Thésaurus
> PRODUCTION VEGETALE > VEGETAL > FOURRAGE > SYSTEME FOURRAGER > CONDUITE DE LA PRAIRIE > GESTION DU PATURAGE > CHARGEMENT
CHARGEMENT |
Documents disponibles dans cette catégorie (31)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Welfare of organic laying hens kept at different indoor stocking densities in a multi-tier aviary system. I: egg laying, and use of veranda and outdoor area
S. STEENFELDT, Auteur ; Birte NIELSEN, AuteurEn élevage de poules pondeuses biologiques, il existe des bâtiments à plusieurs étages. La surface des différents niveaux est alors incluse dans le calcul de la surface disponible pour les animaux. Dans cette étude, les résultats sur la production, les comportements à la ponte, et l'utilisation de jardins d'hiver (ou vérandas) et des espaces extérieurs sont rapportés pour des élevages biologiques avec des densités de 6, 9 et 12 poules/m² (surface au sol, sans prendre en compte les étages), avec une augmentation concomitante du nombre de poules par auge, abreuvoir, perchoir et nid. Une quatrième modalité compte 6 poules/m² (au sol) mais avec la fermeture d'un des étages et une moindre disponibilité des auges et des perchoirs. Toutes ces modalités respectent la réglementation européenne en vigueur sur l'élevage de poules pondeuses en AB. La seule variable qui a été significativement impactée est le pourcentage de ponte : il a été significativement plus faible dans la modalité à 12 poules/m² (90,6 % contre 94,3 % en moyenne), probablement en lien avec la moindre disponibilité des nids et abreuvoirs.
Changements agricoles de 1956 à 2010 et évolution des pullulations d'Arvicolas terrestris : comparaison entre la Bourgogne, la Franche-Comté et les Alpes
Geoffroy COUVAL, Auteur ; Yves MICHELIN, Auteur ; Patrick GIRAUDOUX, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis le milieu du XXe siècle, les systèmes de production et d'élevage se sont modifiés, induisant des évolutions dans l'utilisation des surfaces et la structure des paysages. Est-il possible d'établir un lien entre ces évolutions sur une longue période et l'apparition de pullulations de campagnols terrestres dans certaines régions ? Une comparaison a été menée entre sept territoires de divers massifs montagneux de l'Est de la France (Alpes, Bourgogne, Jura) en utilisant, avec quelques précautions, les données communales du Recensement Général de l'Agriculture. Si les valeurs de seuil (STH/SAU, STH/Surface en herbe, chargement...) diffèrent d'une zone à l'autre, la présence de pullulation est toujours associée à des espaces essentiellement herbagers utilisés à des chargements modérés. Les trajectoires sont assez semblables entre les territoires du Doubs et de Bourgogne concernés par les pullulations, mais diffèrent avec celles des zones alpines.
Développer l'autonomie fourragère et alimentaire en élevages : Démarche de conseil n°1 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'autonomie fourragère ou alimentaire représente l'adéquation entre l'offre et la demande dans un contexte pédoclimatique donné et relativement aux objectifs socio-économiques de l'éleveur (travail, coût de production). La démarche de conseil proposée dans cette brochure, consacrée à la reconquête de cette autonomie, comporte trois étapes : - La première étape de la démarche proposée consiste à positionner l'exploitation par rapport à sa marge de progrès au niveau du chargement de la SFP, puis par rapport à son niveau d'autonomie fourragère : on peut ainsi rapprocher l'exploitation de l'une des quatre situations suivantes : les autonomes sans marges de progrès, les autonomes avec une marge de progrès, les exploitations non autonomes mais avec une marge de progrès, et les non autonomes sans marges de progrès sur le chargement ; - La deuxième étape est celle de l'exploration des leviers d'amélioration : chacune des situations relève d'une investigation spécifique, qui est précisée, et d'une gamme de leviers d'amélioration adaptés. Des tableaux référencent les leviers et proposent pour chacun une expertise de son intérêt par rapport à l'autonomie fourragère et protéique, et de ce qu'on peut en attendre a priori au plan économique et au plan de l'incidence sur le travail ; - La troisième étape consiste à établir le calendrier des actions qui pourraient être mises en uvre (y compris le renvoi sur l'une des autres démarches-types de conseil), et à rédiger le compte-rendu.
Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
Intérêts et limites des systèmes pâturés pour caprins en zone tropicale
Gisèle ALEXANDRE, Auteur ; Maurice MAHIEU, Auteur ; Pierre MULCIBA, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 307-317 (11)Près de 95 % des caprins vivent en zones tropicales où, élevés pour leur viande mais aussi pour leur lait, leur poil ou encore leur peau, ils valorisent principalement des zones arbustives et des parcours. Toutefois, leur élevage sur des pâturages herbacés est de plus en plus étudié, comme le montre l'ensemble des recherches passées en revue dans cet article. Les travaux réalisés par la station URZ Antilles-Guyane de l'Inra sont présentés plus en détail. Ils montrent l'intérêt d'un système basé sur le pâturage en rotation du pangola par des chèvres allaitantes ou des jeunes en croissance ou en engraissement. La gestion de ce système est basée sur la conduite des prairies, les stratégies de complémentation, la maîtrise intégrée du parasitisme, l'efficience agro-écologique L'avenir de l'élevage caprin en zones tropicales nécessite de concilier l'augmentation de la productivité par une intensification de la surface et des ressources disponibles, mais aussi par l'adoption de techniques d'élevage durables.
Sécuriser son système fourrager
L'auteur rappelle quelques éléments clés de la gestion d'un système fourrager pour le sécuriser face aux aléas climatiques. Les règles essentielles concernent le chargement, qui doit être adapté au contexte local, la conduite des prairies et du pâturage, la constitution de stocks de sécurité et l'utilisation de cultures à double fin (graines/fourrages). Elles sont illustrées, dans cet article, par le témoignage d'un éleveur de vaches laitières et de volailles de chair installé dans la Sarthe. Un encart présente le Réseau Agriculture Durable (RAD) des Civam, qui accompagne les agriculteurs vers ce mode de production, milite pour des politiques publiques éco-conditionnelles et équitables, étudie et diffuse les savoir-faire de ses adhérents à travers des cahiers techniques thématiques.
Aides
Stéphanie ESNEAULT, AuteurAprès un bref rappel sur les modifications portées au cadrage 2011 des aides à la conversion à l'agriculture biologique (SAB-C) sur le 1er pilier de la PAC (Politique agricole commune), influencées par le travail de tout le réseau FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), l'article aborde trois points : - Soutien à l'agriculture biologique (les changements concernent la confirmation de l'aide SAB-C sur 5 ans, parcelles relevant du dispositif SAB-C (1er pilier de la PAC (Politique agricole commune)), conservation des prairies temporaires (PT) de moins de 5 ans au même niveau d'aides que les cultures du fait qu'elles s'insèrent dans une rotation ) ; - Crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique (accès au dispositif du crédit d'impôt et conditions spécifiques à la déclaration sur les revenus 2010, 2011 et 2012) ; - Aides du Conseil régional de Basse-Normandie (qui prend en charge une partie des coûts obligatoires de certification de l'agriculture biologique, appel à projets « Investissements de transformation à la ferme » (121C4) et appel à projets « Investissements nécessaires à une démarche qualité » (121C5)).
Une approche multi-échelles des arbitrages entre production fourragère et biodiversité dans un agroécosystème prairial
Rodolphe SABATIER, Auteur ; François LEGER, Auteur ; Félix TEILLARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes mesures agri-environnementales, notamment celles à l'échelle de la parcelle, ne semblent pas suffisamment efficaces pour limiter la baisse de la biodiversité dans les paysages agricoles. L'étude présentée dans cet article avait pour objectif de quantifier d'autres échelles d'action dans le cadre d'un agroécosystème prairial exploité par des élevages bovins viande dans un agroécosystème prairial humide de la façade atlantique, le marais Poitevin. Trois échelles ont été étudiées : la parcelle, l'exploitation, et le paysage. Pour chacune, les interactions entre pratiques de pâturage ou de fauche et dynamiques écologiques de deux espèces d'oiseaux prairiaux (le vanneau huppé et le chevalier gambette) ont été modélisées. Les résultats montrent que la conciliation entre production et biodiversité dépend des interactions spatio-temporelles des différents modes d'exploitation, chaque changement d'échelle offrant de nouveaux leviers d'action. Ainsi, cette nouvelle approche de la gestion de la biodiversité en zone de production agricole ouvre de nouvelles perspectives pour améliorer la performance d'une agriculture multifonctionnelle.
Diversité de la composition fonctionnelle de la végétation au sein d'une prairie et entre prairies : caractérisation et analyse dans des élevages herbagers
Michel DURU, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; L. HOSSARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 205 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (I) Mars 2011) / p. 61-73 (13)Les services rendus par les prairies permanentes sont mal connus de telle sorte qu'il est difficile d'analyser leur rôle dans les élevages herbagers. Une méthode est ici proposée pour examiner les relations entre les facteurs du milieu, les pratiques et la valeur d'usage des prairies à l'échelle du système fourrager. La méthode est basée sur les contributions respectives de 5 types fonctionnels de graminées (TFG de types A, B, b, C, D) à la végétation prairiale, et plus particulièrement sur la proportion des types A+B qui s'avère être un indicateur synthétique de la productivité des prairies. Ce mode de caractérisation des prairies a été mis en uvre dans 8 élevages de l'Aubrac. L'analyse de la proportion de TFG A+B aux échelles de la parcelle et du système fourrager permet de mesurer le degré de spécialisation des végétations au sein d'une prairie (et selon son usage) et entre prairies, puis d'identifier et d'analyser les facteurs qui conditionnent cette diversité. Certains élevages présentent un faible contraste entre parcelles affectées à des usages différents mais une forte diversité intraparcellaire ; à l'opposé, d'autres élevages présentent de forts contrastes entre parcelles d'usages différents mais une faible diversité intraparcellaire.
Dossier Prairie
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Pascal BISSON, Auteur ; Marie BUARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers divers articles, balaie les principaux points à prendre en compte pour une gestion optimale de sa ressource « prairie » en élevage. Ainsi, un premier article porte sur les prairies à flore variée, dont les caractéristiques (composition, production plus élevée, importance de l'équilibre entre espèces, souplesse dans les rythmes d'utilisation, stocks de qualité ) sont présentées en comparaison avec l'association RGA-trèfle blanc. Un second article montre comment une bonne gestion du pâturage contribue à limiter les coûts de production et à gagner en autonomie. Cet article fournit notamment des repères simples pour optimiser sa gestion fourragère et montre les avantages du pâturage tournant. Un troisième article présente les liens entre dynamique des populations végétales d'une prairie et pâturage, dans le cadre d'une approche basée sur la phytosociologie. Un quatrième article porte sur les liens entre autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique. Cet article présente notamment les principaux résultats d'une enquête menée sur ce thème de l'autonomie au sein du dispositif Réseaux d'élevage : parmi ces résultats, l'importance d'adapter son chargement au potentiel des sols. Le dossier est clôturé par le portrait d'un éleveur ovin viande qui utilise notamment le pâturage tournant.
PAC et sécheresse : attention aux impacts sur les aides
Denis GEORGET, AuteurFace à la sécheresse de 2011, de nombreux éleveurs ont dû adapter leur système pour répondre aux besoins de leurs animaux et pour assurer une production correcte. Mais ces adaptations sont-elles toujours réglementaires, notamment au regard des aides de la PAC ? Afin d'éclairer les agriculteurs de la région Poitou-Charentes sur ce point, l'auteur donne les principales dérogations ou adaptations possibles. Celles-ci concernent d'abord l'assolement. En effet, pour assurer la production de fourrages, certaines prairies ont dû être retournées au profit de cultures dérobées à croissance rapide, des parcelles de céréales ont pu être ensilées, des jachères ont dû être récoltées, ou encore des semis de cultures fourragères n'ont pas pu être réalisés. Ces modifications doivent être déclarées et il est nécessaire de respecter autant que faire se peut les références prairies et engagements PHAE.
Autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique : Charger moins et stocker plus
Pascal BISSON, AuteurLes Réseaux d'élevage animés par les Chambres d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage ont conduit un travail sur l'autonomie et la sécurité des systèmes fourragers en élevage viande bovine bio. L'observatoire couvre une vingtaine de fermes dans les départements des Pays de Loire et des Deux Sèvres depuis une dizaine d'années. Cet article en présente les principaux résultats. En région Poitou-Charentes, le chargement doit se situer autour des 1 UGB par hectare de SFP afin de faire suffisamment de stocks. Un stock de sécurité de 250 à 400 kg de Matières Séches (MS) par UGB permet de pallier une baisse de rendement. Les éléments de régulation et d'optimisation de la ration fourragère sont : les cultures céréalières quand elles sont présentes, ainsi que la conduite et la durée de la période de pâturage. La restriction des apports est à limiter aux animaux en bon état sur une période de faibles besoins. La vente d'animaux doit rester exceptionnelle. Une enquête complémentaire menée en 2008 montre que les élevages autonomes basent leur sécurité fourragère sur le report de stocks qui peut atteindre 15 à 35 % des besoins. Pour les élevages non autonomes, la stratégie principale d'ajustement est réalisée par l'achat de fourrage, d'où un coût alimentaire moyen plus élevé de 27 par UGB par rapport aux élevages autonomes.
Autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique : Charger moins et stocker plus
Les réseaux d'élevage des Pays de la Loire ont conduit un travail sur l'autonomie et la sécurité des systèmes fourragers en élevage viande bovine agrobiologique. L'autonomie fourragère est mesurée en comparant les achats nécessaires à la consommation globale de fourrage par le troupeau. Le travail réalisé montre que, pour atteindre l'autonomie fourragère de façon durable, il faut avoir un chargement limité et faire suffisamment de stocks. Le chargement doit se situer le plus souvent autour des 1 UGB par ha de surface fourragère (SFP) en tenant compte du potentiel des sols et des pratiques. Les stocks récoltés doivent couvrir les besoins annuels du cheptel et permettre de disposer d'un stock de sécurité de 250 à 350 kg de Matières Sèches (MS) par UGB, soit un mois de consommation. Les clés de l'autonomie fourragère reposent sur plusieurs aspects : adapter le chargement au potentiel des sols, faire suffisamment de stocks, pas de rationnement à certaines périodes, produire ses concentrés, ajuster la taille du troupeau, ajuster la surface fourragère, et valoriser le pâturage. Par ailleurs, le document présente le réseau des fermes suivies en Pays de la Loire et dans les Deux Sèvres (fermes représentant une diversité de systèmes de production : système naisseur, producteurs de broutard, naisseurs engraisseurs de veaux sous la mère et naisseurs engraisseurs de bufs), ainsi que les résultats d'une enquête complémentaire dans une douzaine d'élevages étudiés (pour analyser plus finement les différences d'autonomie et de sécurité des systèmes fourragers).
Biologie et parasitisme interne au pâturage
Christophe LEFÈVRE, AuteurLa compréhension du cycle des parasites et des réactions de l'animal permet d'envisager des stratégies de prévention. Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté plusieurs éléments de compréhension à des éleveurs en formation : - Considération globale sur les parasites ; - Quelle est leur place biologique ? ; - La sensibilité des espèces : le cas du mouton, le cas des bovins, chargement ; - La sélection génétique : effet de la race, sélection individuelle ; - La prévention par l'alimentation : système agronomique et fourrager, conduite alimentaire, alimentation minérale ; - Développer et maintenir l'immunité des animaux : les animaux naïfs.
Couverts herbacés pérennes et enjeux environnementaux (en particulier eutrophisation) : atouts et limites
Après un rappel des mécanismes de flux du Carbone, de l'Azote et du Phosphore dans l'environnement, cet article présente les moyens d'en limiter les pertes à l'échelle de la parcelle, de l'exploitation et du bassin versant. L'occupation des sols, et notamment la part de fourrages pérennes, est un critère important. Les performances environnementales des prairies sont évaluées en fonction du type de système fourrager. Plusieurs dimensions doivent être prises en compte pour optimiser l'insertion de prairie et, sont détaillés : l'aspect territorial, temporel et cognitif. La multiplicité des enjeux doit également être prise en compte.