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Des alternatives aux paillages en plastique à l'étude sur le melon : Paillages biodégradables en cultures maraîchères
Margaux KERDRAON, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurLes paillages biodégradables représentent une alternative intéressante aux paillages plastiques, dont l'utilisation augmente toujours, mais les références manquent pour fiabiliser leur utilisation. C'est d'autant plus le cas pour les paillages non plastiques biodégradables, pour lesquels la dégradation et l'impact sur la culture sont encore plus méconnus. En 2022, la station expérimentale CTIFL de Balandran a mené un essai sur melon, visant à évaluer la dégradation, l'impact économique et agronomique de plusieurs types de paillages. Le chanvre, le papier enduit et la fibre de pin enduit ont présenté les résultats les plus prometteurs, avec notamment de bons résultats de dégradation. À noter que 2022, année très sèche, a favorisé la tenue de ces paillages. Une partie des résultats de cet essai est présentée dans cet article. Des doutes subsistent concernant le chanvre, pour lequel la pose a été fastidieuse. En 2023 et 2024, d'autres stations expérimentales doivent ajouter l'évaluation de ces paillages non plastiques biodégradables à leur programme.
Dossier : Des alternatives pour protéger le melon
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLe projet Agrécomel a pour objectif de combiner les leviers agroécologiques utilisables en culture de melon pour réduire les fréquences de traitement, dans un contexte conventionnel. Les leviers testés sont : les variétés résistantes (à la colonisation par un puceron et à la transmission des virus), les lâchers d’auxiliaires, les plantes sentinelles (très sensibles à une maladie ou à un ravageur), l’augmentorium (couverture d’un foyer de pucerons avec un filet qui laisse passer les auxiliaires) et la pose de coupelles sous les fruits contre les taupins. Par ailleurs, le projet Synergies, porté par l’ACTA et terminé fin 2022, a permis de tester des pratiques agroécologiques de gestion de la fusariose en culture de melon et d’ail, notamment avec des apports de matière organique (fumier ou compost). Trois composts ont été testés (Tradivert, marc de raisins, compost du FiBL avec mélange de fumiers et de déchets verts). Seul ce dernier compost a permis de diminuer les attaques de fusariose. Un outil d’aide à la décision, DEXI Fom melon, pour évaluer le risque de fusariose, a été mis au point dans le cadre de ce projet.
Fertilité des parcelles : Quel impact de la réduction du travail du sol ?
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2021, le CTIFL de Balandran étudie l’effet, sur la fertilité des parcelles, de différentes techniques de réduction du travail du sol, associées ou non à des apports de matière organique. Trois techniques de travail du sol ont ainsi été comparées, en 2021 et 2022, sur une culture de melon conduite en agriculture biologique : le labour (réalisé à 25-30 cm de profondeur), le strip-till (passage d’une dent sur le rang de plantation à une profondeur de 20-25 cm) et le passage d’un Actisol en surface (à moins de 10 cm de profondeur). Pour chacune de ces techniques, un effet amendement a aussi été testé, en comparant un témoin (sans amendement organique) avec un apport de déchets verts (30 t/ha enfouis à l’automne). Des engrais verts ont aussi été implantés, de fin octobre à début mars. Plusieurs mesures ont été réalisées sur la culture (rendement, état sanitaire, présence d’adventices…) et sur le sol (vers de terre, structure, décomposition de la matière organique...). Les premiers résultats montrent qu’en matière de rendement commercial, aucune différence n’a été observée lors de la récolte des melons précoces. Toutefois, des différences significatives sont apparues en fin de saison, avec un meilleur rendement sur les parcelles labourées, suivies par la modalité strip-till, puis par la modalité Actisol. Cet essai va se poursuivre les prochaines années, car les résultats obtenus les premières années peuvent évoluer (effets bénéfiques possibles, sur le long terme, de la réduction du travail du sol). En 2023, ces différentes modalités sont testées sur chou-fleur, une espèce plus vigoureuse et avec un enracinement plus important.
Réduction du travail du sol : mesure des impacts après deux ans d’essais : Fertilité du sol en maraîchage biologique
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Hugo NAVIÈRE, Auteur ; ET AL., AuteurLe centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, étudie la réduction du travail du sol sur une culture de melon, depuis 2021. Le sol, de type limono-argilo-sableux, est travaillé selon trois modalités : labour par charrue (25-30 cm de profondeur sur tout le champ), strip-till (25-30 cm de profondeur uniquement sur les rangs de plantation) et scalpeur Actisol (moins de 10 cm de profondeur sur tout le champ). Ces pratiques sont combinées avec et sans apport de matière organique (compost). Si deux années d’essais ne sont pas suffisantes pour conclure sur l’impact de ces pratiques sur la qualité du sol (physique, chimique, biologique), il est observé, néanmoins, une tendance au tassement et à la perte de porosité sur la modalité Actisol et une plus faible vitesse de dégradation de la matière organique avec le labour.
Travail du sol simplifié : Des résultats prometteurs sur la vie biologique
Tanguy DHELIN, AuteurLe 29 novembre 2022, le CTIFL et l'ITAB ont co-organisé, sur le centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, une journée technique "Légumes en agriculture biologique". Les participants ont pu y découvrir les résultats de trois projets de recherche sur les alternatives au labour en maraîchage biologique. Leur objectif commun : améliorer la qualité biologique des horizons cultivés des sols. En Loire-Atlantique, le projet Clef de sol compare, notamment, depuis 2017, la destruction d'un couvert végétal de trèfle blanc par occultation ou par la technique du strip-till, avant l'implantation d'une culture. En Alsace, le projet Sefersol s'intéresse à l'apport massif de matières organiques et au paillage (pratiques issues de l'agriculture de conservation) comparativement à une couverture maximale du sol par des engrais verts. Dans le Gard, ce sont deux alternatives au labour, le strip-till et le scalpeur, qui sont passées au crible des expérimentateurs avant l'implantation de parcelles de melons. Les principaux résultats relatifs à la vie biologique des sols, au tassement des sols, à leur fertilité biologique et, enfin, aux rendements obtenus - certains convergents, d'autres divergents - sont explicités dans cet article.
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
Palissage : des solutions en matières biodégradables !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage, le palissage des cultures d’été est très chronophage, que ce soit lors de la mise en place, lors de l’entretien ou lors du retrait de la culture. De nouvelles techniques émergent régulièrement pour faciliter la tâche aux producteurs. Les innovations portent actuellement sur le recours à des matières biodégradables, qui permettent de limiter l’usage du plastique et de gagner un temps précieux lors du retrait des cultures d’été. Cet article apporte des précisions et des astuces de maraîchers bio quant à l’utilisation de ficelles biodégradables (en jute cinq brins, en jute trois brins, en fibres de bois…) en alternative aux ficelles plastiques habituellement utilisées sur tomates, aubergines, concombres et melons. Il fournit également des informations sur les filets à ramer en coton, en alternative aux filets à ramer en plastique utilisés sur les concombres courts, les haricots à rames, les melons et les pois à ramer. Un encart est également réservé à une nouvelle technique mise en place par des producteurs bio : le palissage des aubergines sur filet à ramer (et non à l’aide de ficelles).
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de l’expérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser l’adoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et d’aubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur l’utilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même s’ils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
A la recherche d’alternatives au cuivre : Lutte contre le mildiou en culture de melons
Marie TORRES, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Maxime VANALDERWEIRELDT, AuteurLe mildiou est devenu la maladie la plus préoccupante en culture de melons. Les attaques sont plus précoces, plus fortes et difficilement prévisibles. Si le cuivre est un moyen de protection efficace, il convient de limiter son utilisation. Un programme complet est mené par le CTIFL pour trouver des alternatives à son utilisation (dans un cadre d’agriculture conventionnelle). Ce programme vise à comprendre le mildiou, à déterminer ses conditions d’apparition et à identifier des stratégies de lutte alternatives. A plus long terme, il permettra aussi de déterminer si ce pathogène a évolué (notamment pour voir s’il est devenu plus virulent) et d’évaluer les sensibilités variétales des melons. Un essai en conditions contrôlées a, pour l’instant, permis de comparer l’efficacité de sept produits de biocontrôle : huile essentielle d’orange, COS-OGA, laminarine, yucca, parois de levure, chabazite et oxyde de potassium. Deux d’entre eux (l’huile essentielle d’orange et le COS-OGA) ont montré une efficacité similaire au cuivre. Toutefois, un essai au champ, en conditions de très forte pression de mildiou, a montré qu’aucun produit n’a permis de contrôler l’épidémie de mildiou mieux que le cuivre.
Rencontre technique Légumes en agriculture biologique
Alice RICHARD, Auteur ; Hervé MAILLET, Auteur ; Laetitia LERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022Une rencontre technique, co-organisée par le CTIFL et l'ITAB et consacrée aux légumes en agriculture biologique, s'est tenue, le 29 novembre 2022, à Balandran (30). L'objectif de cette rencontre était de présenter, aux producteurs, aux techniciens et aux chercheurs, les dernières connaissances scientifiques et techniques sur la production et la commercialisation des légumes biologiques. Les interventions ont porté sur des enjeux et des questionnements auxquels fait face la filière : marché des légumes biologiques, gestion des punaises et réduction du travail du sol. Les supports d'intervention portent sur les thématiques suivantes : - État des lieux du marché des légumes biologiques ; - Tendances et pratiques observées sur la production et le marché des légumes bio ; - Diversité des punaises en cultures légumières : Présentation des ravageurs et des auxiliaires les plus importants ; - Leviers biologiques pour le contrôle des punaises phytophages en cultures légumières ; - MELYS : Stratégies de luttes Mécaniques et alternatives contre LYguS spp. en cultures légumières ; - Favoriser la fertilité biologique du sol et la durabilité des systèmes de productions végétales face aux dérèglements climatiques ; - Améliorer la fertilité du sol en production de melons AB grâce à la réduction du travail du sol et à des apports d'amendements organiques ; - Projet SEFerSol : Améliorer la Fertilité du sol par des méthodes innovantes ; - Persyst : Un projet collaboratif sur la fertilité du sol en système maraîcher ; - Réduire et arrêter le travail du sol, un changement systémique : Retours d'expériences du GIEE MSV Drôme-Ardèche.
Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions d’élimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à l’achat, crainte d’avoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de l’irrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre d’agriculture du Vaucluse). Aucune différence n’a été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci n’a pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, l’amplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser qu’il faudrait adopter une gestion de l’irrigation différente.
Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres d’agriculture à l’occasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur l’élevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - L’alimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et s’adapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. S’ensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à l’agroforesterie : 1 - L’outil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 – L’accompagnement du réseau des Chambres d’agriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de l’agroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 – le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à l’impact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
Composts et composts… : Intérêts et intérêts
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe compost est principalement utilisé dans un objectif de fertilisation des cultures, mais il peut également présenter un intérêt pour le contrôle de pathogènes telluriques. En attendant la finalisation du projet Casdar Synergies (Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers selon la diversité des sols), qui étudie entre autres l’effet suppressif de plusieurs composts pour lutter contre les Fusarium de l’ail et du melon, cet article reprend différentes données issues de travaux menés par le FiBL, ainsi que différents éléments bibliographiques portant sur cette thématique. Des apports importants de compost peuvent en effet contribuer à l’activité suppressive des sols via différents mécanismes : la compétition, l’antibiose, l’hyperparasitisme et l’induction d’une résistance systémique sur la plante (chacun de ces mécanismes est détaillé). Pour optimiser cet effet suppressif, il est nécessaire d’apporter un compost de qualité (la réalisation d’un compost exige des savoir-faire), en grande quantité, et d’accompagner ces apports de pratiques culturales adaptées.
La culture du melon
Emilie JANOYER, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Camille GIRAUDET, AuteurCet article reprend la présentation de Charles Souillot, conseiller et formateur, qui traitait, lors d'une formation organisée par Bio Bourgogne, de la culture du melon. Les points suivants sont abordés : - les groupes de melons ; - les besoins en chaleur et en lumière de la culture ; - les dates de plantation ; - le type de sol ; - le greffage ; - la mise en place ; - la gestion de l'irrigation ; - le choix variétal ; - la récolte ; - la rentabilité.