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Ferme du Chaudron, ou la vie heureuse
Jean-Marc CONVERS, AuteurSylvain et Lisa Wangermee, du GAEC du Chaudron, sont agriculteurs bio sous mention Nature & Progrès depuis 2016. Après une première installation en élevage pastoral en Ardèche, suivie d'une aventure en collectif en Isère, le couple s'est installé en élevage et transformation laitière bio, à Anost (71), en 2022. Les Wangermee élèvent 150 brebis et 50 chèvres de races rustiques, qu'ils mènent en estive, traient à la main et dont ils transforment le lait en fromages (tommes), en lactiques et en yaourts ; ils possèdent aussi des volailles, des vaches, des porcs, des chevaux et un âne. Dans ce portrait, les éleveurs décrivent leur modèle agricole résilient et leur mode de vie semi-nomade, en famille, proche de la nature et au contact des animaux.
Adaptation au changement climatique des élevages ovins agropastoraux : Leviers mobilisables pour 4 systèmes méditerranéens
Marine CURTIL DIT GALIN, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; Fabien STARK, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans le cadre de l’UMT Pasto, en s’appuyant sur une méthode de travail qui associe modélisation et expertise de terrain, une étude a été conduite sur 4 systèmes ovins agropastoraux contrastés de type méditerranéen (2 en ovins lait et 2 en ovins viande), pour identifier et évaluer des leviers d’adaptation au changement climatique. En ovins lait, les deux cas étudiés sont : un système d’Occitanie avec des surfaces pastorales importantes (490 brebis Lacaune, 267 l/ brebis, SAU de 103 ha et 297 ha de surfaces pastorales) ; et un système d’Occitanie avec de moindres surfaces pastorales (780 brebis Lacaune, 280 l/ brebis, SAU de 175 ha et 105 ha de parcours). En ovins viande, sont analysés : un système transhumant de PACA (770 brebis, 3 périodes d’agnelages, SAU de 60 ha, 460 ha de parcours et 160 ha d’estives) et un système sur parcours d’Occitanie (360 brebis, agnelage de début de printemps, SAU de 55 ha et 545 ha de parcours). Les 4 cas d’étude ont été confrontés à un scénario climatique avec modification des périodes de pousse de l’herbe et de la biomasse disponible (printemps plus précoce, baisse de la disponibilité en herbe de 15 % dès le milieu du printemps, par exemple). Les leviers d’adaptation présentés peuvent varier d’un système à l’autre. Parmi ces leviers, peuvent être particulièrement cités : réduire l’effectif (pour les laitiers), modifier le calendrier de production, ajouter une surface additionnelle, jouer sur la production de fourrages (en produire plus, installer un séchage en grange...), sur la transhumance (faire une transhumance en plaine en hiver, par ex.) ou sur les espèces fourragères implantées. La suite des études à mener devra porter sur la construction et l’évaluation de stratégies d’adaptation associant plusieurs leviers face à des successions d’années climatiques comptant différents aléas.
Attention à la fertilité des sols en agriculture biologique
Cyrielle DELISLE, AuteurMalgré la présence d'un élevage (système naisseur-engraisseur de bœufs en agriculture biologique) dont les effluents compostés sont épandus sur les parcelles, à raison de huit tonnes par hectare sur un quart des surfaces, les responsables de la Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre, ont constaté un appauvrissement en phosphore et en potasse des parcelles, induisant des baisses de rendements fourragers et, donc, d'autonomie. Face à ce constat et afin d'enrayer cet appauvrissement des sols, plusieurs stratégies et produits fertilisants ont été testés sur prairies permanentes et temporaires. Globalement, c'est l'apport d'effluents d'élevage complémentaires qui a permis d'améliorer peu à peu les teneurs dans les sols et les rendements.
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Dossier autonomie et résilience
Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile BROUILLARD, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, à l’occasion de la journée « 7 ans de recherche en AB », en 2023, une table ronde sur le sujet de l’autonomie en AB a été organisée. Le maraîchage est dépendant de nombreux intrants (plants, engrais, paillage, etc.) ; un système plus extensif avec des intercultures/engrais verts pourrait améliorer la situation. Les grandes cultures sont surtout dépendantes de la mécanique et de l'énergie (GNR), et pourraient mobiliser encore plus d’agroécologie (rotations longues, etc.). L’élevage est déjà plus autonome, mais doit s’adapter au décalage de la pousse de l’herbe (plus en hiver, moins en été). L’autonomie doit aussi être pensée à l'échelle régionale, avec plus d’échanges entre fermes et systèmes de production (exemple : luzerne implantée comme engrais vert en céréale et consommée comme fourrage en élevage). Pour le maraîchage, les projets BAAMOS, ATILA et CLEF DE SOL visent à améliorer l’autonomie en fertilisation, et OBIOLEG et PAMAL étudient des produits de biocontrôle. En élevage, plusieurs essais ont été menés sur la Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou : des vaches gestantes ont reçu un régime hivernal avant vêlage constitué uniquement de foin de prairie naturelle, sans conséquences sur la mise-bas et la croissance des veaux ; par ailleurs, le taux de matière organique des sols augmente, dans un système bovins viande autonome bio. En grandes cultures, le projet Phosphobio souligne que le taux de phosphore a tendance à diminuer en AB et que cela pourrait poser des problèmes de fertilisation ; le projet vise à déterminer des pratiques agricoles adaptées. Le développement des circuits courts et de la transformation à la ferme est aussi un moyen d’améliorer sa résilience en multipliant les débouchés, avec un lien plus étroit avec les consommateurs. Plusieurs guides ont été publiés pour faciliter la mise en place de ces pratiques (transformation du porc, légumes lactofermentés, transformation des grandes cultures, règlementation de l’étiquetage).
Dossier Monogastrique
Ludivine ENGOULVENT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; Patrick PAGEARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, dédié aux filières monogastriques (porcins et volailles), commence par un état des lieux de ces filières en janvier 2023, avec notamment le témoignage d'EBIO, association d'éleveurs bio de la région Pays de la Loire. Tous les élevages sont dans une situation compliquée depuis plusieurs trimestres : augmentation des coûts de production, baisse de la consommation, ou encore, pour les porcins, de nouvelles obligations réglementaires impliquant la nécessité de mise en conformité des bâtiments, et donc des investissements. Les acteurs des filières restent donc très prudents. Les articles suivants s'intéressent à des sujets plus techniques, et à des pratiques qui font l'objet d'essais. Pour répondre à l'obligation d'une alimentation 100 % biologique depuis le 1er janvier 2022, le projet Valorage (2021-2024) s'est intéressé à la valorisation des parcours et des fourrages par des porcs charcutiers, dans l'optique de diminuer la part des concentrés et d'augmenter celle de l'affouragement. Dans ce même projet, une enquête a été réalisée auprès d'éleveurs de poules pondeuses autour de leurs pratiques d'utilisation des parcours ou des fourrages. Les résultats d'un échantillon de 100 répondants sont présentés. Globalement, les aménagements agroforestiers sont plébiscités (présents chez 76 % des répondants). Pour terminer, les résultats d'une étude, réalisée dans le cadre du projet Fullbeak (2019-2022), sur le picage en élevage de poules pondeuses, sont présentés : facteurs d'un picage sévère et leviers pour le limiter.
Dossier : Nouvelle PAC et aides à la bio en 2023
Hélène CLERC, Auteur ; Léo TYBURCE, AuteurLa nouvelle PAC, entrée en vigueur au 1er janvier 2023, intègre des mesures en faveur de la bio, d’autres mobilisables par les agriculteurs en AB ou encore des mesures qui peuvent impacter ces derniers. Ce dossier reprend les points-clés à retenir avec, pour les aides du Second Pilier, leur déclinaison en région Grand-Est. Pour exemples, au titre de la conditionnalité des aides, sur le volet « Bonnes Conditions Agronomiques et Environnementales (BCAE) », on peut noter certaines nouveautés : la disparition de l’octroi automatique du « Paiement vert » aux bio, sans vérification du maintien des prairies permanentes ; l’interdiction à venir, dès 2024, de la destruction de zones humides et de tourbières ; ou encore l’obligation, dorénavant valable aussi pour les bio, du maintien de surfaces agricoles non productives, et notamment la nécessité de consacrer une part des terres arables à des éléments favorables à la biodiversité. L’éco-régime, nouvelle aide découplée du 1er pilier, facultative, prévoit une aide plus élevée de 30 €/ha en AB par rapport au label HVE. Au titre du second pilier, il y a peu de changements pour l’aide à la conversion bio (CAB), mais avec des déclinaisons selon les régions, notamment en termes de plafonnement. D’autres aides pouvant impacter les bio, ou des éléments sur l’articulation entre aides (cumul d’aides...) sont aussi présentés.
Dossier : Recherche en bio : Metabio prépare le changement d’échelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurMetabio est un métaprogramme d’INRAE, lancé en 2020, pour 5 à 8 ans, pour explorer l’hypothèse d’une agriculture bio majoritaire en France. Il englobe plusieurs actions et projets, sur 4 grands thèmes : les conditions pour le changement d’échelle de l’AB, les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement, les produits et leurs qualités, et la coexistence systèmes bio et non bio. Un premier bilan a été fait en mars 2023 : plus d’une trentaine d’actions ont été soutenues sur des sujets très divers (potentiel des espèces de légumineuses en matière de fixation de l’azote, création d’outils numériques en maraîchage pour la reconception des systèmes, qualité des fromages en lien avec la variabilité des conditions de milieu en systèmes herbagers bovins…). Ce dossier revient plus particulièrement sur certains de ces projets, comme le projet Lapoesie sur l’évaluation des bénéfices/contraintes de la présence de lapins d’élevage au sein de vergers de pommiers bio, dont les résultats montrent : des lapins en bonne santé, des pommiers nettoyés, mais aussi des points de surveillance à avoir. Le dossier présente aussi le projet européen Ppillow pour plus de bien-être en élevages de porcs et de volailles plein air bio et bas-intrants. Piloté par INRAE, ce projet travaille sur plusieurs questions-clés pour ce type d’élevage : la génétique, les parcours, la santé, l’élevage de porcs entiers, l’ovosexage, l’éclosion à la ferme, la production de souches de volailles double fin (chair et oeufs)...
Innovations et nouvelles pratiques agroécologiques : Des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
Le programme So_Perfects de la région Nouvelle-Aquitaine a permis à des éleveurs et à des techniciens de coopératives, à des organisations agricoles et à des organismes d’enseignement et de recherche de travailler sur les enjeux de durabilité en élevages ovins. Ce document regroupe les communications de la journée de restitution du programme du 10 février 2023, qui constituent de nouvelles références sur des sujets en lien avec l'agroécologie : - le pâturage des brebis derrière les vaches en hiver ; - le pâturage du sorgho et du millet en été ; - le pâturage de légumineuses moins communes (fenugrec et sainfoin) ; - la silphie, nouvelle plante plus résistante à la sécheresse ; - les pistolets drogueurs connectés, pour limiter les doses d'antiparasitaires ; - la qualité du colostrum ; - le tænia chez les agneaux ; - les luttes naturelles de printemps ; - la dolomie en litière ; - la tonte des brebis et des agneaux...
"Ma troupe ovine s’installe sur une ferme céréalière"
Damien HARDY, AuteurBastien Devriendt, berger sans terre, installe, en Seine-et-Marne et en plein air intégral, sa troupe ovine de 100 brebis Hampshire sur la ferme céréalière bio d’Anne-Charlotte et Sylvain Beaugrand, avec aussi des accords avec 4 autres fermes voisines, également en AB. Il déplace ses filets tous les jours et fait ainsi pâturer des couverts végétaux (ex. intercultures) en plaine, d’octobre à avril. L’été se passe notamment en estive dans les Hautes-Alpes. Berger et céréaliers sont contents de cet arrangement, les bienfaits du pâturage des moutons étant nombreux pour les céréales, comme le montrent les résultats du projet Poscif (Pâturage ovin en système céréalier en Ile-de-France), basé sur des essais en plein champ dans un réseau d’agriculteurs : pas d’impacts sur les rendements, voire une légère hausse de ces derniers, augmentation de l’azote disponible pour les plantes, baisse de la présence de ravageurs (limaces, campagnols, par exemple), diminution du broyage, ou encore, intérêt du tallage précoce des céréales sur le rendement.
"Moins de brebis, toujours autant d’agneaux"
Bérenger MOREL, AuteurEn 2018, Sabine Lopez et Julien Bonnet, en couple et installés dans le Vaucluse, ont fusionné leurs exploitations en un GAEC comptant, à ce jour, 2 sites et 380 brebis. Suite à la fusion, le troupeau ovin, des brebis Préalpes du Sud, a compté jusqu’à 550 têtes. Les éleveurs ont fait le choix de diminuer ce nombre pour améliorer l’autonomie (qui est actuellement de 100 % en fourrages et de 93 % en protéines) et pour avoir plus de temps pour améliorer leurs pratiques. Ainsi, ils sont passés d’une à deux périodes d’agnelages, ont mis en place une politique de réforme « sévère », ont amélioré les conditions d’élevage et ont conduit un important travail de sélection (par exemple, sur la conformation des agneaux ou la prolificité). Aujourd’hui, avec moins de brebis, ils produisent autant d’agneaux qu’avant, qu’ils valorisent en vente directe et en bio depuis 2018. Les projets (passés, en cours ou à venir) sont nombreux pour faire évoluer l’exploitation avec, par exemple : la mise en place de prairies multi-espèces ; le souhait de surfaces de pâturage complémentaires (ex. le pâturage d’interrangs de lavande ou de sites en contrat d’agri-photovoltaïsme) ; la recherche de la meilleure valorisation de la pousse de l’herbe ; la construction à venir d’une nouvelle bergerie pour rapatrier le troupeau ovin sur un seul site, avec la création d’un laboratoire de transformation de la viande ou encore d’un atelier porcin sur l’ancienne bergerie, afin d’élargir l’offre en viande pour la vente directe. Sur cette ferme, l'intérêt de chaque nouveau projet est estimé par le gain économique et le temps de travail.
Note de lecture : Accès à l’extérieur des animaux terrestres
Cette note de lecture précise les règles spécifiques aux herbivores pour l’accès au pâturage, dans le cadre de la nouvelle réglementation bio : principe d’accès permanent au pâturage lorsque les conditions le permettent, avec les cas particuliers pour les bovins mâles de plus de 1 an, pour les veaux et pour les animaux en fin d’engraissement à la sortie de l’hiver. Elle précise aussi les règles applicables aux aires d’exercice pour qu’elles puissent être considérées comme des espaces de plein-air.
« Nous hébergeons une biodiversité importante »
Pierre LUCAS, AuteurLa ferme de Bréviande (41), en élevage caprin, est gérée par Jean-Christophe et Sylvie Durepaire. La ferme est en bio depuis 1964. Pour ces éleveurs, la préservation de la biodiversité est complémentaire à la conduite en bio. Sur le territoire de la ferme, on peut trouver un étang, une mare, des bosquets, etc. et une dizaine de kilomètres de haies, plantées avec l’aide de la maison botanique de Boursay. L’exploitation est autonome en fourrages et en céréales, avec 50 ha amendés par du fumier composté et avec en plus un apport de bactériolites. Les 110 chèvres (race alpine) sont conduites en pâturage tournant dynamique. La ferme teste de nouvelles espèces de fourrages plus adaptées au changement climatique : du trèfle de Perse ou du teff grass, par exemple. La ferme est aussi un site d’accueil du public grâce au programme OFV (Oiseaux de nos fermes et de nos vignobles), qui vise à sensibiliser à la biodiversité du milieu agricole. La succession de la ferme est déjà prévue, Clément Durepaire, le fils, prendra la relève en 2027. Il projette déjà de planter plus d’arbres et envisage de mettre en place un atelier de transformation.
"Nous utilisons le pâturage tournant dynamique"
Justine BONNERY, AuteurJulie et Thimoléon Resneau, éleveurs installés dans l’Aude depuis 2006 et en bio depuis plus de 3 ans, conduisent un troupeau de brebis Rouge du Roussillon de 400 têtes, sur 212 ha de SAU, dont 60 ha de prairies et le reste de landes. La particularité de leur système : un élevage axé sur l’herbe, avec le pâturage tournant dynamique en clé de voûte. Les agnelages ont lieu au printemps pour profiter au maximum de la pousse de l’herbe printanière. Les brebis regagnent les pâturages après la mise bas et sont conduites en 3 lots, dont 2 avec les mères en double portée, qui sont sur les parcelles les plus riches et dont les agneaux bénéficient d’une complémentation. Avant de partir en estive fin juin, tous les lots d’animaux sont déplacés toutes les 24 ou 48h, selon la parcelle, pour un pâturage tournant dynamique optimisé. Celui-ci a demandé la mise en place de clôtures et de points d’eau. Cependant, les résultats sont là : assez d’herbe, des prairies qui résistent mieux à la sécheresse, des animaux en bonne santé, une baisse de la consommation de concentrés et des résultats économiques satisfaisants (vente des agneaux à une coopérative ou en direct).
Parcours volaille : Parcours arboré : Poules comblées
Guillaume RAIMBAULT, AuteurBien réfléchir l’aménagement de son parcours et bien l’arborer sont des points importants pour que les poules (et autres volailles) en explorent toute la surface et bénéficient ainsi des nombreux services rendus pour leur bien-être. Il n’y a pas d’aménagement type : il faut, en effet, tenir compte de divers critères, comme les objectifs de l’éleveur, l’exposition, le vent, la circulation entre les bâtiments… Malgré tout, on peut retenir plusieurs grandes recommandations : prévoir un aménagement tous les 15 à 20 m maximum pour des abris réguliers, 30 à 50 % du parcours avec ombrage, mais aussi une part suffisante en prairie (40 % de la surface a minima). On peut implanter des arbres isolés, des haies ou même des bosquets et il est conseillé de privilégier des essences locales et d’éviter les plants bon marché qui peuvent amener à plus de pertes post-plantation. Cet article fournit aussi des tableaux de coûts indicatifs moyens de plantations, ainsi que des pistes de subventions, publiques ou privées, qui peuvent aider au financement de ces plantations.