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Dossier maraîchage : Répondre aux besoins de la profession : Essais techniques et pratiques innovantes
Elodie BERNARD, Auteur ; Philippe CAILLOT, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré au maraîchage biologique, et plus particulièrement aux besoins en matière daccompagnement des maraîchers bio d'Occitanie. En 2019, cette région comptait environ 1 200 producteurs de légumes bio avec des profils très variés (ancienneté, surface de production, mode de commercialisation ). Ces producteurs nont donc pas tous les mêmes besoins en matière daccompagnement (formations, démonstrations, groupes déchange ). Afin de mieux connaître leurs profils et ainsi de mieux répondre à leurs attentes, les réseaux des Chambres dagriculture et des GAB dOccitanie ont lancé une enquête, dont les résultats sont présentés au début de ce dossier. Parmi les demandes exprimées par ces producteurs, certaines concernent lacquisition de données techniques. Trois études sont présentées dans ce dossier. La première est une étude comparative portant sur le travail et le non travail du sol en maraîchage biologique sous abris. Elle a été réalisée sur des cultures de laitues (type batavia), en hiver, et sinscrit dans le cadre du projet Sols Vivants Méditerranéens (SOVIMED, 2019-2023) porté par la SICA Centrex, en collaboration avec le CIVAM 66 et Sudexpé. La deuxième étude porte sur lassociation de couverts végétaux et de cultures dautomne/hiver en maraîchage diversifié. Un essai a testé la mise en place de trèfles Incarnat et dAlexandrie dans des cultures de poireaux, de choux et de courges. Cet essai a été mis en place par un GIEE situé dans le piémont pyrénéen. Enfin, la dernière étude porte sur la culture de pommes de terre bio avec pour thématique : comment arriver à proposer des pommes de terre toute lannée ?
Mouche mineuse du poireau : Faucher pour lutter
Marion COISNE, AuteurDes essais ont été menés en Pays de la Loire afin de tester différentes stratégies de lutte contre Phytomyza Gymnostoma, la mouche mineuse du poireau. Ils ont été réalisés de 2017 à 2019, dans le cadre du projet Reproleg, piloté par le CDDL (comité départemental de développement légumier). Pour détecter la présence de cette mouche et enclencher des mesures curatives, il est possible dinstaller des plants de ciboulette (plante très attractive) ou des bols/panneaux jaunes englués. Le spinosad, autorisé contre le thrips, apparaît efficace également contre la mineuse. Linstallation de filets est un autre moyen de lutte efficace, mais elle complique le désherbage, nest pas adaptée à toutes les surfaces et favorise dautres bioagresseurs. Autre moyen testé dans le cadre de ce projet : le fauchage (une à deux fauches réalisées à lautomne, à 15 cm du haut du feuillage). Lobjectif est dempêcher la mineuse de finir son cycle. Les résultats obtenus sont probants. La combinaison dune fauche et dun traitement sest révélée très efficace. En parallèle de cet article, un encart est réservé au témoignage de Jean-Michel Morand, un producteur de légumes de plein champ bio qui a dû faire face à ce ravageur. Un deuxième encart présente une variété population de poireau, nommée Brainois dhiver et développée par Bio Loire Océan.
Pays de la Loire : Bio Loire Océan lance une variété de poireau
Véronique BARGAIN, AuteurBio Loire Océan a lancé une variété population de poireau : le Brainois dhiver. Bio Loire Océan est une association qui regroupe 70 producteurs bio situés en Pays de la Loire. Elle est investie depuis quinze ans dans un programme de sélection et de multiplication de semences paysannes. Après la carotte violette de la Loire, la tomate cerise noire du Layon, des tomates et poivrons multicolores, cette association de producteurs a développé le Brainois dhiver. Cette variété est adaptée aux récoltes allant de février-mars à mi-avril. Son rendement est inférieur aux semences hybrides, mais elle présente lavantage dêtre peu sensible à la rouille et dêtre très résistante au froid.
Un poireau sans entretien
Josiane GOEPFERT, AuteurLe poireau perpétuel, ou poireau vivace, dont est issu le poireau cultivé au potager, est, à l'instar des autres légumes perpétuels, plutôt considéré comme un condiment que comme un légume. Il existe de nombreux avantages à le cultiver au jardin. Issu de la famille des Allium ampeloprasum, sa culture est mentionnée au début de notre ère par le naturaliste Pline. D'un goût différent du poireau que nous connaissons, il possède des vertus digestive, laxative et diurétique. Différents poireaux vivaces sont disponibles dans les catalogues des semenciers, sous forme de bulbilles ou de plants, sous le nom de poireau perpétuel, poireau de vigne, d'été ou ail d'Orient. Jamais malade, divisible à l'infini, le poireau perpétuel supporte facilement - 15°. Il se récolte toute l'année et se consomme en bouillon, en soupe et en fondue, et même en beignets, selon la recette corse des beignets de "baragane".
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
Lutte contre la mouche mineuse du poireau, des solutions se confirment
Alexandre BURLET, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurLa mouche Phytomyza gymnostoma est un ravageur des alliacées, notamment du poireau. Au cours de son cycle, cette mouche a deux vols, un au printemps et un à l'automne, durant lesquels elle pond dans les plantes hôtes, ce qui peut provoquer à terme la déformation et léclatement du fût. Plusieurs essais de traitements ou de lutte physique ont été réalisés à la SERAIL afin de contrôler ce ravageur en maraîchage biologique. En matière de traitement, le Spinosad contre le thrips montre une efficacité intéressante, mais sa non-sélectivité interroge. En termes de méthodes de lutte physique, deux se distinguent : la coupe des feuilles et la mise en place de filets. Concernant la coupe des feuilles, lefficacité semble maximale pour une coupe aux semaines 40 et 42, mais cette double coupe impacte négativement le rendement. En comparant les trois types de méthodes, le filet semble apporter la protection la plus totale avec seulement 3% de fréquence dattaque, 37% à 10% pour les coupes et 54% à 33% pour le traitement Spinosad. Lessai sera reconduit en 2019.
Ravageur : La mouche mineuse des allium
Maude LE CORRE, AuteurLa mouche mineuse du poireau (Phytomyza gymnostoma) est apparue en France en 2003. Elle est maintenant présente quasiment sur lintégralité du territoire métropolitain. Les larves de cette mouche grisâtre de 3 mm sattaquent aux cultures dalliacées (poireaux, ciboulettes, oignons, aulx, échalotes) en creusant des galeries rectilignes dans les feuilles et les fûts, ce qui entraîne un dépérissement des feuilles, voire de la plante entière. Deux générations de mouches se développent par an, séparées par un repos hivernal et une diapause estivale au stade pupe. La présence de ces pupes rougeâtres (de 3 à 4 mm) rend le poireau impropre à la consommation. Les premiers vols dadultes sobservent davril à juin. Pour les détecter, il est possible de positionner des pots de ciboulette (plante attractive) en bord de champ afin dobserver les piqûres. La protection physique à laide de filets dun maillage de 0,8 mm (dès lapparition des premières piqûres) reste la méthode de lutte la plus efficace. Les rotations longues en limitant les allium permettent également de réduire la pression des adultes. En matière de prophylaxie, les feuilles atteintes en début dattaque peuvent être coupées et brulées. Plusieurs essais de la Serail (Rhône-Alpes) ont également montré quune coupe des feuilles à 20 cm du sol juste avant le pic dactivité de cette mouche permet de réduire le pourcentage dattaques.
L'art du repiquage
Blaise LECLERC, AuteurLe repiquage des plants au jardin n'est pas une opération anodine pour la plante. La transplantation peut même constituer un traumatisme pour les plantes à racines nues, notamment en raison de la rupture d'approvisionnement en eau, ne serait-ce que pendant quelques heures. Il est donc important de bien préparer cette opération : comment réduire le traumatisme ? ; comment préparer la terre et quelle fertilisation apporter ? ; quelles astuces pour limiter l'évaporation ? ; quels sont les bons gestes pour une bonne reprise de la plante repiquée ? ; qu'est-ce que le pralinage ? ; comment favoriser le développement de racines adventives ? ...
Dossier poireau : Une offre française portée par la bio
Véronique BARGAIN, AuteurLoffre française en plants de poireau commence à se développer, notamment en bio. Les pépiniéristes se lancent dans la production de plants biologiques, comme Placier Productions, ou augmentent leurs surfaces déjà dédiées au bio, comme Emeraude Plants qui a, en plus, créé une structure spécifique à cette activité, Atlantic Plants Bio, en Charente-Maritime.
J'introduis des légumes de plein champ dans mes rotations
Domitille POULIQUEN, AuteurLe GAEC Les Rocs, situé en Vendée, dirigé par quatre associés installés sur 180 hectares, regroupe trois ateliers en agriculture biologique : un de bovins lait (440 000 L lait/an), un de cultures de vente et un de légumes de plein champ (trois hectares de poireaux et deux de pommes de terre). Larticle commence par retracer lhistorique de lexploitation via une frise chronologique. Il décrit ensuite lassolement type de lexploitation, ainsi que les deux rotations types incluant les légumes de plein champ. Il se focalise ensuite sur la culture de poireaux : bien quelle ne représente que trois hectares, elle génère un quart du revenu de lexploitation. Cependant, lirrigation est indispensable à cet atelier, ainsi que des investissements dans du matériel spécifique. Litinéraire technique de la culture de poireaux plein champ bio est détaillé. Les associés préviennent que cette culture nécessite un fort besoin en main duvre et que les interventions seffectuent en même temps que les foins et le maïs. Les poireaux bio sont commercialisés via une SAS (formée par un collectif dagriculteurs) qui vend lintégralité de la production à Fleury Michon.
Panique sur le poireau
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis du poireau sont fréquents : mouche mineuse, teigne, thrips, rouille, graisse bactérienne, etc. A chaque problème sa solution, de la pulvérisation du Bacillus thuringiensis (Bt) au voile anti-insectes, de la pulvérisation de décoction de prêle à l'application de produits à base de cuivre... Pour s'assurer de belles récoltes, une protection s'impose dès le repiquage des jeunes plants. Il est conseillé également d'effectuer une rotation des cultures pendant 4 ans au moins sans alliacées (ail, oignon, poireau...) afin d'éviter l'installation de parasites au sol, tels que les nématodes des bulbes ou la sclérotiniose. D'autres conseils utiles permettront de réduire les infestations par des insectes ravageurs du poireau.
Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
Poireau : Quelle mouche l'a piqué ?
Manu BUÉ, AuteurLa mouche mineuse du poireau (Phytomyza gymnostoma) est connue comme nuisible en Europe de l'Est depuis la fin des années 1980 et, en France (premiers dégâts signalés en Alsace), depuis fin 2003. Apparue dans les cultures bretonnes depuis environ un an, elle fait l'objet de protocoles d'essais destinés à tester différentes techniques de lutte. La CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) et le CDDL49 (Comité Départemental de Développement Légumier du Maine et Loire) ont mis en place un programme sur 3 ans en Pays de la Loire pour approfondir des techniques de protection, proposées notamment par des producteurs : piégeage massif, traitement au Spinosad (insecticide autorisé en AB), taille du haut des feuilles en tout début d'attaque, protection mécanique (talc, argile), application de produit répulsif naturel. Les effets respectifs de ces différentes techniques sont détaillés.
Sept ans d'essais en bio
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis sept ans, seize programmes d'expérimentation en maraîchage et en arboriculture, spécifiques à la bio, ont été engagés dans les Pays de la Loire. Lensemble des résultats des essais sont disponibles sur le site internet de la Chambre d'Agriculture régionale. Un bref retour sur cinq dentre eux est proposé : - des plantes relais (orge) pour réduire le nombre de pucerons des cucurbitacées sous abris ; - la sélection participative à Bio Loire Océan ; - le fauchage contre les mouches mineuses du poireau ; - Quassia amara contre lhoplocampe du pommier ; - des plantes écrans (chanvre) contre la mouche de la carotte.
Système maraîchage bio plein champ
Julien Patin est installé à Puylaurens, dans le Tarn, en système maraîchage bio de plein champ 6 ha irrigués). Dans cette vidéo, il livre son parcours : de linstallation hors cadre familial, en 2006, à lévolution de ses choix éthiques et économiques, parfois remis en question par le labeur et la viabilité du travail. Il présente ses choix techniques, entre traction animale et mécanisation, entre variétés populations et hybrides, ainsi que sa volonté de commercialiser dans un rayon de 60 km autour de la ferme. Il évoque aussi les sujets de la pollinisation, des techniques agronomiques du sol quil faudrait, daprès lui, davantage transmettre en lycées agricoles, et aussi des conditions de réussite dune installation en maraîchage bio.