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TECHNOLOGIE DU PRODUITSynonyme(s)transformation du produitVoir aussi |
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Le monde des teintures naturelles
Saviez-vous que la rose trémière était utilisée pour teindre la soie en pourpre-noir ? Que l'oseille servait à teindre en bleu pour économiser l'indigo ? Qu'il suffit d'un ou deux brelins blancs pour couvrir de violet-rouge une surface de tissu d'un centimètre carré ? Les teintures naturelles, supplantées aujourd'hui par les teintures synthétiques, étaient, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les seules sources de couleurs employées pour les textiles, des plus prestigieux aux plus ordinaires : de la pourpre impériale teinte à partir de coquillages aux étoffes teintes aux écorces et à la boue. Véritable invitation à un tour du monde des techniques traditionnelles de teinture par les colorants naturels, de la préhistoire à aujourd'hui, de l'art et de l'artisanat à la grande industrie, cet ouvrage offre une synthèse des recherches les plus récentes sur les matières colorantes présentes dans près de trois cents plantes et une trentaine d'animaux du monde entier. Plus de 560 photos représentant, outre les plantes et les animaux tinctoriaux, les textiles et les objets anciens où ils ont été détectés, les teinturières et teinturiers au travail au fil des siècles, illustrent cet ouvrage.
Les OGM aux portes des chais
Le problème est soulevé depuis une dizaine d'années, les OGM ne sont pas encore dans les caves, mais les choses pourraient s'accélérer. Avec certaines rumeurs qui font état d'avancées politiques probables en faveur des OGM, l'Organisation internationale de la vigne et du vin devrait faire des OGM en viticulture et oenologie un thème phare de son assemblée générale. En France, l'Union des oenologues parle de lancer dans les prochains mois une vaste enquête auprès de ses adhérents pour savoir s'ils sont prêts à utiliser des MGM, microorganismes génétiquement modifiés. Pour l'heure, alors que les scientifiques affirment que les choses ont évolué, l'INAO et des associations de vignerons invoquent le principe de précaution. Analyse dans ce dossier, avec trois articles : - Levures et bactéries génétiquement modifiées : MGM : état des lieux, - Santé, Environnement : Faut-il avoir peur ? , - Produits issus d'un procédé MGM : Les enzymes "purifiées".
Les paysans boulangers
Dans le prolongement du colloque "Semences Paysannes, la biodiversité est dans les fermes", le réseau de paysans déjà constitué s'élargit et poursuit ses activités. Les 27 et 28 juin 2003, une cinquantaine de boulangers, paysans, chercheurs, médecins et représentants d'associations se sont réunis à Maure de Bretagne, chez Véronique et Nicolas Supiot. Ces rencontres chez un paysan boulanger étaient organisées pour concrétiser, entretenir et élargir le réseau s'intéressant aux semences paysannes de blé panifiable.
Les plaquettes bois sèchent le foin
Au Gaec du Wern, dans les Côtes d'Armor, c'est une chaudière à plaquettes bois, produites sur l'exploitation, qui permet de sécher le foin. Objectif : autonomie énergétique et protéique. En effet, le foin séché a des qualités plus protéiques que le foin traditionnel, car il est récolté plus précocement. Il est aussi plus appétent, digestible et ingestible. Par ailleurs, le procédé mis en place, décrit techniquement dans cet article, permet une autonomie énergétique grâce à la taille des 14 km de talus de l'exploitation (10m3 broyés / heure).
A propos des levures naturelles (indigènes)
Il existe pour la viticulture un programme pilote OGM-Vigne, initié par l'INRA, qui prévoit la reprise d'expérimentations en plein champ, interrompues en 1999. En ce qui concerne la vigne, des plants transgéniques existent déjà en production. En Hollande, les cahiers des charges bio autorisent ce type de plants, certains cahiers des charges suisses y font référence. L'adoption ou non des OGM peut conduire ou à la sauvegarde du vivant, avec ses aléas et ses richesses, ses climats et ses millésimes, ou à une sécurisation extrême, fondée sur la privatisation du vivant. Il ressort, toutefois, qu'en vinification bio, il est essentiel de conserver au raisin ses propres levures, qui lui permettront de fermenter naturellement le sucre en alcool, avec ses arômes du millésime, et tout aussi essentiel de refuser les levures industrielles aux goûts garantis d'avance.
En région Bourgogne : Traitement biologique des effluents de fromagerie
En prévision de l'application des règlements européens sur le traitement des eaux usées, prévue pour 2005, des solutions sont expérimentées pour le traitement des eaux blanches de fromagerie, incluant le lactosérum, s'il n'est pas recyclé dans la nourriture des animaux. Les systèmes devront être adaptés techniquement et économiquement aux petites unités de transformation fermière, pour lesquelles les producteurs ont d'ores et déjà besoin de références. 10 000 ateliers de petite dimension sont recensés en France. Cet article présente la fromagerie de l'exploitation du Lycée agricole de Mâcon Davayé, équipée d'une station expérimentale de traitement. Celle-ci traite les effluents et le lactosérum d'un élevage de 160 chèvres produisant jusqu'à 460 litres de lait par jour.
Séchage des fourrages : Qualité, sécurité et indépendance
Partant du cas concret d'un GAEC en bovin lait du Finistère, cet article nous fait découvrir les avantages et les inconvénients d'une méthode originale, d'origine italienne : l'herbe séchée. Le produit possède la valeur nutritive d'un ensilage et conserve l'appétence et l'ingestion du foin. Analyse d'aliments, investissement, coût de production, l'auteur explique toutes les étapes de ce projet mis en place en 2001, les avantages et les inconvénients. Préservation de l'environnement, autonomie, traçabilité, image de marque... voilà quelques-unes des raisons que met en avant le GAEC pour argumenter sa conversion à l'agriculture biologique et le choix d'un mode de production résolument orienté vers l'herbe.
Le séchage par ventilation des plantes
L'opération de séchage est capitale dans le cycle de la production, et est souvent coûteuse : investissements importants, et coûts énergétiques élevés. Présentation des travaux du CRIEPPAM sur le séchage, dimensionnement du séchoir, exemple d'un séchoir à énergie solaire, qui a permis de réduire considérablement les coûts d'utilisation, et les risques de pollutions liés au séchage.
Séchage solaire des fourrages en grange : une solution alternative pour une agriculture durable
Présentation de la technique de séchage solaire des fourrages en grange. Principes, techniques, installations nécessaires, coûts de mise en place et aides disponibles.
Le SO2 dans le vin
L'utilisation systématique du SO2 dans le vin date de la création du vignoble d'Afrique du Nord par les Français. A l'origine, le SO2 permettait aux levures de travailler moins vite, la production de chaleur s'étalant dans le temps et pouvant être maîtrisée. En effet, la transformation du sucre du raisin en alcool donne de la chaleur. Au dela de 40°C, les levures ne travaillent plus, et peuvent laisser la place à des bactéries. D'où l'utilisation du SO2, dans la vendange avant la fermentation. Cet article présente donc l'utilisation du SO2, les normes concernant son utilisation, et les solutions alternatives pour tout vigneron qui ne souhaite pas sulfiter.
La solarisation : Effets qualitatifs du rayonnement sur les raisins et les vins
La solarisation est une technique culturale qui consiste à installer sous le végétal un matériau (tissu, film, mulch) ayant la propriété de réfléchir tout ou une partie du rayonnement solaire, pendant une période précise et limitée de son cycle végétatif. Cette technique augmente la précocité, le rendement commercial et la qualité des raisins de table. Elle améliore la qualité du vin et l'aspect sanitaire (moins de botrytis). Les effets de la solarisation dépendent du revêtement réflecteur (couleur, date, disposition), du cépage, de la situation (lieu, orientation) et du mode de conduite.
Des systèmes d'épuration alternatifs : Les filtres plantés de roseaux : Késako ?
Entretien avec un agriculteur disposant d'un système de traitement des effluents avec filtres plantés de roseaux pour son exploitation (laitière), sa maison et celle de sa mère. Son exploitation de petite taille, avec peu de rejets liquides (stabulation paillée) lui ont permis de choisir ce système. C'est l'aspect esthétique et l'absence d'odeurs qui l'ont poussé à le mettre en place. Comment ça marche ? L'eau circule dans une succession de bassins remplis de graviers et plantés de roseaux (d'espèces différentes selon les bassins). Peu à peu, l'eau va être épurée par leur action mécanique (graviers) et bactériologique (développement autour des racines). L'eau va ensuite dans un dernier bassin constitué d'autres espèces (iris, jonc... ) et se déverse enfin dans les fossés (ou peut s'en servir pour arroser le jardin... ). Ce genre d'installation coûte assez cher (9 000 euros environ), mais ainsi le lisier n'aura pas besoin d'être épandu sur une fosse. Ce système commence à être reconnu par les collectivités et les particuliers, et a été validé dans le cadre du PMPOA. Les principaux problèmes sont les risques de colmatage et les risques d'apport d'une grande quantité d'eau chargée au moment des orages. En conclusion, l'agriculteur se dit plutôt satisfait de cette technique mais se montre prudent : on pourra réellement voir les avantages et inconvénients qu'avec quelques années de recul !
Traitement biologique aérobie du lisier de porcs : performances des systèmes de séparation de phases et caractéristiques des co-produits
Parmi les différents systèmes de traitement des déjections animales, le traitement biologique aérobie est largement le plus répandu. Ce procédé permet une élimination sous formes gazeuses de 60 à 70 % de l'azote. Cependant, au cours de ce traitement, certains éléments non biodégradables utilisés dans l'alimentation animale (cuivre, zinc, phosphore...) se trouvent concentrés dans certains co-produits issus du traitement, avec risque au niveau de la gestion de ces co-produits d'accumulation d'éléments toxiques dans les sols et de ruissellement vers les eaux de surface. Après une description des différentes filières de traitement biologique du lisier de porcs, la caractérisation de ces filières permet de déterminer d'une part leurs performances par rapport aux principaux éléments (N, P, Cu, Zn) et d'autres part les principales caractéristiques des co-produits obtenus afin d'identifier les limites d'utilisation.
Les appellations d'origine viticoles veulent préserver leur génétique
Un récente directive européenne permet la commercialisation de variétés de vignes génétiquement modifiées. Les Etats membres ont jusqu'au 23 février 2003 pour la transcrire dans leur droit national. Cet article analyse les enjeux d'une telle introduction d'OGM dans la vigne et le vin.
Bannir le SO2, c'est possible
Depuis qu'il s'est installé en 1993 sur un domaine à Vosne Romanée, Jean-Yves Bizot raisonne tous ses ajouts de produits, à la vigne, comme à la cave. Le SO2 ne fait pas exception à la règle, au contraire. Depuis trois ans, plusieurs cuvées sont vinifiées et élevées sans anhydre sulfureux. Le passage au "zéro SO2" ne s'est pas fait du jour au lendemain. Explications.