Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (87)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Biodiversité fonctionnelle : Un atout pour gérer les pucerons sous abris ?
Samuel MENARD, AuteurSuite à la demande des maraîchers biologiques de Bio Nouvelle-Aquitaine, lACPEL a mis en place une expérimentation afin dévaluer lintérêt dimplanter une bande fleurie dans un tunnel froid daubergines ou de tomates, pour limiter les populations de pucerons. La bande fleurie a pour but dattirer des auxiliaires de culture et daugmenter leur fécondité pour favoriser leur multiplication. Lobjectif de cet essai était de voir si les auxiliaires naturels (attirés par cette bande fleurie) permettaient de réduire les lâchers dauxiliaires achetés. Avant de décrire les résultats obtenus durant les trois années dessai, cet article apporte brièvement des informations sur les pucerons (cycle de développement, dégâts causés sur les cultures ), ainsi que sur leurs principaux prédateurs et parasitoïdes (syrphes, chrysopes, coccinelles, larves dAphidoletes aphidimyza, famille des Braconidae ). La bande fleurie testée était composée de plusieurs plantes de services : bleuet, souci, alysse maritime, matricaire. Elle a été utile pour réguler les populations de pucerons si, et seulement si, la culture de rente était indemne de pucerons à la plantation, et si les plantes de la bande fleurie étaient en fleurs lors de la plantation de la culture de rente. Dans ces conditions, cette stratégie est intéressante, notamment dun point de vue économique, car les coûts de sa mise en uvre sont compensés par une possible diminution des lâchers dauxiliaires achetés.
![]()
![]()
L'éclat des aubergines
Xavier MATHIAS, AuteurEn France, c'est au début du XIXème siècle que l'aubergine a été introduite au-delà de l'aire méditerranéenne. Cependant, sa culture relève du défi, puisque ce fruit est plus exigeant en chaleur et a un cycle de culture plus long que celui de la tomate. Pour les régions en dehors du Midi, l'aubergine est semée mi-février et plantée à la mi-mai, pour être récoltée à partir du mois d'août. Pour satisfaire son grand besoin de chaleur, elle peut être plantée à l'abri d'un mur, bien exposé au soleil, et, une fois le sol suffisamment réchauffé, on lui ajoutera un paillage minéral. Il faudra la protéger de ses principaux ravageurs : les doryphores et les tétranyques tisserands. Dans un encart, Claude Richer, maraîcher bio dans le Loir-et-Cher (41), partage ses astuces. Pour finir, différentes formes et différentes variétés d'aubergines sont présentées.
![]()
![]()
Implanter des bandes fleuries sous serre pour lutter contre les pucerons
Les pucerons causent de nombreux dégâts sur les cultures de solanacées et de cucurbitacées. Favoriser la biodiversité fonctionnelle, et donc la présence d'auxiliaires de culture, est une des voies de lutte mobilisables en agriculture biologique. La Chambre interdépartementale d'agriculture Charente-Maritime Deux-Sévres a conduit des essais, sur aubergine et sur poivron, en 2019 et 2020, puis sur tomate en 2021 : la mise en place de bandes fleuries sous serre peut-elle significativement réduire la présence de pucerons en attirant leurs prédateurs naturels que sont les syrphes, les chrysopes et les coccinelles ? Les résultats obtenus sont présentés dans ce bulletin, avec notamment une bonne efficacité de la technique en 2021.
![]()
![]()
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
![]()
![]()
Le maraîchage sur petites surfaces vu sous langle de lexpérimentation
Céline MATHIEU, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurLe nombre dinstallations en maraîchage sur petites surfaces connaît un développement important en Auvergne-Rhône-Alpes. La station SERAIL (Station dexpérimentation Rhône Alpes Information Légumes) a mis en place un essai, nommé MIPS AURA (Maraîchage Intensif sur Petite Surface), qui vise à évaluer les performances dun système maraîcher bio sur petites surfaces avec une commercialisation des produits en circuits courts. Pour cela, un système classique en maraîchage diversifié et un système de maraîchage sur petites surfaces ont été recréés en conditions expérimentales (à échelle réduite) et comparés. Le système diversifié expérimental repose ainsi sur 2 160 m2 (avec 11 % dabris), et le système sur petites surfaces repose sur 1 000 m2 (avec 24 % dabris). La part dabris est plus importante dans le système « petites surfaces » pour faire plus de légumes primeurs (type mesclun). Dans ce système, la densité de plantation a également été multipliée par 1,5 ou 2, et certaines cultures ont été palissées pour gagner de la place (ex : culture de melon). Le choix sest aussi orienté vers des tunnels mobiles afin doptimiser les temps de culture. Ce mode de conduite a bien convenu aux fèves, aux pois gourmands, aux melons, aux tomates, aux courgettes... Il a, en revanche, moins convenu aux haricots grimpants et aux maïs. Les premiers résultats économiques de ce système sont satisfaisants, notamment pour le trio des légumes phares de lété (tomates, aubergines et courgettes) et pour le mesclun. Ces cultures sont incontestablement rémunératrices, mais ce sont surtout des cultures avec une productivité élevée au mètre carré.
![]()
OPTIABRIBIO : Amélioration des références techniques pour les rotations à base de Cucurbitacées et Solanacées en culture Biologique sous abris (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet Optiabribio vise à fournir des références techniques pour les maraîchers biologiques diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces de solanacées en cultures sous abri froid pour des systèmes légumiers/maraîchers biologiques. En particulier, il a pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistance au froid, aux pathogènes/ravageurs), adaptées aux conditions de cultures biologiques (sans chauffage, intrants réduits, ) pour des espèces de légumes permettant de disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés de circuit court et circuit long suffisante et offrant une bonne valorisation économique aux maraîchers biologiques. Pour cela, des essais ont été réalisés dans différentes stations dexpérimentations afin de tester des techniques culturales ainsi que des variétés. Ce document présente les résultats des essais variétaux. Ces derniers ont portés sur des variétés de tomates rondes rouges, daubergines, de concombres et de courgettes.
![]()
![]()
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
![]()
![]()
Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
![]()
![]()
Catapulte lance la protection biologique
Anthony GINEZ, AuteurLe projet Catapulte (2019-2021) a pour objectif de mettre au point des stratégies de protection biologique intégrée en culture daubergines. Il est piloté par lAprel et étudie quatre principaux leviers : les auxiliaires, les produits de biocontrôle, les méthodes de protection physique et les plantes de service. Cet article fait un point sur les résultats obtenus en 2020. Plusieurs méthodes de protection ont été testées contre les aleurodes. Pour linstant, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un produit de biocontrôle (Mycotal) combiné à linstallation de panneaux jaunes englués qui ont pour rôle de piéger les aleurodes. Contre les pucerons, le recours à une coccinelle jaune a été testé, mais cet auxiliaire na pas réussi à contrôler les pucerons. Les produits de biocontrôle ne se sont pas avérés plus efficaces contre ces ravageurs. La combinaison de ces deux méthodes de lutte devrait être testée ultérieurement. Contre les thrips, lauxiliaire Amblyseius swirskii sest montré efficace. Contre les acariens, des aspersions régulières ont montré de bons résultats. Contre les punaises, les résultats obtenus suite à la pose de filets sont plus mitigés : les filets ont été relativement efficaces, mais ont empêché certains auxiliaires de rentrer dans la serre, diminuant ainsi la lutte biologique.
![]()
Environmental sustainability report (LCA)
Assumpció ANTON, Auteur ; Erica MONTEMAYOR, Auteur ; Rafaela CACERES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2021Ce rapport, dédié à lévaluation de la durabilité environnementale de pratiques agricoles, a été réalisé dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce projet vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme controversés en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. Face au développement de pratiques alternatives et à la nécessité dévaluer leurs impacts sur lenvironnement (comparées aux pratiques plus classiques), ce rapport propose des orientations méthodologiques basées sur des analyses de cycle de vie (ACV). Cette méthodologie est illustrée par sept scénarios issus de la production biologique daubergines, de tomates, d'agrumes, d'olives, dovins viande, de porcins et de volailles et vise à comparer les performances environnementales dintrants controversés utilisés (ex : cuivre, vitamines synthétiques, tourbe) par rapport à leurs potentielles alternatives (ex : bicarbonate de potassium, huile de thym, matière organique compostée). En plus des résultats de ces comparaisons, la dernière partie de ce rapport présente les feuilles de calcul créées sous Excel pour mener ces évaluations environnementales, dans l'optique de partager cet outil dynamique (les données peuvent facilement être modifiées ou complétées). Conscients des limites des ACV pour évaluer la durabilité globale des systèmes de production biologiques, les auteurs prévoient que cette méthodologie soit complétée par des évaluations supplémentaires.
![]()
![]()
Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
![]()
![]()
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
![]()
![]()
Lutte biologique par conservation : Protection des cultures daubergine contre les pucerons à laide de plantes-ressources et de plantes-banques
Sébastien PICAULT, Auteur ; Loïc FOUYER, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurEn cultures daubergines sous abris froids, les populations de pucerons sont particulièrement difficiles à gérer au début du printemps. Pour lutter contre ce ravageur, le CTIFL a mis au point une stratégie de protection basée sur lutilisation de plantes-ressources et de plantes-banques. Les résultats obtenus avec cette stratégie montrent quelle permet de réguler efficacement les pullulations de pucerons les plus précoces. Une sélection de plantes-ressources et de plantes-banques peut donc désormais être proposée aux producteurs. Des conseils peuvent également être donnés sur la manière dagencer ces plantes de service dans lespace et dans le temps. Il est, en effet, nécessaire de respecter certaines conditions pour garantir lefficacité de ce processus de régulation. Il faut notamment que les plantes-banques abritent des proies de substitution au moins un mois avant larrivée des pucerons sur les aubergines, et que les plantes-ressources émettent leurs premières fleurs suffisamment tôt. La réussite de cette méthode semble également être liée au statut azoté de la plante (il ne faut pas quil dépasse un seuil critique) et au niveau daffinité entre les espèces de pucerons à réguler et les espèces dauxiliaires prédateurs.
![]()
![]()
Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
![]()
![]()
Méthodologies pour lagroécologie : Une nouvelle approche pour évaluer les stratégies de lutte biologique par conservation
Sébastien PICAULT, AuteurAfin de protéger les cultures légumières contre les pucerons, des stratégies de lutte biologique par conservation sont mises au point. Pour évaluer lefficacité de ces stratégies, une méthodologie originale, reposant sur létude des mécanismes biologiques et écologiques en jeu, a été développée par le CTIFL. Cette approche consiste, dans un premier temps, à décrire ces mécanismes et à définir les régulations attendues (hypothèse de départ). Lévolution des différentes composantes de lagrosystème est ensuite décrite à laide de courbes. Les paramètres de ces courbes sont extraits pour servir au calcul dindicateurs systémiques, qui permettront d'élaborer des diagrammes séquentiels décrivant les processus en jeu. Ces diagrammes sont ensuite comparés aux hypothèses de régulation de départ. Cette approche factorielle a été testée pour évaluer lefficacité de la lutte biologique par conservation pour contrôler le développement de pucerons sur des cultures daubergines cultivées sous abri froid. La méthodologie a montré son intérêt, mais des limites ont également été identifiées.