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Influence of Biodynamic Preparations on the Quality Indices and Antioxidant Compounds Content in the Tubers of Coloured Potatoes (Solanum tuberosum L.)
Elvyra JARIENE, Auteur ; Nijole VAITKEVICIENE, Auteur ; Honorata DANILCENKO, Auteur ; ET AL., AuteurLes préparations 500 et 501, respectivement appelées bouse de corne et silice de corne, sont utilisées en agriculture biodynamique. L'étude présentée dans cet article avait pour objectif de déterminer les effets de ces préparations sur les indicateurs de qualité et les teneurs en composés antioxydants de trois variétés colorées de pommes de terre : Vitelotte (violette), Blue Congo (violette) et Red Emmalie (rouge). Les résultats ont montré que l'application des préparations biodynamiques n'a pas eu d'influence significative sur la teneur en matière sèche, en fibres brutes et en cendres brutes, quelle que soit la variété. Utilisée séparément, la préparation 500 a donné des teneurs totales plus importantes en anthocyanes (pigments naturels des plantes, de couleur bleu) pour les variétés Vitelotte et Red Emmalie, et en leucoanthocyanes pour Blue Congo. Par ailleurs, cette préparation a conduit à de plus faibles teneurs en composés phénoliques totaux pour les trois variétés. Concernant la préparation 501, elle semble avoir eu un effet significatif sur les teneurs en composés phénoliques et en anthocyanes. Utilisées ensemble, les deux préparations ont augmenté les teneurs en composés phénoliques et en anthocyanes pour toutes les variétés évaluées. Enfin, les tubercules de variétés violettes foncées contiennent, de manière significative, plus d'antioxydants que les variétés d'une couleur violette plus claire ou rouge.
Lutte contre les ravageurs Le taupin en bio : où en est-on ?
Régis LE MOINE, AuteurLe taupin, insecte ravageur des cultures de pommes de terre et de maïs, pose de nombreux problèmes en agriculture biologique. Pour améliorer la lutte, une meilleure connaissance de son cycle de vie et des facteurs favorisant sa présence est nécessaire, et fait l'objet de recherches menées notamment par le GAB d'Armor et Arvalis. Le risque parcellaire s'avère élevé dans les sols riches en matière organique et ayant un précédent prairie, deux caractéristiques des systèmes polyculture-élevage bio bretons. Pour être efficaces, les moyens de lutte doivent être combinés : éviter la mise en place de cultures sensibles dans les situations à risque, travailler le sol plusieurs fois au printemps si la météo le permet, utiliser des engrais verts répulsifs (crucifères), utiliser des produits naturels répulsifs ou qui renforcent la paroi des plantes cultivées. Ces différents leviers sont encore à l'étude. En 2015, le réseau GAB breton va notamment mobiliser huit sites pour effectuer des essais sur ce thème.
Maraîchage : Cultiver des légumes de plein champ pour la restauration collective : de l'itinéraire technique aux coûts de production
Christophe DERUELLE, AuteurEn Limousin, six parcelles de 200 m² à un hectare en productions maraîchères (betterave, carotte, céleri rave, courge, pomme de terre, en AB, et chou en conventionnel) ont été suivies, en 2014, au niveau itinéraires techniques, résultats et coûts de production. Les maraîchers concernés étaient accompagnés d'un technicien. Les itinéraires techniques pour chaque parcelle ont été définis en amont avec établissement d'une fiche de procédure qui a été appliquée tout au long de la saison. Trois visites sur les parcelles et la collecte de diverses données par le conseiller et par chaque agriculteur ont permis, notamment, de définir des pistes d'amélioration pour les pratiques ou encore d'établir des coûts de production. L'article compte divers tableaux reprenant un exemple d'itinéraire technique en betterave bio, un bilan sur les opérations menées pour les carottes et les améliorations possibles, le détail du calcul des coûts de production (intégrant notamment les charges opérationnelles et de structure liées à la culture ou encore le temps de travail) pour la pomme de terre. Un tel travail permet, en particulier, d'obtenir des bases chiffrées pour déterminer des prix de vente optimaux ou encore d'évaluer l'efficacité technico-économique des pratiques.
Même les plantes répondent à l'homéopathie
Cornel STUTZ, Auteur ; Nicole STUTZ, AuteurL'homéopathie est de plus en plus utilisée en production végétale et donne de bons résultats : plantes plus robustes, plus luxuriantes, plus résistantes aux maladies fongiques et moins attractives pour les ravageurs Un essai a été mené, par les auteurs, en Suisse, sur pommes de terre et, en moyenne, les variétés traitées par homéopathie ont eu un rendement supérieur de 20 % par rapport au témoin. Le traitement a été épandu avec l'eau d'arrosage. Ces traitements sont peu onéreux, non toxiques, sans résidus et très efficaces s'ils sont appliqués au bon moment. Par contre, le choix des traitements est plus difficile que pour les animaux car les plantes expriment moins leur état par des symptômes. D'autres bons résultats ont été obtenus par les auteurs de cet article sur diverses cultures.
Plants de pomme de terre : Quelle quantité commander ?
Charles SOUILLOT, AuteurPour optimiser la production en toutes saisons de ce légume phare de la gamme du maraîcher, la pommes de terre, prendre en compte le contexte de l'exploitation, les expériences passées et les besoins à venir reste incontournable pour avoir une bonne gestion de sa commande. L'article propose d'examiner les besoins de peuplement et les différentes stratégies possibles de plantation en se concentrant sur les points suivants : choix et préparation du plant ; réflexion autour d'un peuplement recherché ; du peuplement à la quantité de plant nécessaire ; le calibre et la densité choisis induisent les écartements sur les rangs ; les dates d'implantation, la profondeur d'implantation et la prégermination.
Pomme de terre bio : la technicité récompensée
Christophe REIBEL, AuteurLa culture de la pomme de terre ne représente que 1500 hectares en Alsace, dont une centaine en AB. Le GAEC des Collines (en polyculture élevage bio) en cultivera 3.5 hectares en 2015 (sur ses 150 hectares), dans le cadre d'une rotation de 5 ans intégrant aussi des prairies temporaires, un triticale-pois, un maïs ensilage et un mélange avoine-vesce. Cet article détaille l'itinéraire technique de cet exploitant (travail du sol, fumure, contrôle des adventices, lutte contre le mildiou ou les taupins ), qui, avec l'appui technique d'un conseiller allemand, plante 30 000 à 40 000 pieds de pomme de terre sur des parcelles ayant jusqu'à 30 à 35 % d'argile et vise une production de 26 tonnes brutes par hectare. Commercialisée en filière longue grâce à une coopérative alsacienne, sa production de pommes de terre bio représente aujourd'hui 15 % du chiffre d'affaire du GAEC.
Pommes de terre bio : une production en hausse
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurPour la première fois en 2014, les tubercules bio d'origine française étaient présents sur les étals presque tout l'été. L'offre nationale a en effet progressé de 16 % et est estimée à environ 22 000 tonnes pour les circuits longs. La sécurisation des volumes fait l'objet d'un travail du réseau de la FNAB en région, en partenariat avec les autres organisations de producteurs, dans le but de structurer durablement la filière.
Des pommes de terre qui résistent au mildiou
Fabrice DE BELLEFROID, AuteurEn Belgique, ce sont quatre-vingt mille hectares de pommes de terre qui ont été cultivés en 2014. Dans ce contexte de culture importante, le mildiou est une maladie prise très au sérieux. La météo, relativement pluvieuse, ne facilite pas la lutte. La maladie demande une bonne surveillance et un certain nombre de moyens. Il existe en effet plusieurs souches de mildiou de la pomme de terre, qui réapparaissent chaque année ou se croisent entre elles pour donner des souches dont la virulence est impossible à prévoir. L'article présente, dans une démarche alternative aux traitements chimiques, les variétés naturellement résistantes ou tolérantes au mildiou, avec leurs principales caractéristiques.
Pommes de terre sans mildiou
Josiane GOEPFERT, AuteurFace au mildiou (Phytophthora infestans), principal fléau des pommes de terre, il est nécessaire d'observer et de s'adapter, afin de limiter le plus possible les traitements, notamment ceux à base de cuivre. L'auteur présente quelques méthodes et techniques recommandées par des professionnels de la bio, et qui permettront d'aborder la gestion du risque de mildiou avec les meilleures armes.
Les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre bio
Une étude a été menée en 2015 par AND International sur les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre biologique. Dans ce cadre, des entretiens ont été menés auprès de 17 producteurs, 9 metteurs en marché et 6 enseignes (spécialisées bio ou non). Le marché de la pomme de terre bio reste un marché de niche (30 000 tonnes, dont 20 000 en circuits longs). Plus de 90 % des pommes de terre bio font l'objet d'un contrat signé entre producteur et metteur en marché, ce qui est très élevé. Par contre, les contrats écrits au niveau de la distribution sont encore rares : on observe surtout des pratiques de planification des achats. Les contrats « producteurs-metteurs en marché » présentent une grande diversité de clauses. Néanmoins, les prix sont relativement stables et les litiges entre les divers acteurs de la filière sont rares, preuve que les pratiques actuelles de contractualisation satisfont le plus grand nombre. A noter le cas particulier d'une organisation qui s'est structurée en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), ce qui permet une gestion non pas sur des rendements ou des prix fixés par contrats alors que ces éléments fluctuent, mais une gestion basée sur des objectifs définis par tous, comme un chiffre d'affaires minimum à l'hectare pour le producteur. Les pratiques actuelles de contractualisation sont aujourd'hui satisfaisantes. Aussi, si la filière veut améliorer ses pratiques de contractualisation, elle devra le faire selon des objectifs précis, avec le but d'optimiser le fonctionnent actuel de la filière.
Rotations et élevage dans l'Oise : Tendre vers l'autonomie
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC Ortegat, situé dans l'Oise, vise à l'autonomie, en particulier azotée. Entièrement en AB depuis 2011, avec un volet vente directe important, il compte pour trois associés 210 hectares, dont 35 ha de prairies permanentes sur terres non-labourables, 15 ha de prairies à flore variée, 15 ha en luzerne-dactyle et le reste en grandes cultures, avec notamment céréales, protéagineux, maïs ou encore pommes de terre. L'accent est donné à l'agronomie, avec deux rotations, selon la nature des sols : l'une sur limons intégrant successivement deux cultures d'hiver et deux de printemps, et la seconde, sur les argiles à silex, alternant 4 ans de prairies temporaires et 4 ans de céréales. L'élevage (un troupeau de 40 vaches charolaises) est vu comme un complément indispensable, permettant de valoriser certaines ressources, mais aussi comme source de matière azotée. La recherche de l'autonomie en fertilisation se fait aussi par l'intégration à divers niveaux de légumineuses dans les rotations, comme le montre le semis de trèfle blanc nain sous couvert de céréales au printemps sur 40 à 50 ha par an.
Saison maraîchère 2014 : Suivi sanitaire et bilan de campagne
Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes groupements d'agriculteurs bio de Rhône-Alpes ont proposé, en 2014, des suivis sanitaires à leurs adhérents maraîchers, afin de les accompagner au mieux dans leurs stratégies de gestion des maladies et ravageurs. Les évènements marquants de la campagne 2014 dans la Drôme sont présentés ici, témoignages de producteurs à l'appui. Les conditions relativement humides de l'été ont favorisé le développement de pourriture au stockage, notamment sur oignons doux ou encore sur courges. Certains maraîchers ont pu contenir les pourritures en faisant sécher les oignons sous serre. En culture de poireau, ce sont les attaques de teigne et de mouche mineuse qui ont posé problème. La pose de filets peut protéger les cultures de ces ravageurs mais favorise le développement de maladies. En tomate, le mildiou a fortement impacté des cultures pourtant bien parties.
Sival : Le biocontrôle en plein boom
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe biocontrôle était le thème phare du Sival, et l'occasion pour le pôle de compétitivité Végépolys de présenter des programmes de recherche dans le cadre d'un symposium : Aseeds, en collaboration avec Limagrain et Terrena, qui vise à développer et tester au champ des enrobages de semences utilisant des microorganismes dont la plupart sont utilisables en agriculture biologique. Les Stimulateurs de Défense des Plantes (SDP) font l'objet d'un autre programme, appelé Defistim (porté par Syngenta) ; il cible notamment la vigne, le pommier, la pomme de terre. Parmi les produits retenus dans le programme Defistim, seule la laminarine est utilisable en bio.
Biocontrôle : Quand les bactéries s'en mêlent !
Stéphanie BOT, AuteurLes produits de biocontrôle représentent aujourd'hui 5 % de part de marché en protection des cultures. Ils pourraient atteindre 15 % en 2018. En culture de pommes de terre conventionnelles, l'indice de fréquence de traitement (IFT) est relativement élevé : 15,6 contre 1,5 à 5,5 en moyenne en grandes cultures. Ainsi, les produits de biocontrôle semblent particulièrement pertinents pour réduire les intrants de synthèse sur cette culture. Aujourd'hui, quelques produits sont homologués pour la lutte contre les doryphores et comme anti-germinatif au stockage.
Farming systems affect potato (Solanum tuberosum L.) tuber and soil quality
Berit TEIN, Auteur ; KARIN KAUER, Auteur ; Viacheslav EREMEEV, Auteur ; ET AL., AuteurLa rotation des cultures favorise la fertilité des sols, l'amélioration du rendement et une meilleure qualité des produits. La gestion de la fertilité des sols est élément clé dans la durabilité des systèmes de production. Cette étude consistait à identifier l'influence des systèmes de culture sur le rendement des tubercules et sur la qualité des pommes de terre. Elle a aussi évalué l'impact des systèmes de cultures de pomme de terre sur la qualité des sols selon plusieurs rotations différentes. Au total, 6 fermes, dont deux biologiques, ont participé à cette expérience. Dans la première ferme bio, des engrais verts ont été utilisés comme fertilisants (CC). Dans la deuxième ferme, du fermier bovin (40t/ha) a été ajouté comme complément aux engrais verts (CC+M). La rotation culturale comprend la pomme de terre, le trèfle rouge, le blé d'hiver, le pois et l'avoine. Différentes doses d'engrais chimiques ont été appliquées dans les fermes conventionnelles. Le rendement moyen et les concentrations en N et en Mg de la pomme de terre sont influencés par les systèmes de culture, l'année de culture et leurs interactions. Par contre, aucune différence significative n'a été observée entre les systèmes de culture quant aux concentrations de matière sèche, de Ca, de K et d'amidon dans les tubercules. Dans la culture biologique avec engrais verts seuls (CC), la concentration en K du sol diminue après la culture de pomme de terre tandis que l'autre culture biologique (CC+M) a fait augmenter la concentration du sol en carbone organique et en phosphore. La concentration de Ca avant et après la culture de pomme de terre n'est pas différente pour les 2 systèmes de cultures.