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RELACS: Deliverables & reports: Anthelmintics
Veronika MAURER, Auteur ; Spiridoula ATHANASIADOU, Auteur ; Francesca SHEPHERD, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation de produits antiparasitaires chimiques. Lusage de ces derniers engendre des résistances chez les parasites, ainsi que des impacts négatifs sur lenvironnement et la biodiversité. Cest pourquoi les acteurs en élevage biologique cherchent des alternatives basées sur la gestion du pâturage et sur l'emploi de produits plus naturels (non chimiques). Trois livrables ont été publiés sur des expérimentations réalisées dans le cadre de RELACS : 1 Un livrable sur les effets anthelminthiques de plusieurs espèces de bruyère (Calluna vulgaris et Erica cinerea), testées en condition in vitro ; 2 Un livrable sur l'efficacité d'un champignon nématophage (Duddingtonia flagrans) pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux dovins soumis à des régimes alimentaires variés ; 3 Un livrable sur des essais en ferme, réalisés au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en France, afin dobtenir des données quantitatives sur lefficacité de la bruyère (comme fourrage bioactif aidant à lutter contre les parasites) et du champignon nématophage Duddingtonia flagrans (comme agent de biocontrôle des parasites).
AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats dune étude sur blé tendre dhiver
SYMBIOSE, AuteurLUMR Ecobio de Rennes 1 et lINRAE ont récemment publié les premiers résultats dune étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre dhiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de lIlle-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à lagriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
Biocontrôle contre mildiou de la pomme de terre
Marie-Pierre VANLOOT, AuteurActeurs du public et du privé se mobilisent pour trouver des solutions alternatives aux fongicides, comme des produits de biocontrôle, dans le cadre de la lutte contre le mildiou de la pomme de terre. Toutefois, à ce jour, aucune solution miracle n'a été trouvée, les résultats encourageants obtenus en laboratoire étant beaucoup plus aléatoires au champ en fonction des diverses conditions de culture (niveau d'infestation, variété de la plante, conditions d'application du produit...). Les recherches en cours portent notamment sur des stimulateurs de défense des plantes et des micro-organismes (bactéries, champignons, levures). Le champignon Y3, par exemple, qui secrète un principe actif mortel pour les sporanges du mildiou, est une des pistes les plus prometteuses.
Trouver des alternatives aux antiparasitaires
Véronique BARGAIN, AuteurEn réponse aux attentes sociétales et face aux problèmes de chimiorésistance en élevage, de nombreuses recherches saxent sur des alternatives aux antiparasitaires chimiques. Selon Bernard Polack, de lÉcole Nationale Vétérinaire dAlfort, la génétique est une piste intéressante. Une étude réalisée sur des brebis laitières sélectionnées par voie mâle sur la résistance aux nématodes gastro-intestinaux, montre que celles-ci sont deux fois moins contaminées. Une autre piste actuellement à létude est celle des champignons nématophages, notamment larvicides ou ovicides. Les vaccins, la phytothérapie ou encore les alicaments font aussi partie des méthodes alternatives encore à létude dans le but de réduire la charge parasitaire des animaux.
Vu par les spécialistes : Lutte biologique prometteuse contre la mouche du melon
Rachel GRAINDORGE, Auteur ; Laurent COSTET, AuteurA La Réunion, neuf espèces de mouches des fruits, dont la mouche du melon, causent des dégâts économiques considérables. Ce ravageur sattaque principalement aux cucurbitacées. Afin denrichir la gamme des méthodes et produits de biocontrôle disponibles, le projet AttractMyFly a pour objectif de mettre au point deux alternatives : lune basée sur lattraction et le piégeage des mouches et lautre sur lutilisation dun champignon entomopathogène ciblant les femelles responsables des dégâts. Pour disséminer ce champignon, les mâles sont attirés par des paraphéromones et contaminés à laide de spores. Ils les transmettent ensuite aux femelles lors de laccouplement. Cette stratégie dautodissémination a été validée pour lune des souches de mouche du melon et un dispositif sur le terrain est en cours de développement. Lautre stratégie, reposant sur le piégeage à laide de kairomones (substances attractives émises par les plantes hôtes attractives des mouches femelles), a également été testée en milieu semi-contrôlé, puis en plein champ dans 13 exploitations. Lefficacité et lattractivité dun mélange de deux kairomones ont pu être validées.
De nouvelles alternatives aux pesticides
Xavier DELBECQUE, AuteurA l'occasion du sixième Symposium Oenoviti à Changins, en Suisse, des équipes de chercheurs du monde entier ont pu présenter les résultats de leurs travaux. Concernant la protection des vignes, trois études sont rapportées dans cet article. Au Japon, des chercheurs ont testé l'électrostimulation, en plaçant des électrodes reliées à un panneau photovoltaïque sur des pieds de vigne. Cela a eu pour effet de stimuler les défenses naturelles de ces derniers : taux de resvératrol multiplié par deux, diminution des maladies fongiques sur grappes Des chercheurs japonais ont également mis en avant la possibilité de stimuler les défenses naturelles des vignes par l'application d'hordénine, un alcaloïde produit par l'orge. En Allemagne, dans le cadre de recherches pour lutter contre le charançon noir et la cochenille, il a été montré qu'un champignon parasitant les insectes, Beauveria bassiana, avait aussi des effets contre les maladies cryptogamiques, notamment le mildiou.
Friendly fungi : how they could help barley growers feed the world without chemicals
Les Botanistes du Trinity College de Dublin ont publié une recherche qui montre la relation symbiotique entre les endophytes fongiques et l'orge. Les endophytes vivant dans les racines d'orge ne causent aucun dommage aux plantes, mais les protègent des maladies des semences. Également, les plants d'orge qui étaient exposés aux multiples contraintes avaient six fois plus de chances de survivre si elles étaient en contact avec des endophytes. L'auteur de la recherche note que cette découverte pourrait aider à réduire les coûts des intrants chimiques pour les cultures d'orge dans le monde et aider à prévenir les dommages à l'environnement et la perte de biodiversité causée par des produits chimiques agricoles qui sont utilisés pour protéger cette culture. La prochaine étape pour les chercheurs est de réaliser des essais terrain pour voir si les résultats de laboratoire peuvent y être reproduits.
Poireau, tomate, radis : La mycorhization dope les rendements
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa mycorhization est l'association symbiotique entre un champignon et les racines des plantes. Cette association présente des effets bénéfiques pour les cultures. Elle améliore leur croissance grâce au filament du champignon qui augmente la surface explorée par les racines. Par ailleurs, en prenant la place de champignons pathogènes, les champignons de l'association limitent l'impact des maladies telluriques. La station expérimentale en maraîchage de Bretagne sud (SEHBS) conduit, depuis sept ans, des essais sur la mycorhization. Un premier essai de cinq ans a permis d'évaluer l'effet du produit Aegis Hydro sur plusieurs légumes, en plein champ et sous tunnel, avec des apports précoces ou tardifs. Les résultats ont été mitigés : pas d'effet significatif sur melon et haricot, effets bénéfiques sur l'état sanitaire en culture de mâche, amélioration des rendements en radis, batavia, tomate ou encore poireau. Le second essai, initié en 2013, teste des apports raisonnés sur la rotation et des apports raisonnés sur la culture de poireau, culture qui a montré les meilleurs résultats sur le premier essai.
Les nématodes et les cultures légumières : La protection des cultures (2ème partie)
François VILLENEUVE, Auteur ; Caroline DJIAN-CAPORALINO, AuteurLongtemps basée sur l'utilisation de produits chimiques, la lutte contre les nématodes en agriculture conventionnelle se tourne de plus en plus vers des méthodes alternatives faisant appel à plusieurs leviers d'action. La prophylaxie, notamment, tend à se développer, autour du choix des semences et plants, du bon nettoyage des engins agricoles, de la maîtrise des adventices, des diagnostics et de la gestion des rotations. Les auteurs présentent d'abord, dans cet article, les substances chimiques autorisées en France et/ou en Europe, mais interdites en agriculture biologique, et l'évolution de leur utilisation. Puis, des méthodes dites complémentaires sont présentées : la résistance génétique, l'utilisation de plantes de service, la jachère noire (destruction de tout couvert végétal pour affamer les nématodes), les méthodes physiques (utilisation de la vapeur, solarisation) et les méthodes biologiques (champignons nématophages, bactéries parasites ).
Palmier, deux outils biologiques testés contre le charançon rouge
Samantha BESSE, Auteur ; Ludovic CRABOS, Auteur ; Antoine BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, a été détecté pour la première fois en France en 2006. Très rapidement, il a fait des dégâts importants et a été classé organisme de quarantaine. Les sociétés Natural Plant Protection et Végétech, qui travaillaient déjà ensemble sur d'autres ravageurs, ont collaboré autour de l'élaboration d'une méthode de lutte biologique, consistant à appliquer des microgranulés enrobés de spores du champignon entomopathogène Beauveria bassiana. Les expérimentations, menées en conditions semi-naturelles, ont permis de tester les efficacités de deux souches de ce champignon (la souche 147 du produit Ostrinil et la souche NPP111B005), et de les comparer à celle de l'imidaclopride (insecticide). Les deux produits à base de B. bassiana se sont avérés autant ou plus efficaces que la référence chimique.
Phytos, les insecticides portent bio
Marianne DECOIN, AuteurParmi les huit nouveaux produits phytopharmaceutiques homologués en zones non-agricoles en juin 2011, trois sont des insecticides, et ce sont tous les trois des produits biologiques (d'origine biologique et utilisables en agriculture biologique). Le premier, MET52 Granulé, permet de lutter contre l'otiorhynque, un charançon des jeunes arbres et arbustes d'ornement et des cultures florales, grâce au champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae. Le second produit, Conserve, à base de spinosad, se voit attribuer une extension d'emploi contre des lépidoptères, notamment le papillon palmivore et la chenille processionnaire du chêne et du pin. Le troisième insecticide biologique, Prev'Am, à base d'huile essentielle d'orange, bénéficie là encore d'une extension d'emploi et est désormais utilisable contre les aleurodes sur cultures florales diverses et rosier.
Un nouveau traitement biologique très efficace contre la mouche de la cerise
Claudia DANIEL, AuteurLe Naturalis-L est un nouvel insecticide biologique qui vient d'être autorisé en Suisse pour lutter contre la mouche de la cerise en agriculture biologique. Un taux d'efficacité de 70% a été obtenu lors des essais, mais la réussite du traitement nécessite une bonne maîtrise technique. Le produit est une préparation huileuse qui contient en suspension des spores du champignon entomopathogène, Beauveria bassiana. Ce dernier tuant uniquement les adultes, le premier traitement doit être effectué avant le début de la ponte. Il faut donc poser assez tôt des pièges jaunes et traiter 5 à 10 jours après l'observation du début du vol, temps nécessaire aux femelles après leur éclosion pour être prêtes à pondre. Par ailleurs, la substance active étant un microorganisme vivant et sensible aux UV, le traitement doit être effectué avec soin et renouvelé tous les 7 jours et jusqu'à 7 jours avant la récolte pour toucher aussi les mouches plus tardives. Les doses employées sont de 2.4 litres de Naturalis-L pour 1 000 à 1 600 litres d'eau à l'hectare, ce qui revient en moyenne à 860 /ha/an, pour les trois à cinq traitements nécessaires et avec les frais de machines et de main d'uvre. Naturalis-L possède aussi un effet répulsif lors de la ponte, efficace si tous les fruits sont recouverts, ce qui implique une hauteur d'arbres limitée et des couronnes aérées. Il sera donc efficace dans les vergers basse-tige modernes, ainsi que dans les vergers mi-tige bien entretenus. Pour les arbres haute-tige et dans les vergers mi-tige extensifs destinés à la production de cerises pour l'industrie, son utilisation serait trop coûteuse et le Fibl testera ces prochaines années le recours à un ichneumon parasite pour diminuer la pression d'attaque. D'autres mesures préventives permettent de réduire les populations telles que : - récolter chaque année tous les fruits le plus tôt possible ; - sortir les cerises infestées du verger ; - ne pas les jeter sur le sol.
Agriculture biologique : La fertilisation microbienne
La méthode "microbienne" correspond bien aux principes de base de l'agriculture biologique, qui sont la valorisation de la matière organique et le développement des micro-organismes utiles. Bien appliquée, elle permet des résultats parfois impressionnants pour un coût relativement faible. Mais sa mise en oeuvre nécessite de très bien maîtriser le travail du sol, d'avoir un programme régulier de semis d'engrais verts, et d'éviter soigneusement tout polluant capable de bloquer le développement des bactéries et des champignons, car les micro-organismes les plus bénéfiques sont aussi les plus sensibles à l'environnement. Même l'apport d'effluents d'élevages biologiques non compostés peut inhiber leur développement. Cet article présente ainsi la fertilisation microbienne, et les solutions que proposent Jacques Moreau et sa société afin de la favoriser.
Biotisation : Une alternative biologique à la désinfection des sols
En culture de fraisiers, la biotisation est une solution biologique alternative à la désinfection au bromure de méthyle. La biotisation consiste à associer dans la rhizosphère de la plante plusieurs microorganismes ayant des modes d'actions différents mais complémentaires. Ces associations microbiennes doivent également permettre une meilleure reproductibilité de la lutte biologique. Dans le cas particulier du fraisier, les modes d'action spécifiquement mis en oeuvre ne sont pas encore connus, et il faudra pour cela développer des études approfondies pour décrire les mécanismes qui expliquent les effets bénéfiques observés depuis de nombreuses années dans les expérimentations du CIREF (Centre Interrégional de Recherche et d'Expérimentation de la Fraise).
Des bactéries pour la santé des plantes
Dans le sol, l'activité microbienne est intense, en particulier dans la rhizosphère. Les micro-organismes trouvent en effet dans ce milieu des substrats énergétiques, libérés par les racines, qu'ils peuvent rapidement utiliser. Dans cet environnement complexe, les interactions entre les micro-organismes et les plantes sont variées. De nombreuses bactéries commensales se multiplient sans que leur influence sur le développement des végétaux soit bien définie. Certains micro-organismes (bactéries et champignons) ont une action phytopathogène qui conduit à une réduction plus ou moins marquée du développement des plantes. Les bactéries symbiotiques établissent quant à elles des relations spécifiques avec les plantes, dans des associations à bénéfices réciproques. Il existe aussi des bactéries qui améliorent la croissance des végétaux. Elles agissent soit directement sur les racines, soit indirectement en limitant l'action des pathogènes. L'utilisation de ces bactéries, nommées PGPR (Plant Growth-Promoting Rhizobacteria), en agriculture, en particulier dans un objectif de lutte biologique contre les champignons pathogènes du sol, peut constituer une alternative intéressante à l'utilisation des produits chimiques. Encore faut-il parvenir à maîtriser les facteurs qui leur permettent de coloniser efficacement le système racinaire des plantes à protéger.