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Biochar : Récit d'une expérience collective
Josselin RIVOIRE, AuteurEn septembre 2021, une expérimentation participative a été lancée auprès d'abonnés de la revue des 4 Saisons. L'objectif était d'observer l'effet du biochar (charbon de bois) sur une grande diversité de sols. Cet article fait le récit de cette expérimentation et présente les résultats des essais, menés sur des cultures de radis. Un diagramme permet d'observer les variations de biomasse, en fonction du pH du sol, pour les racines et pour le feuillage des radis.
Le maraîchage en hiver
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Catherine SYLVESTRE, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023Manger bio et local toute l'année peut sembler être un défi impossible à relever, surtout dans les régions où les hivers sont rigoureux. Cependant, au sein de la ferme expérimentale des Quatre-Temps, au Québec, Jean-Martin Fortier et Catherine Sylvestre ont développé des solutions pour continuer à cultiver et récolter des légumes en hiver. En sélectionnant les variétés les plus résistantes, en protégeant les cultures avec des abris simples et en planifiant des successions de cultures, ils offrent une alternative résiliente à la dépendance aux importations. L'objectif de la ferme des Quatre-Temps est de soutenir les agriculteurs locaux, mais aussi de manger bio, local et varié, toute l'année.
DIVERMARBIO : Diversification des cultures en maraîchage biologique : quelles espèces et variétés pour répondre aux spécificités de l'AB et aux besoins du marché bio (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet DIVERMARBIO visait à fournir des références techniques aux maraîchers bio diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces potagères cultivées dans des conditions de jours courts (espèces cultivées pour diversifier son offre à lautomne et au printemps), en systèmes légumiers ou maraîchers bio. Ce projet avait plus particulièrement pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistantes au froid, résistantes aux pathogènes et aux ravageurs et qui arrivent à se développer avec une durée du jour courte) et adaptées aux conditions de culture biologique (sans chauffage pour les cultures sous abri, intrants réduits...). Les maraîchers bio pourront ainsi disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés en circuit court et en circuit long, tout en bénéficiant dune bonne valorisation économique en période de faible production (de la fin d'automne au début du printemps en fonction des régions). Différentes stations dexpérimentation, impliquées dans le projet, ont réalisé des essais variétaux et ont analysé les résultats obtenus au niveau local/régional. L'ITAB a ensuite réalisé une synthèse de ces différents essais. Ce document présente ainsi les résultats obtenus pour les cultures de : plantes aromatiques à couper (persil, coriandre, cerfeuil et aneth), blettes, carottes, choux asiatiques, épinards, fenouil, mâche, navets, oignons blancs, poireaux, radis et roquette.
Dossier : Préparer les récoltes d'hiver
Joseph CHAUFFREY, AuteurL'automne n'est pas seulement le temps des récoltes et des conserves, c'est aussi la saison pour semer les légumes qui seront récoltés en hiver et au tout début du printemps. Betteraves, blettes, carottes, fèves, radis,... font partie des légumes à croissance rapide ou encore résistants au froid présentés dans ce dossier. D'autres semis peuvent être anticipés dès le printemps (choux de Bruxelles, choux-fleurs, endives) pour donner des récoltes pendant la période de soudure, en fin d'hiver. Cultiver en hiver présente des avantages : les ravageurs sont moins nombreux, on dispose de davantage de place pour les cultures spacieuses comme les choux... Cependant, les productions hivernales requièrent une certaine vigilance pour s'adapter aux températures et aux cycles biologiques des plantes.
Panique sur le radis
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du radis : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, le pied noir et la hernie des crucifères. Un encadré apporte des précisions pour lutter contre les infestations d'altises.
Des Racines et des bulbes : Réussir leur culture
Les légumes dont on consomme les racines, les raves ou les bulbes sont des incontournables du potager et de la table, dégustés crus ou cuits. Fraîchement ramassés ou après stockage à labri, leurs couleurs, leurs formes, leurs intérêts nutritionnels et leurs goûts variés agrémenteront les assiettes. Cependant, leur culture nest pas toujours facile : semis délicats, risques de pourriture ou dattaques dinsectes Ces légumes doivent être particulièrement "bichonnés" pour donner des récoltes satisfaisantes. Ce livre fournit des conseils sur les fondamentaux et les spécificités de culture, ladaptation du travail du sol aux espèces, les besoins en eau, les placements dans les plans de rotation, les maladies et les ravageurs, ainsi que des astuces de cuisine et les bienfaits de seize légumes : betteraves, carottes, navets, panais, persil tubéreux, radis, salsifis, scorsonère, ail, échalotes, oignons, poireaux, céleri-rave, chou-rave, patates douces et topinambour.
Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, lhistoire dun hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant darriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et lentreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets dorigine animale ou alimentaire), ont validé lintérêt de lutilisation dun hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter quun hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, doligoéléments et dacides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. Lhydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou dhygrométrie).
Microfermes maraîchères : Anticiper pour mieux vivre son travail
Oriane MERTZ, Auteur ; Bertille GIEU, AuteurLe projet MiMaBio (2018-2022), projet PEI (partenariat européen pour linnovation) FEADER, porte sur les microfermes maraîchères biologiques situées en région PACA. Il est piloté par Bio de PACA et sorganise autour de deux volets : 1 la réalisation denquêtes auprès de microfermes pour récolter des données technico-économiques ; 2 la mise en place et le suivi dexpérimentations paysannes. Cet article présente les huit microfermes enquêtées ainsi que leur typologie : trois types se sont détachés, avec des stratégies différentes au niveau des surfaces cultivées et des investissements. Cet article rapporte également le témoignage de Véronique Albert, une maraîchère bio installée sur une microferme, qui a mené des expérimentations en lien avec ses semis : MiMaBio lui a dabord permis de trouver un semoir adapté, puis de tester, en 2020, les semis de carottes et de radis sur un lit de compost de 3-4 cm.
Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Tests en petites fermes maraîchage bio
Oriane MERTZ, AuteurCet article décrit les résultats de deux essais réalisés dans des microfermes en maraîchage bio, situées dans la région PACA. Ces expérimentations ont été réalisées dans le cadre du projet MiMaBio. Véronique, dans le Var, a testé le semis de carottes et de radis sur un lit de compost. Pour cela, elle a recouvert ses planches de 3 à 5 cm de compost de déchets verts criblés à 10 mm. La levée des graines de carottes a été multipliée par 2,5 et le rendement final par 1,7. Pour les radis, la levée a été satisfaisante, avec ou sans compost. Les bénéfices sont donc moindres pour les radis, mais importants pour les carottes. Patrick, dans les Bouches-du-Rhône, a testé le non travail et la non fertilisation de planches de cultures permanentes (ces dernières ont juste été amendées avec de la paille et du foin). Au bout des trois ans dexpérimentation, il a pu observer une structure du sol très poreuse, sans tassement et avec une forte activité biologique. La fertilité du sol est toujours bonne et sest maintenue. La productivité des planches permanentes est correcte, avec des rendements similaires aux références en Provence, excepté pour les haricots. Patrick va continuer ce mode de culture.
Le radis chinois Daïkon, un couvert végétal intéressant en inter-cultures dhiver
Delphine DA COSTA, AuteurLes maraîchers souhaitant intégrer des couverts végétaux hivernaux dans leurs rotations sont vite limités dans le choix des espèces : il faut trouver des espèces qui répondent à leurs objectifs et qui se développent sur un court laps de temps. En Occitanie, un groupe de producteurs a formé un GIEE pour travailler sur cette thématique. En 2017, ils ont testé un couvert constitué de féverole pure, mais cette culture na pas assez couvert le sol, ce qui a entraîné un salissement des parcelles. Lannée suivante, ils ont testé un couvert de féverole en association avec du trèfle incarnat ou de la moutarde blanche. Toutefois, ces mélanges se sont développés trop tardivement et nont pas eu les bénéfices escomptés. Suite aux conseils dAntoine Bedel, de Caussade Semences, ces producteurs ont testé du radis chinois Daïkon CS en 2019. Ce dernier est facile à détruire (il est gélif à -8 °C ou il peut être scalpé au niveau du collet), son cycle de développement est court et cest une CIPAN (Culture Intermédiaire Piège À Nitrates). Lexpérimentation mise en place par Alban Reveille (La Ferme Intention, en Haute-Garonne), qui a implanté ce radis dans du sorgho, sest avérée satisfaisante et a été reprise par dautres maraîchers. Un mélange radis chinois Daïkon CS, phacélie et lentille ou fenugrec devrait être prochainement testé.
Radis, navet d'hiver : points techniques
William PARMÉ, AuteurParmi les légumes de diversification d'hiver, les radis et navets sont relativement classiques mais présentent tout de même une belle diversité, à valoriser notamment pour susciter l'intérêt des consommateurs. Dans cet article, quelques points techniques pour une bonne conduite de ces légumes racines sont présentés. Il convient évidemment d'éviter les précédents de la même famille, les brassicacées. Les graines de radis et navets apprécient les lits de semences finement préparés et un sol bien ressuyé. Ce sont des cultures relativement concurrentielles vis-à-vis des adventices. Ainsi, un faux semis et un désherbage mécanique peuvent suffire. Une attention particulière doit être apportée aux besoins en eau (importants) et à la gestion des bioagresseurs (altise, mouche du chou, mildiou, limaces).
Les cultures dérobées : des fourrages de qualité nutritive intéressante
S. HERREMANS, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; Ueli WYSS, Auteur ; ET AL., AuteurAu-delà de leurs avantages agronomiques et environnementaux, les cultures dérobées peuvent constituer une source de fourrage complémentaire, en particulier lors de pénuries de fourrages traditionnels. Deux essais, réalisés par Arvalis-Institut du Végétal et lINRA sur plusieurs espèces utilisées en interculture, ont montré la bonne valeur nutritive du fourrage frais (jusquà 1,13 UFL et 158 g PDIE pour le sainfoin et 225 g PDIN/kg MS pour la vesce commune), en particulier au stade végétatif. Il est possible de conserver correctement ces fourrages par voie humide, malgré leur faible taux de matière sèche et leur pouvoir tampon élevé (étude Agroscope, Suisse). En Wallonie, une étude (2015-2017) sur la qualité des ensilages de cultures dérobées en fermes a montré des résultats intéressants (0,76 UFL/kg MS, 81 g PDIN et 102 g PDIE/kg MS). La présence de composés secondaires, chez plusieurs des espèces utilisées, peut améliorer la santé des ruminants, la qualité des produits ou encore réduire les rejets dommageables à lenvironnement. Des valeurs alimentaires de plusieurs espèces en vert sont fournies : phacélie, sarrasin, sainfoin, lentille, millet, cameline, moutarde, radis...
Démonstration de variétés et de matériels
Antoine MARQUET, AuteurEn septembre 2018, pour le salon « La Terre est Notre Métier », des parcelles de démonstration et des matériels agricoles ont été présentés au public. Cet article, principalement composé de photos accompagnées dune brève description, permet d'illustrer cette exposition. Les productions légumières sont tout dabord détaillées avec dix variétés de radis, neuf variétés de tomates et cinq de légumes anciens ou exotiques (Chayote, Hélianthi, Capucine tubéreuse, Poire de terre, Oca du Pérou). Viennent ensuite les matériels agricoles. Une gamme doutils Terrateck est tout dabord illustrée : transplanteur, planteuse à bulbilles, semoir manuel 12 rangs, pousse-pousse, roue sarcleuse-émietteuse, bineuse à brosses, dérouleuse de paillage manuelle, récolteuse à jeunes pousses et porte outil-automoteur. Un tracteur électrique de chez Sabi Agri et un robot de désherbage de chez Naïo sont également présentés, ainsi que trois équipements permettant de désherber en position couchée (le Toutilo, le Bedweeder et un modèle présenté par lAtelier Paysan). Un modèle de serre sur rail et deux outils auto-construits de lAtelier Paysan sont également décrits.
J'économise l'eau au potager ! : Quand et comment arroser ?
Arroser, c'est bien. Bien arroser, c'est mieux ! Les jardiniers sont souvent perplexes sur les quantités d'eau à apporter et ont parfois tendance à en faire plutôt trop que pas assez. C'est dommage, car non seulement l'eau est une ressource de plus en plus rare ou mal répartie sur l'année, mais arroser sans discernement prend du temps, peut provoquer des maladies et produire des légumes sans aucun goût ! Blaise Leclerc explique ce qu'il faut savoir sur le rôle de l'eau dans les processus vitaux et sur sa circulation dans le sol et dans la plante. Il présente ensuite les différents avantages et inconvénients de chaque type d'arrosage, et les principales techniques pour économiser l'eau au jardin. Enfin, 30 fiches dédiées aux légumes les plus courants indiquent les besoins particuliers de chacun et les solutions d'arrosage adaptées.
Variétés de radis demi-long rouge à bout blanc en culture biologique de plein champ dans le Sud Est au printemps et à lautomne : 4 essais variétaux 2016
En maraîchage biologique, le radis est une culture stratégique car elle fournit des légumes à des périodes creuses de production. Avec des cycles courts, il faut savoir, du printemps à lautomne, semer la bonne variété parmi le large panel existant. Cest pourquoi le Grab d'Avignon a testé, en 2016, sur une exploitation, des variétés de type demi-long à bout blanc adaptées à la production biologique dans le Sud-Est. Pour chacune des quatre séries de semis (2 au printemps et 2 en automne), sont décrites, par variété, les qualités visuelles et l'homogénéité de la culture et sont calculés les indicateurs de productivité. Les résultats des essais classent les variétés en 4 groupes, des plus intéressantes aux moins intéressantes en matière de rendement, de calibre, de couleur... Les 4 variétés les plus intéressantes, toutes hybrides F1, sont : Mirabeau, Expo, Apache et Menric. Deux variétés populations figurent dans le 2ème lot (variétés assez intéressantes : Nelson et Pernot tipo). Les séries dautomne donnent en moyenne de meilleurs résultats. Le bilan agronomique, à lissue des 4 séries, propose des valeurs de références moyennes sur les différents critères pouvant intéresser un producteur.
Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Guide technique et pratique pour l'utilisation des filets anti insectes en protection des cultures légumières
En tant que conseiller technique à PLANETE Légumes, Henri BEYER a constaté sur le terrain que la lutte contre certains bioagresseurs restait problématique et récurrente, en AB comme en conventionnel. Dune exploitation à lautre, il a également été rapidement convaincu que les filets anti insectes étaient un levier fiable en protection des cultures, sinon le seul, et ce dans de très nombreux contextes. La première partie du guide concerne des bioagresseurs de légumes (exemples : mouche mineuse du poireau, piéride de la rave, altises des crucifères, etc.). La deuxième se concentre sur les filets anti-insectes (caractéristiques, fabricants, distributeurs). La troisième s'intéresse aux stratégies, en termes d'utilisation de filets, à mettre en place en fonction des légumes (poireau, carotte, navet, chou, radis).
Je prépare mon potager d'hiver : Semer au bon moment pour récolter... jusqu'à Pâques !
Il existe de nombreuses bonnes raisons pour cultiver des légumes en hiver : diversité, entretien facile (peu de ravageurs, pas d'arrosage), occasion de rattraper une mauvaise saison estivale, avantages pour la santé (consommation de légumes frais, exercice physique pour le jardinier !). Les conditions d'un potager d'hiver réussi : l'anticipation, pour bien préparer la terre et permettre un développement optimal des légumes, et l'organisation. Respecter les successions de légumes, établir son calendrier de semis, du printemps à la fin de l'été en fonction du climat propre à sa région et en tenant compte des dates butoirs, adopter les bonnes pratiques (protections, paillages...) : Blaise Leclerc explique très concrètement les techniques particulières du jardinage pour avoir de belles récoltes en hiver, en donnant toutes les précisions nécessaires à la culture et à la conservation de chaque légume. Un ouvrage complet et illustré, pour ne plus oublier qu'un potager d'hiver se prépare dès le printemps.
Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
J.-G. MOREAU, Auteur ; J.-J. DAVERNE, Auteur | PARIS (52 Rue de Douai, 75 009, FRANCE) : EDITIONS DU LINTEAU | 2016On a oublié que les maraîchers parisiens avaient atteint l'excellence au milieu du XIXème siècle. En l'absence de moyens de transport et faute de conservation par le froid, il fallait produire sur place de quoi alimenter un million d'habitants en primeurs, fruits et légumes frais. L'ingéniosité d'alors revient d'actualité. Ce manuel, réédition d'un ouvrage vieux de 170 ans, répond au besoin de produire localement les aliments les plus nourrissants et les plus goûteux possible. Au sommaire : Chapitre 1 : Histoire sommaire de la culture maraîchère ; Chapitre 2 : Statistique horticole ; Économie horticole ; Chapitre 3 : Des terres et de tout ce qui se rapporte au sol ; Chapitre 4 : Des expositions et des situations locales ; Chapitre 5 : Des engrais ; Chapitre 6 : Des eaux pour les arrosements ; Chapitre 7 : Des outils, instruments et machines ; Chapitre 8 : Des opérations de la culture maraîchère ; Chapitre 9 : Des habitudes des maraîchers ; Chapitre 10 : Culture maraîchère à Paris, mois par mois ; Chapitre 11 : Altérations causées aux légumes par les insectes et les maladies ; Chapitre 12 : De la récolte et de la conservation des graines potagères ; Chapitre 13 : Calendrier de la culture.
Poireau, tomate, radis : La mycorhization dope les rendements
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa mycorhization est l'association symbiotique entre un champignon et les racines des plantes. Cette association présente des effets bénéfiques pour les cultures. Elle améliore leur croissance grâce au filament du champignon qui augmente la surface explorée par les racines. Par ailleurs, en prenant la place de champignons pathogènes, les champignons de l'association limitent l'impact des maladies telluriques. La station expérimentale en maraîchage de Bretagne sud (SEHBS) conduit, depuis sept ans, des essais sur la mycorhization. Un premier essai de cinq ans a permis d'évaluer l'effet du produit Aegis Hydro sur plusieurs légumes, en plein champ et sous tunnel, avec des apports précoces ou tardifs. Les résultats ont été mitigés : pas d'effet significatif sur melon et haricot, effets bénéfiques sur l'état sanitaire en culture de mâche, amélioration des rendements en radis, batavia, tomate ou encore poireau. Le second essai, initié en 2013, teste des apports raisonnés sur la rotation et des apports raisonnés sur la culture de poireau, culture qui a montré les meilleurs résultats sur le premier essai.
Radis divers
Guylaine GOULFIER, AuteurLe radis est cultivé depuis la nuit des temps. Sous une même espèce (Raphanus sativus), ce légume se décline en divers types botaniques, sélectionnés au fil des siècles pour différents usages. Le radis d'hiver prend différentes formes, couleurs et saveurs. Les radis "Long Noir d'hiver", "Long poids d'Horloge" ou "Gros long d'hiver", aux volumineuses racines cylindriques, ont une peau noire et rugueuse et une chair blanche piquante. Ils sont connus, chez nous, depuis le XVIème siècle. Moins connu, le "Gros rond d'hiver" possède une racine ronde et offre une chair croquante à la saveur particulièrement brûlante, faisant de lui un des plus forts en goût. Le "Violet de Gournay", qui se distingue par sa longue racine colorée, n'est pas en reste question saveur, mais le "Rose de Chine", à la racine presque fuchsia, est plus doux, parfois très légèrement amer... Des variétés chinoises rencontrent actuellement un certain succès auprès des amateurs. C'est le cas du "Green Meat" : sa racine cylindrique est blanche, à collet vert, et peut approcher les 35 cm, sa texture est fine et juteuse, légèrement piquante tout en étant douce et sucrée. De la même façon, le "Red Meat" est très apprécié pour son goût original : rond comme un navet, avec un collet vert, il possède une chair rose et offre une saveur poivrée et fruitée. Les radis d'hiver sont très riches en composés soufrés et sont une bonne source de vitamines B et C, de potassium et de calcium.
Agents de biocontrôle en cultures légumières : Utilisation de micro-organismes antagonistes contre Rhizoctonia solani
Céline ADE, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; Xavier LANGLET, AuteurLa lutte biologique consiste à utiliser un organisme vivant pour limiter la nuisibilité d'un ravageur des cultures. Différents modes de fonctionnement des agents de biocontrôle sont décrits, ainsi que la réglementation. Des tableaux présentent les produits homologués et en cours d'homologation. Sur radis, les essais in-vitro du Ctifl de Carquefou (Loire-Atlantique) montrent une bonne efficacité contre le rhizoctone de certaines bactéries (Bacillus, Trichoderma), mais les résultats sont encore insuffisants dans des conditions de production.
Faire pousser ses graines germées
Cet ouvrage présente une sélection de graines à faire germer soi-même, ainsi que leurs bienfaits, des suggestions d'utilisation et des recettes. Une série de conseils permettra de réussir la germination : matériel nécessaire, règles à respecter pour mélanger les graines, quantités, méthode de conservation, soins (lumière, eau, température). Pour chaque type de graines, les différentes techniques possibles sont expliquées et illustrées étape par étape. Sont ainsi étudiées les légumineuses (pois, lentilles, pois chiches), les céréales (sarrasin, avoine, orge, quinoa, riz), les pousses feuillées (alfalfa, brocoli, choux, trèfle, radis, oignon), les graines mucilagineuses (recouvertes d'une pellicule collante : cresson, lin, moutarde), les grands germes (produits par de grosses graines et qui donnent de longues pousses pouvant remplacer la salade), les herbes destinées à élaborer des jus vitaminés .
Intercultures courtes : Faut-il chercher à couvrir ?
Catherine MILOU, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; Emmanuelle THOMAS, AuteurIl est a priori difficile de réussir une interculture entre deux cultures d'hiver. Pourtant, des expérimentations présentent des résultats encourageants, comme en témoignent, dans ce dossier, des techniciens et des agriculteurs. Un couvert apporte en moyenne 2 à 3 q/ha de plus sur le blé suivant, à condition d'assurer une bonne levée. Il faut cependant semer dans les 48 heures post-moisson car le couvert a besoin de 2 mois de croissance pour être rentable. Les grosses graines (féverole, pois) ont des besoins d'humidité trop importants pour être semées sous la barre de coupe. En revanche, le trèfle ou la moutarde peuvent être semés ainsi à condition de récolter suffisamment tard pour obtenir une humidité résiduelle du sol, voire laisser les pailles au champ. De plus, les crucifères sont avantageuses dans les rotations céréalières contre le piétin échaudage. Des essais en Côtes d'Armor montrent que la moutarde est la plus performante pour piéger l'azote, suivie de la phacélie. Les mélanges avoine+trèfle et sarrasin+phacélie+radis captent moins d'azote. Une interculture courte de légumineuses peut apporter 60 kg d'azote à la culture suivante. Deux outils d'aide à la décision sont présentés : le calculateur Merci en Poitou-Charentes, qui permet d'estimer la quantité d'azote libérée par le couvert pour la culture suivante, et un outil en ligne de choix du couvert en fonction de la localisation de la parcelle et du type de sol.
Quelques incontournables du petit jardin...
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurLes auteurs suggèrent quelques légumes dits "faciles" pour le potager du débutant ; ainsi, ils décrivent et donnent les avantages de : la tomate "Joyau d'Idaho" ; la laitue "feuilles de chêne", blonde ou brune (graine noire) ; la mâche "Vit" ; le radis "de 18 jours" ; le navet "rouge plat de Milan" ; la claytone de Cuba ou pourpier d'hiver.
In memoriam Maria Thun
Jean-Michel FLORIN, AuteurMaria Thun est décédée le 9 février 2012, à Biedenkopf (Allemagne). Elle contribua à lancer et à développer l'agriculture biodynamique, dans de nombreux pays d'Europe et au-delà, fut à l'origine du calendrier des semis biodynamique, qui paraît pour la cinquantième année en 2012, soutint les débuts du travail en viticulture biodynamique en France. Pendant plus de 60 ans, Maria Thun donna d'innombrables cours, conférences et conseils, à côté de ses essais et de la publication du calendrier annuel et de livres Le premier enseignement de la biodynamie, qu'elle ait retenu de Rudolf Steiner, a consisté à « apprendre à observer ». Ainsi, en 1952, elle commence à observer régulièrement des radis, tous les jours, pour voir leur croissance et constate des différences importantes dans la morphologie et les rendements des radis de chaque jour. L'influence lunaire, par le rythme de lune ascendante ou descendante, sur la croissance des plantes, ne pouvait la satisfaire, notamment parce que la date de travail de la terre à différents jours avant le semis avait plus d'influence sur la production des radis que la date des semis. Elle adopta alors une démarche expérimentale et découvrit l'influence des positions de la lune devant les constellations zodiacales agissant chacune sur un des quatre éléments (terre, eau, air et chaleur) et sur un des organes de la plante Elle élargit ensuite ses recherches avec une série d'essais sur l'application des préparations biodynamiques. Suite à la publication d'un article relatif à la « postculture », au sujet des graines semées lors d'occultations planétaires, une longue collaboration fut engagée avec le professeur von Bogulawski (un professeur de la faculté d'agronomie de l'université de Giessen, en Allemagne). Maria Thun connaissait très bien l'anthroposophie de Rudolf Steiner et uvra constamment pour comprendre « le cur de la biodynamie »
Je démarre mon potager bio
Sandra LEFRANÇOIS, Auteur ; Jean-Paul THOREZ, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Pour démarrer son potager sans risque de déconvenue, le jardinier en herbe a besoin d'être bien guidé. Avant tout, il doit préparer sa terre, apprendre à la désherber ou à l'enrichir naturellement sans la polluer avec des herbicides ou des engrais chimiques. Il lui faut ensuite choisir parmi 20 légumes incontournables ceux qui lui conviendront le mieux en fonction de ses goûts et de la difficulté de leur culture. Ensuite, il doit les semer, les planter, les entretenir, les protéger en ayant les bons gestes et en mettant en uvre les savoir-faire jardiniers. Grâce à des "pas-à-pas" en photos, butter les pommes de terre, pincer les gourmands des tomates, habiller les plants de poireaux ou préparer un semis de mâche... n'auront désormais plus aucun secret pour l'apprenti jardinier. Et comme il s'agit de se nourrir sainement et de ne pas polluer les jardins, tous les conseils et les pratiques de jardinage indiqués sont 100 % bio !
Des radis doux et dodus
Guylaine GOULFIER, AuteurLe semis des légumes racines peut encore avoir lieu en mai mais il est toutefois recommandé d'échelonner les semis, de semer clair, dans un rayon plus ou moins profond, selon le type de radis. Les radis doivent être récoltés à leur juste maturité, quand ils ont atteint leur calibre maximal. Une interruption dans la croissance des radis peut provoquer leur creusement et un piquant excessif, il faut donc les arroser régulièrement, mais sans excès. La seule parade efficace contre les altises, reste, selon l'auteur, l'application d'un voile anti-insectes. Les radis se distinguent par la forme, la longueur et la proportion de "blanc". Parmi les plus anciennes et classiques variétés qui ont fait leurs preuves, sont cités "Pernot clair", le type "Flamboyant", le radis rond "De Sézanne". Le "petit" radis présente des aspects très divers (plus ou moins long, bicolore ou uni, rose, rouge...) et se décline en très nombreuses variétés : "Rond blanc", "Malaga", "Zlata". D'autres radis, souvent appelés "raves", appartiennent à une variété botanique différente de celle des radis précédents. Semés d'avril à juillet, leur végétation est assez rapide et ils se récoltent en 5 à 8 semaines (ils sont peu sensibles au creusement) : "Rose de Pâques", "Jaune d'or ovale", "Blanche transparente".
L'ail comme moteur de croissance
Josianne HASPECK, AuteurNicolas Fontana est producteur d'ail biologique dans la région de Mirabel au Québec. En cinq ans, il a augmenté sa production de près de 900 % en passant de 13 000 à 110 000 bulbes. Il a également diversifié sa production en cultivant des tomates, des échalotes grises, des radis et des saules arbustifs à croissance rapide. Il écoule la majorité de son ail par le distributeur de fruits et légumes certifiés biologiques, le Jardin des anges. Il approvisionne également en échalotes grises quelques restaurants gastronomiques de Montréal. Cependant, il ne réussit pas encore à vendre son ail à ces mêmes chefs cuisiniers et souligne qu'il est très difficile de pénétrer le marché des épiceries commerciales.
Première plate-forme bio Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPrès d'une centaine de maraîchers, techniciens et producteurs de plants se sont rendus en Loire-Atlantique, sur l'exploitation du maraîcher Jean Dureau, pour découvrir la gamme du semencier spécialisé en semences biologiques, Vitalis. 60 variétés de salades, légumes, fruits et radis adaptés au créneau printemps été automne ont été présentées. A noter dans les nouveautés : Bonaly et E 15 9950, variétés de batavias blondes ouvertes, tolérantes à la montaison et aux nécroses ; pour les romaines : Totana, destinée à remplacer Corbana, car résistante à la race 28 du Brémia, et E 01C.6444, feuille de chêne rouge aux mêmes résistances et qui devrait remplacer Lunix. Côté courgettes, Kopana F1 est tolérante à l'oïdium et, côté radis, E 6296 est un demi long hybride homogène de couleur rouge vif. Pour les courges, trois variétés de courges hybrides, deux hybrides de courge Butternut ont été présentés. En aubergine, E 83.1690 F1 est une variété qui se distingue par sa productivité et sa tolérance au botrytis, alors qu'en poivron, Vitalis a présenté une variété destinée à remplacer Fiesta car résistante aux races 0 à 3 de la mosaïque du tabac.
Le tillage radish : la sous-soleuse des temps modernes !
Pascal LAROSE, AuteurLe « tillage radish » est une variété de radis qui a été sélectionnée par des chercheurs de l'Université du Maryland aux États-Unis pour son système racinaire surdimensionné. La plante explore le sol au-delà des zones travaillées et aiderait à la décompaction du sol. Le « tillage radish », contrairement au radis huileux, ne branche pas lorsqu'il rencontre une zone compactée. Une fois décomposée, la plante favorise l'entrée d'air et d'eau dans le sol en plus de libérer les minéraux accumulés lors de la croissance. Ce radis s'implante au Québec à partir du mois d'août jusqu'à un mois avant le premier gel mortel. Un léger travail du sol est recommandé au préalable et la profondeur du semis peut varier de 0,65 cm à 1,25 cm (1/4 à 1/2 pouce). Il peut être semé en pur (9 kg/ha), associé avec un ray-grass ou une céréale (2,25 à 4,5 kg/ha) ou en Bio strip-till (1,1 à 3,4 kg/ha). Le bio strip-till est une technique de semis en rang (76 cm ou 30 pouces) accompagné d'un autre engrais vert dans l'entre-rang (céréale ou ray-grass). Cette configuration permet aux utilisateurs de GPS de semer leur maïs sur un ancien rang de « tillage radish ». La nouvelle culture de maïs bénéficiera des minéraux issus de la décomposition du radis et, du même coup, de l'ameublissement du sol, de l'infiltration de l'eau et d'espace pour la croissance des racines.
Bien connaître... : Le radis, le légume... qui annonce le printemps
BIO-LINEAIRES, AuteurLe radis est une plante potagère bisannuelle de la même famille que la moutarde, les brassicacées. On le connaît de différentes tailles, de différentes formes et de différentes couleurs de peau : rose, rouge et noir, blanc selon les variétés... L'article aborde plusieurs points quant à la consommation et à la vente de ce légume : - Qualités nutritionnelles ; - Bien le positionner dans le rayon ; - Bien le conserver ; - Bien le cuire ; - Origine et variétés ; - Affichage en magasin.
Oignons de printemps et semis d'automne
Josiane GOEPFERT, AuteurSont exposés les gestes indispensables pour cultiver les oignons blancs, les choux-fleurs d'hiver, les fèves, les pois, les radis, à la saison de l'automne.
Dossier : Maraîchage
Plusieurs articles composent ce dossier : - Productions maraîchères : les filières longues sont nécessaires ; - Maraîcher en filière longue : radis et salades d'hiver comme cultures phares ; - Laitues sous abris : comment faire face au mildiou ; - Contrôle naturel des ravageurs : les parasitoïdes, un monde à explorer.
Des radis pour égayer l'hiver
Explications sur la culture du radis : portrait, semis, récolte, moyens de lutte contre les maladies et utilisation en cuisine.
Rencontre avec Maria Thun : L'âme de la biodynamie
Admiratrice de l'oeuvre de Rudolf Steiner, l'Allemande Maria Thun est devenue une figure emblématique de la biodynamie. Son calendrier lunaire lui vaut une notoriété mondiale. Mais qui est cette femme qui a consacré sa vie entière à cette agriculture en harmonie avec la nature ?
Le radis, une friandise pour le printemps
Au pintemps, lorsque les légumes frais se font rares, le radis est une véritable friandise. Pour le jardiner, la plus grande contrainte de sa culture consiste à répéter régulièrement, à dix jours d'intervalle, des semis de peu d'importance.
Coeur blanc, peau noire...
Il peut s'appeler "gros long d'hiver de Paris", "noir long poids d'horloge", "gros rond d'hiver" ou "noir long maraîcher", le radis noir, peu attrayant par sa forme, surprenant par sa couleur, est à classer parmi les plantes exigeantes. Il a besoin d'un sol riche en humus, bien préparé et pas trop lourd. La structure fine et l'humidité du sol sont importantes pour une bonne croissance. Paul Stricot qui cultive le radis noir nous restitue les fruits de son expérience : exigences culturales, semis, fertilisation, désherbage, lutte contre les maladies et récolte.
Variétés nématicides : "une arme de la lutte anti-nématodes"
Les plantes de couverture anti-nématodes, c'est un peu l'effet deux en un chez les espèces d'interculture. Un rôle agronomique (piégeage des nitrates, protection contre l'érosion...) plus une réduction du nombre de nématodes dans le sol. En culture de betterave, certaines variétés de radis et moutardes dites nématicides offrent des résultats comparables aux variétés de betteraves anti-nématodes. Le mode d'action est simple : les femelles des ravageurs sont attirées par ces crucifères, se fixent sur leurs racines et ne peuvent plus se décrocher. Le secret de la réussite : une implantation précoce et le choix de variétés à floraison tardive. Explications.
Méthodes et techniques en légumes bio
La filière légumes biologiques est actuellement largement déficitaire. Mais la diversité des légumes possibles est très importante. Elle permet une souplesse aux producteurs dans le choix des cultures, l'élaboration de leurs assolements et la réponse aux marchés. Ce document montre l'intérêt d'une production légumière biologique, y compris pour des exploitations non spécialisées en maraîchage. Conçu pour aider les candidats à une future reconversion, il fournit les trajectoires techniques complètes d'une dizaine de légumes (carotte, chou-fleur, poireau, pomme de terre, betterave rouge, céleri rave, chou à pomme, laitue, navet, oignon, radis), un large panorama des pratiques culturales, des produits et outils utilisables ainsi que la description d'un cas d'exploitation.
Pflanzenbau nach Mondrhythmen ?
Selon les biodynamistes, les plantes réagissent différemment en fonction de la position de la lune. Quatre à cinq systèmes d'explication de ce phénomène existent, dont les résultats varient entre eux. Un certain nombre de travaux scientifiques ont été réalisés à ce propos (espèces étudiées : le seigle, la carotte, la pomme de terre, le haricot nain, les radis). Ils confirment partiellement l'influence du cycle lunaire sur les animaux et les végétaux (notamment sur le semis).
Des radis pour chaque saison
"Légume qui pousse plus vite que les mauvaises herbes, le radis se récolte sitôt semé ou presque ! Ce petit ""radis"", rose ou rouge écarlate, plus ou moins habillé de blanc est le plus illustre d'une famille dont on méconnaît la diversité. Or bien choisies, les variétés de radis permettent des cultures échelonnées sur presque toute l'année. Zoom sur les variétés au fil des saisons et sur les gestes indispensables à adopter pour avoir des récoltes de qualité en quantité."
Le radis sous tunnel
Voici venir l'automne et après des cultures aériennes de tomates, de concombres ou de haricots rames, il est temps de revenir à des cultures plus terre à terre. Le radis nous offre cette possibilité tout en s'intégrant parfaitement dans un bon système de rotation. Culture peu exigeante et intéressante financièrement, le radis peut se conduire jusqu'au 15 novembre et à partir de janvier. Quelques conseils pour cultiver un radis de 4 semaines et obtenir 8 bottes au mètre carré.
Des comparaisons de prix intéressantes
Extrait d'un travail d'enquête intéressant mené par trois étudiants de l'Institut Universitaire de Technologie d'Angers, l'article nous propose le tableau des prix des légumes relevés à Carrefour, la CABA (coopérative), Horizon (magasin spécialisé) et au Jardin de l'avenir (vente directe).
Compatibilité des espèces légumières
Les mauvaises rotations des culture favorisent le développement des maladies. C'est pourquoi, l'auteur nous propose un tableau récapitulant les précédents favorables ou défavorables à différentes cultures maraîchères.