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TECHNOLOGIE DU PRODUITSynonyme(s)transformation du produitVoir aussi |


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25 extensions bois : Maisons individuelles
Choisir le bois comme matériau de construction pour une extension, c'est évidemment faire le choix d'une matière vivante, chaleureuse, agréable au toucher... mais c'est aussi faire le choix d'un processus constructif économique et durable. Ce sont toutes les solutions techniques performantes apportées par le bois que met en avant ce livre destiné au grand public comme aux professionnels à travers 25 réalisations d'extensions bois de maisons individuelles en France. Textes de présentation, photographies multiples et plans (niveau, coupe, masse) permettront aux lecteurs de voir les nombreuses possibilités qu'offre ce procédé architectural qui métamorphose les bâtis existants. Avec le témoignage des architectes intervenus pour les extensions bois de maisons individuelles, l'ouvrage fait une présentation de réalisations concrètes dans différents lieux de France : Saint-Maur-des-Fossés (94), Morières-lès-Avignon (84), Triel-sur-Seine (78)...
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35 questions sur la biodynamie à l'usage des amateurs de vin : 2ème édition
Alors que le monde du vin entend de plus en plus parler de la biodynamie, la confusion continue de régner autour de cette pratique connue surtout pour suivre les influences de la lune et des planètes. Pourtant, cette agriculture au plus proche de la nature vise avant tout à intensifier les échanges entre la plante et son environnement pour améliorer la qualité du raisin, et donc du vin. L'auteur, lui-même viticulteur en biodynamie, fait la part des choses entre le vrai et le faux. À travers 35 questions, il propose un tour d'horizon à la fois scientifique et passionné de cette méthode de culture qui peut intéresser les amateurs de vin comme les néophytes curieux : Quelle est la différence entre biologique et biodynamique ? La biodynamie est-elle scientifique ? Les vins biodynamiques sont-ils meilleurs que les autres ?...
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3ème édition Rencontres viticoles d'Aquitaine : Des débats interactifs au Cur de lactualité vitivinicole
Maxime CHRISTEN, Auteur ; Elodie MARDINE, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (17 Cours Xavier Arnozan, CS 71 305, 33 082, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA GIRONDE | 2014Le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine est un pôle menant des expérimentations afin d'améliorer la compétitivité de la filière viticole grâce à l'innovation. Ce dossier présente les travaux des trois tables rondes s'étant déroulées lors des rencontres viticoles d'Aquitaine. La première cherche à concilier compétitivité et respect de l'environnement grâce à une gestion durable du sol et de la biodiversité, l'acquisition de références en viticulture biologique et la réduction des intrants. La seconde table ronde porte sur les maladies de la vigne et du bois. La troisième concerne les pratiques nologiques, en particulier la réduction de l'usage des sulfites.
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3rd Organic processing conference : Sustainability Quality Integrity and new regulation
En novembre 2014, 125 experts de la transformation des produits biologiques issus d'entreprises, d'organismes certificateurs et d'institutions publiques, représentant 14 pays européens, se réunissaient à Paris. Les discussions portaient sur les perspectives de développement du secteur alimentaire biologique, les enjeux réglementaires et techniques dans le travail quotidien des acteurs des filières, en mettant en avant, en particulier, les réactions des acteurs économiques vis-à-vis des nouvelles propositions réglementaires de la Commission européenne. Ce document est le compte-rendu des discussions et des conclusions des sessions de la conférence, qui eurent lieu autour de trois thématiques : L'intégrité (lutte contre la fraude et les contaminations), la qualité (nature des processus de transformation, additifs, critères de qualité, normes ISO), et la durabilité (performances environnementales des entreprises).
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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55 plantes médicinales dans mon jardin : Les cultiver, les récolter, les conserver
A l'heure où les plantes "santé" reviennent sur le devant de la scène, quoi de plus pratique que d'avoir sous la main les quelques herbes qui permettront de faire face aux maux les plus courants ? Ce livre emmène à la découverte du jardin médicinal. Celui-ci sera à l'image de la santé du jardinier qui le cultive, car c'est bien de cela qu'il s'agit : faire pousser sa pharmacie naturelle et personnalisée pour y récolter de quoi fabriquer soi-même les remèdes dont on a besoin, pour lutter contre l'insomnie, soigner la sphère digestive ou respiratoire, améliorer la circulation veineuse... Après un rappel des bases du jardinage et des particularités de la culture des "simples", ainsi que l'on appelait autrefois les plantes médicinales, 55 fiches présentent les plantes les plus couramment utilisées en pharmacopée naturelle, de l'absinthe à la violette en passant par l'arnica, la guimauve, le millepertuis, la valériane... Chaque fiche détaille les conditions de culture de la plante (semis, plantation, entretien, multiplication, besoins particuliers, calendrier de culture...), au jardin ou sur un balcon, les modalités de sa récolte et de sa conservation, ainsi que ses propriétés thérapeutiques et les éventuelles mises en garde à connaître. Une dernière partie est consacrée à la transformation, donnant des recettes simples de décoctions, macérations, hydrolats, sirops...
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Le 7e salon Tech&Bio : Le rendez-vous des techniques bio et alternatives
Muriel MILLAN, Auteur ; Prisca PIERRE, AuteurLa septième édition du salon Tech&Bio sest tenue, les 18 et 19 septembre 2019, sur le site du lycée du Valentin, à Bourg-lès-Valence. Ce salon est dédié à lagriculture biologique et aux techniques alternatives. Il est organisé tous les deux ans par la Chambre dagriculture de la Drôme. Lédition 2019 a rassemblé 20 500 visiteurs (60 % sont des agriculteurs conventionnels), 375 exposants, 20 délégations internationales et 60 partenaires. Plus de 120 conférences ont été organisées, ainsi que des tables-rondes, des ateliers sur des méthodes de production et de commercialisation et des démonstrations en plein champ. Parmi le large éventail de sujets évoqués lors de ce salon, cet article se focalise sur des conférences ou sur des présentations de projets de recherche en lien avec larboriculture et le maraîchage bio. Il aborde les thèmes suivants : la sélection variétale dabricots en Suisse, lamélioration de la conservation des fruits, les intrants alternatifs pour la santé des plantes, la gestion des punaises phytophages en cultures légumières et la régulation des populations de pucerons en culture daubergines.
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9è Rencontre technique CTIFL/ITAB Fruits Biologiques : Diversité de connaissances et de systèmes
Muriel MILLAN, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, AuteurLa 9ème Rencontre technique Fruits Biologiques, coorganisée par le CTIFL et lITAB, sest tenue le 28 mars 2019 au centre CTIFL de Balandran (Gard). Ce rendez-vous bisannuel, dédié aux professionnels de larboriculture bio, a réuni plus de 138 participants. Il a permis de faire le point sur les dernières connaissances scientifiques et techniques, qui permettront peut-être de lever certains verrous au développement de la production de fruits l'état des lieux du marché, le lien entre la consommation de produits bio et la santé humaine, les stratégies de diversification, ainsi que des points relatifs à lagronomie, à la réglementation et à la conservation. Cette journée sest clôturée par une visite du verger biologique du projet ALTO, situé sur lexploitation de Balandran.
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Abattage & bien-être animal : Trouver le bon échelon et jouer la carte de la proximité
Damien DEÏSS, AuteurLa fin de vie des animaux délevage et même lexistence de lélevage font aujourdhui débat dans la société. Lélevage ayant été transformé en exploitation animale, lanimal est devenu un matériau pour lindustrie agro-alimentaire. LAB, porteuse dune agriculture globale associant homme, animal et nature, se doit de se questionner elle aussi à ce sujet, le bien-être animal devant être pris en compte jusquà labattage. Ainsi, nombre dagriculteurs biologiques se sont emparés de ce sujet et travaillent à lémergence de nouvelles solutions : abattage à la ferme, abattoir de proximité, comme le montrent, dans cet article, deux témoignages Cest dans ce contexte que, le 21 novembre 2018, un large panel dacteurs du monde agricole a signé une tribune allant dans le sens dun renforcement des outils dabattage de proximité, notamment collectifs, mobiles ou à la ferme.
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Abattage à la ferme : Des solutions encourageantes émergent
Simon TONIN, Auteur ; Damien SÉJOURNÉ, AuteurIl est difficile, pour un bon nombre déleveurs, de trouver des solutions adéquates pour labattage de leurs animaux. Dans les années 60, la France comptait plus de 2000 abattoirs, il en existe moins de 300 aujourdhui, la plupart étant de très grandes structures qui traitent dimportants volumes à une cadence effrénée. Lors dune conférence au salon La Terre est Notre Métier, plusieurs alternatives ont été évoquées, notamment labattage à la ferme. Des intervenants ont été invités à donner leur avis, comme Léa Trampenau, éleveuse installée dans le nord de lAllemagne. Depuis cinq ans, la loi a été modifiée dans sa région afin de permettre aux éleveurs dabattre leurs animaux sur leur lieu de vie. Nils Müller, paysan suisse, pratique le tir au champ : lanimal est tué directement dans son pré à laide dun fusil (pratique autorisée en Suisse depuis 2016 mais non autorisée en France). Concernant la mise en place dabattoirs mobiles en France, quatre années dexpérimentation sont prévues. Elles permettront de montrer lutilité et le bon fonctionnement de ces abattoirs afin de faire évoluer la loi pour permettre leur utilisation plus généralisée. Enfin, plusieurs groupes déleveurs se sont formés en France afin de réfléchir à labattage à la ferme. Les initiatives portées par un groupe déleveurs finistériens sont plus amplement détaillées.
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L'abattage à la ferme : Transporter de la viande plutôt que des animaux - Maîtriser les conditions de vie de ses animaux jusqu'au bout
Frédéric DURAND, Auteur ; Fanny DUPONT, AuteurFrédéric Durand, éleveur allaitant en vallée de Seine, a participé à une journée de présentation de la démarche du "Buf Éthique", organisée par le CIVAM des Défis Ruraux, en novembre 2017. Le cahier des charges vise le bien-être animal jusqu'à l'abattage, en s'appuyant sur un abattoir mobile. Celui-ci se déplace jusqu'à la ferme, pour 10-12 bêtes, et l'éleveur est ensuite tenu informé du lieu où sera commercialisée sa viande. Pour Frédéric, c'est la meilleure solution pour ses animaux, qu'il soigne au quotidien en leur apportant les meilleures conditions de vie et pour qui les faire partir à l'abattoir constitue une hérésie. Il attend maintenant que d'autres éleveurs de sa région soient prêts, pour que le déplacement de l'abattoir mobile soit rentable et que cette utilisation soit éthique en matière de déplacements. Frédéric ne pourra cependant pas vendre tous ses animaux via la démarche du "Buf Éthique" qui utilise l'abattoir mobile et assume sa propre commercialisation, et il devra revenir à un abattage plus traditionnel pour sa vente directe. Le projet "Buf Éthique" attend maintenant les autorisations des services vétérinaires et de la Direction Générale de l'Alimentation.
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Abattage : Mourir dans la dignité
Stéphane THEPOT, AuteurFace aux critiques des organisations animalistes, les éleveurs multiplient les pistes pour abattre leurs animaux de boucherie dans les meilleures conditions. Certains paysans choisissent même de tuer leurs animaux chez eux, en dehors du cadre légal. Cest le cas de Stéphane Dinard, éleveur en Dordogne, qui tue ses animaux à la ferme avec un calibre 22. Il souhaite obtenir une autorisation légale, comme il est actuellement possible en Suisse ou en Allemagne. La loi française pourrait évoluer dans ce sens. Emilie Jeannin, quant à elle, souhaite importer de Suède un camion-abattoir itinérant. Ces deux projets remettent tous deux en cause les abattoirs « industriels ». En effet, le nombre dabattoirs a fortement baissé en France (110 abattoirs fermés entre 2002 et 2010), entraînant la création dabattoirs de grande capacité fonctionnant « à la chaîne » et engendrant un éloignement pour de nombreux éleveurs. Des solutions annexes à ces grands abattoirs éloignés sont mises en place : travail des éleveurs dans les abattoirs, recours aux bouchers-abatteurs, abattoirs mobiles, et de nouveaux projets voient le jour, comme labattoir robotisé. Des questions de financement et de faisabilité sont toujours à létude.
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Abattage, transformation et vente de produits avicoles à la ferme : aspects juridiques et économiques
La production avicole "à la ferme" est de taille réduite, elle contrôle le cycle de vie complet de la volaille (de un jour à l'abattage) et elle est vendue directement au consommateur. Avant de se lancer dans une telle activité, une réflexion s'impose et plusieurs aspects doivent être pris en compte sur le plan économique, technique et personnel. L'ITAVI a édité ce nouveau document qui résume des informations d'ordre réglementaire, pratique et économique sur la production, l'abattage, la transformation et la vente de produits avicoles à la ferme. A partir d'enquêtes réalisées auprès d'une trentaine de producteurs fermiers, des fiches techniques ont été conçues pour différentes espèces avicoles (poulets, pintades, pigeonneaux de chair,...).
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Abattage de volailles à la ferme, un point sur l'évolution réglementaire
Une nouvelle réglementation, concernant l'abattage de volailles à la ferme, entrera en vigueur le 1er janvier 2008. Pour faire le point sur les évolutions, Eric Jehannin, du GAB d'Armor, a rencontré Monsieur Besombes, technicien des Services Vétérinaires, en charge des abattoirs fermiers de volailles sur le département des Côtes d'Armor.
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Abattoirs paysans : Eleveurs, consommateurs, tous engagés ! Pour une fin de vie digne des animaux
Coline JOSSE, Auteur ; Martial GRANJON, Auteur ; Stéphanie MOULIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Ecologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne. Les différents travaux effectués ont notamment conduit à la rédaction de cette brochure qui apporte un éclairage sur la situation de labattage en France et donne des arguments pour soutenir labattage de proximité. Elle commence par fournir des données chiffrées sur le nombre (en forte diminution) dabattoirs en France. Elle explique ensuite pourquoi la réappropriation de labattage par les producteurs est un enjeu important pour développer des filières durables et de proximité. Elle sappuie pour cela sur six principaux arguments : 1 soutenir lélevage paysan ; 2 aider à atteindre la souveraineté alimentaire ; 3 respecter la dignité animale ; 4 garantir lautonomie des paysans ; 5 optimiser la qualité de la viande ; 6 améliorer les conditions de travail des membres de cette filière.
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Des abattoirs paysans pour soutenir la diversité de nos élevages et défendre nos productions
Yves Pierre MALBEC, AuteurLa France a vu disparaître peu à peu nombre de ses abattoirs. En 2018, il ne reste que 260 établissements d'abattage sur l'ensemble du territoire (contre 3520 en Allemagne par exemple). Ces établissements sont de plus en plus spécialisés et industrialisés. Toutefois, des initiatives locales émergent : gestion d'abattoirs de proximité par les éleveurs eux-mêmes, projets de structures mobiles d'abattage, etc.
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Abattoirs paysans : Récits dexpériences de paysans et paysannes
Étienne SIGNOLET-BIGALLET, Auteur ; Amélie CHARVERIAT, Auteur ; Fabien CHAMPION, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Écologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne, un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité. Ce livret sappuie sur les témoignages d'éleveurs engagés dans des projets dabattoirs de proximité : Antoine Ponton, Bénédicte Peyrot, David Grangé, Émilie Jeannin, Jean-Marie Maurel, Nicolas Dreyer, Samuel Gantier, Stéphane Dinard, Valérie Dub. Leurs retours dexpériences ont permis didentifier cinq facteurs favorables au développement de ce type dabattage : 1 - le contexte de labattage en France qui interroge lorganisation du travail des éleveurs ; 2 - la mobilisation des consommateurs qui interpellent la profession agricole sur la nécessité daugmenter la transparence à tous les niveaux de production ; 3 - lattention portée à la bientraitance animale ; 4 - le collectif et laccompagnement qui, pour la plupart des éleveurs interrogés, sont primordiaux pour la réussite dun projet dabattoir de proximité ; 5 - l'accès à des financements et la nécessité de partenaires sont essentiels à la pérennisation dun tel projet.
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L'ABC d'une meule d'ensilage de maïs
L'ensilage du maïs est préféré à l'ensilage du foin au Québec à cause du coût plus faible du maïs (135 $/tonne de M.S. pour le maïs vs 170 $/tonne de M.S. pour le foin) et de son rendement plus élevé (14 t de M.S. pour le maïs/10 tonnes de M.S. pour le foin). Pour un bon ensilage, le choix de l'hybride de maïs fourrager est déterminant, car l'hybride influence le rendement, la teneur en grains, la digestibilité, etc. En termes de régie au champ, un semis début-mai permet de viser 100 % du rendement potentiel du maïs avec un taux de semis de 32 000 plants/acre (80 000 plants/ha). La fertilité du sol doit être bien gérée afin de garantir un ensilage de qualité et le désherbage doit être bien planifié. Une humidité à 70 % est idéale à la récolte et une coupe à 25 cm de hauteur est un bon compromis en termes de rendement et de qualité. La conservation de la meule doit se faire sur site dégagé afin de faciliter la machinerie pour la manipulation de l'ensilage et le dégagement de la neige en période hivernale. L'inoculation de l'ensilage avec des bactéries lactiques permet d'améliorer la fermentation dans le silo-meule. Une bonne compaction et un lissage en surface sont des étapes à compléter avant la fermeture de la meule. La bâche doit être bien étirée afin de stabiliser la meule. Une fois fermée, vérifier régulièrement la meule et réparer les bris avec du ruban adhésif.
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ABCD Nutrition : l'expertise et l'innovation au service du bio et du sans gluten
BIO-LINEAIRES, AuteurBruno Pierre a été le premier à produire du sans gluten en France, en 1990. Il est aujourd'hui l'actuel PDG d'ABCD Nutrition, un groupe 100 % français qui emploie 170 collaborateurs, au service de l'innovation dans le sans gluten bio. Avec une première marque, Céliane, dont le site de fabrication est à Noyon (60), puis une seconde, Ets Moulins, spécialiste de la panification bio fraîche, en Île-de-France, l'entreprise a étendu son savoir-faire aux pâtes traditionnelles. Les produits d'ABCD Nutrition visent la qualité, mais aussi la gourmandise (madeleines, mini-cakes...), et sont agréés par l'AFDIAG (Association Française Des Intolérants Au Gluten). Le groupe a contribué à la création de filières d'ingrédients bio compatibles garantis sans gluten. Engagée dans l'innovation et pour une démocratisation du sans gluten, dont les prix restent élevés, l'entreprise a investi dans des technologies permettant d'obtenir de nouveaux produits. Une nouvelle gamme de madeleines et de muffins est née en 2018.
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L'abeille, un insecte fascinant
La vie en société des abeilles leur est bien spécifique et constitue "l'un des sommets de l'évolution dans la nature". Visite d'une colonie d'abeilles domestiques et observation de la vie de ces insectes : description des habitants de la ruche (reine, ouvrières, faux bourdons,...), leurs différents rôles, le butinage, la reproduction, la fabrication du miel et de la gelée royale,...
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Acceptabilité par le consommateur du jambon sec de mâles entiers : Rendement de séchage, qualité des gras et composés odorants
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Pierre LE STRAT, Auteur ; Jean-Luc VENDEUVRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, financée par INAPORC (Interprofession nationale porcine), a pour objet d'évaluer les conséquences de la fabrication de jambon sec de qualité supérieure (plus de 7 mois de sèche) à partir de mâles entiers. Le rendement de séchage de ce jambon est inférieur par rapport au lot de mâles castrés et aux femelles. Néanmoins, l'épaisseur de lard plus faible dans le lot « mâles entiers » pourrait en être à l'origine, l'étude ne permet pas de conclure. Les dégustations par un panel de consommateurs n'ont pas permis de mettre en évidence des risques d'odeurs de verrats (qui sont liées à la teneur en androsténone et en scatol du jambon). Cependant, la bibliographie rappelle qu'il est important de mesurer les niveaux en composants odorants sur le jambon frais, afin de limiter les risques de gêne du consommateur. Les composés odorants sont en effet peu réduits lors de la transformation de plus de 7 mois. Quant à la composition des acides gras, elle ne diffère que très légèrement entre les jambons secs issus de mâles entiers, castrés, ou de femelles. Les jambons secs issus de mâles entiers présentent un peu plus d'acides gras polyinsaturés dans leur gras de couverture par rapport aux autres.
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Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio
Ce document restitue 29 des conférences qui se sont déroulées lors de la 15ème édition du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2018, en Bretagne. Ces interventions balaient un large panel dactions et de réflexions pour le développement de la bio : la transmission, les projets alimentaires territoriaux, la révision du règlement bio, lélevage de porcs bio et lalimentation 100 % biologique en porc, la construction de partenariats pour des approvisionnements locaux, la connaissance du sol, labattage à la ferme, lélevage laitier bio, Luzco : collectif pour développer les légumineuses fourragères, la valorisation des fourrages avec une conduite alimentaire simplifiée, lagriculture bio de conservation, les semences paysannes et les céréales bio, des leviers pour des systèmes de culture AB performants dans le Nord-Ouest de la France, la diversification vers du légume de plein champ, linstallation en maraîchage bio en circuit court, la pomme de terre biologique, la fertilisation en maraîchage diversifié, la gestion actuelle des adventices en légumes bio, linstallation de nichoirs et dabris de biorégulation en haute densité en vergers et en vignes, lapiculture bio, lorganisation de la filière grandes cultures bio, les filières bio équitables françaises, la résilience face aux aléas, laccès au foncier, linstallation sur une micro-ferme maraîchère, des systèmes innovants en élevage (croisement, monotraite, vieillissement des prairies, mères nourricières), la viande bio, la diffusion des semences paysannes.
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Actualité associative : Bio Cohérence fête ses 2 ans !
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Bio Cohérence est née d'une démarche exigeante et d'un engagement pour une agriculture biologique respectueuse des équilibres environnementaux, sociaux et économiques. Bio Cohérence a pour mission d'offrir à ceux qui le souhaitent un complément au cahier des charges européens et permet de s'engager sur un projet de société. En juin 2012, Bio Cohérence (association dont la marque a été publiquement lancée en avril 2010) comptait 550 opérateurs adhérents (producteurs, magasins répartis sur toute la France, organisations économiques de producteurs et de nombreux consommateurs...). Plus de 200 attributions de la marque ont été accordées à des produits. Un cahier des charges sur la distribution est prévu et un travail a été effectué sur la vinification et sur le bien-être animal. Par ailleurs, la communication sur la marque se développe (plaquettes destinées aux consommateurs, annuaire des produits et des adhérents Bio Cohérence prévu sur le site www.biocoherence.fr...).
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Actualités de la Charte Vin Bio FNIVAB
Cet article fait le point sur la charte de vinification biologique mise en place par la FNIVAB depuis 2003 et actuellement présente en Aquitaine et en Languedoc Roussillon (état de progression des adhésions, fonctionnement de la commission d'examen des dossiers, état des anomalies relevées, promotion de la charte, du logo et des adhésions).
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Actualités : Un règlement pour la vinification bio d'ici 2012 ?
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurL'abandon du projet de règlement sur la vinification biologique par la Commission Européenne en juin 2010 pose des problèmes à la filière viticulture "bio". Cette décision a des conséquences sur l'étiquetage des vins (car la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique" n'est pas valable dans le règlement européen relatif à l'étiquetage des produits biologiques et fait l'objet d'une dérogation), mais aussi dans le cadre d'un règlement Canadien, adopté en 2009, qui prévoit que les vins « bios » européens portent la mention « vin biologique », avec un délai de deux ans pour mettre en uvre une règlementation permettant d'apposer cette mention. Pour que la Commission européenne fasse une nouvelle proposition, il est impératif qu'une entente entre les pays membres soit trouvée, et plus particulièrement sur les doses de SO2 qui font toujours débat , précise Yves Dietrich, membre du comité vin et du comité bio de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité).