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Abattage à la ferme : Où en est le projet dAALVie ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurAALVie (association pour labattage des animaux sur leur lieu de vie) était présente au salon La Terre est Notre Métier. Cette association fédère 150 adhérents, dont 80 fermes actives, et vise à développer lutilisation de caissons dabattage. Actuellement, ses actions se concentrent en Loire-Atlantique et en Vendée. Lobjectif est de réduire le stress de lanimal au moment de labattage : lanimal est étourdi et saigné à la ferme par un professionnel, dans un caisson dédié, puis la carcasse est transportée jusquà un abattoir ou dans une unité fixe. Ce système est testé dans le cadre de lexpérimentation nationale sur labattage mobile. Un premier essai approuvé par les autorités a bien fonctionné, mais la DDPP (direction départementale de la protection des populations) souhaite que le procédé soit renforcé pour être utilisé en routine. Un caisson avec un nouveau système de contention a été réfléchi et a reçu un avis très favorable de la part des autorités, mais il na pas encore reçu lagrément. Il faut dabord construire le prototype, puis le tester. AALVie prévoit aussi de construire une unité fixe destinée à la mise en carcasse des animaux. Elle serait basée à Machecoul, au sud de la Loire-Atlantique.
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Un abattoir mobile pour les bovins
Agnès CATHALA, AuteurÉmilie Jeannin, éleveuse en Côte dOr, a vu son projet dabattoir mobile se concrétiser en septembre 2021. Cette agricultrice sest installée sur la ferme familiale. Avec son frère, elle élève 240 bovins allaitants en agriculture biologique. La ferme pratique la vente directe depuis 1996 et cherche la meilleure qualité de viande possible, à la fois dun point de vue gustatif, nutritionnel et environnemental. Emilie Jeannin sest très vite aperçue de limpact du stress sur la qualité de la viande, notamment lorsquelle conduisait ses animaux à labattoir. En 2016, elle découvre le principe de labattoir mobile, en Suède, et souhaite développer ce principe en France. Ce type dabattoir est composé de trois camions semi-remorques qui se déplacent de ferme en ferme. Emilie Jeannin a ainsi créé la SAS « Le Buf Ethique » avec plusieurs associés. Cette entreprise a pu acheter un abattoir mobile à une entreprise finlandaise spécialisée, non sans mal (ce projet a rencontré beaucoup dobstacles administratifs et financiers). La viande issue de cet abattoir est commercialisée sous le nom « Le Buf Éthique » auprès de bouchers, de restaurateurs, de collectivités locales, de la restauration collective, de magasins et directement auprès de consommateurs. Cette initiative permet ainsi non seulement déviter du stress aux animaux, mais aussi de réduire les intermédiaires.
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Dossier : Alternatives agricoles
Jérôme GOUST, Auteur ; Pierre PEGUIN, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, les initiatives pour une agriculture bio et paysanne fourmillent, comme l'insertion, la formation, l'installation, les circuits courts et l'aide à l'accès à la terre. Ce dossier de Nature & Progrès présente plusieurs alternatives, dans les articles suivants : - L'espace-test agricole ; - Optim'ism : l'action bio, positive et solidaire ; - Dans l'Aude, la force de l'union agroécologique et paysanne ; - Les abattoirs à la ferme ; - Les voies (et les voix) du collectif : Voie.X.
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Dossier : Les clés de la réussite en circuits courts
Virginie HERVÉ-QUARTIER, AuteurPour les agriculteurs qui souhaitent commercialiser une partie de leur production en vente directe, et donc s'impliquer dans le métier de commercial en plus de ceux de producteur et de transformateur, tout est question d'organisation, comme cela est expliqué dans ce dossier, dédié plus spécifiquement aux éleveurs d'ovins, en lait et en viande. Outre le temps de travail supplémentaire et les investissements nécessaires (local de transformation ou de découpe notamment), le système doit être raisonné en fonction des débouchés envisageables sur le bassin de consommation et du mode de commercialisation choisi (magasin à la ferme, colis...). Dans ce dossier, des éléments sont présentés relatifs à l'organisation du travail ou encore à la mise en place d'abattoirs mobiles. Des références, issues du suivi de 11 exploitations ovines laitières en agriculture conventionnelle dans les Pyrénées-Atlantiques et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Réseau Inosys), sont apportées. Des témoignages d'éleveurs complètent le tout : au GAEC des Sonnailles dans les Hautes-Alpes (ovins viande en agriculture biologique), au GAEC les Nuits blanches également dans les Hautes-Alpes (ovins viande en agriculture conventionnelle), et au GAEC des Cabanes dans le Vaucluse (ovins viande en agriculture conventionnelle).
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Dossier : L'élevage de porcs et de volailles : Quelles actualités en AB et en Grand Est pour 2022 ?
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; Chloé SCHNELLER, AuteurCe dossier traite des changements réglementaires 2022 en élevages de porcs et de volailles bio, ainsi que du développement des filières longues et courtes en Grand Est. Les points suivants sont abordés : - Hausse des prix de l'aliment bio, comment peut-elle être prise en compte par les producteurs ? ; - Des nouvelles de la filière porcine d'Unébio en Grand Est ; - Zoom sur les outils d'abattage et de transformation en porc bio dans le Grand Est, utilisables en circuits courts ; - En élevage de porcs, la méthode de castration évolue - y compris en AB ; - Grippe aviaire : un confinement contesté par le réseau bio ; - MTOOL : un outil à disposition des producteurs de volailles afin d'éviter le picage et d'améliorer le bien-être animal.
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Dossier de presse : RéVABio : Adéquation entre loffre et la demande en agneau bio : leviers, points de vue, témoignages...
ABIODOC, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le projet Casdar RéVABio (la Régularité des Ventes, clé de développement de l'Agneau Biologique, 2020-2023) est un projet de recherche-développement qui vise à améliorer le taux de commercialisation (en circuits longs) dagneaux sous le label AB. La demande en viande ovine biologique se heurte toujours à la question de la saisonnalité de loffre en agneaux : la demande est forte autour de Pâques, alors que les brebis mettent naturellement bas à la fin de lhiver avec une commercialisation de leurs agneaux à lautomne. Ce dossier de presse fait le point sur les derniers travaux menés au cours de lannée 2021 et début 2022 pour améliorer ladéquation entre loffre et la demande en viande dagneau bio. Il présente ainsi : 1 - Le point de vue des opérateurs de laval (organisations de producteurs et abatteurs) sur ladéquation entre loffre et la demande ; 2 - De potentielles complémentarités entre les filières régionales en agneaux bio (complémentarité entre les bassins herbagers du nord, qui produisent des agneaux saisonnés, et ceux du Sud, avec des races plus rustiques et qui produisent une bonne partie de leurs agneaux en contre saison) ; 3 - Lengraissement des agneaux laitiers en agriculture biologique (quelques éleveurs pratiquent lengraissement, ce sont souvent des « fromagers » - ils transforment leur lait en fromage - et cherchent à diversifier leur panier de produits pour la vente directe) ; 4 - Lexpérimentation sur le report dagneaux mâles menée sur les lycées agricoles de Vendôme et de Tours-Fondettes (lobjectif étant de vendre des agneaux nés à la fin du printemps 2021 aux mois de mars - avril 2022, afin de couvrir la demande autour de Pâques).
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Hauts-de-France : TerrEau Bio relie producteurs et consommateurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon TerrEau Bio, organisée par Bio en Hauts-de-France et le Parc naturel régional des Caps et Marais dOpale, sest tenue, les 3 et 4 juin 2022, sur la ferme de Sylvie et Laurent Dumont. Ces polyculteurs-éleveurs bio du Pas-de-Calais élèvent des vaches laitières et des volailles de chair et cultivent 110 ha. Ce rendez-vous, habituellement réservé aux professionnels de la bio, a, pour la première fois, été ouvert au grand public. Lobjectif était de proposer un espace déchanges, dinformations et de transmission autour de lagriculture biologique, afin de remobiliser les consommateurs. Christophe Caroux, président de Bio en Hauts-de-France, explique quil est également essentiel de sappuyer sur les filières, les élus et les agents des collectivités pour développer la bio dans la restauration collective (application de la loi Egalim 2). Malgré le contexte économique difficile, la bio continue à se développer sur ce territoire, avec notamment la création de la SAS coopérative La Fabrique à sucres, qui sera la première micro-sucrerie territoriale, durable et équitable en France. Autre sujet dactualité : labattage de proximité ou à la ferme, afin de trouver des solutions durables et respectueuses de lanimal face à des outils industriels trop éloignés.
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Labattage alternatif, aussi en petits ruminants
Lucie DUVERNE, AuteurDes projets de reprises dabattoirs voient le jour dans plusieurs régions françaises. Les premières reprises dabattoirs par des éleveurs datent de 1990. Ce type dabattoir répond majoritairement aux besoins des éleveurs qui font de la vente en circuits courts et des bouchers abatteurs. Les éleveurs sont alors tâcherons, cest-à-dire quils participent autant à lentretien quà la gestion administrative de labattoir. Dautres formes dabattage alternatif existent, telles que les abattoirs mobiles et les caissons dabattage (ces derniers nécessitent dacheminer les carcasses vers des abattoirs fixes). Dans certains départements, les éleveurs de petits ruminants en circuits courts ne font pas abattre assez danimaux pour quun abattoir mobile, allant de ferme en ferme, soit une solution intéressante. Ces éleveurs étudient, en revanche, la possibilité de créer un abattoir mobile qui se rende à des points de rassemblement. Cependant, il est difficile dobtenir les agréments nécessaires (du point de vue administratif). Lobtention de caissons dabattage ne semble pas non plus être encore adapté à lélevage ovin. Des projets de chaînes spécialisées en petits ruminants sont toutefois à létude dans la Drôme et en Loire-Atlantique.
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Dossier : Labattage paysan : une réalité qui simpose
Yves Pierre MALBEC, Auteur ; Fabien CHAMPION, Auteur ; Marie GAZEAU, Auteur ; ET AL., AuteurManque dabattoirs, bien-être animal, conditions de travail des employés dans les abattoirs, demande sociétale, souhait déleveurs de se réapproprier la phase de mise à mort de leurs animaux , autant déléments qui expliquent pourquoi la question de labattage paysan devient une réalité qui simpose peu à peu, malgré des freins législatifs et réglementaires, malgré la vision dominante de ce que doit être lorganisation des outils dabattage en France, basée sur de grands outils industriels, ou encore malgré le lobbying de certains acteurs économiques. La France est dailleurs en retard en la matière par rapport à certains voisins européens comme la Suède ou lAllemagne, malgré la loi Egalim de 2018 qui ouvre la porte à labattage mobile et de proximité. Dans tous les cas, des démarches alternatives se développent : cest ce que veut montrer ce dossier, avec lobjectif dinspirer dautres projets. Ces démarches, très majoritairement collectives, sappuient sur des approches différentes : création dune entreprise dabattoir mobile, reprise dun abattoir local, projets divers dabattage à la ferme, ou encore création dun abattoir collectif au sein duquel chaque tâche, de labattage à la découpe, est assurée par des éleveurs qui se sont formés pour cela. Pour réussir son projet en la matière, il est important de sappuyer sur des démarches réussies, de passer « dune logique sectorielle à une logique territoriale associant une diversité dacteurs », de « construire avec ces acteurs de nouvelles pratiques et de nouvelles normes », et aussi de « travailler à modifier le paysage politique et institutionnel à des échelles supérieures ».
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Dossier : Valoriser les jeunes animaux de la filière laitière
Annabelle WÜRBEL, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurQue faire des jeunes mâles en élevage laitier, aussi bien les veaux, les chevreaux que les agneaux ? Majoritairement vus comme des « sous-produits » de la production laitière, ils sont globalement envoyés en systèmes dengraissement, organisés diversement selon les filières. Or, ces animaux sont achetés à des prix de plus en plus bas aux éleveurs, souvent en deçà du coût de production. Dans un contexte global de moindre consommation de viande en France, la crise Covid, synonyme de baisse des débouchés (ralentissement des exportations de ces jeunes animaux, ou de la restauration hors domicile), a mis en lumière la dépendance des éleveurs envers les engraisseurs, ainsi que la question plus globale de la cohérence des filières laitières aujourdhui. Les modèles actuels de production laitière, basés notamment sur lhyperspécialisation, ne sont-ils pas à questionner ? Quid du bien-être animal, de lengraissement industriel à la poudre de lait, des schémas de sélection de races, ou encore du manque doutils dabattage/transformation de proximité ? Ce dossier, via plusieurs témoignages, se fait le relai de questionnements de producteurs ou encore dinitiatives de certains pour trouver, seuls ou collectivement, des alternatives : lélevage des cabris sous la mère pour cette éleveuse productrice de fromages en Aveyron ; le passage de lélevage caprin laitier à lengraissement de veaux, de chevreaux et de cochons pour ce couple de producteurs dans lIndre ; une dynamique collective dans les Hautes-Alpes pour une filière « chevreaux » locale autour dun abattoir de proximité géré par des éleveurs ; le projet de création dun label rouge « chevreau lourd » par le Syndicat caprin de la Drôme ; lallongement des lactations, voire le développement de la lactation induite (stimulation de la production de lait par la traite sans mise bas) ; ou encore la mise en place dun système engraisseur à lherbe de veaux laitiers par un producteur du Pas-de-Calais qui achète les veaux à des éleveurs près de sa ferme Au-delà de ces initiatives locales, aller plus loin demandera échanges, réflexions et aussi un engagement des pouvoirs publics.
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Ils engraissent les chevreaux à la ferme
Robin HORRIOT, AuteurCet article regroupe des témoignages déleveurs caprins qui ont fait le choix dengraisser eux-mêmes leurs chevreaux. Lun dentre eux, François Borel, est en agriculture biologique. Il élève 90 chèvres Roves en système bio extensif, dans les Bouches-du-Rhône. Il transforme son lait en fromages AOP Brousse du Rove. Le lait est ainsi valorisé à plus de 8 /L. Malgré cette valorisation élevée, François Borel a fait le choix délever une partie de ses chevreaux et pense être gagnant. Ses premiers chevreaux sont achetés par une restauratrice qui les cuisine en blanquette. Les autres partent à lâge de 3,5 mois ou à 4,5 mois et sont commercialisés en vente directe. Ceci est rendu possible grâce à la mise en place dun abattoir mobile.
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Né, élevé et abattu sur lexploitation
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Côte-dOr, un abattoir dun nouveau genre a vu le jour : labattoir mobile de la société Le Buf éthique. Plusieurs années de travail auront été nécessaires à Émilie Jeannin, éleveuse de bovins bio à lorigine de ce projet, pour que cet abattoir mobile puisse être mis en place. Il a notamment fallu faire évoluer la réglementation, lever les fonds, trouver une équipe prête à sinvestir dans le projet... Labattoir mobile répond à des attentes économiques et sociétales, notamment en matière de bien-être animal et de maillage territorial relatif aux capacités dabattage de proximité. En se déplaçant, il évite les étapes de ramassage des animaux dans les fermes, de passage par un centre dallotement, puis de transport vers le lieu dabattage. Il garantit également aux éleveurs le fait que leurs animaux ne subiront pas dabattage rituel. Labattoir mobile est composé de trois camions qui rassemblent tous les équipements nécessaires à labattage, au ressuyage et à la conservation en frigo. Il travaille en lien avec un abattoir traditionnel : le camion frigorifique dans lequel sont entreposées les carcasses se rend régulièrement à labattoir dAutun pour y faire maturer la viande et assurer la découpe.
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Né, élevé et abattu sur un même site
François D'ALTEROCHE, AuteurDepuis 2021, dans le bocage bourguignon, labattoir mobile de la société Le Buf éthique passe de ferme en ferme pour abattre des bovins. Les carcasses sont ensuite conduites à labattoir public dAutun où elles sont maturées dans des réfrigérateurs, avant dêtre commercialisées par la société Le Buf éthique. Avec ce système, les animaux sont abattus sur la ferme, très rapidement et avec très peu de stress.
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Des solutions pour sauvegarder "l'abattage paysan"
François D'ALTEROCHE, AuteurEn élevage, la vente directe est très liée à la possibilité de faire abattre les animaux à proximité. Ce thème a été abordé lors dune conférence sur labattage paysan, organisée par la Confédération paysanne. Les bouchers qui achètent sur pied en ferme sont aussi très investis dans la problématique des abattoirs de proximité. Si ces établissements sont intéressants, ce sont néanmoins des outils dans lesquels les éleveurs doivent simpliquer : dans la gouvernance, mais aussi dans la réalisation de tâches, de labattage à lentretien des installations. Pour certains éleveurs, ces tâches, parfois rémunérées, peuvent représenter un complément de revenu opportun. Dans un encart, lexemple de labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, est décrit par Bernard Leterrier, maire de la commune et vétérinaire retraité. Les abattoirs paysans relèvent de quatre catégories : les abattoirs fixes repris par des collectifs déleveurs ; les abattoirs mobiles avec des points de rassemblement des animaux ; les caissons dabattage, qui sont le « prolongement » dun abattoir ; les unités de mise en carcasse (abattoir fixe mais sans bouverie sur place, qui ne gère que les carcasses amenées par les caissons).
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Abattoirs paysans : Eleveurs, consommateurs, tous engagés ! Pour une fin de vie digne des animaux
Coline JOSSE, Auteur ; Martial GRANJON, Auteur ; Stéphanie MOULIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Ecologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne. Les différents travaux effectués ont notamment conduit à la rédaction de cette brochure qui apporte un éclairage sur la situation de labattage en France et donne des arguments pour soutenir labattage de proximité. Elle commence par fournir des données chiffrées sur le nombre (en forte diminution) dabattoirs en France. Elle explique ensuite pourquoi la réappropriation de labattage par les producteurs est un enjeu important pour développer des filières durables et de proximité. Elle sappuie pour cela sur six principaux arguments : 1 soutenir lélevage paysan ; 2 aider à atteindre la souveraineté alimentaire ; 3 respecter la dignité animale ; 4 garantir lautonomie des paysans ; 5 optimiser la qualité de la viande ; 6 améliorer les conditions de travail des membres de cette filière.