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Biodiversité fonctionnelle en maraîchage sous abris
Pierre LASNE, AuteurDans le cadre du projet Ecophyto COSYNUS, trois stations expérimentales - GRAB, SERAIL et APREL - ont mis en place des essais autour de l'intégration d'infrastructures agro-écologiques pour mieux maîtriser les ravageurs des cultures maraîchères sous abris. L'objectif : attirer les auxiliaires et maintenir leur présence pour réduire l'IFT (indice de fréquence de traitement). Le dispositif et les résultats obtenus, en 2020, par la SERAIL, dans le Rhône et dont l'objectif est un IFT de 0 sur culture de concombre en 2020 sont présentés. Des plantes nectarifères, des bandes fleuries multi-espèces intérieures (mélange MUSCARI), des zones réservoirs (composées de blette, féverole, céréale et souci), ainsi que des plantes relais (souci) ont été mises en place. Le suivi des auxiliaires de cultures et celui des ravageurs montrent que, bien qu'ils aient été présents de manière importante, ces derniers sont restés relativement maîtrisés et n'ont pas impacté les rendements. La production totale a atteint 8,45 kg/m².
Chauffage des serres en bio : les tomates en hiver ne passeront pas !
BIOFIL, AuteurAfin d'éviter la vente de légumes bio d'été dits "ratatouille" (tomates, concombres...) produits sous serres chauffées en hiver, une mesure a été mise en place, le 11 juillet 2019, qui interdisait la commercialisation de ces légumes entre le 21 décembre et le 30 avril. Quatre ans après, en juillet 2023, sur décision du Conseil d'État saisi par des acteurs conventionnels engagés dans la bio, le Cnab (Conseil national de l'agriculture biologique) de l'Inao a dû revenir sur cette mesure, remise en cause pour des raisons de distorsion de concurrence. Plusieurs organisations bio - la Fnab, le Synabio, Forebio et le Synadis - regrettent fortement ce retour en arrière qui met à mal l'un des principes de l'agriculture biologique : le respect des cycles naturels et donc des saisons.
OPTIABRIBIO : Amélioration des références techniques pour les rotations à base de Cucurbitacées et Solanacées en culture Biologique sous abris (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet Optiabribio vise à fournir des références techniques pour les maraîchers biologiques diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces de solanacées en cultures sous abri froid pour des systèmes légumiers/maraîchers biologiques. En particulier, il a pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistance au froid, aux pathogènes/ravageurs), adaptées aux conditions de cultures biologiques (sans chauffage, intrants réduits, ) pour des espèces de légumes permettant de disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés de circuit court et circuit long suffisante et offrant une bonne valorisation économique aux maraîchers biologiques. Pour cela, des essais ont été réalisés dans différentes stations dexpérimentations afin de tester des techniques culturales ainsi que des variétés. Ce document présente les résultats des essais variétaux. Ces derniers ont portés sur des variétés de tomates rondes rouges, daubergines, de concombres et de courgettes.
Palissage : des solutions en matières biodégradables !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage, le palissage des cultures dété est très chronophage, que ce soit lors de la mise en place, lors de lentretien ou lors du retrait de la culture. De nouvelles techniques émergent régulièrement pour faciliter la tâche aux producteurs. Les innovations portent actuellement sur le recours à des matières biodégradables, qui permettent de limiter lusage du plastique et de gagner un temps précieux lors du retrait des cultures dété. Cet article apporte des précisions et des astuces de maraîchers bio quant à lutilisation de ficelles biodégradables (en jute cinq brins, en jute trois brins, en fibres de bois ) en alternative aux ficelles plastiques habituellement utilisées sur tomates, aubergines, concombres et melons. Il fournit également des informations sur les filets à ramer en coton, en alternative aux filets à ramer en plastique utilisés sur les concombres courts, les haricots à rames, les melons et les pois à ramer. Un encart est également réservé à une nouvelle technique mise en place par des producteurs bio : le palissage des aubergines sur filet à ramer (et non à laide de ficelles).
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
Le Point avec Certipaq : Des évolutions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur des modifications de règles de production bio entrées en vigueur depuis le début de lannée 2021. La première modification porte sur les semences. Plusieurs espèces ou groupes variétaux sont passés « hors dérogation » au 01/01/2021 : soja (sauf exceptions), courge (sauf exceptions), concombre (tous) et luzerne (passage « hors dérogation » progressif, cest-à-dire échelonné dans le temps). Lavoine, lorge dhiver, le seigle et le pois fourrager devraient passer « hors dérogation » au 01/07/2021. Le deuxième volet porte sur lélevage. La dérogation pour introduire des poulettes non bio dans les élevages de poules pondeuses bio est prolongée jusquau 31/12/2021. La dérogation autorisant jusquà 5 % daliments non bio riches en protéines dans les rations des porcs et des volailles bio est également prolongée jusquau 31/12/2021. Le phosphate monoammonique est désormais autorisé en tant qualiment minéral en aquaculture bio. Le dernier point porte sur les arômes naturels utilisés dans la préparation de denrées alimentaires bio. A partir du 01/01/2022, ils devront respecter de nouveaux critères définis par les articles 16.2, 16.3 et 16.4 du règlement (CE) n°1334/2008.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Témoignage : des plantes de service pour lutter contre les pucerons en maraîchage sous abri
Clara HAY, AuteurChristopher Gasnier est un maraîcher bio diversifié installé en Vendée. Il produit une quarantaine de légumes à lannée, dont une part importante de tomates, concombres, aubergines et courgettes. Ce producteur doit faire face à dimportantes attaques de pucerons sur ses concombres cultivés sous abri, et, dans une moindre mesure, sur ses aubergines et poivrons (également cultivés sous abri). Pour lutter contre ce ravageur, il a récemment opté pour la mise en place de plantes de service, afin de favoriser lapparition naturelle dauxiliaires de cultures et de diminuer lutilisation (et le coût) des traitements. Il a commencé par tester limplantation dorge, puis de soucis, et il utilise maintenant plusieurs plantes de service en même temps. Le déploiement de cette technique a principalement pu se réaliser grâce au GDM (Groupement de Développement des Maraîchers). Avant la mise en place de ces plantes, il utilisait du savon noir en début dinfestation, ainsi que des auxiliaires du commerce et, en dernier recours, un insecticide utilisable en bio.
Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
Défilé de concombres
Josselin RIVOIRE, AuteurParmi les 36 variétés de concombres (Cucumis sativus) inscrites au catalogue officiel, le Centre Terre Vivante en a testé 9 correspondant aux plus répandues chez les semenciers bio : Marketmore 97 ; Lemon ; Vert long maraîcher ; Tanja ; Arménien ; Rollison's Telegraph ; Marketmore 76 ; Le Généreux ; Blanc long parisien. L'objectif était d'évaluer leur levée, leur tolérance aux maladies et leur productivité. Description et résultats de cet essai.
Foin de luzerne, paille et compost végétal : Des paillages organiques pour limiter intrants et plastiques
Marion COISNE, AuteurDepuis 2018, dans le cadre du projet Copreau (Couverts végétaux pour préserver la ressource en eau), le Grab dAvignon mène des essais pour comparer les impacts de plusieurs paillages organiques sur différents légumes, en maraîchage bio diversifié. En 2018 et 2019, les essais ont porté sur la mise en place dun mulch de foin de luzerne en cultures dété sous abris. Les résultats ont montré une maîtrise quasi-totale des adventices. En revanche, le mulch a eu des impacts contrastés sur les rendements des différentes espèces de légumes. Le concombre, qui est une culture précoce, a été le plus pénalisé : avec un paillage organique, le sol se réchauffe moins vite quavec un paillage plastique (les cultures précoces sont donc pénalisées). Dautres espèces, comme la tomate, voient au contraire leur rendement augmenter : la minéralisation du foin de luzerne a compensé le retard des tomates au printemps. En 2020, un autre essai a comparé trois paillages (paille de graminées, foin de luzerne et compost de déchets verts) dans le but de diminuer les apports deau par irrigation. Pour linstant, les résultats ne sont pas encore disponibles. En parallèle, depuis 2019, dans le cadre dun autre projet, le Grab étudie aussi les impacts de deux composts de déchets verts sur la fertilité des sols.
Tomates et concombres biologiques : Une campagne 2020 compliquée sur les marchés
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans lOuest, les producteurs biologiques de tomates et de concombres qui commercialisent leurs productions en circuits longs ont été confrontés à dimportantes difficultés de commercialisation, de mai à août 2020. Le marché était en effet saturé, ce qui a engendré des baisses au niveau des prix payés aux producteurs : - 25 % pour les tomates grappes par rapport à 2019 et - 35 % pour les concombres. La filière manque de données objectives pour expliquer cette saturation du marché, mais plusieurs hypothèses, conjoncturelles et structurelles, ont été relevées : un pic de production national (année propice pour ces cultures) ; une croissance trop rapide de la production bio (hausse de 20 % des surfaces engagées en bio par rapport à 2018) ; une importation conséquente de létranger par les distributeurs (donnée actuellement difficile à chiffrer) ; un effet secondaire du confinement (les particuliers ont eu plus le temps de jardiner) ; un afflux de production dès le 1er mai en raison de la réglementation sur lutilisation des serres chauffées en AB (la loi ninterdit pas dutiliser cette pratique, mais interdit de commercialiser les produits issus de serres chauffées avant le 1er mai).
Bioagresseurs du sol des concombres : Comment les gérer ?
William PARMÉ, AuteurSi un plant de concombre flétrit, ralentit sa croissance, jaunit , il est peut-être infecté par un champignon du sol. Ces champignons profitent que les plantes soient en conditions de stress pour simplanter (sol froid, hydromorphie, sol fatigué ) et se conservent dans les racines contaminées pendant plusieurs années. Afin de pouvoir les identifier, quelques éléments de diagnostic sont proposés, basés sur lobservation de symptômes au niveau des parties aériennes et racinaires des plants de concombre. Des conseils sont ensuite apportés pour se prémunir contre ces maladies : effectuer un retour en rotation minimum tous les quatre ans, si possible derrière un engrais vert ; implanter des plants sains (semences et terreau sains) ; utiliser des plants greffés (notamment dans les sols fatigués) ; planter lorsque le sol est suffisamment réchauffé (pour assurer une meilleure reprise) ; travailler le sol de manière à faciliter le drainage et laération. Des recommandations sont également apportées afin de bien gérer lirrigation. En cas dattaque, il est conseillé dintervenir rapidement pour éviter la propagation du champignon : les plants contaminés doivent être retirés en veillant à extraire lintégralité de leur système racinaire (les outils utilisés doivent ensuite être désinfectés).
La lutte contre les pucerons « se systémise »
Hervé FLOURY, AuteurLes attaques de pucerons sont difficiles à gérer en culture de concombre bio. La station dexpérimentation bretonne Terre dEssais travaille sur une approche « système », combinant différentes méthodes : utilisation de plants sains mis en place dans des conditions favorables, suivi régulier, introduction dauxiliaires, de plantes relais et de produits de biocontrôle. Depuis peu, la technique de palissage « sur fil haut » ou « training » se développe, au lieu de la conduite en « parapluie ». Dorénavant, la production se fait sur la tige principale uniquement et sur un fil plus en hauteur. Cette méthode est gourmande en main duvre, car elle double la densité de pieds et nécessite un effeuillage régulier. Les résultats ont montré une amélioration de la qualité sanitaire des plants. Combinée aux autres méthodes déjà connues, cette pratique permet de réduire les pucerons à un seuil acceptable.
Projet Greenresilient : Concevoir des systèmes sous abris résilients
Frédérique ROSE, AuteurLe projet européen Greenresilient a pour objectif de développer des itinéraires techniques innovants sous serre : plus écologiques, moins intensifs et peu dépendants des intrants extérieurs. Le Grab dAvignon est le partenaire français de ce projet. Il a choisi de tester trois leviers dans deux tunnels : un tunnel avec bandes fleuries et lautre sans ; à lintérieur de chaque tunnel, une culture seule et la même culture en association ; et, au sein des associations, une partie recouverte dun mulch et lautre dun paillage plastique. En 2018, la tomate a été testée, en association ou non avec du concombre (un pied sur deux), et avec un paillage de foin de luzerne de 8 cm dépaisseur. Les résultats montrent une plus forte proportion dauxiliaires dans les tunnels avec les bandes fleuries. Un retard de culture de 10 jours a été observé avec le mulch, qui réchauffe moins le sol que le paillage plastique, mais qui libère très rapidement de lazote. Concernant lassociation de cultures, très peu de concurrence a été observée. En 2019, cest lassociation aubergine-poivron qui a été testée, avec le même paillage. Pour ce dernier, les résultats rejoignent ceux de 2018 : un relargage dazote est observé mais avec un retard des cultures.
Le concombre tombe le masque
Xavier MATHIAS, AuteurLes concombres sont des cucurbitacées originaires d'Inde. Cette origine géographique explique leur goût pour les terres bien réchauffées et pour des températures relativement élevées. La moindre gelée leur est fatale, et des nuits trop froides bloquent leur croissance, augurant souvent d'une culture compliquée. Jacky Mercier, maraîcher bio à Saint-Jean-de-Sauves (86), préconise de les planter plus tard que les tomates, jamais avant le 15 mai, même en bonnes conditions. L'arrosage doit aussi être bien maîtrisé. Certaines variétés, comme le concombre arménien, proche du melon d'un point de vue botanique, sont appréciées pour leur productivité et leur polyvalence. Il existe en effet une grande quantité de variétés et de sous-espèces de ce fruit, à découvrir, comme le "Kaiser Alexander", originaire du Sikkim (nord de l'Inde), rustique, à la chair épaisse, douce et croquante, le "Blanc de Bonneuil", le "Melothrie", ou encore le kiwano ou concombre cornu d'Afrique...
Semences potagères : Un système très "pointu"
Manu BUÉ, AuteurDepuis 2004, loffre en semences bio a pu se développer mais avec une certaine progressivité car le système dérogatoire permet lutilisation de semences AB en priorité ou de semences non traitées après récolte. Ce système dérogatoire est assez sollicité mais doit se fermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu de fermer progressivement les possibilités de dérogation. Aujourdhui, les semences sont classées en quatre statuts différents. Elles peuvent être notamment « hors dérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou « écran dalerte » (elles passeront prochainement en hors dérogation). Le statut concerne dorénavant une espèce et non un type variétal ou un type de semence. Les dernières évolutions des semences potagères sont détaillées dans cet article.
Concombre : La greffe prend
Guy DUBON, AuteurLa greffe en concombre permet de prévenir des maladies du pied, difficiles à combattre en bio comme en agriculture conventionnelle. Cet article explique lintérêt de cette pratique, en se basant sur des essais réalisés par Terre dEssais et présentés par Hervé Floury. Ce dernier fait un point sur le greffage appliqué aux concombres, dans le cadre de son travail sur un programme expérimental en AB sous abris. Cette technique est coûteuse, mais elle permet, même dans des conditions favorables aux plants francs, dobtenir de meilleurs rendements, compensant le coût dachat supérieur. Différentes techniques de greffage sont comparées entre elles et avec les plants francs, y compris économiquement : greffé une tête, greffé deux têtes en pépinière et greffé une tête conduit sur deux tiges.
J'économise l'eau au potager ! : Quand et comment arroser ?
Arroser, c'est bien. Bien arroser, c'est mieux ! Les jardiniers sont souvent perplexes sur les quantités d'eau à apporter et ont parfois tendance à en faire plutôt trop que pas assez. C'est dommage, car non seulement l'eau est une ressource de plus en plus rare ou mal répartie sur l'année, mais arroser sans discernement prend du temps, peut provoquer des maladies et produire des légumes sans aucun goût ! Blaise Leclerc explique ce qu'il faut savoir sur le rôle de l'eau dans les processus vitaux et sur sa circulation dans le sol et dans la plante. Il présente ensuite les différents avantages et inconvénients de chaque type d'arrosage, et les principales techniques pour économiser l'eau au jardin. Enfin, 30 fiches dédiées aux légumes les plus courants indiquent les besoins particuliers de chacun et les solutions d'arrosage adaptées.
Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
J.-G. MOREAU, Auteur ; J.-J. DAVERNE, Auteur | PARIS (52 Rue de Douai, 75 009, FRANCE) : EDITIONS DU LINTEAU | 2016On a oublié que les maraîchers parisiens avaient atteint l'excellence au milieu du XIXème siècle. En l'absence de moyens de transport et faute de conservation par le froid, il fallait produire sur place de quoi alimenter un million d'habitants en primeurs, fruits et légumes frais. L'ingéniosité d'alors revient d'actualité. Ce manuel, réédition d'un ouvrage vieux de 170 ans, répond au besoin de produire localement les aliments les plus nourrissants et les plus goûteux possible. Au sommaire : Chapitre 1 : Histoire sommaire de la culture maraîchère ; Chapitre 2 : Statistique horticole ; Économie horticole ; Chapitre 3 : Des terres et de tout ce qui se rapporte au sol ; Chapitre 4 : Des expositions et des situations locales ; Chapitre 5 : Des engrais ; Chapitre 6 : Des eaux pour les arrosements ; Chapitre 7 : Des outils, instruments et machines ; Chapitre 8 : Des opérations de la culture maraîchère ; Chapitre 9 : Des habitudes des maraîchers ; Chapitre 10 : Culture maraîchère à Paris, mois par mois ; Chapitre 11 : Altérations causées aux légumes par les insectes et les maladies ; Chapitre 12 : De la récolte et de la conservation des graines potagères ; Chapitre 13 : Calendrier de la culture.
SIVAL : Stratégies de protection contre les ravageurs des cultures maraîchères en AB : les cultures associées
Florence LETAILLEUR, AuteurDans le Morbihan, la station expérimentale Bretagne Sud a mis en place un essai sur les associations de cultures maraîchères dans le but de trouver des méthodes de lutte alternatives contre les pucerons noirs des cucurbitacées et les acariens tétranyques. Les associations, testées de 2013 à 2015, étaient tomate/concombre et aubergine/poivron. Si certains résultats sont encourageants, des améliorations sont encore à apporter. Il reste une année d'essai, 2016, pour cela.
Synthèse de deux essais maraîchers 2015
Maëlle KRZYZANOWSKI, AuteurDans le cadre du projet AGREABLE (bioAGREsseurs, Expérimentation, Agriculture Biologique, Légumes), le Comité Départemental de Développement Légumier de Maine-et-Loire a mis en place des essais, en 2015, autour de la protection des cultures maraîchères. Les premiers résultats, présentés dans cet article, concernent : - la protection de cultures de concombres contre les pucerons via la mise en place de cultures relais ; - la lutte contre la mineuse du poireau par l'utilisation d'argile, la coupe des feuilles, et la mise en place de voiles anti-insectes.
Le problème de Didymella bryoniae
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, le champignon Didymella bryoniae est devenu un problème majeur en concombre. Il se développe sur les tissus morts en condition humide, mais il peut aussi contaminer des tissus vivants par contact ou lors de la germination des spores. Ces infections peuvent entraîner la perte des plants et favoriser d'autres pathogènes. Le champignon peut enfin attaquer les fruits et c'est alors très problématique : avortement, altération de la forme ou pourriture du fruit visible ou non. Aucun traitement n'est utilisable pour ce pathogène, mis à part un fongicide bio qui a un effet retard et non curatif. Le principal moyen de protection reste donc la prophylaxie (désinfection, nettoyage des serres, désinfection des couteaux, éviter les tas de déchets non compostés à proximité des serres). La gestion du chauffage et de l'aération des serres est également essentielle pour éviter la condensation sur les plants.
Contre pucerons noirs et acariens sous-abris : Les associations culturales à l'essai
Virginie JOURDAN, AuteurEn culture de cucurbitacées, la lutte contre les ravageurs est parfois difficile. C'est notamment le cas pour le puceron noir Aphis gossypii et l'acarien Tetranychus urticae, contre lesquels il n'existe aucune spécialité commerciale autorisée en bio, et pour lesquels l'utilisation d'auxiliaires est souvent insuffisante. Une autre voie est aujourd'hui envisagée : l'association de cultures sous-abris. En 2013, la station expérimentale de Kerplouz, dans le Morbihan, a testé l'association tomates-concombres sous-abris. Si l'efficacité de cette association contre le puceron reste à prouver, l'effet sur les acariens a été très net, avec des attaques fortes en monocultures et nulles sur les associations. En 2014, les essais ont porté sur des associations aubergines-poivrons dans la lutte contre les acariens. En encarts, sont présentés d'autres résultats expérimentaux sur la lutte contre le mildiou en pommes de terre, les variétés bio de salades, le transfert de lutte bio sous abris, et la conservation d'oignons rouges en silo ventilé.
Expérimentations variétales en légumes bio : En finir avec les semences non traitées
Virginie JOURDAN, AuteurDans leurs choix de variétés, les agriculteurs biologiques peuvent recourir à des semences produites en bio mais aussi, généralement en cas de non-disponibilité en bio, à des semences non-traitées. Dans l'optique d'améliorer le choix variétal en bio, et de présenter des résultats indépendants de ceux des semenciers, des stations expérimentales évaluent et comparent les variétés bio et non-traitées. C'est le cas notamment de deux stations bretonnes : - la SEHBS (Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud), située à Auray dans le Morbihan, qui travaille plutôt sur des variétés destinées aux circuits courts ; - la PAIS, située à Morlaix dans le Finistère, qui évalue plutôt des variétés destinées aux circuits longs. Les résultats obtenus sont homogénéisés et comparables grâce à la mise en place de dispositifs expérimentaux similaires. Certains des résultats obtenus sur navet, carotte, mâche, tomate, ou encore concombre, sont présentés. Les expérimentateurs soulignent que ces essais, bien que nécessaires, ne valent pas les préconisations des techniciens de terrain.
Mes courges, melons, pâtissons... : Des cucurbitacées à cultiver et à cuisiner
Blaise LECLERC, Auteur ; Jean-Jacques RAYNAL, Photographe | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2014L'auteur présente 22 variétés de courges de conservation, ainsi que toutes les autres espèces de Cucurbitacées qu'il a cultivées dans son potager. Son objectif : faire découvrir cette grande famille botanique diversifiée et très productive. Pour les adopter au jardin, il suffit de suivre les conseils de culture détaillés et illustrés en photos : comment faire ses graines, réussir ses semis, entretenir ses plants, les soigner contre les maladies et les ravageurs... On pourra les choisir pour leurs qualités agronomiques (rusticité, productivité...), culinaires ou nutritives, ainsi que pour leur pouvoir de conservation. Des concombres et courgettes aux potirons et potimarrons, sans oublier tous les melons de l'été, grâce à 55 recettes de jardiniers-cuisiniers, les Cucurbitacées peuvent s'inviter à table toute l'année. Butternut, Pomme d'or, Bleu de Hongrie, potimarron, Lady Godiva, Jack O'Lantern... font partie des espèces présentées.
Premiers résultats du programme de recherche AGREABLE
Ludovic BZDRENGA, AuteurLe groupement de développement des maraîchers de la Chambre d'agriculture de Vendée expérimente l'usage des auxiliaires, notamment contre le puceron noir du concombre sous serre en bio. Les essais s'effectuent dans le cadre d'un projet régional plus large, intitulé AGREABLE (bioAGResseur Expérimentation Agriculture Biologique LEgumes). Les plantations d'ombellifères, notamment la coriandre, l'aneth et l'Ammi majus sont favorables aux colonisations de syrphes qui sont des prédateurs de pucerons. La difficulté réside dans le manque de précocité de floraison (juin), ce qui est trop tard vis-à-vis de la vitesse de croissance des colonies de pucerons. Pour les luttes précoces, les lâchers de microhyménoptères parasitoïdes sont plus avantageux, en combinaison avec un semis d'orge dans les tunnels où est introduit un puceron spécifique de la céréale qui permet d'alimenter les microhyménoptères en début de cycle de culture, lorsque les pucerons des légumes ne sont pas présents en quantité suffisante pour assurer la survie de l'auxiliaire. Hélas, les pucerons de l'orge semblent plus appétents pour l'auxiliaire que les pucerons du concombre. La fauche de la culture relais (l'orge) est envisagée pour forcer les auxiliaires à migrer sur les cultures de concombre.
Tomate et concombre font face aux pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa Station expérimentale horticole de Bretagne Sud a travaillé, en 2013, sur les associations culturales sous abri en agriculture biologique. Elle a testé, en particulier, la cohabitation de plants de concombres et de plants de tomates sous tunnel, afin de mesurer l'intérêt dans la lutte contre le puceron noir Aphis gossypii, et l'acarien Tetranychus urticae. La conduite culturale simultanée de concombre et de tomate s'avère possible, avec des résultats agronomiques corrects, et l'association semble pertinente du point de vue de la protection contre les ravageurs.
Le bio en serre: mirage ou réalité?
L'agriculture biologique soutient la santé des sols, des écosystèmes, et de la population. Elle fait l'objet d'une demande croissante de la part des consommateurs en Europe et en Amérique. Des chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont analysé la performance de la production agricole biologique en serre en développant des axes de recherche. De nombreux paramètres ont été pris en compte et les résultats ont permis de comparer la serriculture biologique à la serriculture conventionnelle. La fertilisation biologique favorise l'activité biologique du sol. Les espèces/cultivars répondent différemment à la fertilisation suivant qu'il s'agit de la régie biologique ou conventionnelle. Dans la régie biologique des concombres, des tomates et du poivron, une application de fertilisants organiques à dose inférieure ou égale à celle recommandée donne de bons résultats, mais le dépassement de dose recommandée affecte négativement la production du poivron et du concombre. Les mottes cubiques et le vermicompost n'ont pas eu des effets supplémentaires. Dans les serres semi-fermées, la température et l'humidité doivent être contrôlées durant la saison de production. En conclusion, le bio en serre est réaliste, car la productivité, la qualité des produits et les opportunités de marchés le permettent. Il a été prouvé que le bio apporte des bénéfices environnementaux et confèrent des gains aux consommateurs. La serriculture biologique suppose toutefois du producteur un savoir-faire, une gestion stricte et un cahier de charge.
Les essais en bio démarrent sous serre
Audrey DIBET, AuteurLa station d'expérimentation en cultures légumières (SECL) de Pleumeur-Gautier (22) est dédiée aux expérimentations en agriculture biologique. Elle dispose pour cela d'une serre multi-chapelle, à l'intérieur de laquelle sont conduits les essais. Ceux-ci visent à répondre à deux types de production légumière biologique : une production plus intensive, de type nord-européenne, avec une rotation tomate concombre et engrais verts courts en interculture, ou une production plus extensive et diversifiée intégrant périodiquement des engrais verts à cycle long. Les expérimentations portent notamment sur les dates d'entrée en production des tomates et des concombres, actuellement trop tardives par rapport aux produits d'importation. Pour cela, des tomates ont été plantées en janvier et protégées par un abri supplémentaire à l'intérieur de la serre. Cette année, étant donné les températures du printemps, l'entrée en production ne s'est pas fait à la date souhaitée, mais l'essai sera reconduit. En concombre, les essais portent sur le choix de variétés rustiques. Enfin, des essais de lutte biologique contre le puceron sur concombre ont donné des premiers résultats encourageants en utilisant les courgettes pour attirer, puis transférer les auxiliaires sur les concombres.
Je démarre mon potager bio
Sandra LEFRANÇOIS, Auteur ; Jean-Paul THOREZ, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Pour démarrer son potager sans risque de déconvenue, le jardinier en herbe a besoin d'être bien guidé. Avant tout, il doit préparer sa terre, apprendre à la désherber ou à l'enrichir naturellement sans la polluer avec des herbicides ou des engrais chimiques. Il lui faut ensuite choisir parmi 20 légumes incontournables ceux qui lui conviendront le mieux en fonction de ses goûts et de la difficulté de leur culture. Ensuite, il doit les semer, les planter, les entretenir, les protéger en ayant les bons gestes et en mettant en uvre les savoir-faire jardiniers. Grâce à des "pas-à-pas" en photos, butter les pommes de terre, pincer les gourmands des tomates, habiller les plants de poireaux ou préparer un semis de mâche... n'auront désormais plus aucun secret pour l'apprenti jardinier. Et comme il s'agit de se nourrir sainement et de ne pas polluer les jardins, tous les conseils et les pratiques de jardinage indiqués sont 100 % bio !
Recherche : Programme prévisionnel 2013 de la P.A.I.S., Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio
Mathieu CONSEIL, Auteur ; Andrea ADAMKO, AuteurDe nouvelles actions d'expérimentation ont été proposées, pour le programme 2013 de la Plateforme bretonne. Pour les grandes cultures, la P.A.I.S. va réaliser, en partenariat avec le programme Casdar ProABioDiv, à partir du printemps 2013, une évaluation variétale Maïs portant sur des populations. Pour les légumes, les professionnels ont souhaité mettre en place de nouvelles actions : - 1. Santé des plantes : Lutte contre le puceron en concombre biologique ; gestion du mildiou en pomme de terre : interaction génotype x protection sanitaire ; - 2. Fertilisation et qualité des produits : Evaluation de l'effet de la fertilisation avec des algues sur la qualité des légumes ; - 3. Evaluations variétales potagères : Evaluation de variétés pour les espèces potagères en vue de leur passage en liste « Hors dérogation ». En outre, la P.A.I.S. poursuivra, en 2013, les actions engagées les années passées. Elles concernent : Pour les grandes cultures, le programme Casdar ProtéAB et le Blé Noir ; Pour les légumes : L'adaptation du matériel végétal à la conduite en agriculture biologique ; L'évaluation des ressources génétiques et la sélection de variétés adaptées aux contraintes pédoclimatiques régionales (tomates, poireaux, haricots, laitues, choux, brocolis) ; La protection des cultures ; L'étude de la biodiversité.
Les fiches techniques du réseau GAB/FRAB : Fruits et légumes
Le réseau GAB/FRAB, en Bretagne, a édité, en 2010, de nouvelles fiches techniques "Fruits et légumes" (en plus des 10 fiches techniques sorties en 2009). Elles portent sur : - Fiche n°11 : Laitues, Batavias (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Récolte, conservation, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Quelques éléments économiques) ; - Fiche n°12 : Concombre (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Mise en place de la culture, Suivi sanitaire, Conduite culturale, Récolte) ; - Fiche n°13 : Courgette (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Récolte) ; - Fiche n°14 : Céleri Rave (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Récolte) ; - Fiche n°15 : Protection des cultures en maraîchage (Définition, Les mesures préventives, Cahier des charges, Principaux parasites & solutions, Les molécules autorisées) ; - Fiche n°16 : La rotation en maraîchage (Principe, Objectifs de la rotation, Limites et inconvénients d'une rotation, Alterner les plantes exigeantes et peu exigeantes en fumure, Les engrais verts) ; - Fiche n°17 : S'installer en maraîchage bio : Repères techniques et économiques (Optimiser le temps de travail, Les fermes en maraîchage, Le temps de travail, Les charges, Résultats économiques).
Essais légumes bio 2008 : Pour mieux maîtriser ses cultures
Manu BUÉ, AuteurCet article présente une synthèse de la restitution effectuée par la commission technique légumes bio d'Inter Bio Bretagne sur les principaux essais issus des stations régionales (PAIS de Morlaix, SEHBS de Kerplouz Auray, SECL Pleumeur Gautier). Ils concernent : - les nouvelles variétés de concombre pour la filière longue ; - le calibre et les périodes de plantation des pommes de terre pour éviter le mildiou ; - la comparaison de variétés de tomates appartenant au type cur de buf ; - l'influence du précédent sur la culture d'artichaut.
Inter Bio Bretagne : Filière "Fruits et légumes" : Résultats d'expérimentations 2008 - Edition 2009 : Plateforme Agrobiologique d'INTER BIO BRETAGNE à Suscinio (PAIS)
Le document fait une présentation : - de l'organisation des professionnels de la filière de l'amont et de l'aval de la filière "Fruits et Légumes" d'Inter Bio Bretagne qui réalisent, dans le cadre de la Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne, à Suscinio (PAIS), des expérimentations dédiées aux légumes biologiques ; - des différentes actions qui sont menées sur la PAIS (située sur les terres cultivées en agriculture biologique de l'exploitation du Lycée Agricole de Suscinio, à Morlaix (29)), ou chez les professionnels de l'Armorique Maraîchère et de l'APFLBB (Association des Producteurs de Fruits et de Légumes Biologiques de Bretagne) ; - de la convention passée entre Inter Bio Bretagne et le Lycée Agricole de Suscinio ; - ainsi que du programme de la PAIS (tel que défini par différents professionnels) et de ses missions ; - de la recherche - expérimentation en agriculture biologique en Bretagne coordonnée, depuis 2003, par la CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique). Le document fait ensuite état des résultats d'expérimentations en légumes biologiques et s'organise en onze actions : - Evaluation, sélection et création variétale ; - Evaluation variétale "Betterave rouge" en production de printemps ; - Evaluation variétale "Concombre" en production d'été ; - Evaluation variétale "Laitue" ; - Evaluation variétale "Carotte d'automne" ; - Evaluations variétales "Choux" ; - Itinéraire technique de production de potimarron ; - Itinéraire technique : pomme de terre (précocité/calibre de plantation) ; - Agriculture biologique et biodiversité. Par ailleurs, le document présente le programme 2009 de la PAIS.
Un programme d'expérimentations "Légumes bio" riche et varié !
Gérald CARTAUD, AuteurComme chaque année, Inter Bio Bretagne et les partenaires techniques du programme recherche régional en cultures légumières et maraîchères biologiques ont convié les professionnels à participer à une journée de restitution des résultats d'essais 2008 sur les légumes et les pommes de terre biologiques, le 22 janvier 2009, à Loudéac. Au total, neuf interventions se sont succédées, dont le contenu et les débats associés furent riches d'enseignements. Un bref aperçu de celles-ci est présenté : comparaison entre différents itinéraires techniques de pommes de terre, évaluation de variétés de concombres, point sur les variétés de tomates type "coeur de boeuf", influence de quelques précédents, référentiel technico-économique concernant les productions légumières.
Résultats d'essais 2008 sur les légumes et pommes de terre biologiques : Un programme riche et varié !
Comme chaque année, Inter Bio Bretagne et les partenaires techniques du programme de recherche régional en cultures légumières et maraîchères biologiques ont convié les professionnels à participer à une journée de restitution des résultats d'essais 2008, sur les légumes et les pommes de terre biologiques, le 22 janvier 2009, à Loudéac. Au total, neuf interventions se sont succédées. Mathieu Conseil (P.A.I.S. à Suscinio - 29) a entamé cette présentation en comparant différents itinéraires techniques de pommes de terre selon le calibre des plants de pommes de terre et la date de plantation (les premiers résultats, à confirmer en 2009, montrent notamment que les plantations précoces donnent de meilleurs résultats que les tardives du point de vue de la protection contre le mildiou et de la productivité en général). Un autre essai réalisé sur la P.A.I.S. a évalué des variétés de concombre pour le circuit long (type hollandais long et lisse). Il en ressort trois variétés intéressantes : Aramon, Palladium et Airbus. Les résultats de la station S.E.H.B.S. à Auray (56) ont également été présentés par Denis Bayon de la Chambre d'agriculture du Morbihan. L'essai choisi consistait à faire le point sur les variétés de tomates "Coeur de boeuf" (comportement agronomique satisfaisant des variétés hybrides Auréa et Coralina). Pour la station S.EC.L. de Pleumeur Gautier (22), Christian Porteneuve a présenté un essai sur l'influence de quelques précédents, engrais verts et fertilisation organique sur la culture d'artichauts. La F.R.A.B. Bretagne enfin, représentée par Manu Bué du GAB Finistère, a présenté un aperçu de leur référentiel technico-économique concernant les productions légumières (exemple de la carotte et du poireau).
Stations expérimentales bretonnes : Résultats d'essais légumiers
Gaëlle POYADE, AuteurL'interprofession biologique de Bretagne (IBB) a présenté, fin janvier 2009, les résultats d'essais en légumes des stations bretonnes. Sur les pommes de terre, les essais montrent que les plantations précoces affichent de meilleurs résultats que les tardives du point de vue de la protection contre le mildiou et la productivité en général. Des essais variétaux ont eu lieu en concombre de type court ou long, ainsi qu'en tomate (essais de variétés hybrides et de variété Cur de buf). Un essai a porté sur l'influence de quelques précédents engrais verts et de la fertilisation organique sur la culture d'artichaut, et un autre sur la lutte contre l'oïdium en courgette.
Concombres : Y'en aura pour tout le monde !
Conseils pour bien cultiver les concombres au potager et en tirer le meilleur parti : exposition, choix des variétés, semis, entretien, fertilisation et récolte suivis de modalités de préparation en cuisine.
La culture du concombre sous abri : Etudes expérimentales sur Typhlodromips (Amblyseius) swirskii
Les deux principaux ravageurs rencontrés en culture de concombres sont les aleurodes et les thrips. Des auxiliaires sont introduits aujourd'hui en France sur plus de 80% des surfaces de concombres sous abris (Amblyseius cucumeris sur thrips et parasitoïdes sur aleurodes). Toutefois, de récentes études ont montré l'efficacité prometteuse de l'acarien phytoseiide Typhlodromips (Amblyseius) swirskii sur les deux ravageurs. Des essais ont été mis en place sur concombre sous abri en 2006 et 2007 pour évaluer l'efficacité du prédateur en serres expérimentales et en tunnels de production dans le sud-est de la France. T. swirskii confirme son intérêt sur concombre. Il se montre capable d'augmenter nettement ses populations en présence d'un nombre important de proies et, dans ces conditions, il paraît pouvoir limiter fortement les populations de thrips, mais beaucoup moins celles d'aleurodes déjà installées. Par contre, lorsque le prédateur est bien installé, il paraît pouvoir empêcher l'installation de thrips ou d'aleurodes en cas d'entrées extérieures régulières.
Mass trapping western spotted cucumber beetles
La mouche du concombre, des genres Diabrotica et Acalymma, est un des ravageurs les plus dangeureux au monde. En Californie, la principale espèce est le WSCB (Western Spotted Cucumber Beetle), Diabrotica undecimpunctata, ou criocère occidental du concombre. L'insecte se développe sur les herbes sauvages et, au printemps, les adultes migrent vers les champs proches, provoquant des ravages principalement sur des cucurbitacées : concombre, melon, courge à huile, citrouille,... En 1997 et 1998, des études été menées sur un ensemble de fermes à Esparto, en Californie (James Durst's Hungry Hollow Farms) dans le but de tester l'efficacité de différentes méthodes de piégeage en masse de WSCB (piège à glue, piège en en bandes,...) et d'évaluer leur coût.
Dossier d'information : Semences potagères et biodiversité
Ce document consacré aux semences potagères et à la biodiversité aborde plusieurs points : - Les semences potagères au coeur de trois enjeux majeurs : répondre aux enjeux de l'agriculture et de la consommation d'aujourd'hui : qualité, goût, résistance aux maladies, conservation, rendement, diminution des traitements..., maintenir et développer la diversité de l'offre alimentaire, réglementer le marché des semences pour préserver l'intérêt de tous ses acteurs et des utilisateurs ; - La FNPSP, une fédération au service des semences potagères ; - Annexes : quelques définitions, la variété au coeur des enjeux réglementaires.
Fiches technico-économiques : Semences bio-Résultats 2006 : Persil frisé, Mâche verte de Cambrais, Roquette Cultivée, Aubergine Black Beauty, Concombre Lemon, Tomates anciennes
La première fiche présente : le calcul des marges pour la multiplication du persil frisé en agriculture biologique. Les fiches suivantes présentent les temps de travaux, les résultats économiques et les remarques sur la culture, en production de semences et plants biologiques, du persil frisé, de la mâche verte de Cambrais, de la roquette, de l'aubergine Black Beauty, du concombre Lemon, des tomates anciennes.
Amblyseius swirskii contrôle les aleurodes et les thrips
En culture de concombre, le nouvel acarien prédateur Amblyseius swirskii s'avère très intéressant pour lutter contre les thrips et les aleurodes.
Melon, courgette, concombre : Comment se protéger des virus en agriculture biologique ?
Il n'y a pas de méthode de lutte préventive contre les virus. Seuls les moyens préventifs permettent de retarder les contaminations (variété résistante, prophylaxie en pépinière et en culture, mise en place de bâches posées sur la culture ou sur arceaux). Les avantages et inconvénients de deux types de bâches sont présentés dans le texte, ainsi que des éléments de coûts.
Protection contre les maladies du concombre en agriculture biologique
Le système racinaire du concombre est fragile et peut être attaqué par des champignons du sol. Il est essentiel de limiter les pratiques à risques (sol bien drainé, éviter les semis trop précoces, greffage sur courge japonaise...). Le concombre est une plante au feuillage sensible, exprimant fréquemment des asphyxies, des carences... ou des attaques de pathogènes. Contre l'oïdium, variété résistante et traitement préventif au soufre mouillable sont les solutions utilisées actuellement. Les moyens de lutte contre le mildiou sont très limités. Contre les virus, seule la lutte préventive est efficace.
¡¡ Leche contra el oidio !!
Melon, courgette, concombre : Comment se protéger des virus en agriculture biologique ?
Seuls des moyens préventifs permettent de retarder les contaminations des melons, courgettes et concombres par les virus. L'article présente les méthodes préventives qui peuvent être appliquées : choix de variétés résistantes, bonne prophylaxie, mise en place de bâches posées sur la culture ou sur les arceaux. En particulier, les avantages et inconvénients d'une bâche de type PE 500 trous par rapport à un voile de type P17 sont analysés.
Typhlodromips swirskii, un auxiliaire prometteur en culture de concombre
Le nouvel auxiliaire pour la protection intégrée, l'acarien prédateur Typhlodomips swirskii, s'attaque aux aleurodes, thrips et acariens phytophages. La station de recherche néerlandaise P.P.O. a pu attester de son efficacité contre les thrips et les aleurodes en culture de concombre sous serre.
Concombre bio sous abri froid : intérêt du greffage et évaluation variétale
Dans le cadre des productions biologiques de concombres sous abri froid, trois porte-greffe ont été comparés à un témoin non greffé. Améliorant la persistance de production, les porte greffe ont augmenté le rendement. Trois variétés de concombres disponibles en semences biologiques ont également été comparées à une variété courante.
Espagne : Producteurs et semenciers sur le front des virus
En Espagne, depuis l'automne 2000, les producteurs de concombres, comme l'ensemble des producteurs de cucurbitacées, doivent faire face aux pathologies virales. Et pour contrer des attaques parasitaires s'intensifiant, alors que les matières actives disponibles pour la lutte chimique diminuent, de nombreux producteurs ont opté pour la lutte biologique, sur les conseils des techniciens. Le bilan est positif, d'autant que cette technique était considérée comme farfelue par les producteurs il y a encore trois ans.
Protection biologique du concombre : utilisation d'Aphidius colemani et des plantes-relais dans la lutte contre Aphis gossypii
L'utilisation d'Aphidius colemani sur plantes relais peut permettre de lutter contre le puceron Aphis gossypii en production biologique de concombre, dès lors que les conditions sont réunies : plantes relais de qualité, détection précoce du ravageur. Une expérimentation réalisée chez trois maraîchers de la région Centre dans un contexte difficile (conditions défavorables à la production de plantes relais et à l'installation des auxiliaires) a tout de même montré que les auxiliaires permettaient une lutte efficace contre le puceron noir du cotonnier.
Les aleurodes Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum : Eléments de diagnostic
L'aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) est un ravageur commun sur de nombreuses cultures sous abri. Cependant, à l'occasion des contrôles organisés dans le cadre de la surveillance du virus TYLCV, l'espèce Bemisia tabaci a été plus facilement rencontrée en 2001, notamment sur tomate et concombre dans les serres du sud de la France. Elle a occasionné des dégâts dans les serres infestées. Cette note d'information rédigée par le Comité de Lutte biologique Inra/Ctifl/SPV et la SDQPV donne les principaux éléments concernant la description et les critères de différenciation des deux espèces d'aleurodes, les dégâts qu'elles occasionnent sur les cultures et les différentes stratégies de protection qui peuvent être mises en oeuvre.
Fusariose des racines et du collet sur concombre : la prophylaxie avant tout
Avec une bonne coordination entre les maraîchers serristes, les services techniques professionnels, les services de la protection des végétaux et la recherche (INRA Dijon et ENESAD), il est possible de travailler à l'amélioration des connaissances de la fusariose du concombre pour mieux la combattre. Ces actions coordonnées sont d'autant plus nécessaires qu'aucun moyen de lutte chimique n'est efficace actuellement. Ainsi, seule la prophylaxie permet d'endiguer l'extension du foyer qui s'est développé dans l'est et le centre de la France.
Lutte biologique contre acariens sur melon et concombre sous abris : synthèse des essais GRAB réalisés en 2001
La lutte contre l'acarien Tetranyque urticae constitue un verrou technique majeur en maraîchage biologique. En 2000, un essai conduit sur melon au GRAB avait montré une bonne installation d'un nouvel auxiliaire, Neoseiulus californicus, et les deux stratégies alors comparées s'étaient avérées efficaces pour réduire les populations de tétranyques. Les essais réalisés en 2001 avaient pour objectif de tester différentes stratégies en culture de melon et de concombre sous tunnel froid. En culture de melon, un témoin soufre poudrage a été comparé à des stratégies intégrant des lâchers de Neoseiulus californicus et de la cécidomyie Feltiella acarisuga. Sur concombre, l'association de la cécidomyie avec Phytoseiulus persimilis a été étudiée afin de vérifier la complémentarité possible de ces deux auxiliaires. Présentation des résultats.
Protection biologique intégrée contre Bemisia tabaci
Depuis de nombreuses années, Bemisia tabaci est signalé de façon courante en culture ornementale notamment sur Poinsettia, Hibiscus... En 2001 et 2002, plusieurs serristes du pourtour méditerranéen (Pyrénées-Orientales, Bouches du Rhône, Vaucluse...) ont pu observer la présence de B. tabaci sur leur culture de tomate. Plusieurs cas se sont présentés également sur culture de concombre dans les Pyrénées-Orientales. Afin de contrôler ce nouveau ravageur sur cultures maraîchères, un renforcement de la Protection Biologique Intégrée (PBI) a été proposé.
Légumes : Des maladies nouvelles et peu courantes
Le laboratoire de diagnostics de la FREDEC Centre (Fédération Régionale de Défense contre les Ennemis des Cultures) a réceptionné cette année plusieurs échantillons de légumes sur lesquels ont été identifiées des maladies peu courantes et, même parfois observées pour la première fois en France, comme : - la fusariose du concombre, - la septoriose de la laitue, - la cercosporiose du céleri. L'auteur nous propose un petit aperçu de ces maladies.
Les produits organiques en cultures légumières : La fertilisation utile et dispendieuse
Le raisonnement de la fertilisation des cultures légumières nécessite des connaissances de leurs besoins nutritifs et des potentiels de minéralisation des matières organiques endogène et exogène du sol. Le CTIFL, engageant un travail sur ce dernier point, a commandé à l'ENITA de Bordeaux une enquête destinée à recenser les produits organiques utilisés, à préciser les raisons de leur emploi et à recueillir les demandes et problèmes des producteurs de légumes du grand Sud-Ouest. Cette étude montre le grand intérêt porté aux composts pour la plupart des cultures tandis que le fumier est employé essentiellement en fraisiculture. Le prix devient le facteur déterminant dans le choix, devant l'efficacité et la facilité d'utilisation du produit. Les attentes en information et en formation sur l'utilisation des produits organiques sont fortes en agriculture biologique.
Serristes concombre : une profession très high tech
Devant la hausse du coût du gaz, les serristes s'intéressent de plus en plus aux installations de chauffage en cogénération. Permettant la production simultanée de chaleur et d'énergie mécanique, convertie en électricité, la cogénération offre un gain en énergie important et un "plus" en terme de respect de l'environnement. La cogénération permettrait une économie de 35% d'énergie primaire comparée aux systèmes traditionnels de production d'électricité et de chaleur. Reste une limite majeure au développement de ces systèmes : le coût à l'investissement, qui n'est envisageable actuellement en France, que pour des serres de taille conséquente. Davantage banalisé en France, le recyclage des solutions nutritives en thermodésinfection ou en utilisation de plein champ présente un intérêt tant au niveau économique qu'au niveau environnemental. A la pointe de l'expérimentation dans ce domaine, la station CTIFL de Carquefou teste divers systèmes de désinfection : système UV, thermodésinfection, désinfection par l'ozone, biofiltration...
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
Le concombre
"La culture du concombre remonte à la plus haute antiquité. De la famille des cucurbitacées, il est originaire d'Inde où il était déjà cultivé 5000 ans avant J.C. Il fait partie, avec la tomate et la courgette, du triumvirat incontournable des légumes-fruits de l'été. Sa croissance est relativement rapide : il se récolte 10 à 15 semaines après le semis, pourvu qu'il ait à satiété chaleur, eau et compost. Il existe deux grandes espèces de concombres : les races à petits fruits (surtout utilisées pour la production de cornichons) et celles à gros fruits. Tout ce qu'il faut savoir pour réussir la culture de ce ""légume-minceur"" (il contient 96% d'eau aux 100g) : fertilisation, semis, soins, récolte,..."
Produire sous abris
Outil de sécurisation de la production, les abris sont à la base de la mise en oeuvre de stratégies commerciales axées sur la continuité d'approvisionnement du marché. Ils deviennent le maillon indispensable de la chaîne formée par les productions des serres et de celles de plein champ. Les abris sont une des grandes orientations du secteur légumier. Néanmoins, leur évolution doit gérer les problèmes d'intensification de la production et d'intégration environnementale. Dossier pratique réalisé par Fruits et Légumes pour aider à la création et à la gestion d'une entreprise ou d'une activité spécialisée dans la production légumière sous abris.
Protection intégrée contre les pucerons en cultures sous abris
Plusieurs expèces de pucerons sont présentes sur les différentes cultures maraîchères conduites sous abri. La mise en oeuvre d'une protection intégrée est possible. Elle fait appel à la prophylaxie, à l'utilisation des tolérances génétiques, à l'adaptation des techniques de culture et à l'introduction d'auxiliaires. L'observation et le suivi des cultures sont également essentiels. L'auteur développe ici les possibilités d'introduction d'auxiliaires (parasites et/ou prédateurs) dans les cultures de tomate, poivron, aubergine, melon, courgette et concombre.
Les analyses de sol et de feuillage sont-elles utilisables en agriculture biologique ?
Les analyses de sol et de feuillage sont des outils développés en agriculture pour diagnostiquer l'état nutritionnel des plantes. Des grilles d'interprétation de ces analyses existent et pourraient être en partie utilisables en agriculture biologique.
Compatibilité des espèces légumières
Les mauvaises rotations des culture favorisent le développement des maladies. C'est pourquoi, l'auteur nous propose un tableau récapitulant les précédents favorables ou défavorables à différentes cultures maraîchères.
Concombre : le légume fraîcheur
Le concombre est, avec la tomate et la courgette, le légume fruit incontournable de l'été, rafraîchissant, juteux, croquant, compagnon idéal des salades et des plats frais. Au jardin, il a besoin de chaleur, d'eau et de compost à satiété. Variétés et techniques culturales du concombre.
Les cultures légumières, fourragères & vivrières
Ce cahier fait l'historique des légumes et des plantes vivrières, donne les techniques de culture des plantes maraîchères ainsi qu'un calendrier des travaux, apprend à faire ses graines et à les conserver, à raisonner les rotations en maraîchage, à stocker les légumes. Il comprend aussi pour chaque espèce maraîchère ainsi que pour les légumes oubliés et quelques céréales et légumineuses, une fiche de culture et d'entretien.
Jardinage biodynamique sous serre
Avoir une serre permet au jardinier de pouvoir cultiver facilement un grand nombre de plantes : toutes les annuelles, les vivaces en allant jusqu'aux succulentes, plantes aromatiques, etc. Pour les légumes, les plus faciles sont le radis, les salades, le persil, les carottes et le chou-rave. D'autres légumes demandent plus d'attention et d'habilité même sous serre, comme la tomate ou le concombre, dont les exigences sont ici détaillées.
Programme d'Expérimentation Recherche en Agriculture Biologique - Maraîchage - Rapport final 97
Rapport final 1997 du Groupe de Recherche en Agriculture Biologique. Les essais maraîchage ont porté sur la tomate, le concombre, le poivron, ainsi que sur des thèmes transversaux, fertilisation, désherbage et lutte contre les maladies. Tous les essais sont détaillés et analysés. La rareté des références techniques font de ces rapports des outils précieux pour les maraîchers et les techniciens.
Concombre : culture en fil haut
Même si la culture en fil haut du concombre permet une amélioration du rendement et de la qualité des fruits, son surcoût en main-d'oeuvre et le manque de valorisation du produit limitent encore son intérêt.