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Les maladies de conservation toujours d'actualité !
Les nombreuses espèces de champignons qui affectent les fruits - au verger ou en conservation - provoquent de lourdes pertes, notamment en année favorable à ces maladies. Quelles sont les pistes de recherche travaillées aujourd'hui, visant à limiter leur développement, et quelles sont les mesures de lutte envisageables en agriculture biologique ?
Mangeons sain, mangeons fermenté
Un panorama des produits alimentaires fermentés que sont le pain, le fromage, les yaourts... Des précisions concernant leurs principaux avantages, les diverses méthodes de fermentation et de conservation utilisées. Quelques conseils et quelques explications complémentaires, enfin, pour bien saisir les réels bienfaits de ces aliments.
Manuel de tonnellerie à l'usage des utilisateurs de futaille
L'auteur propose dans cet ouvrage une synthèse allant de la sylviculture à l'utilisation des fûts dans le domaine vinicole. Abordant les données élémentaires de la biologie du chêne, son écologie, sa physiologie, sa pathologie et sa taxonomie, il étudie plus spécifiquement le merrain(bois destiné à la tonnellerie) et la fabrication des barriques, pour fournir enfin les conseils primordiaux d'utilisation et d'entretien de la futaille pour l'élevage des vins. Cette nouvelle édition répond aux principales interrogations des utilisateurs de futaille et des consommateurs de vins. Une large place est consacrée aux questions de la reconnaissance des espèces, de leur origine géographique, de leur incidence sur la qualité.
L'oenologie, entre bio-dynamie et agro-biologie
Avec l'expérience de plus de dix campagnes de vinification dans des caves coopératives et des caves particulières, Pierre-Alain Pianetti se lance et crée une structure commerciale en vins de biodynamie et vins biologiques, avec la vocation de vulgariser ces deux méthodes de production auprès des consommateurs. Dans cet article, il fait un rapide historique de l'oenologie en France, rappelle quelques définitions et apporte quelques points de repères sur la situation réglementaire au niveau national et international. A partir de la constatation que ni les produits, ni les méthodes industrielles ne satisfont pas plus le consommateur que le producteur, l'auteur suggère la mise en pratique d'une méthode qui a fait ses preuves et qui utilise des moyens extrêmement actuels. Proposant une véritable symbiose entre l'homme et la nature, l'oenologie biodynamique favorise l'expression naturelle et véritable des vins. C'est simplement "l'oenologie biologique par essence".
Projet de cahier des charges vinification bio
"Jusqu'à maintenant, les vins dits ""bio"" sont des vins issus de raisins produits en agriculture biologique car la production de raisins bio n'est pas prolongée par une vinification particulière. Mais, l'ONIVINS, devançant les décisions de la Commission européenne qui travaille sur la question, envisage de suivre l'exemple des producteurs de vin bio de divers pays européens en établissant un cahier des charges qui définisse la vinification bio. Voici un enjeu pour les producteurs de vins bio à l'heure où les vins dits du ""Nouveau monde"", soumis à des pratiques proches de l'industrialisation, sont susceptibles d'arriver sur le marché européen avec la mention bio..."
Le purin d'ortie : Potion miracle ?
Connue et utilisée depuis longtemps, l'ortie appartient aux plantes dites "rudérales", c'est à dire aux plantes qui poussent sur les décombres. Diverses applications, préparations existent à base de cette Urticacée, alliée précieuse du jardinier. Le purin d'ortie par exemple se révèle très efficace. Utilisé soit comme fertilisant, soit en traitement préventif de certaines maladies ou parasites, il est simple d'emploi. Toutefois, sa fabrication nécessite un minimum d'attention. Principe, fabrication et application, cet article nous permet d'en saisir l'importance.
Quelles méthodes physiques en traitement de stabilisation des moûts.
Cet article est la dernière partie d'un dossier sur la vinification (Vini Vitis Bio n° 26 et 27) paru sous les notices 72-009 et 73-111. Les traitements des vins visent à limiter la présence de micro-organismes et les risques de tartre et de précipités, sans altérer la qualité du produit. De nouvelles technologies se substituent aux traitements traditionnels, suite à des études et des mises au point récentes : la microfiltration tangentielle et l'électrodialyse. Derniers résultats concernant la microfiltration.
Le séchage des fourrages à la ferme : visite de deux systèmes
"Le séchage de fourrage s'avère délicat dans certaines régions où de nombreux agriculteurs peinent à trouver les trois à sept jours de beau temps nécessaires au séchage intégral au champ de leur production fourragère. Il existe différents types d'installations de séchage à la ferme ; ces systèmes, souvent onéreux et demandant une bonne maîtrise technique, permettent d'obtenir un fourrage de qualité dans des conditions climatiques peu favorables."
Le SO2 : un additif actuellement irremplaçable
Les propriétés antiseptiques du dioxyde de soufre semblent être connues depuis les origines. Son utilisation comme conservateur des vins remonte ainsi à l'Antiquité. Les auteurs romains le mentionnent au même titre que la résine pour la préparation des récipients vinaires et la conservation des vins. Ses propriétés physiques et chimiques en font plus qu'un additif. Il constitue plutôt un outil indispensable à l'élaboration et la conservation des vins. En première partie, cet article rappelle les avantages du soufre. Après avoir dressé un inventaire bref et synthétique des solutions de remplacement étudiées jusqu'à maintenant, il termine par une réflexion prospective sur les objections actuelles d'ordre hygiénique dont le SO2 fait l'objet.
Une station biologique pour éliminer les lisiers
Posée en contre bas de l'exploitation, la station biologique de Thierry Basseto est relativement impressionnante même si elle se fond dans le paysage. Les lisiers issus de l'élevage parviennent jusqu'à un bac de décantation qui permet d'extraire les parties solides et de les envoyer directement vers la lumière toute proche. Les liquides, repris par une pompe, passent ensuite par des bacs remplis de sciure avant de gagner des bassins garnis de graviers, de roseaux ou de plantes aquatiques. Après avoir séjourné huit jours dans l'un de ces bassins, ce qui commence à ressembler à de l'eau rejoint une ancienne fosse convertie en bac à jacinthes d'eau où se déroule une ultime filtration. S'échappant par percolation, le liquide parcourt ensuite un ruisseau planté de saules et de roseaux avant de se jeter dans la rivière. Simple et naturelle, cette station aura pourtant nécessité de longues mises au point.
Vinifications : Les méthodes physiques permettant de limiter les additifs
L'utilisation d'additifs est très largement répandue dans la majorité des branches de l'industrie agroalimentaire. Cette pratique peut paraître paradoxale pour le vin, qui est une boisson naturelle. Les acquis de la recherche, la meilleure connaissance des mécanismes de transformation de la baie de raisin en vin, l'observation et l'analyse fine de ce qui fait partie de la tradition ont permis le développement de procédés physiques limitant, voire supprimant, l'intervention des additifs. Les procédés physiques interviennent au niveau de la vinification pour mieux maîtriser les extractions en terme d'éléments qualitatifs (arômes, polyphénols, colloïdes) et au niveau du traitement du vin pour préserver ses qualités et assurer dans le temps une absence de défauts.
Vinifications : Les méthodes physiques permettant de limiter les additifs (suite)
Cet article est la seconde partie d'un article paru dans le n°26 de Vini Vitis Bio, qui avait été exposé dans la notice 72-009 du Biopresse n°72. Ici sont abordées les méthodes physiques en vinification. L'oenologue dispose, au moment des vendanges, d'une matière première de mieux en mieux identifiée. Il a alors en charge de mettre en oeuvre le raisin selon des pratiques oenologiques bien définies destinées à obtenir des vins aux profils organoleptiques voulus. Cela passe par la maîtrise de l'extraction des divers constituants phénoliques liés aux différentes pratiques oenologiques mises en oeuvre.
La visite de Maria Thun au Québec
Le monde biodynamique québécois accueillait en mars dernier avec une effervescence non dissimulée Mme Maria Thun. Pendant trois jours, à Victoriaville, cette chercheuse infatigable a présenté ses travaux à quelques 150 personnes, travaux qui portent sur l'agriculture biodynamique, et ses efforts pour améliorer la qualité des aliments produits. Mme Lise Pilon, livre le premier article d'une série de trois expliquant, à travers les propos de Maria Thun, ce qu'est la biodynamie à ceux et celles qui en ont une vague idée.
L'amour du pain et de ses semblables
Le Pain de Pierre n'est pas une boutique comme les autres. Avant d'être boulanger, Pierre Delton fut éducateur en Haute-Savoie pendant sept ans. L'importance de l'alimentation, prise en compte dans la démarche éducative, l'a naturellement ramené à la ferme de son père où il a fait l'expérience de l'agriculture biodynamique pendant 3 ans sur une vingtaine d'hectares. A la suite de quoi, il a créé son propre atelier de boulangerie. Aujourd'hui, "Le Pain de Pierre" est la boulangerie du village, lieu de rencontre où se côtoient nourritures terrestres et spirituelles (expositions des réalisations de l'association de dessin, organisation de "Journées Pains et Vins", visites de groupes d'élèves...), au plus grand bonheur de Pierre Delton pour qui "nourrir son corps comme on nourrit son esprit, avec respect" est une démarche entreprise depuis longtemps.
Des atouts en faveur de l'environnement
L'industrie de la déshydratation de luzerne est soumise en France à des textes réglementaires et des taxes fiscales affectées à l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe). Cependant la luzerne est autorisée à recevoir des effluents agro-industriels pour les recycler. Cet article permet d'analyser l'impact des activités de la filière luzerne en région Champagne-Ardenne en terme de bilan énergétique. Il apparait que la culture de la luzerne réduit l'impact environnemental de l'activité humaine et produit pour l'alimentation animale des protéines qui évitent l'usage de tourteaux de soja américains. Que dire des taxes vis-à-vis des "cultures dépolluantes ? "
Autonomie alimentaire : Facile avec le foin ventilé
Raymond Guibert trait un troupeau de 524 brebis Lacaune, la production laitière est de 217 l par brebis présente. Pour diminuer le coût alimentaire, cet éleveur a construit, en 1995, une fosse permettant le séchage des balles. En ventilant le foin qu'il récolte, il diminue ainsi de 30 à 35 % le coût alimentaire de ses brebis. Le système utilisé se révèle très pratique à utiliser. Description de la technique et de la méthode.
Bien-être des porcs lors des opérations de pré-abattage et d'anesthésie
La prise en compte du bien-être de la case d'engraissement à l'abattage se résume aujourd'hui par la mise à niveau de chaque acteur de la filière (éleveur, transporteur, abatteur) des mesures visant à limiter le stress des animaux. Les mesures à mettre en oeuvre sont d'ordre : matériel, logistique, humain (formation des acteurs qu'ils soient éleveurs, chauffeurs-transporteurs ou porchers d'abattoir).
Blés bio : Des bonnes variétés boulangères pour la panification française
La demande en pains bio ne cesse de progresser. Ces pains sont produits aussi bien par des boulangeries artisanales que par des grandes surfaces. Les procédés de fabrication de ces pains sont souvent très particuliers : les farines sont obtenues avec des meules de pierre et la fermentation de la pâte avec du levain. Parallèlement, les teneurs en protéines des blés produits en bio sont souvent plus faibles qu'en conventionnel. Toutes ces conditions contribuent à rendre le choix des variétés difficile pour les producteurs. L'auteur propose quelques pistes pour fournir ce marché très spécifique.
Botrytis et oenologie
Aujourd'hui le consommateur est de plus en plus connaisseur et recherche des vins d'un niveau qualitatif supérieur. La priorité doit être donnée à la qualité et tout devra être mis en oeuvre pour y parvenir. Ceci passe avant tout par l'obtention d'une récolte irréprochable. Une vendange botrytisée est un milieu de non-qualité que tous les artifices de la vinification ne pourront pas compenser. La pourriture grise est responsable de nombreuses perturbations tant sur le plan quantitatif (pertes de volumes) que sur le plan qualitatif (dégradation de la vendange en qualité suite à des modifications physiques, chimiques et organoleptiques des moûts). Face à cette dégradation de la matière première, le vinificateur doit envisager des solutions techniques et des traitements oenologiques appropriés. Il peut intervenir sur la récolte, la qualité et la composition des moûts, le déroulement de la fermentation alcoolique et la stabilisation des vins. Explications.
Cahier des charges vinification : Le parcours du combattant
Si pour la culture de la vigne, il existe depuis dix ans une réglementation européenne basée sur le respect du cahier des charges production végétale, pour la vinification, c'est encore le vide. Attendue par une grande partie de la filière, la mention "vin biologique" n'est toujours pas autorisée sur les bouteilles. Le feu vert dépend de l'homologation par l'UE du cahier des charges vinification. Présenté devant la section biologique de la CNLC en juillet dernier, il a été accepté, mais pour l'instant il n'a cependant aucune valeur officielle.
Ces vins qui ont une âme
Qu'ils soient pionniers ou bien nouveaux arrivants dans le bio, les viticulteurs ont tous en commun la volonté de rompre avec les pesticides et de proposer des produits de qualité. Labourer pour aérer la terre, nourrir le sol avec des composts, des fumiers, des purins de végétaux sont les étapes essentielles d'une démarche agrobiologique. Une autre méthode, la biodynamie, est également aujourd'hui suivie. Elle prend en considération les influences des rythmes de la nature. La vinification bio se caractérise par l'absence d'additifs et de conservateurs. Présentation d'une sélection des meilleurs vins bio ainsi que de quelques conseils pour organiser une séance de dégustation.
Comment aborder la question de la qualité biologique du lait à Biolait ?
Résultats des travaux de la commission de recherche sur la qualité du lait, avec notamment la méthode à mettre en place au sein de Biolait. La démarche à suivre est : - un travail sur les critères classiques de la qualité du lait, - une approche alternative de la qualité, - des critères à observer en priorité (taux protéique, les critères microbiologiques), - l'utilisation des lacto-fermentations, - les alternatives à la lacto-fermentation.
Le compostage, une bonne solution... mais onéreuse
Les déchets organiques constituent l'essentiel des déchets solides des endiveries. Ils représentent environ 60 à 80 m3 par hectares de racines cultivées soit une gestion d'un volume de plus de 2000 m3 par an pour une endiverie de 30 hectares. Les racines après forçage, la part la plus importante de ces déchets, peuvent être utilisées en alimentation du bétail, mais la majeure partie reste utilisée comme amendement organique des sols. Le compostage des racines semble satisfaire un certain nombre de critères en terme de gestion de déchets tant du point de vue de la législation actuelle que de la prise en compte des problèmes environnementaux. En effet, le compostage des racines en mélange avec de la paille ou des déchets verts permet de fabriquer un produit stabilisé et réduit les nuisances olfactives lors de l'épandage. Le compost ainsi obtenu présente un intérêt agronomique pour l'amélioration de la structure des sols. La plupart des parasites sont détruits par la chaleur lors du procédé, à l'exception du Thielavopsis, champignon tellurique. Cependant le compostage engendre un surcoût, par rapport aux conditions de stockage et nécessite de disposer de paille ou d'autres déchets riches en matière sèche et d'un matériel spécifique. La mise en commun du retourneur d'andains, la valorisation d'un compost de qualité et des aides dans le cadre des mesures agro-environnementales des CTE restent des solutions à envisager pour réduire le coût de cette technique.
Dossier : Vins "biologiques" : vers une reconnaissance méritée
Le vin issu de raisins provenant de l'agriculture biologique ne porte pas de label AB. Autrement dit, on ne peut pas en France, qualifier les vins de"biologiques", ceci parce qu'il n'existe, ni au niveau français ni au niveau européen, de cahier des charges pour la vinification des raisins biologiques. Les pouvoirs publics et la filière bio travaillent à combler ce vide réglementaire à la fois français et européen : le cahier des charges devrait être en cours d'homologation pour 2002. Un guide des viticulteurs bio, non exhaustif, complète ce dossier.
Effet du mode de conservation sur quelques critères de qualité des fourrages secs
Lors du séchage, la plante passe par une série de transformations dont certaines demeurent mal connues. Pour mieux les cerner, les effets du séchage sur les métabolites secondaires et leur activité potentielle dans le tube digestif des ruminants sont étudiés. Soixante échantillons, partagés en deux groupes selon leur richesse en dicotylédones, ont été prélevés dans une vingtaine de prairies permanentes. Chacun d'eux a été séché à l'aide de trois procédés : lyophilisation (référence), séchage à l'étuve à 55°C et séchage à l'air libre (conditions optimales). Parallèlement, une série d'échantillons provenant de prairies permanentes et conservés en grandes balles pressées alors que le fourrage était encore partiellement humide (conditions défavorables) ou séchés en grange (référence), a été analysée. Plusieurs analyses et déterminations ont établi que, en conditions optimales de séchage, la présence de dicotylédones entraîne des modifications importantes des structures phénoliques et de leur activité biologique. En conditions défavorables, on observe une forte augmentation des substances inhibitrices de l'activité des enzymes cellulolytiques et de la population microbienne du rumen.
Fabrication : deux magasins jouent la complémentarité
D'un côté, un supermarché classique, de notoriété nationale mais orienté vers la fabrication maison, particulièrement sur son activité charcuterie traiteur. De l'autre, un petit magasin, purement local mais typé, qui se positionne sur les produits bio, authentiques et traditionnels. L'Intermarché de Mougins achète son pain chez son voisin l'Ilôt Saveurs, lequel est livré en traiteur-charcuterie par le premier. Les deux enseignes jouent la complémentarité en amont, malgré un positionnement radicalement différent.
La Gestion Globale du Vignoble Biologique
Les 27 et 28 novembre 2001, la Drôme accueillait les journées techniques Viticulture de l'ITAB. Accueilli par AgribioDrôme et CORABIO sur le site de la Cave de Die Jaillance (Drôme), l'ITAB a choisi le thème "la gestion globale du vignoble" pour ses journées techniques. Après la séance plénière de la commission viticole, la première journée était consacrée à une visite chez un vigneron du Diois, suivie d'une présentation de l'organisation de l'expérimentation en bio en région Rhône-Alpes et d'une première conférence sur le matériel végétal. La deuxième journée a mis l'accent sur trois thèmes : L'efficacité des traitements et la protection de l'environnement, l'environnement du vignoble et enfin, les méthodes physiques de vinification permettant de limiter les additifs. La manifestation s'est conclue par une table ronde sur le thème "les pépinières viticoles biologiques".
Glaces Jampi
La fabrique de glaces artisanales traditionnelles et biologiques JAMPI, située à Bohars près de Brest, a été créée par Jean-Pierre Lallemand en 1977. Six personnes travaillent à la fabrication, deux personnes vendent et distribuent et deux autres personnes s'occupent des aspects administratifs. La gamme de glaces biologiques mise en place en 1996 n'a cessé de se développer depuis cette date. La commercialisation se fait essentiellement via les magasins spécialisés de l'Ouest et la vente directe sur le site de fabrication. Pour le créateur de l'entreprise, il est important de maintenir le contact direct avec les consommateurs.
L'irradiation des aliments : un "nettoyage" controversé
L'irradiation permet de détruire les micro-organismes et de bloquer le développement végétatif. Elle est couramment utilisée aux Etats-Unis. En Europe, seuls 20 produits peuvent être ionisés, mais l'UE s'interroge sur la pertinence d'élargir cette liste à d'autres produits. Avantages et inconvénients de cette méthode.
Jeune filière en devenir : un parfum prometteur pour les plantes aromatiques
L'essentiel de la production de plantes aromatiques et médicinales du Diois est bio. Mais, même ainsi, difficile de vivre de cette production. Pourtant, dans le Diois, la structuration originale en réseau d'activités complémentaires permet à plus d'une centaine de producteurs d'avoir des compléments de revenus non négligeables... Cet article présente les coopératives en place et donne un aperçu de la filière nationale.
Le lait cru serait-il cuit ?
Alors que la réglementation impose une absence totale de listeria à la sortie de la fromagerie, le bon sens voudrait que l'on ne produise que des fromages au lait cru. Mais voilà, cette fabrication est infiniment plus contraignante que la production industrielle à base de lait pasteurisé. Elle implique une qualité exemplaire de toute la filière : les herbages, les fourrages, le bétail, les locaux, les instruments, les moyens de transport, tout doit être irréprochable, car le lait est travaillé à 37°C. Bien que certains fromages soient étiquetés "au lait cru", ils sont fabriqués avec du lait thermisé.
Légumes bio : les MDD aussi
Les amateurs du bio devaient se contenter de l'offre en frais, en épicerie ou au rayon fruits et légumes. Mais ces derniers mois, un vent biologique semble souffler sur le rayon surgelé. Seul Monoprix avait investi le créneau, mais d'autres enseignes comme Carrefour, Auchan et Leclerc proposent désormais eux aussi des légumes bio MDD. Ces produits ne manquent pas d'atouts : la surgélation garantit une parfaite préservation des légumes et une facilité de stockage et de préparation indéniable.
Marins d'eau douce : De l'épuisette à la fourchette
Créée en 1996 par Olivier et Sylvie Rooryck, la société "Marins d'eau douce", située à Morcenx, dans les Landes, est à l'origine, spécialisée dans la pêche de poissons sauvages sur l'Adour et les lacs côtiers. Très rapidement, la transformation d'une partie de la production a été envisagée pour essayer de trouver un remède à la mévente de l'anguille. L'activité de transformation porte sur la fumaison d'anguille, de carpe, de lamproie, et sur toute une gamme de produits à base de truite. Puis est venu le temps de réfléchir à une production bio.
Noix - Châtaignes : optimiser les techniques de conservation
"Les itinéraires techniques de production des fruits à coques répondent aussi aux exigences qualitatives du marché. Les techniques de conservation post-récolte doivent permettre de préserver la qualité obtenue au verger. Les stations expérimentales de Creysse et de la Senura, ainsi que le CTIFL, travaillent sur la mise au point d'humidimètres céréaliers pour mesurer la teneur en eau des noix afin de mieux déterminer la fin du séchage. Le même type de travail est également réalisé pour mettre au point un outil de mesure de la teneur en eau des châtaignes. La Station de Creysse, en relais du CIREA de Douville, travaille sur l'amélioration des techniques de conservation par combinaison du froid négatif et de l'atmosphère contrôlée. Les premiers résultats de ces expérimentations ont été présentés lors des "" rencontres technologiques"" co-organisées par la station expérimentale et le CTIFL."
Les Organismes Génétiquement Modifiés
A l'heure où les techniques de biologie moléculaire permettent de faire des prouesses en termes de détection et quantification des Organismes Génétiquement Modifiés dans des matrices aussi différentes que les graines ou les plats cuisinés, il devient urgent d'adopter des règles communes de travail, afin d'obtenir des résultats fiables et comparables. Le travail fourni par les organismes de normalisation va actuellement dans ce sens.
Pflanzliche Dünger im ökologischen Gemüsebau
Cette liste fait le point sur les différents engrais végétaux qui sont utilisés en maraîchage biologique en Allemagne. Pour chaque engrais sont précisés les caractéristiques physico-chimiques, les teneurs en éléments minéraux (N, P2O5, K2O, MgO) et leur vitesse d'assimilation, les procédés et origine de fabrication, les fournisseurs et prix de vente...
Plantes médicinales : Producteur depuis trente ans
Avant lui, les parents de Roger Cailleau produisaient déjà des plantes médicinales, sur 0,80 ha environ, essentiellement de la camomille romaine, de la menthe et de la mélisse. Après avoir repris l'exploitation familiale, Roger Cailleau décide, en 1975 de la convertir à l'agriculture biologique et de développer la production. Depuis plus de 25 ans, il produit des plantes médicinales biologiques à Chemillé, dans le Maine-et-Loire. Aujourd'hui, en plus des 10 ha de PPAM, l'exploitation comprend également un élevage de Blondes d'Aquitaine allaitantes. L'exploitant envisage de passer, dès l'année prochaine, la partie plantes médicinales de son exploitation en culture biodynamique. Parcours d'un des pionniers de la filière.
Propositions de règles pour la vinification en agriculture biologique
Cet article récapitule les règles de vinification pour l'agriculture biologique sous forme de trois tableaux présentant : - la liste des produits oenologiques utilisables sur moût, - la listes des produits oenologiques utilisables sur vin, - les teneurs en SO2 total autorisées à la consommation. Producteur de vins liquoreux dans l'appellation Monbazillac, l'auteur souligne l'importance d'exploiter le potentiel de chaque région pour réduire les ajouts chimiques et regrette que la réglementation ne tienne pas compte de la zone géographique et de la notion de terroir.
Les protéagineux au menu
A la station expérimentale de Glane, le 14 décembre 2000, la journée portes ouvertes a permis aux techniciens et éleveurs ovins de recueillir de nombreuses références. Plusieurs conférences ont été l'occasion de faire connaître les dernières données concernant la finition des agneaux. Ainsi, il fut rappelé que l'enjeu est d'importance pour toute la filière ovine : mieux finir les agneaux permet d'assurer une production de qualité, et par la même, une valorisation supérieure. Parallèlement, sur le site de la ferme expérimentale, quatre ateliers permettaient de s'informer sur les points suivants : - le choix des aliments, - les mélanges fermiers : stockage, mélange, reprise et distribution, - les équipements : ratelier, nourrisseur, ..., - l'allaitement artificiel.
Quand le lait devient yaourt
"Les yaourts font partie des produits biologiques en plein développement. Les grandes étapes de la transformation du lait en yaourt sont expliquées ici : préparation du lait, ajout de la poudre de lait de vache biologique, pasteurisation, adjonction des ferments lactiques... L'article se termine sur une présentation de différentes laiteries qui ont conservé les méthodes traditionnelles de pasteurisation ""douce"" : Gaborit, Biogam, Lactabio, Biochamps, Le Vitréen, Bionat."
Quand le vigneron rencontre la vache folle et le poulet cloné
Ce vigneron héraultais présente quatre règles d'or pour que le vin ne subisse pas le même désastre que d'autres segments de l'agriculture : les pratiques bio, le respect des paysages et de l'environnement, la fidélité aux cépages méditerranéens, et enfin, la fidélité à la civilisation paysanne, en excluant clones et levures industrielles...
Une question d'équilibre microbien
Le GAEC des Vigneaux s'est converti à l'agriculture biologique en 1997. Pour faire face à quelques problèmes sanitaires, Michel Pasgrimaud a décidé de réaliser des Profils Référentiels Microbiens (PRM) et des lactofermentations. Les résultats de lactofermentation ont mis en évidence un net déséquilibre. En effet, sur l'exploitation une seule vache laitière était correctement pourvue. Un PRM effectué sur le compost végétal utilisé au GAEC a montré un excès de bactéries pathogènes au détriment des bactéries biogènes. Ces deux techniques ont permis de déterminer les causes des troubles sanitaires observés au sein du troupeau et sont aujourd'hui utilisées comme indicateur de santé dans l'élevage.
Raisonner l'utilisation des déjections porcines de la valorisation agronomique aux traitements
Jusqu'au début du XXème siècle, l'agriculture et l'élevage étaient associés dans des fermes de polyculture-élevage. La valorisation des déjections animales, exclusivement recyclées sous forme de fumier, servait à améliorer la fertilité des sols. Puis le développement des engrais chimiques a contribué à la réduction de l'utilisation de fertilisants d'origine organique. Le phénomène s'est amplifié avec la spécialisation des régions agricoles en régions de grandes cultures et régions à vocation élevage produisant trop de fumiers et de lisiers. Avec l'application des nouvelles réglementations européennes et nationales, les producteurs de porcs se trouvent dans l'obligation d'accroître les capacités de stockage des lisiers et fumiers sur leurs exploitations. Cette plus grande autonomie améliore les pratiques d'épandage permettant une utilisation optimale des fertilisants organiques par les plantes. Cependant, tous les éleveurs ne peuvent pas recycler sur leurs propres cultures la totalité des lisiers produits par leurs élevages et le traitement des déjections animales devient alors nécessaire.
La recherche à l'ENITIAA : rapport d'activités 1999-2000
L'ENITIAA a, depuis sa création en 1974, montré sa détermination à développer une activité de recherche aussi bien fondamentale que finalisée. Cette démarche s'est traduite par l'émergence de cinq équipes de recherche. Toutes ces unités de recherche ont été labellisées pour la campagne 1999-2003 par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, après une évaluation mixte MAP/Ministère de la Recherche. Ce document présente les travaux de recherche réalisés à l'ENITIAA : - en génie des procédés alimentaires, - en sciences des aliments, - en statistiques appliquées.
Serristes concombre : une profession très high tech
Devant la hausse du coût du gaz, les serristes s'intéressent de plus en plus aux installations de chauffage en cogénération. Permettant la production simultanée de chaleur et d'énergie mécanique, convertie en électricité, la cogénération offre un gain en énergie important et un "plus" en terme de respect de l'environnement. La cogénération permettrait une économie de 35% d'énergie primaire comparée aux systèmes traditionnels de production d'électricité et de chaleur. Reste une limite majeure au développement de ces systèmes : le coût à l'investissement, qui n'est envisageable actuellement en France, que pour des serres de taille conséquente. Davantage banalisé en France, le recyclage des solutions nutritives en thermodésinfection ou en utilisation de plein champ présente un intérêt tant au niveau économique qu'au niveau environnemental. A la pointe de l'expérimentation dans ce domaine, la station CTIFL de Carquefou teste divers systèmes de désinfection : système UV, thermodésinfection, désinfection par l'ozone, biofiltration...
Surprise in store
Josie BEVAN ; D. ARMITAGE ; P. COX ; ET AL.L'expansion future de la production et des importations de céréales biologiques, en Grande-Bretagne, demandera certainement un stockage des grains plus long, de nouvelles techniques de gestion et des facilités de stockage. Les auteurs font un point sur les solutions de stockage à court terme des céréales, mais aussi à long terme. Les étapes pour un stockage efficace et protéger la récolte des parasites : vider et nettoyer le magasin environ six semaines avant la prochaine récolte ; vérifier qu'il n'y ait plus de parasites dans le magasin vide en utilisant des pièges ; seulement si le problème persiste, envisager un traitement du magasin à base de pyrèthre ; nettoyer les grains avant le stockage ; sécher le grain, avant le stockage, jusqu'à ce que sa teneur en eau soit inférieure à 14,5 % ; réfrigérer après avoir séché ; charger le magasin. Les auteurs présentent également une comparaison entre la méthode silos/bacs et le stockage en vrac et portent un regard sur les nouvelles méthodes pour sécher les grains.
Le système de traitement continu des effluents vinicoles
Un nouveau système de traitement des effluents vinicoles basé sur le principe du traitement biologique aérobie des effluents, en continu, a été récemment breveté. Ce système s'appuie sur deux techniques principales : - le réacteur équipé d'un lit immergé alimenté en continu permet d'accélérer la dégradation de la charge polluante par le biais de bactéries qui se développent sur ce lit, - la chambre d'homogénéisation précédant ce réacteur, permet d'une part, d'alimenter le lit biologique, et d'autre part, de diluer l'impact des pics de pollution dans un volume tampon. Le processus d'épuration comprend 4 phases : stockage-homogénéisation, transfert, traitement biologique, décantation. Ce procédé étudié pour la viticulture peut être dimensionné en fonction du volume vinifié et de la configuration des chais.
Traitement de l'eau par les préparations bio-dynamiques et les vasques vives
Les préparations bio-dynamiques à base de plantes médicinales ont été proposées par Rudolf Steiner pour traiter fumiers et composts. On les emploie également dans le lisier avec d'excellents résultats. Pour la première fois, leur utilisation est étendue à la purification de l'eau. L'expérience est menée dans le but de définir une méthode pour terminer le traitement des eaux de lavage et de rinçage des cuves de vinification ainsi que les locaux et le matériel d'une cave coopérative dans le Beaujolais. L'installation testée permet de réaliser un traitement tertiaire pour améliorer la qualité des eaux rejetées après un pré-traitement biologique aérobie à "boues activées". Description du projet et présentation des résultats plutôt prometteurs...
Traitement des eaux : L'épuration verte
L'effet dépolluant des plantes aquatiques est bien connu. Après quelques années de mise au point, le procédé d'épuration des eaux usées par des roseaux est aujourd'hui utilisé en France, dans une cinquantaine de stations d'épuration de petites collectivités. Dans le cadre d'un programme d'expérimentation de 5 ans établi en liaison avec le GIE Fleurs et Plantes du sud-ouest, ce procédé sera testé, dès cette année, sur une plate-forme de l'Hortipôle des Deux-Sèvres. Principes et intérêts d'un tel dispositif pour les horticulteurs et maraîchers.