Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (105)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Melon : Le meilleur est à l'intérieur
Xavier MATHIAS, AuteurC'est à la Renaissance, dans le village de Cantalupo, en Italie, que la culture du melon a commencé à se développer. La variété alors cultivée, le "melon cantaloup" (Cucumis melo var. cantalupsis), a donné naissance aux melons verts et aux melons jaunes. Le melon de type Charentais, bien connu aujourd'hui, provient du melon jaune. Semé ou planté assez tôt dans l'année, le melon demande une terre déjà chauffée, un minitunnel ou un châssis permettant de le cultiver même en dehors des zones méridionales. Parmi les exigences de la culture du melon, les tailles successives des ramifications revêtent une importance particulière, tout comme l'exposition et la gestion de l'arrosage. Ses ennemis sont nombreux à vouloir s'en régaler : mulots, corbeaux, limaces... et les maladies, surtout cryptogamiques, le menacent fréquemment. Plusieurs types de melons sont présentés.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Gérer la bactériose
Véronique BARGAIN, AuteurAfin de limiter lutilisation de cuivre de sulfate pour lutter contre la bactériose du melon, lApcel teste, depuis plusieurs années, différentes stratégies phytosanitaires à base de cuivre, associé à des produits alternatifs ou de biocontrôle. En 2020, des essais financés par la Région Nouvelle-Aquitaine ont comparé lapplication de bouillie bordelaise avec la dose homologuée (4 kg/ha) à des applications à demi-dose (2 kg/ha), associées ou non à un produit alternatif ou de biocontrôle (Helioterpen Film, Limocide et Rhapsody). Résultats : Les traitements de la modalité « 4 kg/ha » ont été efficaces, mais pas tous ceux de la modalité « 2 kg/ha ». Lajout d'Helioterpen Film na pas eu deffet. Les deux applications de Limocide ont permis de réduire les attaques sur le feuillage, mais nont pas eu deffet significatif sur les fruits. En revanche, lajout de Rhapsody (produit autorisé en AB) a significativement diminué les attaques sur fruits : avec ce produit, lefficacité des traitements a été similaire à la modalité « 4 kg/ha », avec donc deux fois moins de cuivre utilisé.
Itinéraires en culture de melon : Innover pour réduire les pertes de nitrates
Marie TORRES, AuteurLe projet EauZone, débuté en 2018 et cofinancé par le fonds européen Feader et par lAgence de lEau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à tester des itinéraires techniques innovants en cultures légumières afin de limiter les pertes dazote dans des zones vulnérables aux nitrates situées dans le Gard et lHérault. Dans le cadre de ce projet, le CTIFL a testé un grand nombre de pratiques culturales en culture du melon, afin de réduire le niveau de relargage dazote dans les sols : engrais verts, travail du sol, incorporation des engrais verts, associations de plantes. Les résultats montrent que certaines de ces pratiques ont de réels impacts. Il est ainsi préférable de couvrir au maximum les sols avec des engrais verts (multi-espèces si possible). Pour les détruire, il vaut mieux les coucher plutôt que les broyer afin de limiter les forts relargages dazote. Par ailleurs, la technique de destruction par occultation (suivie dune plantation directe de melon) est intéressante. Elle nécessite, cependant, un soin important à la plantation. Enfin, il semble possible de combiner simultanément engrais verts et cultures dintérêt : il est, par exemple, possible de semer des engrais verts dans les passe-pieds (cette piste est explorée au centre CTIFL de Balandran).
Melon bio : Réussir sa production
Stéphanie GAZEAU, AuteurLe melon est un produit dappel intéressant car il est fortement plébiscité par les consommateurs. Néanmoins, sa conduite en bio nest pas toujours facile : défauts gustatifs, attaques sanitaires Cet article sattache à détailler les principaux facteurs-clés de réussite de la culture du melon bio (il ne décrit pas lintégralité de son itinéraire technique). Tout dabord, il faut veiller à choisir une parcelle au sol profond et meuble, et un créneau de production bien adapté à sa région (le melon se développe bien entre 18 et 30 °C). La qualité des plants est un autre point important (des conseils sont apportés pour effectuer un choix entre plants greffés et non greffés), tout comme le stade de plantation (1 à 2 feuilles vraies). Il faut ensuite arriver à gérer la vigueur des melons pour concilier précocité, qualité et rendement. Pour cela, il est essentiel de bien maîtriser la fertilisation et lirrigation. Concernant la gestion des maladies et des ravageurs (fusariose, bactériose, cladosporiose, mildiou, oïdium, pucerons, acariens), différentes mesures prophylactiques sont décrites dans un tableau récapitulatif. Des conseils sont également apportés sur la récolte.
Des pistes pour comprendre et maîtriser la fusariose du melon : Sensibilité des sols et pratiques agroécologiques
Marie TORRES, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Maxime VANALDERWEIRELDT, AuteurLe projet Casdar Synergies, débuté en 2019, vise à tester des pratiques agroécologiques de gestion de la fusariose en cultures de melon et dail. Concernant le melon, des tests préliminaires defficacité de compost ont été réalisés, en 2019, sur des sols naturellement contaminés. En 2020, ces tests ont été approfondis en conditions semi-contrôlées, et divers autres leviers ont été mobilisés dans le dispositif (microorganismes antagonistes, biofumigation, mycorhization). En parallèle, des analyses ont permis de déterminer le potentiel de résistance des sols.
Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
Dossier : Le melon multiplie les projets
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier, consacré à des projets de recherche et développement portant sur la culture du melon, présente des alternatives intéressantes pour lAB. Le projet AGRECOMel (Transition vers des systèmes AGRo-ÉCOlogiques innovants en culture de Melon) vise à réduire les IFT de cette culture dau moins 60 % (en culture conventionnelle et hors produits de biocontrôle). Cinq leviers sont présentés afin de réduire le recours aux produits phytosanitaires : 1 La résistance génétique et le greffage ; 2 Les mesures agronomiques ; 3 Lamélioration de la biodiversité fonctionnelle ; 4 Le biocontrôle ; 5 Les outils de prévision des risques. Le programme Synergies cherche à maîtriser les fusarioses (Fusarium spp.) dans les cultures de melon et dail, en prenant en compte la diversité des sols et en mobilisant des leviers agroécologiques. Il a commencé par un travail denquête afin didentifier les facteurs qui expliquent le développement de cette maladie. Le programme GONem (Groupe Opérationnel sur la gestion des NEMatodes à Galles en maraîchage en PACA) vise à évaluer et à déployer des leviers contre les nématodes à galles, notamment dans les systèmes sous abris où ils sont plus présents. Le projet Casdar Melvaresi a pour objectif de caractériser les résistances de différentes variétés de melon face aux principales maladies (fusariose, bactériose, clasdosporiose et mildiou). Le projet Parasol étudie les systèmes racinaires despèces maraîchères, dont le melon, afin de permettre aux plants davoir une meilleure résistance aux stress biotiques et abiotiques. Enfin, un projet à linitiative du CPA (Comité des Plastiques en Agriculture) va réaliser un état des lieux sur lutilisation de paillages plastiques biodégradables en culture de melon.
Protection de la culture du melon en AB : Derniers résultats des essais menés par Sudexpé et Centrex
Cécile ADJAMIDIS, Auteur ; Madeleine DE TURCKHEIM, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurCe dossier, consacré à la protection du melon en AB, présente des résultats dexpérimentations récemment conduites en Occitanie sur trois ennemis de la culture : le taupin, la fusariose et le mildiou. Deux essais étaient destinés à évaluer différents moyens de lutte contre le taupin. Le premier a été conduit en 2017-2018 par Centrex. Il na pas porté sur le melon, mais sur la patate douce (le taupin est un ravageur commun à ces deux cultures). Trois leviers dactions ont été testés : avancer les dates de plantation pour récolter les tubercules avant la période habituelle d'attaques de taupins ; tester différents traitements biologiques administrés via lirrigation (purin de fougère, NeemAzal, Naturalis et Success granulé) ; inonder la parcelle avant la plantation pour diminuer les populations de taupins. La modalité « inondation » a présenté les meilleurs résultats. Le second essai a été mis en place par Sudexpé (sur melon). Trois barrières physiques biodégradables (planchettes, assiettes en son de blé, disques en fibres de coco) ont été placées sous les fruits après nouaison. Ces trois protections se sont avérées efficaces. Toutefois, ces méthodes sont difficilement reproductibles à grande échelle. Des essais sont en cours pour proposer des solutions transposables au terrain. Contre la fusariose, Sudexpé a mis en place une expérimentation afin de caractériser la sensibilité de cinq variétés de melons à cette maladie. Les variétés Etika et Khorum ont obtenu les meilleurs résultats : symptômes et mortalité tardifs, plus faible proportion de plants atteints. Dans un essai similaire, Sudexpé a aussi caractérisé la sensibilité de huit variétés de melons au mildiou. Toutes les variétés ont été fortement affectées. Lutilisation du levier variétal pour lutter contre cette maladie semble donc résider dans la vitesse dévolution des symptômes, afin que le producteur dispose de quelques jours supplémentaires pour réagir.
Sival Innovation 2019 : Les nominés au concours
BIOFIL, AuteurLe Sival, salon dédié aux innovations végétales, a eu lieu à Angers du 15 au 17 janvier 2019. Parmi les innovations, Biofil a sélectionné des produits, matériels et services compatibles avec lagriculture biologique. Les caractéristiques de chacun dentre eux sont présentées. Biofil a retenu des innovations variétales en melon, vigne, châtaigne et chou de Milan. Dun point de vue intrants, protection des cultures et fertilisation, les produits identifiés sont : un nouveau système de lâchers dauxiliaires sous serre ; un bio fongicide utilisable en production légumière, arboricole ou viticole ; un système de screening rapide des principaux pathogènes de cultures spécialisées ; un terreau motte bio et écoresponsable. En matière de machinisme, les matériels suivants ont été sélectionnés : une canne chauffante pour maintenir les vins à température et maîtriser leur fermentation ; un prototype du tracteur TractElec 100 % électrique destiné au maraîchage et aux PPAM ; une effeuilleuse pneumatique pour pommiers ; un système de guidage. En solutions pour la production : des porte-bouquets biodégradables destinés à la production de tomates ; des équipements pour le travail en hauteur en arboriculture ; une marque regroupant des variétés de diversification ; des plantes aux saveurs surprenantes ; un sécateur au système anti-coupure. En matière de logiciels, ceux retenus permettent : détablir un diagnostic pour lirrigation, de piéger automatiquement les insectes, de renseigner sur les caractéristiques de la flore spontanée, de suivre la production de semences, de gérer la vigne, de mesurer lhumidité.
Le son de moutarde insuffisant contre le taupin
Adrien LASNIER, AuteurLe taupin est un ravageur en recrudescence depuis une quinzaine dannées. Sur les 200 espèces présentes en France, seulement six posent problème, dont Agriotes sordidus, lespèce la plus courante dans le Sud. Le projet Probiotaupin (2015-2018), coordonné par Arvalis, a pour objectif de proposer des stratégies de protection alternatives contre ce ravageur. Pour cela, trois axes ont été étudiés : les nématodes entomopathogènes, les champignons entomopathogènes et les substances naturelles insectifuges. Cest dans ce cadre que le son de moutarde a été testé sur plusieurs cultures : melon, asperge, pomme de terre, patate douce et maïs. Il est reconnu comme une substance active de base par le règlement européen 2017/2066 du 13 novembre 2017, mais il est homologué uniquement comme fongicide pour le traitement des semences et des céréales. Toutefois, son efficacité na pas été démontrée : soit les niveaux dattaque étaient trop faibles, soit aucune différence significative na été détectée, soit des effets répulsifs temporaires ont été observés mais que certaines années. Par contre, sur la culture dasperges, le son de moutarde a été efficace contre la mouche des semis et les scutigérelles.
Dossier : Le melon soigne sa protection
Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, AuteurEn agriculture conventionnelle, la protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives. Ce dossier, composé de trois articles, en présente certaines. Le premier article est consacré aux solutions contre la bactériose : après avoir décrit les symptômes et le traitement le plus couramment utilisé (la bouillie bordelaise), larticle détaille des alternatives : modèle de prévision des risques bactériologiques, recherche de résistance variétale, recherche de produits de biocontrôle (peptides antimicrobiens). Le second article traite des méthodes à mettre en uvre durant linterculture contre les nématodes à galles : solarisation, couverts végétaux assainissants avec des modes daction variés (biofumigation, plantes pièges ou encore plantes de coupure). Le dernier article fait un point sur les produits de biocontrôle quil est possible dutiliser. En fin de dossier, un encart est réservé aux recherches variétales pour lutter contre la fusariose.
Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
Les taupins d'abord
Céline ZAMBUJO, AuteurLa Chambre d'Agriculture d'Occitanie, en partenariat avec SudExpé, a organisé sa première journée régionale Maraîchage bio. La lutte contre le taupin était au cur des discussions, avec la présentation d'essais sur différentes cultures : asperge, melon et patate douce. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées : - utilisation d'un champignon formulé sur grains de riz stériles (Met52®) ; - engrais à base d'oligo-éléments issus d'extraits de moutarde pour leur effet répulsif ; - son de moutarde pour son effet répulsif ; - blé et tourteau de ricin pour leur effet attractif. Les principaux résultats, présentés dans cet article, n'ont pas montré de différences significatives entre ces différentes modalités.
Vu par les spécialistes : Lutte biologique prometteuse contre la mouche du melon
Rachel GRAINDORGE, Auteur ; Laurent COSTET, AuteurA La Réunion, neuf espèces de mouches des fruits, dont la mouche du melon, causent des dégâts économiques considérables. Ce ravageur sattaque principalement aux cucurbitacées. Afin denrichir la gamme des méthodes et produits de biocontrôle disponibles, le projet AttractMyFly a pour objectif de mettre au point deux alternatives : lune basée sur lattraction et le piégeage des mouches et lautre sur lutilisation dun champignon entomopathogène ciblant les femelles responsables des dégâts. Pour disséminer ce champignon, les mâles sont attirés par des paraphéromones et contaminés à laide de spores. Ils les transmettent ensuite aux femelles lors de laccouplement. Cette stratégie dautodissémination a été validée pour lune des souches de mouche du melon et un dispositif sur le terrain est en cours de développement. Lautre stratégie, reposant sur le piégeage à laide de kairomones (substances attractives émises par les plantes hôtes attractives des mouches femelles), a également été testée en milieu semi-contrôlé, puis en plein champ dans 13 exploitations. Lefficacité et lattractivité dun mélange de deux kairomones ont pu être validées.