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Des alternatives aux paillages en plastique à l'étude sur le melon : Paillages biodégradables en cultures maraîchères
Margaux KERDRAON, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurLes paillages biodégradables représentent une alternative intéressante aux paillages plastiques, dont l'utilisation augmente toujours, mais les références manquent pour fiabiliser leur utilisation. C'est d'autant plus le cas pour les paillages non plastiques biodégradables, pour lesquels la dégradation et l'impact sur la culture sont encore plus méconnus. En 2022, la station expérimentale CTIFL de Balandran a mené un essai sur melon, visant à évaluer la dégradation, l'impact économique et agronomique de plusieurs types de paillages. Le chanvre, le papier enduit et la fibre de pin enduit ont présenté les résultats les plus prometteurs, avec notamment de bons résultats de dégradation. À noter que 2022, année très sèche, a favorisé la tenue de ces paillages. Une partie des résultats de cet essai est présentée dans cet article. Des doutes subsistent concernant le chanvre, pour lequel la pose a été fastidieuse. En 2023 et 2024, d'autres stations expérimentales doivent ajouter l'évaluation de ces paillages non plastiques biodégradables à leur programme.
Fertilité des parcelles : Quel impact de la réduction du travail du sol ?
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2021, le CTIFL de Balandran étudie leffet, sur la fertilité des parcelles, de différentes techniques de réduction du travail du sol, associées ou non à des apports de matière organique. Trois techniques de travail du sol ont ainsi été comparées, en 2021 et 2022, sur une culture de melon conduite en agriculture biologique : le labour (réalisé à 25-30 cm de profondeur), le strip-till (passage dune dent sur le rang de plantation à une profondeur de 20-25 cm) et le passage dun Actisol en surface (à moins de 10 cm de profondeur). Pour chacune de ces techniques, un effet amendement a aussi été testé, en comparant un témoin (sans amendement organique) avec un apport de déchets verts (30 t/ha enfouis à lautomne). Des engrais verts ont aussi été implantés, de fin octobre à début mars. Plusieurs mesures ont été réalisées sur la culture (rendement, état sanitaire, présence dadventices ) et sur le sol (vers de terre, structure, décomposition de la matière organique...). Les premiers résultats montrent quen matière de rendement commercial, aucune différence na été observée lors de la récolte des melons précoces. Toutefois, des différences significatives sont apparues en fin de saison, avec un meilleur rendement sur les parcelles labourées, suivies par la modalité strip-till, puis par la modalité Actisol. Cet essai va se poursuivre les prochaines années, car les résultats obtenus les premières années peuvent évoluer (effets bénéfiques possibles, sur le long terme, de la réduction du travail du sol). En 2023, ces différentes modalités sont testées sur chou-fleur, une espèce plus vigoureuse et avec un enracinement plus important.
Travail du sol simplifié : Des résultats prometteurs sur la vie biologique
Tanguy DHELIN, AuteurLe 29 novembre 2022, le CTIFL et l'ITAB ont co-organisé, sur le centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, une journée technique "Légumes en agriculture biologique". Les participants ont pu y découvrir les résultats de trois projets de recherche sur les alternatives au labour en maraîchage biologique. Leur objectif commun : améliorer la qualité biologique des horizons cultivés des sols. En Loire-Atlantique, le projet Clef de sol compare, notamment, depuis 2017, la destruction d'un couvert végétal de trèfle blanc par occultation ou par la technique du strip-till, avant l'implantation d'une culture. En Alsace, le projet Sefersol s'intéresse à l'apport massif de matières organiques et au paillage (pratiques issues de l'agriculture de conservation) comparativement à une couverture maximale du sol par des engrais verts. Dans le Gard, ce sont deux alternatives au labour, le strip-till et le scalpeur, qui sont passées au crible des expérimentateurs avant l'implantation de parcelles de melons. Les principaux résultats relatifs à la vie biologique des sols, au tassement des sols, à leur fertilité biologique et, enfin, aux rendements obtenus - certains convergents, d'autres divergents - sont explicités dans cet article.
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
Palissage : des solutions en matières biodégradables !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage, le palissage des cultures dété est très chronophage, que ce soit lors de la mise en place, lors de lentretien ou lors du retrait de la culture. De nouvelles techniques émergent régulièrement pour faciliter la tâche aux producteurs. Les innovations portent actuellement sur le recours à des matières biodégradables, qui permettent de limiter lusage du plastique et de gagner un temps précieux lors du retrait des cultures dété. Cet article apporte des précisions et des astuces de maraîchers bio quant à lutilisation de ficelles biodégradables (en jute cinq brins, en jute trois brins, en fibres de bois ) en alternative aux ficelles plastiques habituellement utilisées sur tomates, aubergines, concombres et melons. Il fournit également des informations sur les filets à ramer en coton, en alternative aux filets à ramer en plastique utilisés sur les concombres courts, les haricots à rames, les melons et les pois à ramer. Un encart est également réservé à une nouvelle technique mise en place par des producteurs bio : le palissage des aubergines sur filet à ramer (et non à laide de ficelles).
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
A la recherche dalternatives au cuivre : Lutte contre le mildiou en culture de melons
Marie TORRES, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Maxime VANALDERWEIRELDT, AuteurLe mildiou est devenu la maladie la plus préoccupante en culture de melons. Les attaques sont plus précoces, plus fortes et difficilement prévisibles. Si le cuivre est un moyen de protection efficace, il convient de limiter son utilisation. Un programme complet est mené par le CTIFL pour trouver des alternatives à son utilisation (dans un cadre dagriculture conventionnelle). Ce programme vise à comprendre le mildiou, à déterminer ses conditions dapparition et à identifier des stratégies de lutte alternatives. A plus long terme, il permettra aussi de déterminer si ce pathogène a évolué (notamment pour voir sil est devenu plus virulent) et dévaluer les sensibilités variétales des melons. Un essai en conditions contrôlées a, pour linstant, permis de comparer lefficacité de sept produits de biocontrôle : huile essentielle dorange, COS-OGA, laminarine, yucca, parois de levure, chabazite et oxyde de potassium. Deux dentre eux (lhuile essentielle dorange et le COS-OGA) ont montré une efficacité similaire au cuivre. Toutefois, un essai au champ, en conditions de très forte pression de mildiou, a montré quaucun produit na permis de contrôler lépidémie de mildiou mieux que le cuivre.
Rencontre technique Légumes en agriculture biologique
Alice RICHARD, Auteur ; Hervé MAILLET, Auteur ; Laetitia LERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022Une rencontre technique, co-organisée par le CTIFL et l'ITAB et consacrée aux légumes en agriculture biologique, s'est tenue, le 29 novembre 2022, à Balandran (30). L'objectif de cette rencontre était de présenter, aux producteurs, aux techniciens et aux chercheurs, les dernières connaissances scientifiques et techniques sur la production et la commercialisation des légumes biologiques. Les interventions ont porté sur des enjeux et des questionnements auxquels fait face la filière : marché des légumes biologiques, gestion des punaises et réduction du travail du sol. Les supports d'intervention portent sur les thématiques suivantes : - État des lieux du marché des légumes biologiques ; - Tendances et pratiques observées sur la production et le marché des légumes bio ; - Diversité des punaises en cultures légumières : Présentation des ravageurs et des auxiliaires les plus importants ; - Leviers biologiques pour le contrôle des punaises phytophages en cultures légumières ; - MELYS : Stratégies de luttes Mécaniques et alternatives contre LYguS spp. en cultures légumières ; - Favoriser la fertilité biologique du sol et la durabilité des systèmes de productions végétales face aux dérèglements climatiques ; - Améliorer la fertilité du sol en production de melons AB grâce à la réduction du travail du sol et à des apports d'amendements organiques ; - Projet SEFerSol : Améliorer la Fertilité du sol par des méthodes innovantes ; - Persyst : Un projet collaboratif sur la fertilité du sol en système maraîcher ; - Réduire et arrêter le travail du sol, un changement systémique : Retours d'expériences du GIEE MSV Drôme-Ardèche.
Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions délimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à lachat, crainte davoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de lirrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre dagriculture du Vaucluse). Aucune différence na été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci na pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, lamplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser quil faudrait adopter une gestion de lirrigation différente.
Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
Composts et composts : Intérêts et intérêts
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe compost est principalement utilisé dans un objectif de fertilisation des cultures, mais il peut également présenter un intérêt pour le contrôle de pathogènes telluriques. En attendant la finalisation du projet Casdar Synergies (Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers selon la diversité des sols), qui étudie entre autres leffet suppressif de plusieurs composts pour lutter contre les Fusarium de lail et du melon, cet article reprend différentes données issues de travaux menés par le FiBL, ainsi que différents éléments bibliographiques portant sur cette thématique. Des apports importants de compost peuvent en effet contribuer à lactivité suppressive des sols via différents mécanismes : la compétition, lantibiose, lhyperparasitisme et linduction dune résistance systémique sur la plante (chacun de ces mécanismes est détaillé). Pour optimiser cet effet suppressif, il est nécessaire dapporter un compost de qualité (la réalisation dun compost exige des savoir-faire), en grande quantité, et daccompagner ces apports de pratiques culturales adaptées.
La culture du melon
Emilie JANOYER, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Camille GIRAUDET, AuteurCet article reprend la présentation de Charles Souillot, conseiller et formateur, qui traitait, lors d'une formation organisée par Bio Bourgogne, de la culture du melon. Les points suivants sont abordés : - les groupes de melons ; - les besoins en chaleur et en lumière de la culture ; - les dates de plantation ; - le type de sol ; - le greffage ; - la mise en place ; - la gestion de l'irrigation ; - le choix variétal ; - la récolte ; - la rentabilité.
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
Melon : Le meilleur est à l'intérieur
Xavier MATHIAS, AuteurC'est à la Renaissance, dans le village de Cantalupo, en Italie, que la culture du melon a commencé à se développer. La variété alors cultivée, le "melon cantaloup" (Cucumis melo var. cantalupsis), a donné naissance aux melons verts et aux melons jaunes. Le melon de type Charentais, bien connu aujourd'hui, provient du melon jaune. Semé ou planté assez tôt dans l'année, le melon demande une terre déjà chauffée, un minitunnel ou un châssis permettant de le cultiver même en dehors des zones méridionales. Parmi les exigences de la culture du melon, les tailles successives des ramifications revêtent une importance particulière, tout comme l'exposition et la gestion de l'arrosage. Ses ennemis sont nombreux à vouloir s'en régaler : mulots, corbeaux, limaces... et les maladies, surtout cryptogamiques, le menacent fréquemment. Plusieurs types de melons sont présentés.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Gérer la bactériose
Véronique BARGAIN, AuteurAfin de limiter lutilisation de cuivre de sulfate pour lutter contre la bactériose du melon, lApcel teste, depuis plusieurs années, différentes stratégies phytosanitaires à base de cuivre, associé à des produits alternatifs ou de biocontrôle. En 2020, des essais financés par la Région Nouvelle-Aquitaine ont comparé lapplication de bouillie bordelaise avec la dose homologuée (4 kg/ha) à des applications à demi-dose (2 kg/ha), associées ou non à un produit alternatif ou de biocontrôle (Helioterpen Film, Limocide et Rhapsody). Résultats : Les traitements de la modalité « 4 kg/ha » ont été efficaces, mais pas tous ceux de la modalité « 2 kg/ha ». Lajout d'Helioterpen Film na pas eu deffet. Les deux applications de Limocide ont permis de réduire les attaques sur le feuillage, mais nont pas eu deffet significatif sur les fruits. En revanche, lajout de Rhapsody (produit autorisé en AB) a significativement diminué les attaques sur fruits : avec ce produit, lefficacité des traitements a été similaire à la modalité « 4 kg/ha », avec donc deux fois moins de cuivre utilisé.
Itinéraires en culture de melon : Innover pour réduire les pertes de nitrates
Marie TORRES, AuteurLe projet EauZone, débuté en 2018 et cofinancé par le fonds européen Feader et par lAgence de lEau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à tester des itinéraires techniques innovants en cultures légumières afin de limiter les pertes dazote dans des zones vulnérables aux nitrates situées dans le Gard et lHérault. Dans le cadre de ce projet, le CTIFL a testé un grand nombre de pratiques culturales en culture du melon, afin de réduire le niveau de relargage dazote dans les sols : engrais verts, travail du sol, incorporation des engrais verts, associations de plantes. Les résultats montrent que certaines de ces pratiques ont de réels impacts. Il est ainsi préférable de couvrir au maximum les sols avec des engrais verts (multi-espèces si possible). Pour les détruire, il vaut mieux les coucher plutôt que les broyer afin de limiter les forts relargages dazote. Par ailleurs, la technique de destruction par occultation (suivie dune plantation directe de melon) est intéressante. Elle nécessite, cependant, un soin important à la plantation. Enfin, il semble possible de combiner simultanément engrais verts et cultures dintérêt : il est, par exemple, possible de semer des engrais verts dans les passe-pieds (cette piste est explorée au centre CTIFL de Balandran).
Melon bio : Réussir sa production
Stéphanie GAZEAU, AuteurLe melon est un produit dappel intéressant car il est fortement plébiscité par les consommateurs. Néanmoins, sa conduite en bio nest pas toujours facile : défauts gustatifs, attaques sanitaires Cet article sattache à détailler les principaux facteurs-clés de réussite de la culture du melon bio (il ne décrit pas lintégralité de son itinéraire technique). Tout dabord, il faut veiller à choisir une parcelle au sol profond et meuble, et un créneau de production bien adapté à sa région (le melon se développe bien entre 18 et 30 °C). La qualité des plants est un autre point important (des conseils sont apportés pour effectuer un choix entre plants greffés et non greffés), tout comme le stade de plantation (1 à 2 feuilles vraies). Il faut ensuite arriver à gérer la vigueur des melons pour concilier précocité, qualité et rendement. Pour cela, il est essentiel de bien maîtriser la fertilisation et lirrigation. Concernant la gestion des maladies et des ravageurs (fusariose, bactériose, cladosporiose, mildiou, oïdium, pucerons, acariens), différentes mesures prophylactiques sont décrites dans un tableau récapitulatif. Des conseils sont également apportés sur la récolte.
Des pistes pour comprendre et maîtriser la fusariose du melon : Sensibilité des sols et pratiques agroécologiques
Marie TORRES, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Maxime VANALDERWEIRELDT, AuteurLe projet Casdar Synergies, débuté en 2019, vise à tester des pratiques agroécologiques de gestion de la fusariose en cultures de melon et dail. Concernant le melon, des tests préliminaires defficacité de compost ont été réalisés, en 2019, sur des sols naturellement contaminés. En 2020, ces tests ont été approfondis en conditions semi-contrôlées, et divers autres leviers ont été mobilisés dans le dispositif (microorganismes antagonistes, biofumigation, mycorhization). En parallèle, des analyses ont permis de déterminer le potentiel de résistance des sols.
Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
Dossier : Le melon multiplie les projets
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier, consacré à des projets de recherche et développement portant sur la culture du melon, présente des alternatives intéressantes pour lAB. Le projet AGRECOMel (Transition vers des systèmes AGRo-ÉCOlogiques innovants en culture de Melon) vise à réduire les IFT de cette culture dau moins 60 % (en culture conventionnelle et hors produits de biocontrôle). Cinq leviers sont présentés afin de réduire le recours aux produits phytosanitaires : 1 La résistance génétique et le greffage ; 2 Les mesures agronomiques ; 3 Lamélioration de la biodiversité fonctionnelle ; 4 Le biocontrôle ; 5 Les outils de prévision des risques. Le programme Synergies cherche à maîtriser les fusarioses (Fusarium spp.) dans les cultures de melon et dail, en prenant en compte la diversité des sols et en mobilisant des leviers agroécologiques. Il a commencé par un travail denquête afin didentifier les facteurs qui expliquent le développement de cette maladie. Le programme GONem (Groupe Opérationnel sur la gestion des NEMatodes à Galles en maraîchage en PACA) vise à évaluer et à déployer des leviers contre les nématodes à galles, notamment dans les systèmes sous abris où ils sont plus présents. Le projet Casdar Melvaresi a pour objectif de caractériser les résistances de différentes variétés de melon face aux principales maladies (fusariose, bactériose, clasdosporiose et mildiou). Le projet Parasol étudie les systèmes racinaires despèces maraîchères, dont le melon, afin de permettre aux plants davoir une meilleure résistance aux stress biotiques et abiotiques. Enfin, un projet à linitiative du CPA (Comité des Plastiques en Agriculture) va réaliser un état des lieux sur lutilisation de paillages plastiques biodégradables en culture de melon.
Protection de la culture du melon en AB : Derniers résultats des essais menés par Sudexpé et Centrex
Cécile ADJAMIDIS, Auteur ; Madeleine DE TURCKHEIM, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurCe dossier, consacré à la protection du melon en AB, présente des résultats dexpérimentations récemment conduites en Occitanie sur trois ennemis de la culture : le taupin, la fusariose et le mildiou. Deux essais étaient destinés à évaluer différents moyens de lutte contre le taupin. Le premier a été conduit en 2017-2018 par Centrex. Il na pas porté sur le melon, mais sur la patate douce (le taupin est un ravageur commun à ces deux cultures). Trois leviers dactions ont été testés : avancer les dates de plantation pour récolter les tubercules avant la période habituelle d'attaques de taupins ; tester différents traitements biologiques administrés via lirrigation (purin de fougère, NeemAzal, Naturalis et Success granulé) ; inonder la parcelle avant la plantation pour diminuer les populations de taupins. La modalité « inondation » a présenté les meilleurs résultats. Le second essai a été mis en place par Sudexpé (sur melon). Trois barrières physiques biodégradables (planchettes, assiettes en son de blé, disques en fibres de coco) ont été placées sous les fruits après nouaison. Ces trois protections se sont avérées efficaces. Toutefois, ces méthodes sont difficilement reproductibles à grande échelle. Des essais sont en cours pour proposer des solutions transposables au terrain. Contre la fusariose, Sudexpé a mis en place une expérimentation afin de caractériser la sensibilité de cinq variétés de melons à cette maladie. Les variétés Etika et Khorum ont obtenu les meilleurs résultats : symptômes et mortalité tardifs, plus faible proportion de plants atteints. Dans un essai similaire, Sudexpé a aussi caractérisé la sensibilité de huit variétés de melons au mildiou. Toutes les variétés ont été fortement affectées. Lutilisation du levier variétal pour lutter contre cette maladie semble donc résider dans la vitesse dévolution des symptômes, afin que le producteur dispose de quelques jours supplémentaires pour réagir.
Sival Innovation 2019 : Les nominés au concours
BIOFIL, AuteurLe Sival, salon dédié aux innovations végétales, a eu lieu à Angers du 15 au 17 janvier 2019. Parmi les innovations, Biofil a sélectionné des produits, matériels et services compatibles avec lagriculture biologique. Les caractéristiques de chacun dentre eux sont présentées. Biofil a retenu des innovations variétales en melon, vigne, châtaigne et chou de Milan. Dun point de vue intrants, protection des cultures et fertilisation, les produits identifiés sont : un nouveau système de lâchers dauxiliaires sous serre ; un bio fongicide utilisable en production légumière, arboricole ou viticole ; un système de screening rapide des principaux pathogènes de cultures spécialisées ; un terreau motte bio et écoresponsable. En matière de machinisme, les matériels suivants ont été sélectionnés : une canne chauffante pour maintenir les vins à température et maîtriser leur fermentation ; un prototype du tracteur TractElec 100 % électrique destiné au maraîchage et aux PPAM ; une effeuilleuse pneumatique pour pommiers ; un système de guidage. En solutions pour la production : des porte-bouquets biodégradables destinés à la production de tomates ; des équipements pour le travail en hauteur en arboriculture ; une marque regroupant des variétés de diversification ; des plantes aux saveurs surprenantes ; un sécateur au système anti-coupure. En matière de logiciels, ceux retenus permettent : détablir un diagnostic pour lirrigation, de piéger automatiquement les insectes, de renseigner sur les caractéristiques de la flore spontanée, de suivre la production de semences, de gérer la vigne, de mesurer lhumidité.
Le son de moutarde insuffisant contre le taupin
Adrien LASNIER, AuteurLe taupin est un ravageur en recrudescence depuis une quinzaine dannées. Sur les 200 espèces présentes en France, seulement six posent problème, dont Agriotes sordidus, lespèce la plus courante dans le Sud. Le projet Probiotaupin (2015-2018), coordonné par Arvalis, a pour objectif de proposer des stratégies de protection alternatives contre ce ravageur. Pour cela, trois axes ont été étudiés : les nématodes entomopathogènes, les champignons entomopathogènes et les substances naturelles insectifuges. Cest dans ce cadre que le son de moutarde a été testé sur plusieurs cultures : melon, asperge, pomme de terre, patate douce et maïs. Il est reconnu comme une substance active de base par le règlement européen 2017/2066 du 13 novembre 2017, mais il est homologué uniquement comme fongicide pour le traitement des semences et des céréales. Toutefois, son efficacité na pas été démontrée : soit les niveaux dattaque étaient trop faibles, soit aucune différence significative na été détectée, soit des effets répulsifs temporaires ont été observés mais que certaines années. Par contre, sur la culture dasperges, le son de moutarde a été efficace contre la mouche des semis et les scutigérelles.
Dossier : Le melon soigne sa protection
Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, AuteurEn agriculture conventionnelle, la protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives. Ce dossier, composé de trois articles, en présente certaines. Le premier article est consacré aux solutions contre la bactériose : après avoir décrit les symptômes et le traitement le plus couramment utilisé (la bouillie bordelaise), larticle détaille des alternatives : modèle de prévision des risques bactériologiques, recherche de résistance variétale, recherche de produits de biocontrôle (peptides antimicrobiens). Le second article traite des méthodes à mettre en uvre durant linterculture contre les nématodes à galles : solarisation, couverts végétaux assainissants avec des modes daction variés (biofumigation, plantes pièges ou encore plantes de coupure). Le dernier article fait un point sur les produits de biocontrôle quil est possible dutiliser. En fin de dossier, un encart est réservé aux recherches variétales pour lutter contre la fusariose.
Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
Les taupins d'abord
Céline ZAMBUJO, AuteurLa Chambre d'Agriculture d'Occitanie, en partenariat avec SudExpé, a organisé sa première journée régionale Maraîchage bio. La lutte contre le taupin était au cur des discussions, avec la présentation d'essais sur différentes cultures : asperge, melon et patate douce. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées : - utilisation d'un champignon formulé sur grains de riz stériles (Met52®) ; - engrais à base d'oligo-éléments issus d'extraits de moutarde pour leur effet répulsif ; - son de moutarde pour son effet répulsif ; - blé et tourteau de ricin pour leur effet attractif. Les principaux résultats, présentés dans cet article, n'ont pas montré de différences significatives entre ces différentes modalités.
Vu par les spécialistes : Lutte biologique prometteuse contre la mouche du melon
Rachel GRAINDORGE, Auteur ; Laurent COSTET, AuteurA La Réunion, neuf espèces de mouches des fruits, dont la mouche du melon, causent des dégâts économiques considérables. Ce ravageur sattaque principalement aux cucurbitacées. Afin denrichir la gamme des méthodes et produits de biocontrôle disponibles, le projet AttractMyFly a pour objectif de mettre au point deux alternatives : lune basée sur lattraction et le piégeage des mouches et lautre sur lutilisation dun champignon entomopathogène ciblant les femelles responsables des dégâts. Pour disséminer ce champignon, les mâles sont attirés par des paraphéromones et contaminés à laide de spores. Ils les transmettent ensuite aux femelles lors de laccouplement. Cette stratégie dautodissémination a été validée pour lune des souches de mouche du melon et un dispositif sur le terrain est en cours de développement. Lautre stratégie, reposant sur le piégeage à laide de kairomones (substances attractives émises par les plantes hôtes attractives des mouches femelles), a également été testée en milieu semi-contrôlé, puis en plein champ dans 13 exploitations. Lefficacité et lattractivité dun mélange de deux kairomones ont pu être validées.
La colonisation de pucerons en cultures de melon : L'emploi des bandes fleuries comme outil de régulation
Sébastien PICAULT, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; David BOUVARD, Auteur ; ET AL., AuteurLeffet de bandes fleuries sur la colonisation des cultures par le puceron Aphis gossypii et ses ennemis naturels a été étudié, de 2013 à 2015, dans le cadre du projet AGATH, soutenu par le ministère de lAgriculture, de lAlimentation et de la Forêt (Casdar) et porté par le Ctifl. Un mélange fleuri conçu par lInra pour attirer les ennemis naturels de pucerons à proximité des parcelles de melon sans exercer en parallèle deffet délétère sur les cultures a été évalué dans un réseau de parcelles réparties dans les trois principaux bassins de production de melons. Lattractivité de ce mélange fleuri vis-à-vis des principaux ennemis naturels de pucerons a été caractérisée. Les densités de population dA. gossypii et darthropodes prédateurs et/ou parasitoïdes de pucerons mesurées dans des parcelles de melon bordées par ce mélange fleuri et dans des parcelles identiques en termes ditinéraire technique mais bordées par une surface de sol nu ont été comparées. Cet article présente la problématique liée au puceron, la méthodologie de lexpérimentation et les principaux résultats obtenus, en faveur de limplantation de bandes fleuries pour héberger des auxiliaires.
Dossier Bio : Des enjeux complexes
Jean HARZIG, Auteur ; Julie MARTIN, Auteur ; Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurFace au développement important de lAB en France et en Europe, ce dossier tente danalyser le risque quencoure la Bio par rapport à ce changement d'échelle. En effet, face à un consommateur sappuyant parfois sur une vision simplifiée dune AB porteuse de toutes les vertus versus une agriculture conventionnelle à bannir, et des acteurs économiques de plus en plus nombreux à souhaiter bénéficier de la manne de ce marché en forte progression, les tensions sont fortes. Certains voudraient notamment voir le cahier des charges bio sassouplir afin, notamment, de massifier la production en AB. Comment tenir compte alors des valeurs liées à lAB ? Dautant plus que lon peut observer une convergence de pratiques entre producteurs biologiques et conventionnels en lien avec une recherche croissante de réduction de lusage des intrants chimiques. Ces éléments faisaient dire à M. Le Foll, ministre de lagriculture, en novembre 2016 : "[ ]. Si on nest que dans une logique de parts de marché, on risque de perdre les spécificités de la bio. [ ] Quelles conséquences en termes de qualité et de rémunération ?". Le développement de lAB en Espagne, qui compte 18 % des surfaces européennes engagées en bio, amène certains à imaginer une AB à deux visages : de grandes structures de production, axées sur les circuits longs et lexportation, et une agriculture locale, de proximité, à taille humaine, basée sur un contrat de confiance entre producteur et acheteur.
J'économise l'eau au potager ! : Quand et comment arroser ?
Arroser, c'est bien. Bien arroser, c'est mieux ! Les jardiniers sont souvent perplexes sur les quantités d'eau à apporter et ont parfois tendance à en faire plutôt trop que pas assez. C'est dommage, car non seulement l'eau est une ressource de plus en plus rare ou mal répartie sur l'année, mais arroser sans discernement prend du temps, peut provoquer des maladies et produire des légumes sans aucun goût ! Blaise Leclerc explique ce qu'il faut savoir sur le rôle de l'eau dans les processus vitaux et sur sa circulation dans le sol et dans la plante. Il présente ensuite les différents avantages et inconvénients de chaque type d'arrosage, et les principales techniques pour économiser l'eau au jardin. Enfin, 30 fiches dédiées aux légumes les plus courants indiquent les besoins particuliers de chacun et les solutions d'arrosage adaptées.
Melon : Une approche agronomique contre la fusariose
Guy DUBON, AuteurLes risques de fusariose pourraient être limités par une approche agronomique. Plusieurs études, menées par le Ctifl dans le cadre du projet Vasculeg, ont permis de mettre en avant les points suivants pour limiter la fusariose, tout en favorisant la vie du sol : Incorporation dengrais vert en inter-culture, avec présence fréquente de vesce et radis fourrager, réduction du retournement du sol en le remplaçant par une fissuration de celui-ci. Ces études ont aussi montré que plus le taux de matière organique du sol est élevé, moins il y a de risque de fusariose. La pratique dAnthony Dolesi, producteur de melons et de pastèques à Biguglia, près de Bastia, est présentée : incorporation dun engrais vert entre deux cultures de melon ou pastèque, limitation du travail du sol...
Vers un non travail du sol
Guy DUBON, AuteurLa journée portes ouvertes du centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, fut l'occasion de montrer le développement de moyens de lutte bio et la prise en compte de l'agronomie en cultures légumières. Marie Torres, ingénieure en charge du programme melon, y a présenté un essai d'implantation de culture de melon avec un travail du sol simplifié au maximum. L'essai consiste en l'installation d'un engrais vert (ici vesce velue et blé), en automne, sur une butte, qui est détruit au printemps par couchage au rouleau Faca ou par broyage, puis qui est suivi d'une occultation par film plastique. Ainsi, le sol n'est pas travaillé durant cinq à six mois avant la plantation. Cette démarche est motivée, d'une part, par l'obligation de couverture maximale du sol en hiver dans les zones vulnérables Nitrates et, d'autre part, par la lutte contre la fusariose. Un essai identique sur courgette a été mené, avec un mélange de vesce d'hiver et d'orge en engrais vert. Les conclusions partielles de l'essai sur melon sont présentées et pointent les problèmes de faisabilité rencontrés (blé difficile à coucher par roulage), ainsi que les phases-clés à maîtriser (mise en place du paillage, installation de l'irrigation).
Les avancées du projet Agath : De nouvelles techniques pour limiter les pucerons
Marie TORRES, Auteur ; Sébastien PICAULT, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; ET AL., AuteurLes pucerons restent des ravageurs redoutables en culture de melon et la résistance variétale assurée par le gène Vat est malmenée depuis plusieurs années par des pucerons résistants. Face à cela, certaines techniques alternatives aux traitements phytopharmaceutiques sont utilisées notamment sous abris, mais leur transfert en conditions de plein champ reste encore limité. Dans le cadre du projet Agath, les techniques de plantes-relais, augmentorium (structure fermée où sont stockés les fruits infestés) et bandes fleuries ont été évaluées et les producteurs de melon pourraient rapidement se les approprier dans le but de maîtriser les attaques précoces et tardives de pucerons.
Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
Le délicat créneau du melon bio
Véronique BARGAIN, AuteurLa production de melon bio reste délicate : risque de maladies (sclérotinia, oïdium, mildiou, bactériose, cladosporiose, fusariose, verticilliose) et de ravageurs (pucerons notamment), météo peu favorable, conduite technique complexe... Elle se développe toutefois, et les surfaces en France devraient légèrement augmenter. Le rendement, inférieur de 30 % par rapport au conventionnel, et le surcoût, dû notamment aux charges de main-duvre, sont compensés par une bonne valorisation de la production. Tel est le témoignage de Julien Godet et Tony Thibault (49), producteurs de melons du Haut-Poitou, qui se sont lancés dans le melon bio pour répondre à une réelle attente des clients, en choisissant des variétés rustiques. Contre les maladies, ils utilisent du cuivre et des produits à base d'algues. Xavier Dubreucq, consultant melon et salade sous abri, précise qu'il est également possible, pour lutter contre l'oïdium, d'utiliser du soufre. Catherine Mazollier (GRAB) indique que des essais de fertilisation organique liquide ont été réalisés, mais que la minéralisation s'avère trop lente. Catherine Taussig, de l'Association provençale de recherche et d'expérimentation légumière (Aprel), souligne l'importance de la résistance au puceron pour le choix variétal, en particulier dans le Sud. Malgré ces difficultés, les melonniers estiment que produire du melon bio est intéressant et que des transferts de technologies sont possibles vers le conventionnel.
Languedoc-Roussillon : Réguler les pucerons par la biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet de recherche Casdar Agath et d'Ecophyto, le Grab d'Avignon a mené des essais sur l'implantation de bandes fleuries aux abords de parcelles de melons dans le but de favoriser la présence d'auxiliaires prédateurs du puceron. Didier Muffat, maraîcher et arboriculteur bio dans le Gard, a participé à ces projets en mettant en place des bandes fleuries sur son exploitation. Il a également installé des bandes enherbées et des engrais verts. Dans cet article, il commente les résultats obtenus.
Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
J.-G. MOREAU, Auteur ; J.-J. DAVERNE, Auteur | PARIS (52 Rue de Douai, 75 009, FRANCE) : EDITIONS DU LINTEAU | 2016On a oublié que les maraîchers parisiens avaient atteint l'excellence au milieu du XIXème siècle. En l'absence de moyens de transport et faute de conservation par le froid, il fallait produire sur place de quoi alimenter un million d'habitants en primeurs, fruits et légumes frais. L'ingéniosité d'alors revient d'actualité. Ce manuel, réédition d'un ouvrage vieux de 170 ans, répond au besoin de produire localement les aliments les plus nourrissants et les plus goûteux possible. Au sommaire : Chapitre 1 : Histoire sommaire de la culture maraîchère ; Chapitre 2 : Statistique horticole ; Économie horticole ; Chapitre 3 : Des terres et de tout ce qui se rapporte au sol ; Chapitre 4 : Des expositions et des situations locales ; Chapitre 5 : Des engrais ; Chapitre 6 : Des eaux pour les arrosements ; Chapitre 7 : Des outils, instruments et machines ; Chapitre 8 : Des opérations de la culture maraîchère ; Chapitre 9 : Des habitudes des maraîchers ; Chapitre 10 : Culture maraîchère à Paris, mois par mois ; Chapitre 11 : Altérations causées aux légumes par les insectes et les maladies ; Chapitre 12 : De la récolte et de la conservation des graines potagères ; Chapitre 13 : Calendrier de la culture.
Le melon actionne le levier variétal
Véronique BARGAIN, Auteur ; Alexandra SCHOENY, Auteur ; RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa sélection variétale est un levier pour réduire limpact des maladies et parasites sur les cultures. Ce dossier, consacré au melon de manière générale, présente les recherches conduites par les semenciers pour proposer des variétés résistantes, notamment à la fusariose, mais aussi au puceron et à loïdium. Le but de ces recherches est de proposer des variétés résistantes ayant de bonnes caractéristiques culturales et commerciales. Pour la lutte contre les pucerons, dautres modes de protection doivent être réfléchis (auxiliaires, abords de cultures). Dans les Bouches-du-Rhône, un groupe Ferme Dephy, regroupant des agriculteurs bio et conventionnels, suivi par la Chambre dagriculture, a pour but détudier les solutions naturelles de lutte contre les maladies et ravageurs. Un agriculteur, en bio, pratique notamment les lâchers dauxiliaires dans ses cultures de melon, associés avec des traitements naturels et il obtient de bons résultats. Cet agriculteur travaille également sur la gestion du sol pour lutter contre les maladies en inoculant son sol avec une préparation à base d'un champignon, et en gérant la fertilisation organique.
Fusarium oxysporum f. sp. melonis chez le melon : Enseignements issus du projet VASCUlég
François VILLENEUVE, Auteur ; François LATOUR, Auteur ; Théophile THERY, Auteur ; ET AL., AuteurLa fusariose du melon, dont l'agent infectieux est Fusarium oxysporum f. sp. Melonis (F.o. melonis), est un ravageur majeur des melonnières. Jusqu'à aujourd'hui, seule la sélection de variétés résistantes représente une solution. Or, le champignon s'adapte. Le projet VASCUlég mobilise 23 partenaires autour de cette maladie et afin d'expérimenter de nouvelles méthodes de lutte : - l'utilisation de couverts végétaux et la biofumigation ; - l'utilisation d'agents biologiques ; - l'utilisation de stimulateurs des défenses naturelles. Certaines de ces méthodes seraient applicables en agriculture biologique.
Poireau, tomate, radis : La mycorhization dope les rendements
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa mycorhization est l'association symbiotique entre un champignon et les racines des plantes. Cette association présente des effets bénéfiques pour les cultures. Elle améliore leur croissance grâce au filament du champignon qui augmente la surface explorée par les racines. Par ailleurs, en prenant la place de champignons pathogènes, les champignons de l'association limitent l'impact des maladies telluriques. La station expérimentale en maraîchage de Bretagne sud (SEHBS) conduit, depuis sept ans, des essais sur la mycorhization. Un premier essai de cinq ans a permis d'évaluer l'effet du produit Aegis Hydro sur plusieurs légumes, en plein champ et sous tunnel, avec des apports précoces ou tardifs. Les résultats ont été mitigés : pas d'effet significatif sur melon et haricot, effets bénéfiques sur l'état sanitaire en culture de mâche, amélioration des rendements en radis, batavia, tomate ou encore poireau. Le second essai, initié en 2013, teste des apports raisonnés sur la rotation et des apports raisonnés sur la culture de poireau, culture qui a montré les meilleurs résultats sur le premier essai.
Repenser l'agrosystème maraîcher pour limiter pucerons et nématodes
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes cultures de melons et salades sont régulièrement ravagées par des pucerons et/ou nématodes à galles. A l'occasion de leur journée technique régionale en Languedoc-Roussillon, organisée le 4 novembre 2014, le Grab et le Civam Bio 66 ont présenté les résultats de quelques travaux de recherche portant sur la lutte contre ces ravageurs. Favoriser la biodiversité, par exemple en implantant une bande fleurie dans et/ou autour des melonnières, apparaît comme un levier intéressant, mais qui, malgré tout, ne suffit pas. Il semble en effet nécessaire de combiner les techniques. Pour faire face aux nématodes à galles, la diversification des cultures, l'intégration dans la rotation de cultures moins sensibles, la désinfection des sols par solarisation, la gestion du calendrier et l'évitement spatial représentent un panel de solutions à combiner dans le cadre d'une stratégie globale à long terme.
Specialty Melon Production for Small and Direct-Market Growers
Cette publication donne un aperçu de la production et de la commercialisation de nombreuses espèces et variétés de melons de spécialité. Elle aborde des considérations de production, y compris les sources de semences, les besoins de plantation, la préparation du sol et le contrôle des ravageurs et des maladies. Il traite également des canaux de commercialisation pour les producteurs qui veulent vendre leurs melons et résume les résultats de recherche actuelle sur le melon. Une liste des ressources donne des informations sur les fournitures utiles pour la culture du melon aux É.-U.
Biodiversité fonctionnelle en cultures légumières : Vers une gestion agroécologique des pucerons et des thrips
Sébastien PICAULT, AuteurAGATH est un projet collaboratif porté par le Ctifl (2013 2015), qui a pour objectif de mettre au point et d'évaluer un ensemble de pratiques agro-écologiques susceptibles de limiter la pression exercée par les pucerons dans les cultures de melon et par les thrips dans les cultures de poireau. Un des buts est d'observer les effets de la mise en place d'infrastructures agroécologiques (jachères fleuries, bandes enherbées ) sur les auxiliaires des parasites. Des rotations seront aussi testées, ainsi que l'utilisation de plantes « de service » (plantes-écran, plates-piège ou plantes répulsives) ou de kaolin. Le projet AGATH comporte ainsi quatre axes : 1- Perturber l'installation d'Aphis Gossypii dans les melons et de Thrips Tabaci dans les cultures de poireau, 2- Favoriser les processus de régulation naturelle dans les cultures, 3- recherche et intégration de l'innovation en milieu producteur, 4- Diffusion et valorisation des résultats.
La culture du melon pour les amateurs
Jean-Marie BERNARD, Auteur ; James FOREST, AuteurRécolter précocement du melon n'est pas une pratique qui s'improvise. Cet article donne des conseils de culture, notamment pour le semis, le repiquage, la production de semences. James Forest témoigne de la viabilité d'une pratique ancienne : l'association de culture melon + blé.
Essai 2013 : Des bandes fleuries pour la régulation naturelle des pucerons
Jérôme LAMBIN, AuteurDans le sud de la France, il est difficile en bio de réguler les populations de pucerons sur melon de plein champ. En fournissant un habitat propice aux auxiliaires, les bandes fleuries peuvent-elles y contribuer ? Deux essais ont été mis en place par le GRAB en 2013. Des bandes composées de bleuet, gesse, pimprenelle, sainfoin, marjolaine, ammi, aneth, souci et matricaire ont été semées 1,5 à 2 mois avant la plantation des melons. Les bandes abritent plus d'auxiliaires que la végétation spontanée, permettant un doublement des effectifs d'auxiliaires contre les pucerons dans les melons. Dans un contexte de faible pression de pucerons, l'impact des auxiliaires n'a cependant pas pu être caractérisé. La réussite de l'implantation d'une bande fleurie nécessite faux semis et irrigation.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2013
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les principaux essais en maraîchage réalisés en 2013 par le GRAB. Ils répondent à plusieurs thématiques. Concernant la biodiversité fonctionnelle, les essais ont étudié les possibilités de favoriser : - les punaises auxiliaires de la famille des mirides ; - les auxiliaires contre les pucerons du melon par la mise en place de bandes fleuries ou de plantes répulsives. Concernant le matériel végétal, de nombreuses variétés ont fait l'objet d'essais sous abris ou en plein champ : salades, cultures de diversification, tomates anciennes, pastèques, patates douces, courges, choux. Des essais visaient à valoriser la biodiversité de pays, en partenariat avec la structure italienne AIAB in Piemonte. La question de la fertilité des sols a été étudiée sous trois angles : - la réduction du travail du sol ; - la mise en place d'engrais verts à base de légumineuses ; - et la fertilisation azotée. Du côté des maladies et ravageurs, les vols de Drosophila suzukii ont été suivis et différents moyens de lutte ont été testés contre le mildiou de la laitue, la mouche de la carotte, Tuta absoluta sur tomate, et les nématodes à galles. Enfin, le programme « économie d'eau », initié en 2008, s'est poursuivi avec l'étude de la réduction des irrigations.
Medfel, salon des fruits et légumes méditerranéens : Melon et pastèque à l'honneur
Myriam GOULETTE, AuteurLe salon des fruits et légumes méditerranéens, le Medfel, s'est tenu du 13 au 15 mai 2014, à Perpignan. Pour cette édition, qui a accueilli 275 exposants, dont des opérateurs 100 % bio, le melon et la pastèque étaient à l'honneur. Une conférence était d'ailleurs dédiée à leurs productions en bio, qui ont toutes les deux un fort potentiel de développement. La consommation de melons bio en France (1,3 % de la production) atteint 5000 tonnes, dont 4000 sont produites dans le pays. D'un point de vue technique, la filière doit principalement faire face à des problèmes de pucerons. Le marché, quant à lui, doit gérer les pics de production. Du côté de la pastèque, les importations, notamment d'Espagne, sont plus fréquentes. Depuis 2012, le Grab d'Avignon mène des essais pour acquérir des références sur les variétés disponibles en pastèque.
Les melons auraient-ils des secrets à nous livrer ?
Christine ARNOUX, Auteur ; James FOREST, AuteurCes fruits ne sont pas qu'un régal pour les papilles, ils ont de nombreuses vertus nutritionnelles, voire médicinales. Les caractéristiques botaniques et écophysiologiques des cucurbitacées sont présentées, en lien avec les usages et les croyances qui y sont associés. L'affinité du melon pour le calcaire a par ailleurs inspiré les homéopathes pour la réalisation de remèdes. Différentes cucurbitacées apparentées au melon sont décrites selon leurs exigences écologiques : en milieu tropical ou dans les zones semi-désertiques de l'Afrique du Sud-Ouest. Les caractéristiques nutritionnelles font l'objet d'une description détaillée. La couleur orangée du melon est due aux caroténoïdes qui ont une vertu antioxydante. Les autres antioxydants que renferme le melon sont également décrits, notamment la superoxyde dismutase, considérée comme retardant le vieillissement cellulaire. Ses vertus ne doivent pas faire oublier quelques précautions de consommation, car le melon est diurétique et laxatif. Les valeurs nutritionnelles quantitatives de la pulpe et des graines sont indiquées. Ces dernières sont intéressantes car elles ont une haute teneur en protéines, elles peuvent être consommées grillées ou réduites en poudre, il est aussi possible d'en faire de l'huile.
Les Melons : Une histoire complexe et colorée
Christian SUNT, AuteurEn partant de l'espèce sauvage, qui a servi de base à la définition de très nombreuses variétés, l'article (issu d'un document de Chloé Gaspari, du Grab) décrit le melon (Cucumis melo) et détaille l'histoire de ses usages et de sa consommation depuis le XVIe siècle. 11 types de melons sont cités et certains illustrés, dont quatre qui font l'objet d'une description détaillée : Le melon sucrin de Tours, le melon de Cavaillon, le melon d'Antibes blanc et le melon vert-olive d'hiver.
Mes courges, melons, pâtissons... : Des cucurbitacées à cultiver et à cuisiner
Blaise LECLERC, Auteur ; Jean-Jacques RAYNAL, Photographe | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2014L'auteur présente 22 variétés de courges de conservation, ainsi que toutes les autres espèces de Cucurbitacées qu'il a cultivées dans son potager. Son objectif : faire découvrir cette grande famille botanique diversifiée et très productive. Pour les adopter au jardin, il suffit de suivre les conseils de culture détaillés et illustrés en photos : comment faire ses graines, réussir ses semis, entretenir ses plants, les soigner contre les maladies et les ravageurs... On pourra les choisir pour leurs qualités agronomiques (rusticité, productivité...), culinaires ou nutritives, ainsi que pour leur pouvoir de conservation. Des concombres et courgettes aux potirons et potimarrons, sans oublier tous les melons de l'été, grâce à 55 recettes de jardiniers-cuisiniers, les Cucurbitacées peuvent s'inviter à table toute l'année. Butternut, Pomme d'or, Bleu de Hongrie, potimarron, Lady Godiva, Jack O'Lantern... font partie des espèces présentées.
Le mildiou du melon : Biologie, épidémiologie et prévision des risques
Marie TORRES, Auteur ; Jérôme VIBERT, Auteur ; Camille HEROUARD, Auteur ; ET AL., AuteurPseudopernospora cubensis est un oomycète dont le fonctionnement est proche de celui des algues et qui s'attaque aux feuilles des cucurbitacées. Sa vitesse de propagation est très élevée, la réponse de lutte phytosanitaire doit donc être rapide, ce qui implique une connaissance minimale du pathogène. L'article décrit les symptômes, l'épidémiologie, le cycle de reproduction et les méthodes prophylactiques, ainsi qu'un outil en ligne de modélisation des risques de contamination. Cet outil, destiné aux producteurs, disponible sur le portail du Ctifl, est nommé Inoki. Le modèle est surtout utilisé dans le Sud-Est de la France.
Pucerons contre melons : L'intérêt des bandes fleuries
Gaëlle POYADE, AuteurLes produits homologués et efficaces pour lutter contre les pucerons en cultures de melons biologiques sont inexistants. Ainsi, l'Inra et le Grab d'Avignon se sont intéressés à l'intérêt de bandes enherbées et/ou fleuries en bordure de parcelles. Ces aménagements agro-écologiques pourraient, en effet, jouer le rôle de réservoirs à auxiliaires. Deux essais, en conventionnel et en bio, et réalisés dans le cadre des programmes CTPS Parcel-R et Casdar Agath, ont été présentés à l'occasion des journées Légumes bio, organisées en mars 2014, par le Ctifl et l'Itab. Malgré une certaine hétérogénéité, les résultats des deux essais montrent que les bandes fleuries attirent un nombre important d'auxiliaires généralistes mais aussi spécifiques aux pucerons. Au sein des cultures de melons, la population d'auxiliaires côté bandes fleuries était 50 % plus importante que dans la culture côté sol nu (essai Parcel-R). Malgré des attaques de pucerons trop faibles cette année pour évaluer réellement l'efficacité de telles pratiques, les résultats sont prometteurs.
Un réseau pour la biodiversité transfrontalière
Chloé GASPARI, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens, des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Piémont, ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversité locale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé sur leurs exploitations des variétés de tomates, poivrons, aubergines, melons, haricots et laitues, peu utilisées aujourd'hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayant participé à ces essais ont été invités à donner leur ressenti sur ces variétés. Différents critères étaient considérés : la rusticité, le rendement, la qualité gustative, la conservation, le calibre, la précocité, l'attractivité et l'intérêt du produit, et l'envie de réutiliser ces variétés. Les principales observations des agriculteurs français pour la campagne 2013 sont rapportées dans cet article.
Agronomie bio : Trop chers, les produits bio ?
Claude AUBERT, AuteurLe prix est toujours présenté comme le principal obstacle au développement de la consommation de produits bio Or, les produits bio sont souvent plus chers que les conventionnels pour plusieurs raisons : les rendements en bio sont le plus souvent inférieurs à ceux en conventionnel (même si cette différence devrait diminuer dans le futur avec des techniques de plus en plus performantes en bio), l'agriculture biologique demande plus de main d'uvre A titre d'exemples, Claude Aubert présente des études économiques comparatives en culture de pommes de terre, de melons et de tomates et montre qu'accepter de payer les produits bio le juste prix revient à préserver sa santé Il propose, en outre, quelques pistes pour manger bio sans augmenter son budget alimentaire (manger des produits de saison, réduire la consommation de protéines animales ).
Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
Gestion agro-écologique du puceron Aphis gossypii en cultures de melon : Biodiversité fonctionnelle et plantes répulsives
Ce mémoire d'ingénieur de VetAgro Sup traite de la gestion agro-écologique du puceron du melon, étudiée dans le cadre d'un stage réalisé au Groupement de recherche en agriculture biologique (GRAB) d'Avignon. Deux stratégies agro-écologiques, qui font appel aux fonctionnalités de l'écosystème, ont été testées, dans le cadre du projet AGATH, sur Aphis gossypii en melon de plein champ : la mise en place de romarin répulsif qui perturbe la colonisation des melons, et l'aménagement des abords de parcelles (bandes fleuries et bandes enherbées) afin de réguler naturellement le puceron via ses ennemis naturels. Le romarin n'a pas significativement perturbé la colonisation et le développement d'Aphis gossypii, d'après les résultats de la première année d'essais. Par contre, l'installation de bandes fleuries a permis d'attirer plus précocement des auxiliaires sur la parcelle, et a renforcé les populations d'auxiliaires (prédateurs et parasitoïdes) dans la culture. Des études complémentaires, qui prennent en compte les rendements des melons, sont nécessaires.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2012
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Chloé GASPARI, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; ET AL., AuteurLes expérimentations du GRAB (Groupe de recherche en agriculture bio) présentées ont été réalisées sur la station d'expérimentation du GRAB et chez les maraîchers biologiques des 2 régions Provence Alpes Côte d'Azur et Languedoc Roussillon. Présentation : Matériel végétal : variétés en AB ; Adaptation à la réduction des ressources en eau ; Fertilité ; Fertilisation ; Maîtrise des ravageurs et maladies ; Maîtrise du ravageur Tuta absoluta sur tomate ; Biodiversité fonctionnelle ; Programme d'expérimentation 2013 du GRAB en légumes biologiques en régions PACA et LR.
La fusariose du melon : Evaluation de certaines rotations et/ou pratiques alternatives, Bilan d'une étude réalisée entre 2008 et 2011
Marie-Lisa BRACHET, AuteurLa fusariose (Fusarium oxysporum) est le principal agent responsable du dépérissement racinaire du melon. Le Ctifl a mis en place, en 2008, un essai pluriannuel sur son centre expérimental de Balandran. L'objectif est d'étudier l'influence, à l'échelle de la rotation, de plusieurs successions intégrant ou non des pratiques alternatives (solarisation, biodésinfection, apport de bois raméal fragmenté) sur la protection d'une culture de melon contre la fusariose. L'état sanitaire de la culture, la qualité biologique et agronomique du sol, la production en quantité et en qualité ont été évalués. L'application de BRF a été la plus efficace sur la réduction des symptômes, avec un effet positif jusqu'en 2010 de l'apport réalisé en 2009. Aucune différence significative n'a pu être montrée entre les autres modalités à cause d'une pression parasitaire élevée. D'autres expérimentations vont être mises en place pour confirmer les résultats obtenus et tester à nouveau les rotations, l'étude de plusieurs cycles étant nécessaire pour avoir des résultats significatifs.
Quels moyens de protection contre l'oïdium sur cucurbitacées en agriculture biologique ?
Jérôme LAMBION, AuteurL'oïdium est une maladie fréquente et qui peut être grave sur solanacées et cucurbitacées. A l'heure actuelle, la gestion préventive par la sélection variétale ou par la gestion du climat sous abri présente certaines limites (apparitions de nouvelles souches tolérantes, limites techniques, pratiques favorables à d'autres maladies comme le mildiou). Dans ce contexte, les interventions de lutte directe sont généralement inévitables et passent majoritairement, en agriculture biologique, par l'utilisation de soufre, en agriculture biologique. Le GRAB a mis en place deux essais sur melon pour tester différents produits alternatifs. Les résultats des campagnes 2010 et 2011 sont présentés dans cet article. Ils montrent qu'il est possible de réduire à 300g/hl les doses de soufre utilisées. Trois autres produits, Armicarb, Prevam et Bioshower, ont présenté des niveaux d'efficacité intéressants.
Les essais du GRAB en maraîchage : Oïdium : trouver une alternative au soufre
MARAICHAGE BIO INFOS, AuteurLe soufre est un produit de traitement ancestral pour lutter contre l'oïdium des cucurbitacées mais son utilisation n'est pas anodine pour les applicateurs, comme pour la faune auxiliaire. Depuis une dizaine d'années, le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon travaille et teste un certain nombre de produits alternatifs pour mieux anticiper la prévention et la protection des melons contre l'oïdium. Jérôme Lambion, responsable de la protection des cultures en maraîchage biologique, revient sur ses derniers essais encourageants et qui devront être confirmés dès 2011. Après un aperçu d'alternatives au soufre (type SDN - Stimulateur de défense naturelle), et une approche bibliographique (afin de compiler des résultats expérimentaux des autres régions sur les différents oïdiums notamment sur fraises, courgettes...), un résultat d'essais réalisés sur la variété melon canari (sensible à l'oïdium mais plutôt qualifiée de rustique quant à son entretien) est présenté. Neuf modalités ont été testées dont un témoin non traité, un témoin soufre (dose homologuée) et un témoin soufre dose réduite. Un tableau présente les modalités testées (spécialités commerciales, matières actives, dose). D'après le témoin non traité, les attaques d'oïdium ont été très tardives. La période d'observation a donc été relativement courte. Cependant, Jérôme Lambion note une efficacité satisfaisante des modalités testées, en comparaison au témoin soufre à pleine dose. Si le témoin soufre pleine dose reste la modalité la plus efficace pour lutter contre l'oïdium, il présente des problèmes de phytotoxicité...
Fruits & Légumes : Facteurs de qualité et attractivité des fruits et légumes estivaux
BIO-LINEAIRES, AuteurLe point est fait sur les grands principes à respecter par les gérants de magasins bio relatifs aux légumes d'été (tomates, courgettes, aubergines, poivrons) et aux fruits d'été (melons, pêches/nectarines). Ces principes reposent, en fonction des fruits et légumes mis en linéaires, sur l'achat (observation de l'apparence du fruit et/ou du légume, calibre...), le stockage (stockage ou non en dessous de 10°, stockage frais et sec, pas de chocs thermiques...), la mise en rayon (marquage du calibrage, nombre de références...) et les questions diverses (choix des formes des légumes, diversification de l'offre...).
Fruits & légumes : Melon bio : le fruit de l'été...
BIO-LINEAIRES, AuteurLes melons appartiennent à la même famille que les concombres et les courges. Ils proviendraient d'Afrique Centrale. L'article présente rapidement la production bio du melon (choix des variétés adaptées au climat de la région, sols réchauffés, irrigation...) ; les variétés (variétés courantes, intermédiaires, du Midi) ; les qualités nutritionnelles (riche en eau, valeur énergétique moyenne...) ; les façons de le choisir ; sa conservation (réfrigérateur, congélateur) ; son positionnement et sa gestion en rayon ; l'affichage en magasin.
Le melon à plein gaz
Guy DUBON, AuteurL'entreprise Boyer SA traite 25 000 t de fruits par an, dont 20 000 t de melons. Installée à Moissac (82), l'entreprise déclasse 1 000 à 1 500 tonnes de fruits, suite au tri des melons. Le déclassement s'explique par les aspects visuels, fentes et tâches, mais aussi par des taux de sucre trop faibles. Dans les années 1990, Claude Boyer, directeur général de l'entreprise, avait créé une 4ème gamme afin de limiter les déchets, mais cette solution ne permet pas de valoriser les taux de sucre trop faibles. En 2009, il rencontre la société Greenwatt et décide de se lancer dans la méthanisation. Après l'installation d'un mini-pilote, il a installé une unité de biométhanisation de 150 m² pour traiter en moyenne 16 t/jour. L'installation permettra de fournir l'énergie équivalente à la consommation d'électricité de 150 foyers et de chauffage de 100 autres. L'électricité sera revendue à EDF et sera aussi valorisée sur le lieu de l'entreprise. La station accueillera aussi des pelures de pommes et des écarts de tri de pommes. Sylvain Planas, de Greenwatt Ingénierie, estime à 10 millions de tonnes le gisement des co-produits méthanisables générés par la filière fruits et légumes. La généralisation de 9 000 installations semblables à celle de M. Boyer pour la filière fruits et légumes pourrait permettre de produire jusqu'à 900 MW d'électricité, soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire.
Le melon recherche des solutions
Elisabeth HERSAND, AuteurUn essai de paillage en culture de melon est actuellement en cours dans le Poitou, sur l'EARL de Noisetiers, à Thuré (83), en lien avec l'Association des irrigants de la Vienne (Adiv). L'objectif de l'essai est de trouver des paillages biodégradables en alternative au paillage plastique. Les paillages testés sont : copeaux de bois, bois raméal fragmenté (BRF) et deux plastiques « fragmentables ». Le paillage bois permet de garder la fraîcheur, mais leur mise en place demande beaucoup de temps et on observe un retard de croissance. Pour le BRF, s'ajoute le problème fréquent de faim en azote. Pour les plastiques "fragmentables", leur coût est cinq fois plus important que les plastiques traditionnels et la dégradation est perturbée en l'absence de pluies.
Reportage : Dans le Quercy blanc : Le melon tourne rond
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe melon cultivé en bio est une cucurbitacée qui réclame un savoir-faire pointu, surtout pour gérer les risques de maladies et offrir la qualité gustative attendue, avec un melon goûteux et parfumé. Le défi pour le producteur est d'atteindre un taux de sucre suffisant. Jean-Paul Robert est en bio depuis 1995 sur 40 hectares au total, à Flaugnac, dans le Lot (dont 4 hectares sont consacrés au melon en plein champ au cur du Quercy blanc, un sol à dominante calcaire). La culture du melon est présentée à travers l'activité de ce producteur : rotations (les régions du sud de la France offrent au melon les meilleures conditions de culture en agriculture biologique, le producteur du Quercy étale les rotations sur quatre ans minimum en alternant tournesol, céréale, féverole, engrais vert...) ; variétés (les six variétés choisies par Jean-Paul Robert sont à maturité échelonnée) ; plantation (le producteur réalise ses semis en pépinière chauffée, les plants sont repiqués avec une planteuse mécanique, la plantation se fait en plusieurs planches sur paillage...) ; lutte biologique contre la pyrale du maïs, et irrigation.
Chapeau, les melons
Serge SCHALL, AuteurFaire pousser ses propres melons, c'est l'occasion de renouer avec les anciennes variétés, introuvables sur les étals, qui font partie du patrimoine légumier depuis le XIXème siècle comme le "Petit gris de Rennes", le "Sucrin de Tours" ou le "Prescott à fond blanc". L'article donne plusieurs indications : - Toute la culture du melon : semis, plantation, fertilisation organique... ; - Entretien et maladies : maintien du pied au frais, binage, désherbage, paillage, prévention et traitement de l'oïdium et de l'anthracnose ; - Faites-les vous-mêmes ! (possibilité de faire ses graines pour les variétés anciennes). Des encarts sont réservés aux gestes indispensables, au coin gourmand, à la pastèque. En outre, un tableau présente des variétés de bons melons (caractéristiques, conseils de culture).
Produire du melon : Les conditions pour tourner rond
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa culture du melon bio est une affaire de spécialistes. Elle nécessite une technicité pointue, pour gérer les attaques sanitaires et pour atteindre la qualité gustative attendue. Si bien que l'offre peine à satisfaire la demande, croissante. La réussite de la culture dépend de la variété, du terroir et de la conduite culturale. Le melon est cultivé en plein champ, bâché ou non, sous tunnels froids ou chenilles. Les rotations sont indispensables pour lutter contre les maladies. Le choix des variétés influence l'étalement ou le groupage de la récolte. Il est également crucial d'un point de vue sanitaire, car certaines variétés sont résistantes au fusarium, à l'oïdium, ou aux pucerons. Le greffage peut aussi aider à lutter contre les maladies du sol. Les semis sont préparés dès mars, puis repiqués courant avril généralement sur plastique. La culture est exigeante en fertilisation, et désherbée manuellement. L'irrigation influe sur la sensibilité aux maladies et la qualité gustative (exemple : mise en place d'un goutte à goutte, suivi par un système d'aspersion). Pour finir, la récolte nécessite de bien reconnaître les fruits mûrs. Les rendements en agriculture biologique sont très respectables, ils peuvent atteindre 20 à 25 tonnes par hectare.
Les coccinelles phytophages
Rémi COUTIN, AuteurAprès avoir décrit rapidement la biologie de la famille des Coccinellidés, dont la plupart des genres sont carnivores, l'auteur décrit quelques particularités de la sous famille des epilachninae, dont les espèces sont phytophages et rongent le limbe des feuilles en laissant des traces particulières. Il s'attache plus particulièrement à décrire la biologie et les dégâts occasionnés sur certaines cultures par des espèces telles que les coccinelles : - des légumineuses ; - du melon ; - de la bryone ; - des prairies ; - de la pomme de terre ; - du haricot ; - de la courge.
Dossier melon : Maroc : De nouveaux opérateurs sur le segment du melon biologique
Sandrine CHENEVARIN-FEILLIERE, AuteurL'offre de melons bio en provenance du Maroc s'élargit. A côté des spécialistes de la production bio, ce sont deux spécialistes du melon qui se lancent, en 2009, dans l'aventure de l'agriculture biologique : Force Sud et Soldive. Force Sud a repris une ferme biologique dans la région de Marrakech où, sur les 100 hectares disponibles, plus de trente hectares de melons charentais verts (Magenta, Bosito, Eurêka) ont été plantés pour une production certifiée agriculture biologique. Soldive se lance, au Maroc, dans la culture de quatre hectares de melons biologiques, en charentais et en Galia. Cette production viendra en complément d'une production au Sénégal. L'article revient sur la démarche des deux spécialistes pour occuper un nouveau segment du marché.
Techniques culturales : Le greffage du melon
CTIFL, AuteurLe greffage du melon permet de protéger la culture contre certains agents pathogènes : Verticillium dalhiae, Phomopsis sclerotioides, Fusarium oxysporum f. sp. Melonis. Il permet également de cultiver en conditions limites de sol défavorables, voire d'améliorer la productivité des plantes. L'article décrit les conditions de mise en uvre et les contraintes de la technique. Il présente également les avantages et inconvénients en fonction du type de porte-greffe : courge hybride, melon ou autre espèce de la famille des cucurbitacées. Il présente enfin, à l'aide de schémas, les différentes techniques de greffage : par application (ou à la japonaise), en incrustation (ou en tête) et par approche avant de détailler les conditions de reprise et de plantation des plants greffés. Il est à noter qu'un plant greffé coûte 3 fois plus cher qu'un plant franc même si, en raison de la vigueur du porte-greffe, il peut être envisagé une réduction de la densité de plantation.
Dossier d'information : Semences potagères et biodiversité
Ce document consacré aux semences potagères et à la biodiversité aborde plusieurs points : - Les semences potagères au coeur de trois enjeux majeurs : répondre aux enjeux de l'agriculture et de la consommation d'aujourd'hui : qualité, goût, résistance aux maladies, conservation, rendement, diminution des traitements..., maintenir et développer la diversité de l'offre alimentaire, réglementer le marché des semences pour préserver l'intérêt de tous ses acteurs et des utilisateurs ; - La FNPSP, une fédération au service des semences potagères ; - Annexes : quelques définitions, la variété au coeur des enjeux réglementaires.
Zoom sur... melons et pastèques
Présentation de l'origine et de la valeur nutritionnelle des melons et des pastèques et la technique culturale propre au melon sont abordées dans cet article (comparaison entre la culture du melon en agriculture conventionnelle et biologique). Ce dernier traite également la manière de choisir un bon melon, le prix, les temps forts de sa production (en août, les melons sont plus gros) et la garantie de qualité sur laquelle Biocoop a travaillé.
Dégâts en culture de melon : Un coléoptère change de régime
En juillet dernier, le coléoptère Dermestes laniarius a provoqué quelques dégâts dans une culture de melon. L'Inra-Montpellier a enquêté pour déterminer la cause de cette infestation par un insecte qui se nourrit surtout de substances d'origine animale. La présence proche d'importants déchets de poulaillers constitue un réservoir, à l'origine de ces infestations inhabituelles.
Melon, courgette, concombre : Comment se protéger des virus en agriculture biologique ?
Il n'y a pas de méthode de lutte préventive contre les virus. Seuls les moyens préventifs permettent de retarder les contaminations (variété résistante, prophylaxie en pépinière et en culture, mise en place de bâches posées sur la culture ou sur arceaux). Les avantages et inconvénients de deux types de bâches sont présentés dans le texte, ainsi que des éléments de coûts.
Les arômes du melon charentais : Classique et longue conservation : une vraie différence !
Si la durée de vie du melon Charentais a été grandement améliorée, le consommateur se plaint souvent du manque de puissance aromatique des types "longue conservation". Depuis 1999, la caractérisation des arômes du melon Charentais a été entreprise au Ctifl. Un bilan de cinq années de recherche est présenté ici.
Melon, courgette, concombre : Comment se protéger des virus en agriculture biologique ?
Seuls des moyens préventifs permettent de retarder les contaminations des melons, courgettes et concombres par les virus. L'article présente les méthodes préventives qui peuvent être appliquées : choix de variétés résistantes, bonne prophylaxie, mise en place de bâches posées sur la culture ou sur les arceaux. En particulier, les avantages et inconvénients d'une bâche de type PE 500 trous par rapport à un voile de type P17 sont analysés.
Proceedings of the First World Conference on Organic Seed : Challenges and Opportunities for Organic Agriculture and the Seed Industry
Ce document est un compte-rendu des présentations réalisées lors de la première conférence mondiale sur les semences biologiques qui a eu lieu à Rome (Italie) en juillet 2004. Il répertorie plus de 60 conférences sur les semences biologiques. Les principaux sujets abordés sont la production de semences, la multiplication, la qualité des grains, le marché international et ses perspectives, les défis économiques, sociaux et techniques, le traitement et le contrôle des maladies ainsi que l'harmonisation des normes.
Raisonner la fertilisation en maraîchage biologique
Après quelques rappels sur les principes de base de la fertilisation azotée en AB, cet article montre l'intérêt des outils de pilotage de fertilisation azotée développés ces dernières années. Ces outils sont basés sur des mesures des nitrates dans le sol (grilles Zénit® par exemple) ou dans la sève des plantes (comme la méthode PILazo® pour le maraîchage). Testés sur différentes cultures légumières par le GRAB, ces outils permettent déjà de revoir à la baisse les besoins des légumes, qui sont souvent largement surestimés à cause de références trop anciennes ou inadaptées à l'agriculture biologique. Des essais de fertilisation en maraîchage biologique sont encore nécessaires afin de revoir les normes de fertilisation et permettre le calcul de doses moins excédentaires.
Lutte biologique contre oïdium sur melon : synthèse de 2 années d'étude du soufre mouillable et du milsana
Deux essais ont été conduits au GRAB en 2001 et 2002 pour tester l'efficacité de deux produits (le soufre mouillable et le Milsana) contre l'oïdium sur melon. Le protocole et les résultats sont présentés. Il ressort que dans les conditions expérimentales, le soufre mouillable assure un niveau de protection qui reste globalement convenable mais il peut être phytotoxique, tâche les plantes et les fruits et ses risques sont mal connus vis-à-vis des auxiliaires. Le Milsana ne tâche pas les fruits et ne présente pas de phytotoxicité, par contre les résultats ont varié sur les 2 ans assurant une protection assez satisfaisante en 2001 et donnant de mauvais résultats en 2002.
Porte-graines biologiques : deux expérimentations sur tomate et melon
L'agriculteur qui produit des semences biologiques doit à la fois remplir une obligation de moyens (conduite de la culture en bio) et de résultats (certification du produit semences : "pureté variétale, taux de germination"). Aujourd'hui, les références techniques et économiques font défaut, aussi deux essais ont été mis en place par le Biocivam de l'Aude. Le premier concerne la culture de tomates porte-graines en hybridation sous serre, où deux densités ont été testées. Il semble qu'une densité de 5,3 plantes au m2 au lieu de 2,7 augmente de 60 % la production de tomates, de 97 % le rendement en graines par m2 et améliore la faculté germinative de 14 %. Ces résultats doivent être confirmés à l'avenir. Le deuxième essai concerne le melon porte-graine, deux dispositifs de plantation ont été comparés (densité de 4,4 plants au m2 et de 8,8 plants au m2). Une conduite avec la densité élevée permet d'augmenter de 68 % la production de graines par m2 et n'affecte pas la faculté germinative. Là aussi, ces résultats doivent être confirmés. Les comptes-rendus détaillés de ces expérimentations sont disponibles au Biocivam de l'Aude.
Avec Jean de la Vaissière, découvrons l'histoire du melon et ses variétés anciennes
Jean de la Vaissière est horticulteur, maraîcher, producteur de plants à Vendeuvre du Poitou. Retraité, passionné d'ethnobotanique, il collectionne et conserve des légumes anciens et des variétés en voie de disparition. Dans cet article il présente l'histoire du melon, ses origines, son développement, son implantation et celle du cantaloup charentais.
Biologie et méthodes de lutte
Les moyens de lutte contre l'oïdium sur melon ne manquent pas. Ce dossier fait le point sur ces moyens : lutte chimique, génétique ou biologique. La lutte biologique contre l'oïdium s'est développée essentiellement sur concombre. Aujourd'hui, le développement récent d'un produit à base d'extraits de plante de renouée de Sakhaline pour lutter contre S. fuliginea sur concombre sous serre est encourageant. Restent les problèmes de la diversité de la sensibilité des oïdiums et de la variabilité de ce champignon.
Charte nationale de production : Harmoniser pour valoriser
Le melon français a beau avoir sa normalisation, il connaît aussi de nombreuses démarches de qualité produit (Label Rouge...). A chaque démarche correspond un cahier des charges qui définit les caractéristiques du produit en allant au-delà de la normalisation. Mais de plus en plus, les cahiers des charges intègrent aussi les modes de production. Pour harmoniser le discours de chacun et valoriser le savoir-faire des producteurs, la Section Nationale vient d'élaborer la Charte nationale de production melon, une charte ouverte à tous les producteurs de France et de Navarre.
Cinq produits cuivrés au bancs d'essai
Dans le cadre d'un essai en agriculture biologique, l'efficacité de cinq formes de cuivre, utilisables sur melon, a été testée. Les traitements se sont avérés efficaces sur des attaques de bactériose sur feuilles, mais inutiles sur fruits, en l'absence de pression de la maladie. L'apport de cuivre engendre, en revanche, l'apparition de symptômes de phytotoxicité sur feuilles et un impact négatif sur le rendement.
Lutte biologique contre acariens sur melon et concombre sous abris : synthèse des essais GRAB réalisés en 2001
La lutte contre l'acarien Tetranyque urticae constitue un verrou technique majeur en maraîchage biologique. En 2000, un essai conduit sur melon au GRAB avait montré une bonne installation d'un nouvel auxiliaire, Neoseiulus californicus, et les deux stratégies alors comparées s'étaient avérées efficaces pour réduire les populations de tétranyques. Les essais réalisés en 2001 avaient pour objectif de tester différentes stratégies en culture de melon et de concombre sous tunnel froid. En culture de melon, un témoin soufre poudrage a été comparé à des stratégies intégrant des lâchers de Neoseiulus californicus et de la cécidomyie Feltiella acarisuga. Sur concombre, l'association de la cécidomyie avec Phytoseiulus persimilis a été étudiée afin de vérifier la complémentarité possible de ces deux auxiliaires. Présentation des résultats.
Engrais organiques sur melon : dynamique de l'azote
En culture de melon, le niveau souhaité des différents éléments (azote, phosphore et potasse) avant plantation est connu depuis quelques années. Les apports s'évaluent selon le stock du sol, sachant que la majeure partie des éléments doit être apportée à la plantation et qu'il faut fournir des compléments d'azote et de potasse en cours de culture. Quelques producteurs du Languedoc utilisent des engrais organiques dans leur programme de fertilisation, mettant en avant leur rôle bénéfique sur la végétation. Peu de références techniques sont aujourd'hui disponibles en ce qui concerne l'incidence de ce type de fumure sur le cycle de l'azote dans le sol. C'est pourquoi, le Centre Expérimental Horticole de Marsillargues a mis en place en 2001, un essai sur une parcelle en conduite agrobiologique (agréée par Ecocert depuis 2000), pour mieux comprendre la cinétique de minéralisation de 5 engrais organiques couramment employés par les producteurs.
Les produits organiques en cultures légumières : La fertilisation utile et dispendieuse
Le raisonnement de la fertilisation des cultures légumières nécessite des connaissances de leurs besoins nutritifs et des potentiels de minéralisation des matières organiques endogène et exogène du sol. Le CTIFL, engageant un travail sur ce dernier point, a commandé à l'ENITA de Bordeaux une enquête destinée à recenser les produits organiques utilisés, à préciser les raisons de leur emploi et à recueillir les demandes et problèmes des producteurs de légumes du grand Sud-Ouest. Cette étude montre le grand intérêt porté aux composts pour la plupart des cultures tandis que le fumier est employé essentiellement en fraisiculture. Le prix devient le facteur déterminant dans le choix, devant l'efficacité et la facilité d'utilisation du produit. Les attentes en information et en formation sur l'utilisation des produits organiques sont fortes en agriculture biologique.
Frutticoltura e orticoltura biologica
Le centre de documentation en agriculture durable italien (CeDAS) a réalisé un jeu de fiches sur la culture de fruits et légumes en agriculture biologique. Les principaux objectifs de la démarche sont de proposer un vademecum synthétique et pratique aux techniciens et chercheurs incluant les connaissances techniques développées ces dernières années, ainsi que de contribuer à l'adoption des techniques d'agriculture biologique par les agriculteurs. Sur les 16 fiches, 9 concernent l'arboriculture (abricot, kiwi, kaki, pomme, poire, pêche, prune, raisin, gestion du sol et fertilisation en verger), les 7 autres le maraîchage (principes, haricot, fraise, laitue, melon, tomate, courgette).
Gare au virus du melon
Comme sur la tomate, la pression virale menace la culture du melon. Aux virus déjà connus s'ajoutent de nouveaux venus, encore non identifiés en France. Les symptômes sont variables selon les virus : mosaïques ou déformations des feuilles, marbrures ou boursouflures sur les fruits. Ces virus sont transmis par des pucerons : Aphis gossypii est le plus courant, mais il existe d'autres espèces de pucerons vecteurs de virus.
Les paillages biodégradables en maraîchage : les applications possibles en culture de salades
En culture maraîchère, les paillages utilisés sont en polyéthylène, matériau non biodégradable. En France, les cultures paillées occupent plus de 30 000 ha de surface. Il est donc impératif de trouver rapidement des solutions alternatives, en conventionnel comme en agriculture biologique. L'utilisation de paillages biodégradables pourrait constituer une réponse à cette préoccupation : enfouis dans le sol ou mis en compost avec les déchets de culture, ils se dégraderont sans impact négatif sur l'environnement.
Le point sur les essais paillages biodégradables au GRAB
"L'essai ""paillages biodégradables"" mis en place au GRAB est maintenant achevé. Matériaux comparés : polyéthylène vert (témoin), papier noir sequanan, papier rose/noir, cellophane blanc, plastiques biodégradables vert, laiteux et noir (2 types). Parmi les bioplastiques, trois ont des propriétés intéressantes mais le GRAB poursuit ses observations sur leur biodégradabilité."
Protection intégrée - L'abri aussi
Sous abri plastique, la stratégie de protection intégrée des trois espèces melon, courgette et poivron a fait de rapides progrès. Ces avancées ont été permises grâce aux différentes expérimentations et observations réalisée par divers partenaires (CTIFL, APREL, CA 13 et CA 84) en collaboration avec les fournisseurs d'auxiliaires. Actuellement, une stratégie globale de lutte intégrée peut être proposée sur ces espèces et donne des résultats intéressants. Rappel des principaux problèmes sanitaires sur melon, courgette et poivron ; proposition de conduite spécifique par espèce à raisonner en fonction des observations sur la culture et de l'environnement.
Désinfection alternative des sols et coûts de production : Biophyto
Une comparaison technico-économique entre un système en conduite intégrée et en conduite biologique a été effectuée sur un ensemble de 4 tunnels plastiques sur le site du Lycée Agricole de Théza. Après cinq années et dix campagnes consécutives, les résultats techniques de désinfections alternatives des sols sont aujourd'hui disponibles. Parmi les nombreux résultats, on peut citer que pour la salade, "les données phytosanitaires confirment l'effet à long terme de la solarisation pour certains parasites majeurs comme le Sclerotinia et le Rhizoctonia". Ceci démontre tout l'intérêt qu'il y a à tester de nouvelles techniques.
Produire sous abris
Outil de sécurisation de la production, les abris sont à la base de la mise en oeuvre de stratégies commerciales axées sur la continuité d'approvisionnement du marché. Ils deviennent le maillon indispensable de la chaîne formée par les productions des serres et de celles de plein champ. Les abris sont une des grandes orientations du secteur légumier. Néanmoins, leur évolution doit gérer les problèmes d'intensification de la production et d'intégration environnementale. Dossier pratique réalisé par Fruits et Légumes pour aider à la création et à la gestion d'une entreprise ou d'une activité spécialisée dans la production légumière sous abris.
Protection intégrée contre les pucerons en cultures sous abris
Plusieurs expèces de pucerons sont présentes sur les différentes cultures maraîchères conduites sous abri. La mise en oeuvre d'une protection intégrée est possible. Elle fait appel à la prophylaxie, à l'utilisation des tolérances génétiques, à l'adaptation des techniques de culture et à l'introduction d'auxiliaires. L'observation et le suivi des cultures sont également essentiels. L'auteur développe ici les possibilités d'introduction d'auxiliaires (parasites et/ou prédateurs) dans les cultures de tomate, poivron, aubergine, melon, courgette et concombre.
Compatibilité des espèces légumières
Les mauvaises rotations des culture favorisent le développement des maladies. C'est pourquoi, l'auteur nous propose un tableau récapitulant les précédents favorables ou défavorables à différentes cultures maraîchères.