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Poultry
Ce dossier comprend 3 articles traitant de l'élevage biologique des volailles : - Faire face aux défis : David Shingleton, vétérinaire spécialisé dans les volailles, se penche sur les problèmes rencontrés par la production biologique de volailles en Grande-Bretagne, - Un meilleur parcours : Mike Forbes (Centre for Animal Sciences à l'Université de Leeds) et Susan Gordon (ADAS Gleadthorpe Research Centre) soulignent les recherches effectuées au niveau de l'utilisation des parcours par les poulets de chair biologiques, - Du bâtiment au parcours : Lois Philipps, chercheur au Elm Farm Research Centre, présente un projet de recherche innovant, mis en place à Sheepdrove Organic Farm (Berkshire, Grande-Bretagne) et qui a pour but de fournir aux poulets un environnement d'élevage proche de leur habitat naturel.
Quels projets pour l'AFP pour 2004 / 2006 ?
Quatre thématiques de travail ont été retenues lors de la dernière assemblée générale : groupements pastoraux et pastoralisme collectif; mobilisation et mise à disposition du foncier au travers des associations foncières pastorales ; relation entre activités pastorales et touristiques sur les estives, alpages et parcours ; conception d'outils pédagogiques sur le pastoralisme.
Paradis méditerranéen et tropical aux portes de Montpellier
"Les habitants de Montpellier et de son agglomération auront le privilège, dans quelques années, de découvrir à un quart d'heure de leur porte, côté ouest, dans ce qui fut autrefois une garrigue, l'Opuntia ficus indica ou nopal, plante de la famille des cactacées dont le fruit est la figue de Barbarie. En effet les sites du Mas Dieu et du Mas de la Tour sont des formidables condensés de la garrigue méditerranéenne, en voie de régression aujourd'hui : chênes kermès, genévriers, bosquets de chênes verts, thym, romarin, perdrix rouge, busard cendré... Fin 2000, alors qu'Onyx a renoncé à son projet de centre d'enfouissement de déchets, la Safer du Languedoc-Roussillon présente l'Etude pré-opérationnelle pour la mise en valeur et la gestion des sites du Mas Dieu et du Mas de la Tour que lui a commandé l'association du parc à thème. L'Univers tropical sera le nom du futur parc à thème de 30 hectares, parc ""d'activités ludiques et scientifiques""."
Alpage, estive : le coût et les avantages de l'extensif
Impératif pour les uns, choisi pour les autres, traditionnel pour la plupart des pratiquants, l'alpage ou l'estive des troupeaux ovins s'estime en termes économiques et en termes de qualité. Témoignage de deux éleveurs de la Loire, situés, l'un dans la Vallée du Gier, l'autre, au pied du Massif du Pilat, au sud-ouest de Lyon. Par nécessité et par goût, Alain et Bernadette Reynard de Dargoire pratiquent un système d'élevage extensif depuis 17 ans qu'ils élèvent des moutons. Chaque année, ils montent 550 mères et agneaux en alpage. En 1997, le Parc Naturel du Pilat proposait, à des éleveurs, une convention d'entretien des Crêts, dans le cadre des mesures agri-environnementales. Profitant de cette occasion pour changer de système d'élevage, Joëlle et Daniel Cote de la Terrasse sur Dorlay ont alors opté pour l'estive, l'extensif correspondant mieux à leur état d'esprit : 120 jours d'estive pour 600 brebis, en convention avec le Parc du Pilat. Ces deux éleveurs pratiquent la vente directe et, même s'il a un coût, l'extensif permet une meilleure valorisation des agneaux, nourris essentiellement à l'herbe, les consommateurs recherchant la qualité des agneaux.
Dossier Fourrages
La crise alimentaire s'approfondissant, les systèmes fourragers et d'alimentation des herbivores sont à l'ordre du jour. Dans les pistes nouvelles qui tentent de répondre aux questions des consommateurs, toutes prônent peu ou prou un certain retour à l'herbe. L'herbe est un peu le joker des systèmes fourragers, la planche de salut pour des systèmes d'alimentation ébranlés dans leurs images et leurs certitudes. Il est nécessaire que la nouvelle image produite par la conduite des élevages ne soit pas du vent mais s'appuie sur des nouvelles pratiques et des contrôles effectifs. Les CUMA d'éleveurs qui organisent le Rallye de l'Herbe s'interrogent. Inventaire.
Dossier : Races de parcours
Languedoc, Causses, Cévennes, garrigues, Roussillon... Du haut des Cévennes à la frontière espagnole, les races de parcours ont façonné le paysage : elles le défendent encore aujourd'hui contre la friche. Un tel espace demeure viable pour l'homme grâce à ces moutons rustiques, malgré la concurrence des reboisements et de la vache allaitante "extensive"... L'enjeu est d'importance pour ces régions. Ces races développent une utilisation ultra économe de l'herbe et des fourrages. Mettre en place de tels troupeaux représente peu d'investissements, peu d'achats... Et pour l'installation de jeunes éleveurs, l'espace ne manque pas d'autant que la transhumance est possible vers des estives assez proches. Aujourd'hui, la clôture des parcours allège les tâches de certains bergers. Ils fournissent un véritable agneau de pays ; un agneau léger mais à la viande fine et goûteuse souvent alimenté au foin et d'un peu de céréales.
Evolution du stock semencier dans une jachère florale et une friche spontanée
La législation agricole actuelle encourage l'installation de surfaces de compensation écologique (SCE). Dans les zones de grandes cultures, la jachère florale est, avec la jachère tournante, le principal type de SCE. Ces surfaces ne manquent pas de susciter des interrogations quant à leurs conséquences agronomiques, en particulier sur les problèmes malherbologiques qu'elles pourraient engendrer. En effet, de nombreux agriculteurs craignent qu'elles favorisent le développement d'espèces indésirables, susceptibles de poser problème lors de la remise en culture. Pour répondre à ces questions, le stock semencier d'une parcelle, composée pour moitié d'une jachère florale et d'une friche spontanée, a été suivi durant quatre ans. Il ressort de cette étude que le stock semencier augmente considérablement dans les deux types de surface. Dans la jachère florale, il s'agit majoritairement (82%) d'espèces messicoles, rudérales et prairiales peu problématiques, les adventices indésirables n'augmentant que d'un facteur de 1,6. Par contre, dans la friche spontanée, les adventices indésirables augmentent leur stock semencier d'un facteur de 3.
Outil de la reconquête des terres agricoles et maillon du développement de la canne à sucre
Depuis 1997 à la Réunion, 2 351 hectares de friche ont été remis en culture, loués ou vendus grâce à la procédure des terres incultes. Mais cette mesure qui joue un grand rôle dans le développement de la production de la canne à sucre se heurte à des situations foncières et patrimoniales inextricables, et aux incertitudes de la politique sucrière européenne.
Les pelouses sèches resteront-elles archisèches encore longtemps ?
Résultat de pratiques ancestrales, les pelouses sèches des coteaux et des Causses sont des créations humaines car les moindres espaces valorisables après leur déboisement étaient naguère fauchés, pâturés ou entretenus. Une certaine diversité biologique, propre aux espaces ouverts s'est donc développée avec la régression des bois et de leurs richesses spécifiques. Mais ce phénomène bénéfique s'est arrêté le jour où l'on a abandonné les milieux les plus pauvres et difficilement valorisables pour ne plus se focaliser que sur les terres les plus fertiles afin d'améliorer les rendements agricoles. Aujourd'hui, les terres agricoles abandonnées partent à la friche, les terrains nus sont la proie d'une vive colonisation et les pelouses sèches sans entretien s'embroussaillent. Contrairement à bien des idées reçues, c'est l'évolution spontanée des écosystèmes, autrefois stabilisés par l'Homme, qui menace les coteaux calcaires. Cet article ouvre une réflexion quant au devenir des pelouses sèches et leur conservation. Doit-on les laisser évoluer vers une nature sauvage non maîtrisée par l'Homme, ou bien les préserver par une gestion coûteuse ?
Poules pondeuses avec parcours : Résultats technico-économiques 1999 - 2000
L'étude, dont voici les résultats pour 1999-2000, a porté sur un échantillon de 37 exploitations réparties géographiquement sur 10 départements du Grand Ouest. Sur ces 37 exploitations de poules pondeuses avec parcours, 21 suivent le mode de production biologique, 7 ont adopté le plein air et 9 le libre parcours. Pour chacune de ces trois productions, sont exprimés les résultats techniques (nombre d'oeufs par poule, poids moyen des oeufs...), les résultats économiques (Marge Poulette Aliment), les charges opérationnelles et les charges fixes affectables. Pour rappel, deux tableaux synthétisent les points spécifiques des cahiers des charges pour chacune des productions bio, plein-air et libre parcours.
Actions agri-environnementales : des acquis pour les CTE
Suite à l'évaluation des mesures agri-environnementales en Midi-Pyrénées, Solagro vient de publier un recueil intitulé "Des mesures agri-environnementales en Midi-Pyrénées : des acquis pour les CTE", qui présente douze études de cas. Cet article reprend les cas du Quercy-Pays de Serre (Tarn-et-Garonne) et des bassins versants de l'Aratz (Gers).
La composante milieu physique dans l'effet terroir pour la production fromagère
"Contrairement aux vins, l'effet terroir sur la qualité des fromages a été très peu étudié bien qu'il soit reconnu par les producteurs et les consommateurs. Ce dossier résultant d'une réflexion interdisciplinaire menée dans le cadre du GIS "" Alpes du Nord "" présente une synthèse des connaissances en la matière (définition, observations, études réalisées) et propose plusieurs hypothèses quant à la relation terroir physique-qualité du fromage dans les Alpes du Nord. Des études menées tendent à confirmer certaines des observations empiriques selon lesquelles le milieu physique et la végétation seraient des facteurs de l'effet terroir en matière de fromage alpin. Même si la complexité des interactions entre ces facteurs reste à étudier, il ne faut pas en oublier pour autant les traditions et le savoir faire de l'homme, composants déterminants de la spécificté des fromages."
La composition de l'herbe des pâturages de montagne est-elle différente de celle des prairies de plaine ?
Afin d'établir la relation entre la qualité du fourrage et celle du fromage de type Gruyère, des expérimentations sont menées en Suisse sur la comparaison botanique et chimique d'herbage situés à des altitudes comprises entre 600 et 2100 m. Il ressort de l'étude que les prairies temporaires de plaine sont composées uniquement de graminées et légumineuses, par opposition aux prairies permanentes d'altitude où on retrouve en plus des Composées, des Rosacées et des Plantaginacées, et une flore beaucoup plus riche. De même, les pâtures de montagne se caractérisent par une richesse supérieure en composés phénoliques solubles, et par une plus forte activité biologique des métabolites secondaires, mais sans impact apparent sur la digestibilité des fourrages. Ces différences de composition chimique s'expliquent essentiellement par l'évolution quantitative et qualitative de la flore selon l'altitude.
Effet de quelques plantes de prairies permanentes sur la qualité des associations végétales
Examinées séparément, la majorité des dicotylédones herbacées développent in vitro une action plus ou moins inhibitrice sur l'activité des enzymes cellulolytiques et des micro-organismes présents dans la panse des ruminants. Dans cet article, il a été étudié l'effet de 30 plantes prélevées individuellement dans des prairies permanentes, sur la qualité d'un fourrage de référence composé de graminées et de légumineuses.
L'envol des poules "bio" et "plein air" s'accélère...
Près d'une quarantaine d'organisations de production sont désormais concernées par l'oeuf alternatif contre une trentaine, fin 1998. A côté des spécialistes de l'oeuf plein air, libre parcours ou bio, on constate l'arrivée d'organisations jusqu'alors engagées dans la seule production d'oeufs standards. La descente au sol des pondeuses en cages est commencée...