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Documents disponibles dans cette catégorie (105)


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Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
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Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
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Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
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A la recherche dalternatives au cuivre : Lutte contre le mildiou en culture de melons
Marie TORRES, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Maxime VANALDERWEIRELDT, AuteurLe mildiou est devenu la maladie la plus préoccupante en culture de melons. Les attaques sont plus précoces, plus fortes et difficilement prévisibles. Si le cuivre est un moyen de protection efficace, il convient de limiter son utilisation. Un programme complet est mené par le CTIFL pour trouver des alternatives à son utilisation (dans un cadre dagriculture conventionnelle). Ce programme vise à comprendre le mildiou, à déterminer ses conditions dapparition et à identifier des stratégies de lutte alternatives. A plus long terme, il permettra aussi de déterminer si ce pathogène a évolué (notamment pour voir sil est devenu plus virulent) et dévaluer les sensibilités variétales des melons. Un essai en conditions contrôlées a, pour linstant, permis de comparer lefficacité de sept produits de biocontrôle : huile essentielle dorange, COS-OGA, laminarine, yucca, parois de levure, chabazite et oxyde de potassium. Deux dentre eux (lhuile essentielle dorange et le COS-OGA) ont montré une efficacité similaire au cuivre. Toutefois, un essai au champ, en conditions de très forte pression de mildiou, a montré quaucun produit na permis de contrôler lépidémie de mildiou mieux que le cuivre.
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Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions délimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à lachat, crainte davoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de lirrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre dagriculture du Vaucluse). Aucune différence na été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci na pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, lamplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser quil faudrait adopter une gestion de lirrigation différente.
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Composts et composts : Intérêts et intérêts
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe compost est principalement utilisé dans un objectif de fertilisation des cultures, mais il peut également présenter un intérêt pour le contrôle de pathogènes telluriques. En attendant la finalisation du projet Casdar Synergies (Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers selon la diversité des sols), qui étudie entre autres leffet suppressif de plusieurs composts pour lutter contre les Fusarium de lail et du melon, cet article reprend différentes données issues de travaux menés par le FiBL, ainsi que différents éléments bibliographiques portant sur cette thématique. Des apports importants de compost peuvent en effet contribuer à lactivité suppressive des sols via différents mécanismes : la compétition, lantibiose, lhyperparasitisme et linduction dune résistance systémique sur la plante (chacun de ces mécanismes est détaillé). Pour optimiser cet effet suppressif, il est nécessaire dapporter un compost de qualité (la réalisation dun compost exige des savoir-faire), en grande quantité, et daccompagner ces apports de pratiques culturales adaptées.
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La culture du melon
Emilie JANOYER, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Camille GIRAUDET, AuteurCet article reprend la présentation de Charles Souillot, conseiller et formateur, qui traitait, lors d'une formation organisée par Bio Bourgogne, de la culture du melon. Les points suivants sont abordés : - les groupes de melons ; - les besoins en chaleur et en lumière de la culture ; - les dates de plantation ; - le type de sol ; - le greffage ; - la mise en place ; - la gestion de l'irrigation ; - le choix variétal ; - la récolte ; - la rentabilité.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
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Melon : Le meilleur est à l'intérieur
Xavier MATHIAS, AuteurC'est à la Renaissance, dans le village de Cantalupo, en Italie, que la culture du melon a commencé à se développer. La variété alors cultivée, le "melon cantaloup" (Cucumis melo var. cantalupsis), a donné naissance aux melons verts et aux melons jaunes. Le melon de type Charentais, bien connu aujourd'hui, provient du melon jaune. Semé ou planté assez tôt dans l'année, le melon demande une terre déjà chauffée, un minitunnel ou un châssis permettant de le cultiver même en dehors des zones méridionales. Parmi les exigences de la culture du melon, les tailles successives des ramifications revêtent une importance particulière, tout comme l'exposition et la gestion de l'arrosage. Ses ennemis sont nombreux à vouloir s'en régaler : mulots, corbeaux, limaces... et les maladies, surtout cryptogamiques, le menacent fréquemment. Plusieurs types de melons sont présentés.
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Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
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Gérer la bactériose
Véronique BARGAIN, AuteurAfin de limiter lutilisation de cuivre de sulfate pour lutter contre la bactériose du melon, lApcel teste, depuis plusieurs années, différentes stratégies phytosanitaires à base de cuivre, associé à des produits alternatifs ou de biocontrôle. En 2020, des essais financés par la Région Nouvelle-Aquitaine ont comparé lapplication de bouillie bordelaise avec la dose homologuée (4 kg/ha) à des applications à demi-dose (2 kg/ha), associées ou non à un produit alternatif ou de biocontrôle (Helioterpen Film, Limocide et Rhapsody). Résultats : Les traitements de la modalité « 4 kg/ha » ont été efficaces, mais pas tous ceux de la modalité « 2 kg/ha ». Lajout d'Helioterpen Film na pas eu deffet. Les deux applications de Limocide ont permis de réduire les attaques sur le feuillage, mais nont pas eu deffet significatif sur les fruits. En revanche, lajout de Rhapsody (produit autorisé en AB) a significativement diminué les attaques sur fruits : avec ce produit, lefficacité des traitements a été similaire à la modalité « 4 kg/ha », avec donc deux fois moins de cuivre utilisé.
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Itinéraires en culture de melon : Innover pour réduire les pertes de nitrates
Marie TORRES, AuteurLe projet EauZone, débuté en 2018 et cofinancé par le fonds européen Feader et par lAgence de lEau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à tester des itinéraires techniques innovants en cultures légumières afin de limiter les pertes dazote dans des zones vulnérables aux nitrates situées dans le Gard et lHérault. Dans le cadre de ce projet, le CTIFL a testé un grand nombre de pratiques culturales en culture du melon, afin de réduire le niveau de relargage dazote dans les sols : engrais verts, travail du sol, incorporation des engrais verts, associations de plantes. Les résultats montrent que certaines de ces pratiques ont de réels impacts. Il est ainsi préférable de couvrir au maximum les sols avec des engrais verts (multi-espèces si possible). Pour les détruire, il vaut mieux les coucher plutôt que les broyer afin de limiter les forts relargages dazote. Par ailleurs, la technique de destruction par occultation (suivie dune plantation directe de melon) est intéressante. Elle nécessite, cependant, un soin important à la plantation. Enfin, il semble possible de combiner simultanément engrais verts et cultures dintérêt : il est, par exemple, possible de semer des engrais verts dans les passe-pieds (cette piste est explorée au centre CTIFL de Balandran).
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Melon bio : Réussir sa production
Stéphanie GAZEAU, AuteurLe melon est un produit dappel intéressant car il est fortement plébiscité par les consommateurs. Néanmoins, sa conduite en bio nest pas toujours facile : défauts gustatifs, attaques sanitaires Cet article sattache à détailler les principaux facteurs-clés de réussite de la culture du melon bio (il ne décrit pas lintégralité de son itinéraire technique). Tout dabord, il faut veiller à choisir une parcelle au sol profond et meuble, et un créneau de production bien adapté à sa région (le melon se développe bien entre 18 et 30 °C). La qualité des plants est un autre point important (des conseils sont apportés pour effectuer un choix entre plants greffés et non greffés), tout comme le stade de plantation (1 à 2 feuilles vraies). Il faut ensuite arriver à gérer la vigueur des melons pour concilier précocité, qualité et rendement. Pour cela, il est essentiel de bien maîtriser la fertilisation et lirrigation. Concernant la gestion des maladies et des ravageurs (fusariose, bactériose, cladosporiose, mildiou, oïdium, pucerons, acariens), différentes mesures prophylactiques sont décrites dans un tableau récapitulatif. Des conseils sont également apportés sur la récolte.