : Haro sur les paysans ? (Dossier : Changeons les politiques agricoles, pas le climat)
Patrick SADONES, AuteurArticle pour un bilan de l'émission des gaz à effet de serre (GES) par l'agriculture en France. Un tableau clair résume ces données, qui montrent que les émissions directes de CO2 dues à l'agriculture ne représentent que 7 % du total émis en France. Par contre, les émissions de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) sont importantes, dues en grande partie aux fermentations entériques et au cycle de l'azote dans le sol. La seconde partie de l'article plaide pour un élevage plus responsable, à base de prairies (que volailles et cochons ne pourront jamais valoriser), à condition que la collectivité opte pour des aides indispensables à ces systèmes plus autonomes et moins émetteurs de GES (plus de légumineuses et davantage de séquestration du carbone dans les sols).
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Agroforesterie et aviculture : Un tandem réussi
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article, à travers divers témoignages d'éleveurs ou de techniciens, présente les avantages de combiner agroforesterie et aviculture. Planter des arbres, en particulier à forte valeur économique, en plus de développer un possible capital pour l'avenir, permet d'obtenir des parcours couverts propices aux volailles. En effet, ces arbres, combinés parfois à des haies, offrent des abris, incitent les volailles à mieux utiliser les parcours, contribuent au bien-être animal, limitent le stress, ou encore sont source d'aliments. Ils contribuent aussi au maintien de la fertilité des sols et servent d'abris à la faune sauvage. Si on veille à bien réussir la phase d'implantation, ils demandent par la suite un entretien limité. Autant d'avantages qui montrent l'intérêt de ces pratiques.
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Agroforesterie : des parcours arborés pour les volailles
Elsa EBRARD, AuteurLa France est actuellement le premier producteur européen de volailles sur parcours. Et la plupart des labels demandent de conduire les élevages en systèmes agroforestiers, soit des systèmes où existent des arbres, des cultures et/ou de l'élevage. Les avantages sont nombreux : abri du vent, de la pluie, du soleil pour les volailles, diminution de la pression de piétinement sur la parcelle, frein aux courants d'air près de bâtiments, meilleure occupation du parcours (donc de la répartition des déjections)... A ces avantages, s'ajoutent ceux liés à l'écologie de l'arbre : recyclage des éléments minéraux, protection contre l'érosion (grâce entre autres à la litière de feuilles), stockage du carbone... Mais aussi, avantages économiques liés à l'arbre : essence précieuse, production de bois ou de fruits... Et les avantages liés aux synergies de ces systèmes : par exemple, les volailles peuvent lutter avantageusement contre certains ravageurs des arbres. Dans les coopératives " Les poulets fermiers de Loué ", les parcours sont généralement arborés et un aménagement minimum a été défini dans le cahier des charges.
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Agronomie et écologie : un duo gagnant pour les prairies
F. VERTÈS, Auteur ; A. ABDELGUERFI, Auteur ; A. CARRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 237 - Agronomie et écologie : un duo gagnant pour les prairies Mars 2019) / p. 1-112 (112)Dans ce numéro, la revue Fourrages prolonge la réflexion sur les prairies permanentes déjà amorcée dans le numéro 211 et plus particulièrement en évoquant des solutions pour gérer leur multifonctionnalité. Le point de vue et le retour dexpérience dagriculteurs, dagronomes, de naturalistes et décologues sont partagés dans ce numéro selon deux grands axes : lintérêt de linterdisciplinarité et des regards croisés des acteurs (complémentarité et combinaison des approches notamment écologique et agronomique) pour gérer les prairies afin qu'elles assurent des fonctions multiples et les effets de la connaissance des prairies pour mieux gérer et évaluer leur potentiel (influence des pratiques agricoles sur la diversité, typologie pour lestimation des propriétés des prairies permanentes, évaluation de létat de conservation des habitats, etc.).
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Aides
Stéphanie ESNEAULT, AuteurAprès un bref rappel sur les modifications portées au cadrage 2011 des aides à la conversion à l'agriculture biologique (SAB-C) sur le 1er pilier de la PAC (Politique agricole commune), influencées par le travail de tout le réseau FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), l'article aborde trois points : - Soutien à l'agriculture biologique (les changements concernent la confirmation de l'aide SAB-C sur 5 ans, parcelles relevant du dispositif SAB-C (1er pilier de la PAC (Politique agricole commune)), conservation des prairies temporaires (PT) de moins de 5 ans au même niveau d'aides que les cultures du fait qu'elles s'insèrent dans une rotation ) ; - Crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique (accès au dispositif du crédit d'impôt et conditions spécifiques à la déclaration sur les revenus 2010, 2011 et 2012) ; - Aides du Conseil régional de Basse-Normandie (qui prend en charge une partie des coûts obligatoires de certification de l'agriculture biologique, appel à projets « Investissements de transformation à la ferme » (121C4) et appel à projets « Investissements nécessaires à une démarche qualité » (121C5)).
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Aléas climatiques en élevage laitier : Des leviers pour plus de résistance et dautonomie
Elisa DUBOIS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Loïc MADELINE, AuteurLes aléas climatiques peuvent remettre en cause lautonomie alimentaire dune exploitation. Dans le cadre du projet CasDar Optialibio (2014-2018) dont lobjet est de travailler sur loptimisation de lautonomie alimentaire et la résistance des élevages bovins biologiques face à ces aléas, une enquête a été menée auprès de 24 élevages bovins lait en Bretagne, caractérisés par une forte autonomie. Son but était détudier les pratiques mises en place pour conserver/renforcer cette autonomie. Certains éléments communs à ces exploitations ont été identifiés : un système fourrager centré sur lherbe (en moyenne 87 % de la SAU en herbe et un pâturage de 9.6 mois/an), une réflexion globale du système pour un optimum entre besoins et potentiel et la mise en place par anticipation de leviers pour faire face aux aléas. Cependant, trois grands groupes ont pu être identifiés parmi ces fermes, selon trois grandes stratégies : un système basé sur les prairies temporaires (PT) pour plus de performances techniques, un système centré sur les prairies permanentes (PP) pour diminuer les charges opérationnelles et mieux résister aux aléas et, enfin, un système basé sur la diversité de conduite des prairies, associant PT et PP. Par ailleurs, divers leviers jouant sur lautonomie ont été identifiés, que lon peut regrouper en 3 grandes logiques : augmenter ses ressources, diminuer ses besoins ou encore adapter son troupeau aux ressources présentes. Parmi ces leviers, jouant selon les cas sur la voie végétale ou sur la voie animale, on peut citer limplantation despèces résistantes aux aléas, lintroduction de mélanges céréales/protéagineux, la production de lait sans concentré, la mise en place de la monotraite en cas de besoin, la diminution du taux de renouvellement ou encore l'introduction de croisements de races.
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Alpage, estive : le coût et les avantages de l'extensif
Impératif pour les uns, choisi pour les autres, traditionnel pour la plupart des pratiquants, l'alpage ou l'estive des troupeaux ovins s'estime en termes économiques et en termes de qualité. Témoignage de deux éleveurs de la Loire, situés, l'un dans la Vallée du Gier, l'autre, au pied du Massif du Pilat, au sud-ouest de Lyon. Par nécessité et par goût, Alain et Bernadette Reynard de Dargoire pratiquent un système d'élevage extensif depuis 17 ans qu'ils élèvent des moutons. Chaque année, ils montent 550 mères et agneaux en alpage. En 1997, le Parc Naturel du Pilat proposait, à des éleveurs, une convention d'entretien des Crêts, dans le cadre des mesures agri-environnementales. Profitant de cette occasion pour changer de système d'élevage, Joëlle et Daniel Cote de la Terrasse sur Dorlay ont alors opté pour l'estive, l'extensif correspondant mieux à leur état d'esprit : 120 jours d'estive pour 600 brebis, en convention avec le Parc du Pilat. Ces deux éleveurs pratiquent la vente directe et, même s'il a un coût, l'extensif permet une meilleure valorisation des agneaux, nourris essentiellement à l'herbe, les consommateurs recherchant la qualité des agneaux.
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L'alpage au pluriel
Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Bruno MSIKA, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015
Les espaces pastoraux se distinguent par leurs modes de collaboration originaux où le contrat de travail constitue un enjeu central de la coopération entre berger-e-s et éleveur-se-s. Singulier, l'alpage est aussi objet d'approches plurielles, sources de débats, de tensions, voire de conflits. De ces relations dynamiques, comment en tirer des moteurs d'innovations et de prospectives, pour que la pérennité de l'alpage en tant qu'outil collectif ne soit pas menacée ? Le "métier" est soumis à des contraintes externes fortes : rude loi du marché, tracasseries administratives, conséquences de la prédation sur les troupeaux, du côté éleveur ; exigences techniques croissantes, prédation en alpage, relation avec les touristes et randonneurs, horaires de travail, risques professionnels, habitat en site isolé, forte saisonnalité du métier, précarité socioprofessionnelle, du côté berger. Mais, l'écart culturel se creuse entre le groupe social des gardiens de troupeaux et celui des éleveurs. Le risque de perte des savoirs et des compétences, sentiment partagé par les éleveurs et les bergers, est une question cruciale. Les éleveurs employeurs ne doivent-ils pas mieux formuler leurs exigences, définir des profils de poste précis, les objectifs à atteindre et les critères d'évaluation de leurs salarié-e-s, ainsi que les marges de progrès ? Ouvrage collectif proposant un regard multiple sur l'alpage (historique, descriptif et prospectif), dans le champ des sciences humaines et sociales, l'Alpage au pluriel apporte des voix plus distanciées à la problématique de la relation centrale éleveurs-bergers. Les 27 contributeurs de cet ouvrage sont des berger-e-s (et enfants de), un éleveur, un aide-berger, des agents de développement local, d'accompagnement et de représentation professionnelle (services pastoraux, Mutualité sociale agricole, groupements pastoraux, associations de bergers), des scientifiques (historiens, géographes, sociologues, ethnologues, botaniste), un éditeur en pastoralisme.
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Alpages, prairies et pâturages d'altitude
L'alpage est une unité pastorale d'altitude, il est situé en général à l'étage subalpin. Berceau de nombreux fromages, il a longtemps fait la richesse de l'agriculture de montagne. Or les pratiques d'exploitation des alpages ont largement évolué en 10 ans et ces changements suscitent des interrogations sur la qualité des produits, sur la qualité du milieu, sa diversité biologique et sur sa perception par ses divers utilisateurs. Pour aborder ces questions, l'auteur propose de mieux comprendre le fonctionnement agroécologique des alpages et notamment les relations "milieu-topographie-sols-herbe-troupeau". Exemple du Beaufortain.