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Dossier : Nouvelle PAC et aides à la bio en 2023
Hélène CLERC, Auteur ; Léo TYBURCE, AuteurLa nouvelle PAC, entrée en vigueur au 1er janvier 2023, intègre des mesures en faveur de la bio, dautres mobilisables par les agriculteurs en AB ou encore des mesures qui peuvent impacter ces derniers. Ce dossier reprend les points-clés à retenir avec, pour les aides du Second Pilier, leur déclinaison en région Grand-Est. Pour exemples, au titre de la conditionnalité des aides, sur le volet « Bonnes Conditions Agronomiques et Environnementales (BCAE) », on peut noter certaines nouveautés : la disparition de loctroi automatique du « Paiement vert » aux bio, sans vérification du maintien des prairies permanentes ; linterdiction à venir, dès 2024, de la destruction de zones humides et de tourbières ; ou encore lobligation, dorénavant valable aussi pour les bio, du maintien de surfaces agricoles non productives, et notamment la nécessité de consacrer une part des terres arables à des éléments favorables à la biodiversité. Léco-régime, nouvelle aide découplée du 1er pilier, facultative, prévoit une aide plus élevée de 30 /ha en AB par rapport au label HVE. Au titre du second pilier, il y a peu de changements pour laide à la conversion bio (CAB), mais avec des déclinaisons selon les régions, notamment en termes de plafonnement. Dautres aides pouvant impacter les bio, ou des éléments sur larticulation entre aides (cumul daides...) sont aussi présentés.
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Dossier : Redonner vie aux prairies fatiguées
Alizée JUANCHICH, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; ET AL., AuteurA travers ce dossier, les conditions et les pratiques qui permettent une bonne pérennité des prairies sont passées au crible. Prolonger la productivité d'une prairie passe, en premier lieu, par de bonnes pratiques d'entretien et d'exploitation. Des outils de diagnostic existent pour guider les éleveurs dans leurs choix, à l'image de Mission Perpet, outil collectif développé par le Réseau CIVAM, par Idele et par Inrae. Si la situation le nécessite, il est possible d'améliorer la prairie par un sursemis - d'espèces prairiales, voire de méteil -, ou de la renouveler complètement. Plusieurs professionnels (chercheurs, agriculteurs, conseillers) apportent leurs témoignages, en agriculture biologique ou conventionnelle : diagnostic collectif en Ille-et-Vilaine, semis combiné d'espèces prairiales et de méteil fourrager dans des prairies vivantes dans le Cantal (AB), semis sous couvert dans le Maine-et-Loire et dans le Calvados (AB), ou encore mise en place de dérobées entre deux prairies dans le Finistère et dans la Manche.
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Crepis vesicaria : nouvelle venue dans nos prairies
Alexis BILLIEN, Auteur ; Patrice PIERRE, AuteurDepuis 3 ou 4 ans, le Crépide à feuilles de pissenlit (Crepis vesicaria) semble de plus en plus présent dans les prairies bretonnes. Cette astéracée n'est pas toxique mais elle est peu appétente, avec une valeur fourragère faible, et entraîne des refus importants de la part des animaux. Selon son niveau de présence dans une prairie, deux stratégies de gestion sont envisageables : - si elle est présente de manière stable d'une année à l'autre, des fauches précoces, qui cassent son cycle de développement, peuvent limiter sa présence ; - si la situation est plus dégradée, casser la prairie par un labour, puis attendre deux ans avant de réimplanter une prairie peut être nécessaire, afin d'enfouir et épuiser le stock semencier de crépide.
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Performances des rotations à base de cultures fourragères en termes de gaz à effet de serre (GES) et bilan de carbone
Abad CHABBI, Auteur ; Nimai SENAPATI, Auteur ; André GIOSTRI, Auteur ; ET AL., AuteurLa nécessité d'accroître la production agricole à travers le monde paraît pour certains en contradiction avec l'urgence de réduire les impacts environnementaux de l'agriculture intensive. Pourtant, les systèmes intégrant agriculture et élevage par exemple sont une stratégie appropriée : les résultats expérimentaux de longue durée illustrent le potentiel de ces systèmes. A l'inverse, l'intensification des systèmes, et leur spécialisation, conduit au découplage des cycles du carbone et de l'azote, favorisant les pertes dans l'environnement. Un compromis entre intensification et préservation de l'environnement est apporté par les systèmes avec rotations prairies-cultures annuelles. Les prairies permettent de stocker du carbone, limitent les flux d'azote vers l'eau du sol, et vers l'air, même avec une fertilisation azotée de 100-200 kg N/an. Les phénomènes de réorganisation par les microbes du sol sont complexes et dépendent des conditions climatiques. Le retournement des prairies accélère brutalement la dégradation de la matière organique du sol, mais son effet sur l'environnement peut être atténué. L'étude des flux de carbone et d'azote sur un dispositif de longue durée confirme ces résultats.
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Prairies et PAC
Alexis DE MARGUERYE, AuteurLa nouvelle PAC (2015) va conduire à une évolution de la nomenclature et des règles relatives aux prairies. Quatre types de prairies pourront désormais être déclarés : - les prairies sensibles, dont le retournement est interdit ; - les prairies permanentes (> 5 ans) n'entrant pas dans une rotation, dont le retournement sera interdit dans le cadre d'une contractualisation MAEC SPE ou SHP ; - les prairies permanentes (> 5 ans) entrant dans une rotation, dont le retournement sera interdit seulement dans le cas d'une contractualisation MAEC SPH ; - les prairies temporaires de moins de cinq ans.
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Le concept de lutte raisonnée : combiner des méthodes collectives contre le campagnol terrestre afin de conserver une autonomie fourragère
Geoffroy COUVAL, Auteur ; Denis TRUCHETET, AuteurLe concept de lutte raisonnée s'inscrit dans une approche globale de gestion de l'exploitation et de l'écosystème. Les travaux de recherche et les recherches-actions engagés ont conduit à proposer une « boîte à outils » qui a fait ses preuves pour réguler les pullulations de campagnols. L'objectif est d'agir le plus précocement possible sur des facteurs de contrôle identifiés des populations de campagnol terrestre afin de conserver l'autonomie fourragère de l'exploitation tout en minimisant les impacts environnementaux indésirables des interventions (comme c'est le cas avec la lutte chimique). Cette stratégie permet d'associer plusieurs méthodes de lutte de façon collective (dont la modification des itinéraires techniques), qui défavorisent l'habitat du campagnol terrestre (ou de la taupe qui facilite la colonisation des parcelles) et favorisent ceux de ses prédateurs. Ce concept de lutte raisonnée est valorisé réglementairement sous la forme d'un contrat passé entre l'éleveur et l'Organisme à Vocation Sanitaire régional reconnu dans le domaine végétal.
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Expérimenter ''grandeur nature'' les méthodes de lutte raisonnée
Agathe VERILHAC, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; Yves MICHELIN, AuteurSix zones expérimentales de lutte contre le campagnol terrestre en prairies ont été mises en place grâce à une collaboration active entre les éleveurs, les partenaires techniques et les équipes scientifiques. Elles ont permis de mieux comprendre la problématique, de tester des méthodes de lutte, de produire des références et de développer le concept de lutte raisonnée contre ce rongeur champêtre déprédateur. Localisées en Auvergne, Franche-Comté et Briançonnais, leur présentation détaillée (initiative, soutiens, animations, expérimentations, interventions...) souligne les éléments importants pour éviter les pullulations de campagnols : une motivation forte des éleveurs concernés, la sensibilisation des gestionnaires confrontés à cette problématique en complément d'une animation sur le long terme.
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Des prairies pérennes et productives : passer du rêve à la réalité ?
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Jérôme LOINARD, AuteurLe maintien du rendement des prairies temporaires est une question clé pour les éleveurs. Pour cela, certaines pratiques d'entretien existent et le retournement n'est pas systématique. A l'occasion d'une formation, Patrice Pierre, spécialiste des prairies (Chambres d'Agriculture de Mayenne et de Maine-et-Loire), a présenté certaines solutions aux agriculteurs présents. Toutes ces pratiques d'entretien relèvent d'abord d'une bonne observation de la prairie afin d'établir un diagnostic. Parmi les pratiques phares : favoriser l'alternance fauche-pâture, ne pas faire d'impasse sur la chaux, épandre du fumier sur toutes les parcelles, favoriser le resemis naturel et les aérateurs naturels des sols, c'est-à-dire les vers de terre. Cet article s'appuie également sur l'ouvrage d'André Voisin paru en 1964, Dynamique des herbages, et sur la visite d'exploitation réalisée chez Eric Favre.
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Régénération des prairies permanentes : quelques techniques trop peu connues
L'article fait d'abord un rappel des pratiques particulières mises en oeuvre pour régénérer les herbages négligés : retournement et ressemis, assainissement, modification du pH, amélioration des techniques de pâturage, fumure judicieuse, entretien soigné. Il cite ensuite des pratiques moins connues mais complémentaires, réparties selon que l'on procède sans travail du sol (utilisation du pied des animaux, utilisation du feu), ou avec travail du sol : sans retournement ni semis, travail du sol léger ou moyen et semis sans retournement, travail du sol énergétique et ressemis sans retournement, travail du sol et ressemis avec retournement, travail du sol sans ressemis mais avec engrais vert.
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La fertilisation du maïs en agrobiologie
En agriculture biologique, la mise en place du maïs se fait après retournement d'une prairie souvent dans le but de bien maîtriser les mauvaises herbes. Un essai sur trois parcelles montre également que l'azote libéré par la prairie suffit à assurer le rendement du maïs. Il n'est donc pas nécessaire d'apporter de compost ou de fumier sur maïs et l'apport doit se raisonner dès lors plutôt sur l'ensemble de la rotation.