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L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
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L'activité biologique du sol : Etude de l'endomycorhization de pêchers
Une étude sur l'endomycorhization des arbres fruitiers a permis de préciser les méthodes d'échantillonnage et de mesure de la mycorhization de pêchers, ainsi que d'explorer la variabilité de la symbiose à l'échelle de l'arbre et de la parcelle. Dans les conditions étudiées, les pêchers conduits en culture biologique sont plus mycorhizés qu'en culture conventionnelle. Le potentiel d'endomycorhization (PEM) de la terre est également plus élevé. La comparaison de différentes modalités d'entretien du sol nous permet de suspecter un effet néfaste de l'entretien mécanique du sol en culture "bio" sur les endomycorhizes, phénomène qui se traduit par une plus faible teneur en phosphore des feuilles. La mesure du PEM est plus intéressante que celle du taux de mycorhization des arbres car elle donne un résultat plus intégrateur, tenant compte à la fois des caractéristiques du sol, de l'hôte et des champignons mycorhiziens.
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Activités biologiques et fertilité des sols : Intérêts et limites des méthodes analytiques disponibles
Les principales méthodes de mesures de l'activité biologique des sols sont décrites par la commission "agronomie-systèmes de production" de l'ITAB en mettant en évidence leurs intérêts et leurs limites : approche globale, minéralisation du carbone et de l'azote, activités enzymatiques du sol, mesures de mycorhizes, etc. L'interprétation des résultats est délicate. Elle nécessite des analyses complémentaires (analyse physico-chimique...) et des référentiels souvent encore inexistants. Les recherches se poursuivent, mais aujourd'hui, les analyses biologiques sont coûteuses et difficiles à interpréter. Les mesures biologiques commencent à être opérationnelles, en particulier dans le cadre d'essais agronomiques, pour évaluer : les conséquences des apports organiques, les effets de produits potentiellement toxiques et les effets globaux d'itinéraires techniques, voire de modes de production différents.
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Agriculture biologique : Une approche scientifique
Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? C'est l'art de cultiver les micro-organismes du sol en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à l'obtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre est l'histoire d'un monde souterrain, en perpétuel mouvement, où des animaux et des végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, s'empoisonnent, s'associent, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour s'emparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes... sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Les plantes, en effet, élèvent au plus près de leurs racines, par des distributions parfois massives de nourriture, des bactéries, des ascomycètes et des champignons afin de s'assurer un ravitaillement facile en minéraux, en eau, en antibiotiques... pour atteindre leur but : une croissance la plus harmonieuse et saine possible. L'auteur explique toutes les techniques particulières aux agriculteurs, aux jardiniers professionnels ou amateurs, aux maraîchers, aux horticulteurs, aux vignerons, pour élever les micro-organismes indispensables à leurs sols et à leurs cultures. Cet ouvrage expose les nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il concerne toutes les filières de la production végétale. Christian de Carné-Carnavalet est ingénieur-conseil en agriculture biologique. Il est également architecte-paysagiste à Grasse.
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Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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Biologie : Plantes et champignons : Des relations insoupçonnées
Christine DABONNEVILLE, Auteur ; Marc André SELOSSE, AuteurLes plantes et les champignons, dont on connaît surtout les parties aériennes, sont considérés comme des organismes indépendants. Pourtant, leurs parties souterraines établissent des relations étroites indispensables à la biodiversité et à la productivité des écosystèmes. La mycorhize est un contact très étroit entre une plante et un champignon pour lequel il existe plusieurs formes de relation. Les champignons qui sont dépourvus de chlorophylle doivent, pour trouver le carbone nécessaire à leur croissance, s'associer avec une plante capable de photosynthétiser. La plante tire profit de cette association car les champignons stimulent différentes fonctions : aide au travail des racines ; accès à des sources minérales ; adaptation à des sols contaminés par des métaux lourds ; approvisionnement en nutriments azotés, en eau (dans le cas de bactéries associées aux Fabacées)... Les possibilités d'échanges entre les plantes et les champignons sont multiples : le champignon peut se transformer en prédateur (cas du pin blanc d'Amérique vivant en symbiose avec des champignons comme le laccaire bicolore) ; certaines plantes ayant perdu leur capacité à synthétiser la chlorophylle vont parasiter d'autres organismes vivants dont les champignons ; l'existence d'un vaste réseau mycélien (une plante est souvent associée à plusieurs champignons mycorhiziens différents, eux-mêmes reliés à d'autres plantes) va permettre à certains membres d'échanger du carbone organique ; le partenaire fongique rarement "monogame" peut contribuer à l'évolution des communautés végétales.
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Ces pratiques qui fortifient les jeunes plants
Justine GRAVÉ, AuteurAfin de favoriser limplantation de jeunes ceps, certains vignerons misent sur la mycorhization, le pralinage ou encore la polarisation. La mycorhization repose sur linoculation des racines avec des souches de champignons spécifiques afin quelles développent une symbiose. Les mycorhizes réduisent lappétence des acariens envers la vigne, encouragent la production de stilbènes et de tanins (contre le mildiou et loïdium), stimulent la croissance racinaire et augmentent la résistance face à la sécheresse. Annie Sauvat, vigneronne dans le Puy-de-Dôme, utilise systématiquement des plants mycorhizés quelle réalise elle-même à laide de bouse de vache et dune poudre qui contient les champignons spécifiques. La bouse de vache fait office de pralinage. Ce dernier permet de former une couche isolante autour des racines. Il est souvent réalisé à laide deau et dargile, mais lajout de bouse de vache permet une meilleure croissance des radicelles. Cette technique favorise la cicatrisation des racines et améliore labsorption deau et des éléments nutritifs. François Dal, conseiller à la Sicavac, voit ces pratiques avant tout comme des assurances : elles auront des effets uniquement dans des conditions difficiles. Enfin, Bernard Codognotto, géobiologue, juge la polarisation des plants primordiale. Ce concept, inspiré de la biodynamie, vise à orienter le jeune plant dans la parcelle selon les mêmes points cardinaux que ceux dans lesquels il se trouvait chez le pépiniériste. Pour cela, un repère doit être apposé sur les plants.
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Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme ! : Pour en finir avec les pesticides
Jean-Marie PELT, Auteur ; Franck STEFFAN, Auteur | PARIS (13 Rue du Montparnasse, 75 006, FRANCE) : EDITIONS FAYARD | 2012
Le Grenelle de l'environnement a prévu de réduire de moitié l'utilisation de pesticides à l'horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé au sujet desquels les inquiétudes se confirment. Il est aussi tout à fait probable que la disparition des abeilles dans maintes régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins des "rurbains" ou dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies se dessinent, menées par l'agriculture et le jardinage bio, mais pas seulement. Au lieu de lutter contre les agents pathogènes par des produits dont le nom se termine en -cide, on préfèrera stimuler les défenses naturelles des végétaux, utiliser des composants peu ou pas nocifs, avoir recours à des plantes qui "dépolluent" les sols, voire ouvrir des voies absolument nouvelles et étonnantes. Botaniste et fervent écologiste avant l'heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l'ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d'ores et déjà mises en uvre à travers le monde. Au sommaire : - Chapitre premier : Dangereux pesticides ; - Chapitre 2 : Où les pesticides tuent les abeilles ; - Chapitre 3 : Où les plantes en nourrissent d'autres (association Légumineuses-Graminées) ; - Chapitre 4 : Où les plantes s'entraident (les plantes compagnes) ; - Chapitre 5 : Où les plantes se respectent (reconnaissance de parentèle) ; - Chapitre 6 : Où les plantes passent à l'attaque (allélopathie) ; - Chapitre 7 : Où les plantes s'allient aux champignons (les mycorhizes) ; - Chapitre 8 : Où les plantes se défendent (stimulation des défenses naturelles) ; - Chapitre 9 : Où les plantes en guérissent d'autres (produits naturels peu préoccupants) ; - Chapitre 10 : Où les plantes guérissent les sols, l'air et l'eau (phytoremédiation) ; - Chapitre 11 : Où les plantes entendent la musique (du nouveau sur la vigne).
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Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
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Dossier : Sol, un nouvel horizon ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLe sol est un continent encore méconnu qui réserve bien des surprises. Pour apprendre ou continuer d'apprendre comment le sol fonctionne et comment l'améliorer, ce dossier présente 5 articles : - Tous les sols sont bons ! ; Connaître la structure (compacte ou meuble) de son sol et savoir comment l'améliorer ; - Les indices sortent de l'ombre ; Gérard Ducerf explique sa méthode, aboutissement de 40 années de recherche, pour déterminer les caractéristiques d'un sol à partir des plantes qui s'y développent naturellement ; - Huit plantes bio-indicatrices ; Gérard Ducerf propose une sélection de plantes bio-indicatrices courantes pour identifier les défauts de son sol et savoir y remédier en travaillant sur les causes ; - Les astuces d'un paresseux ; Dans son jardin alsacien, "Le Potager du paresseux", Didier Helmstetter cultive des légumes sans le moindre travail du sol et en utilisant le foin comme couvre-sol permanent, dont il recharge la couche tous les 6 mois. Il explique les avantages et les limites de cette technique, mais aussi l'importance de l'observation et l'approche globale de la biodiversité dans son jardin ; - La révolution des sols ; Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et à l'université de Gdansk, présente quelques-unes de ses découvertes sur la vie microbienne des sols, à laquelle il a consacré un livre ("Jamais seul : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations"). Il explique notamment comment fonctionne la rhizosphère, cette portion du sol affectée par la présence des racines, ainsi que le rôle de captation et de stockage du CO2 des sols cultivés sans intrants chimiques.
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Dossier : Le sol vivant n'est pas une option
Fabrice DE BELLEFROID, AuteurLe sol n'est pas une matière minérale inerte et interchangeable. C'est dans la forêt que l'on observe le mieux la richesse du sol, car c'est là qu'il est le moins perturbé. Le sol est la couche intermédiaire, faite de terre, qui sépare la roche-mère, en-dessous, de la litière, faite de feuilles, de morceaux de bois décomposés..., au-dessus. Ce sol peut aller de quelques centimètres d'épaisseur seulement à beaucoup plus, en fonction de son histoire et surtout de l'intensité de son activité. Le sol travaille en permanence la matière minérale, il digère la matière organique, mélange les deux en présence de l'eau et élabore cette "terre" qui va nourrir les plantes. L'auteur explique très clairement le processus de minéralisation de la matière organique et comment la matière organique nourrit le sol qui va nourrir la plante à son tour... L'article s'attache à montrer ce qu'est un sol vivant, quelles sont les bonnes pratiques agricoles qui en respectent la vie et l'équilibre, quelles sont les clés pour maintenir une bonne fertilité des sols, etc.