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SALADE |
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Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Le maraîchage en hiver
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Catherine SYLVESTRE, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023Manger bio et local toute l'année peut sembler être un défi impossible à relever, surtout dans les régions où les hivers sont rigoureux. Cependant, au sein de la ferme expérimentale des Quatre-Temps, au Québec, Jean-Martin Fortier et Catherine Sylvestre ont développé des solutions pour continuer à cultiver et récolter des légumes en hiver. En sélectionnant les variétés les plus résistantes, en protégeant les cultures avec des abris simples et en planifiant des successions de cultures, ils offrent une alternative résiliente à la dépendance aux importations. L'objectif de la ferme des Quatre-Temps est de soutenir les agriculteurs locaux, mais aussi de manger bio, local et varié, toute l'année.
Potagères : Le choix en variétés bio sétoffe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLoffre en semences biologiques despèces potagères continue à monter en puissance. Elle sest notamment accrue sous leffet du passage en hors-dérogation (HD) de certaines espèces. Cela signifie, pour ces espèces, que les producteurs bio nont plus le droit dutiliser des semences conventionnelles non traitées après récolte. Ils doivent obligatoirement utiliser des semences bio (sauf dérogations exceptionnelles). Léchéancier des passages en HD a le mérite de fixer des objectifs, ce qui pousse les acteurs de la filière à être proactifs. Sur plus de 150 espèces potagères, une vingtaine sont déjà en HD (un focus est réalisé sur quelques-unes de ces espèces). Néanmoins, malgré une offre bio de plus en plus étoffée et ces passages en HD, le nombre de dérogations en potagères (semences et plants) ne cesse daugmenter. Ceci sexplique par la croissance des surfaces bio. Ramenées au nombre de producteurs biologiques, les dérogations décroissent. Cependant, les gammes et les disponibilités des semences biologiques restent parfois insuffisantes : rupture de stock suite à un aléa climatique, demandes spécifiques non disponibles en bio (ex : variété résistante ou tolérante à une maladie). Pour certaines espèces, la multiplication en agriculture biologique reste difficile (ex : chou-fleur, mâche, melon, haricot ). Les filières ont également des attentes spécifiques, certaines fois difficiles à concilier avec la multiplication des semences en agriculture biologique. Cet article est complété par plusieurs encarts. Lun deux est consacré aux nouvelles variétés de potagères proposées par des semenciers. Un autre récapitule, via un calendrier (du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2030), les passages en hors-dérogation des principales espèces de légumes.
ABAPIC - Accélération du Biocontrôle et des Agroéquipements pour la Protection Intégrée des Cultures
Fanny BUARD, Auteur ; Patrice MARCHAND, Coordinateur ; Yann DAVILLERD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Dans le cadre de la transition écologique, la recherche appliquée doit renforcer ses capacités à combiner deux leviers majeurs : le biocontrôle et les agroéquipements innovants. Cest dans ce contexte que le projet ABAPIC sest édifié autour de lACTA, en partenariat avec des instituts techniques agricoles dont lITAB, avec pour objectif daccélérer lessor et la compétitivité des entreprises de biocontrôle et des agroéquipementiers. Le projet sorganise autour de 4 axes dans lesquels lITAB sest impliqué au travers de la station dexpérimentation Awen Bio à Morlaix Suscinio. Le document fournit les résultats de ces essais qui ont porté sur des laitues sous abri froid et sur des pommes de terre en plein champ.L'objectif était de tester la compatibilité entre différentes substances utilisables en AB (biocontrôle, substances de base, PNPP, etc.). Plusieurs essais ont été menés sur le pathosystème mildiou laitues et pommes de terre.
Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
Dossier : Salades : Désherber sans désherbant
Véronique BARGAIN, Auteur ; Margaux MASSON, AuteurCe dossier présente un tour d'horizon des essais en cours pour gérer les adventices sans désherbants sur les cultures de salades en conventionnel, ces solutions alternatives étant utilisables en agriculture biologique : - sur le paillage papier au centre Ctifl de Carquefou, en Loire-Atlantique ; - sur le paillage biodégradable, associé à un faux-semis et au guidage GPS pour l'implantation et le binage, dans le Finistère (groupe Dephy) ; - sur les paillages plastiques biodégradables et les paillages organiques de type chanvre lin tissé, y compris sur les zones de passage de roues (passe-pieds), dans le cadre du projet Gepaito du Sileban, dans la Manche. Un dernier article concerne la gestion de la fusariose, toujours sur salades.
Expérimentation : Quels itinéraires pour optimiser sa culture de jeunes pousses de salade et moutarde ?
Caroline LE BRIS, AuteurLa production de mesclun, mélange de jeunes pousses de 5 à 10 espèces différentes, notamment de salades, est assez peu documentée. Les maraîchers qui en produisent manquent de références, d'autant plus que leurs pratiques sont relativement hétérogènes. Lors des hivers 2020/2021 et 2021/2022, Bio Centre a mis en place et suivi des essais chez un maraîcher de l'Indre. L'objectif était notamment de comparer trois modes d'implantation : le semis direct, la plantation en mottes classiques et la plantation en minimottes ; et ce, pour trois espèces de base des mescluns : la moutarde Rouge Metis, la salade type feuille de chêne Sadawi et la salade type multifeuille Haflex. Les principales observations, rapportées dans cet article, concernent les rendements, l'état sanitaire des cultures et leur rentabilité (en prenant en compte les charges opérationnelles et de main-duvre). Globalement, malgré de moindres charges, les conduites en semis direct sont moins rentables du fait de rendements inférieurs. Stéphane Leblanc, qui a accueilli cet essai sur son exploitation, apporte son regard sur cette expérimentation.
Fertilisation en phosphore et potassium : Vers un nouvel outil de raisonnement des apports de phosphore et de potassium pour les cultures légumières en sol
François LECOMPTE, Auteur ; Aurélie ROUSSELIN, Auteur ; Claire GOILLON, Auteur ; ET AL., AuteurUne utilisation rationnelle des engrais phosphatés et potassiques contribue à la durabilité des productions légumières. Le raisonnement des apports doit être fondé sur une connaissance du cycle spécifique de chaque élément minéral et sappuyer sur des outils adéquats dévaluation de leur biodisponibilité. INRAe, le CTIFL, lARPEL et le GRAB ont travaillé conjointement sur cette thématique, dans le cadre du projet REVEIL, grâce au concours financier de lUnion européenne et de la région PACA, afin de proposer un prototype doutil daide à la décision pour raisonner les apports de phosphore et de potassium en cultures légumières. Pour cela, ils se sont inspirés de la méthode Comifer et se sont basés sur des analyses de sol classiques, des analyses de phosphore Olsen et de potassium échangeable. Le prototype de cet outil, qui prend la forme de grilles de décision, a été testé sur des cultures de laitues et de tomates en pleine terre. Les résultats montrent que ce prototype doutil daide à la décision est pertinent pour réduire les apports en situation de forte biodisponibilité (allant de la réduction à limpasse dapports), tout en maintenant un rendement maximal et en limitant les risques datteinte à lenvironnement.
Lutte contre lenherbement en culture maraîchère : TENACE, un projet pour venir à bout des adventices !
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Mélanie RIOU, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet TENACE vise à répondre aux problématiques de gestion des adventices en maraîchage dans les Pays de la Loire, en saffranchissant des herbicides chimiques et du paillage plastique. Ce projet est financé par lArelpal (association régionale dexpérimentation légumière des Pays de la Loire). Différentes méthodes alternatives sont testées, sur des cultures semées (mâche, roquette, carotte) et sur des cultures plantées (salade, poireau, melon et courgette). Ces essais sont réalisés par plusieurs partenaires du projet, dont le CTIFL. Cet article présente les résultats obtenus, en 2021, sur le centre opérationnel de Carquefou, en culture de laitues. Cet essai a permis de comparer les effets de différents paillages « clés en main » (chanvre, papier et plastique biodégradable), de couverts végétaux et de mulchs organiques. Les paillages clés en main ont permis de saffranchir des adventices, mais seul le paillage papier a obtenu un rendement commercialisable identique à la modalité de référence (paillage plastique classique). Le semis sous couvert de trèfle, le mulch de gazon et le mulch forestier ont permis datteindre un rendement identique ou supérieur à la référence paillage plastique. Mais, ces stratégies sont difficiles à mettre en place sur de grandes surfaces. Des essais complémentaires viendront consolider ces résultats.
Le maraîchage sur petites surfaces vu sous langle de lexpérimentation
Céline MATHIEU, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurLe nombre dinstallations en maraîchage sur petites surfaces connaît un développement important en Auvergne-Rhône-Alpes. La station SERAIL (Station dexpérimentation Rhône Alpes Information Légumes) a mis en place un essai, nommé MIPS AURA (Maraîchage Intensif sur Petite Surface), qui vise à évaluer les performances dun système maraîcher bio sur petites surfaces avec une commercialisation des produits en circuits courts. Pour cela, un système classique en maraîchage diversifié et un système de maraîchage sur petites surfaces ont été recréés en conditions expérimentales (à échelle réduite) et comparés. Le système diversifié expérimental repose ainsi sur 2 160 m2 (avec 11 % dabris), et le système sur petites surfaces repose sur 1 000 m2 (avec 24 % dabris). La part dabris est plus importante dans le système « petites surfaces » pour faire plus de légumes primeurs (type mesclun). Dans ce système, la densité de plantation a également été multipliée par 1,5 ou 2, et certaines cultures ont été palissées pour gagner de la place (ex : culture de melon). Le choix sest aussi orienté vers des tunnels mobiles afin doptimiser les temps de culture. Ce mode de conduite a bien convenu aux fèves, aux pois gourmands, aux melons, aux tomates, aux courgettes... Il a, en revanche, moins convenu aux haricots grimpants et aux maïs. Les premiers résultats économiques de ce système sont satisfaisants, notamment pour le trio des légumes phares de lété (tomates, aubergines et courgettes) et pour le mesclun. Ces cultures sont incontestablement rémunératrices, mais ce sont surtout des cultures avec une productivité élevée au mètre carré.
"Produire des jeunes pousses toute l'année"
Véronique BARGAIN, AuteurDans le Finistère, Frédéric et Jean-Pierre Boutouiller ont deux exploitations agricoles, l'une en agriculture biologique et l'autre en agriculture conventionnelle. Ils cultivent des jeunes pousses de salades (roquette, laitue, épinard...), des pommes de terre primeur et des légumes. En 2014, ils ont fait le choix d'installer des serres froides. Elles leur permettent depuis de produire des jeunes pousses toute l'année. C'est également grâce à ces abris qu'ils ont pu se lancer dans la production de pommes de terre primeur.
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
Pucerons sur salades : Filets et biocontrôles en test
Marion COISNE, AuteurLe projet Eclipse (2020-2022, financements FranceAgriMer) vise à identifier des méthodes basées sur la combinaison de leviers physiques et biologiques pour lutter contre les pucerons sur salades. Trois leviers sont testés : des produits de biocontrôle, des filets (seuls ou combinés avec des produits de biocontrôle), ainsi que le recours à des plantes relais (féverole). Quatre solutions de biocontrôle ont été testées : azadirachtine, macération dail, Beauvaria bassiana et sels potassiques dacide gras. Les résultats sont globalement peu concluants, sans différence significative entre les modalités traitées et le témoin. Quatre filets ont également été expérimentés : Diatex PEHD 30/24.22, Diatex F520, Filbio 838 et Filbio 317. Les résultats obtenus par les partenaires du projet avec ces filets sont assez hétérogènes. Ils dépendent notamment de la pression en ravageurs : il semblerait que les filets présentent un intérêt en cas de forte pression, mais il faut les mettre en place dès la plantation des salades. A contrario, les filets seraient contreproductifs en cas de faible pression en pucerons. La féverole a été testée comme plante relais, à 1 m, 5 m et 10 m des salades. Un effet plante relais a été constaté lorsque la féverole se situe à moins de 1 m de la culture, mais cet effet disparaîtrait pour les modalités 5 et 10 m.
Réseau DEPHY FERME Légumes-Fraise-Framboise : Gestion de lenherbement : Des combinaisons de leviers remarquables
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurLe réseau DEPHY légumes permet de favoriser les échanges dexpériences entre producteurs, de faciliter la prise de risques et de susciter lanticipation des pratiques, afin de mieux gérer les bioagresseurs, dont les adventices. Au travers dun certain nombre de documents produits dans le cadre de ce réseau, cet article synthétise et caractérise les combinaisons de leviers alternatifs aux herbicides les plus utilisées et présentant des performances intéressantes dans la gestion des adventices en systèmes légumiers, ainsi quen fraise et framboise (désherbage mécanique, faux semis, occultation, rotation des cultures, désherbage thermique, paillage plastique et organique, engrais verts, culture sur buttes ). Les retours des fermes DEPHY, dont une partie sont en agriculture biologique, montrent que certaines combinaisons alternatives fonctionnent pour gérer les adventices, et apportent satisfaction dun point de vue économique et social. Le circuit de commercialisation conditionne fortement le choix des leviers utilisés, ainsi que leurs combinaisons. Comparés aux herbicides chimiques, les leviers actionnés demandent souvent plus de main duvre, et impactent donc la gestion et les besoins en travailleurs. Ils demandent également plus dadaptation. De plus, la mobilisation dune combinaison de leviers alternatifs met du temps à se stabiliser (la technicité sacquiert jour après jour). Il est également intéressant décrire et de capitaliser les règles de décision des combinaisons de leviers, afin de pouvoir les partager plus facilement.
Salade : Une gamme bio bien feuillue
Manu BUÉ, AuteurCet article fait le point sur la gamme de laitues disponible en bio. Depuis plusieurs années, la majeure partie de la gamme de salades est passée Hors Dérogation, ce qui n'est pas sans poser des difficultés. En raison de l'agressivité des pathogènes (mildiou, Big Vein, etc.), les variétés sont renouvelées régulièrement pour cumuler davantage de résistance et de tolérance aux maladies. Certains producteurs continuent à demander des dérogations exceptionnelles et à commander des semences non traitées. Un tableau descriptif indique des variétés de jeunes pousses disponibles pour la bio (bio et NT).
Agronicoleg : Recherche de méthodes alternatives de lutte contre les pucerons des salades
Jean-Michel COLLET, AuteurDans le cadre du projet Agronicoleg (projet financé par lAgence française pour la biodiversité), les stations expérimentales Caté et Terre dEssais ont testé des méthodes alternatives de protection des salades contre les pucerons. Deux méthodes alternatives différentes ont été évaluées en fonction de la saison : le recours à des filets insect-proof au printemps (période de faible activité des auxiliaires de culture), et, le reste de la saison, lutilisation dartichauts comme plantes relais pour favoriser les auxiliaires de culture. Les filets insect-proof ont montré une efficacité variable : une année, les filets ont donné des résultats intéressants, mais ces résultats nont pas été confirmés par la suite. Lutilisation dartichauts comme plantes relais pour favoriser les auxiliaires de culture ne sest pas non plus montrée très efficace. Les auxiliaires passent bien des artichauts aux salades (si ces dernières sont plantées juste à côté des artichauts). Encore faut-il que des auxiliaires soient déjà présents dans les artichauts. De plus, comme les salades ont un cycle très court, les auxiliaires nont souvent pas le temps dexercer une action significative sur les populations de pucerons.
Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, lentreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de lenvironnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors dun même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet daller jusquau pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à lautomatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.
Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, lhistoire dun hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant darriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et lentreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets dorigine animale ou alimentaire), ont validé lintérêt de lutilisation dun hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter quun hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, doligoéléments et dacides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. Lhydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou dhygrométrie).
Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par lARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter lutilisation et ladoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence lintérêt de certains producteurs pour lutilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque dinformations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités dapplication constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo dextraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons dagents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester limpact dextraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
Une farandole de jeunes pousses
Alain REGNAULT, AuteurAlain Regnault, maraîcher en biodynamie dans l'Allier, dévoile les techniques de production de son mesclun et aborde celles de la mâche. Réalisé à partir de jeunes pousses, le mesclun est le seul produit de la gamme des salades disponible toute l'année. Le choix des variétés et des espèces est important tant pour le goût qu'au point de vue esthétique, pour un mélange coloré et d'apparence fraîche. Les techniques de semis et de récolte du mesclun sont présentées : densité de plantation, hauteur de cueillette, rendement. À la différence du mesclun qui permet deux à trois coupes sur une même plantation, la mâche n'est cueillie qu'une seule fois. Cultivée sous bâche, elle est plantéeà l'aide d'une chaîne de fabrication de mottes, ce qui permet un meilleur rendement. Pour terminer, le maraîcher décrit l'utilisation des préparations biodynamiques sur ses cultures.
La gestion des adventices : Entre culture sous couvert et paillage biodégradable
Maët LE LAN, Auteur ; Lucas TOSELLO, Auteur ; Samuel MENARD, Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2021Durant lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB et le CTIFL ont organisé un cycle de conférences commun. Parmi les conférences proposées, lune delles portait sur la gestion des adventices dans les cultures de légumes biologiques. Elle sest déroulée le 21 septembre 2021. Trois intervenants ont apporté leurs connaissances sur ce sujet : 1 - Maet Le Lan, de la station dexpérimentation en Maraîchage Bretagne Sud (CA Bzh), a apporté des éléments sur les paillages biodégradables (contexte, définitions et fin de vie des films) ; 2 - Lucas Tosello, de la Chambre dAgriculture des Bouches-du-Rhône, a présenté des essais portant sur lutilisation de paillages biodégradables en cultures de tomates et de salades ; 3 - Samuel Ménard, de lACPEL, a expliqué pourquoi et comment coucher des couverts végétaux pour produire un paillage in situ.
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
La laitue qui monte
Xavier MATHIAS, AuteurContrairement aux autres laitues de sa famille, la celtuce (Lastuca sativa var. angustifolia) ne forme pas de pomme. Appelée aussi "laitue asperge", elle développe une hampe florale, épaisse et tendre, d'une trentaine de centimètres, préparée ensuite en cuisine comme des asperges. Les feuilles qui la surmontent peuvent se consommer, en mesclun. Aujourd'hui encore fréquemment consommée en Asie, la laitue celtuce a été cultivée essentiellement en Chine. Elle se sème dès le mois de mars, dans un sol meuble, riche en compost mûr et bien arrosé. La cueillette se fait avant que les fleurs n'apparaissent. Une fois épluchées, les tiges de celtuce, coupées en tronçons, se cuisent à l'eau ou à la vapeur et se prêtent à plusieurs recettes froides et chaudes.
Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
Les semis papier à lessai
Noémie DESMOUCEAUX, Auteur ; Emilie ROBILLIARD, AuteurLa technique des semis papier était jusqualors assez peu utilisée en maraîchage, notamment en raison de son coût important. Les papiers ensemencés deviennent néanmoins plus accessibles et représentent une piste pour réduire le temps consacré au désherbage en maraîchage diversifié. Ces papiers sont composés de deux feuilles entre lesquelles des semences sont disposées de manière précise (écartement et profondeur). Cette technique assurerait ainsi une levée plus homogène, faciliterait le suivi sanitaire et sécuriserait le rendement. En 2019, des essais avec des papiers ensemencés ont été conduits en bio, à la station du Sileban (Normandie), dans le cadre du projet Socle Innovation AB. Lobjectif était d'observer limpact de cette technique sur la gestion de lenherbement de cultures sensibles, à savoir la carotte, la laitue et la roquette. Deux types de papier ont été comparés à un témoin (semis direct) : un papier composé de trois couches, conçu par une société danoise, et un papier plus fin, fourni par une société anglaise. Globalement, la gestion des adventices a été meilleure avec le papier plus épais. Ce dernier sest montré économiquement intéressant dans le cadre de lessai, en diminuant le temps de sarclage.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
Compost Tea Time
Josselin RIVOIRE, AuteurSi l'on connaît le rôle du compost et du paillage dans la vie du sol et la santé des plantes, celui du thé de compost reste à explorer. Dans cet article, l'auteur explique en quoi consiste le thé de compost et comment il intervient pour nourrir le sol, en accédant directement à la rhizosphère par arrosage. Le thé de compost, parfois appelé jus de compost oxygéné ou jus de compost en aération active, peut aussi être utilisé en pulvérisation. Apportés en surnombre dans le sol ou à la surface des plantes, les micro-organismes bénéfiques entravent l'installation de pathogènes et l'activité microbiologique s'intensifie à proximité des racines. Le Centre Terre Vivante a réalisé des essais sur 45 laitues. Trois thés ont été fabriqués : un thé de compost, un thé de compost mycorhizé et un thé de turricules (rejets de vers de terre). L'expérience consistait à apporter une quantité supposée massive de micro-organismes par arrosage, afin d'en observer l'impact sur les laitues. Un autre essai a consisté à tester un thé anaérobique (Rézomes). Pour différentes raisons, pour le moment, l'analyse statistique de ces essais conclut à l'absence d'impact de ces traitements. La technique reste cependant largement à explorer, notamment en pulvérisation.
Dossier maraîchage : Répondre aux besoins de la profession : Essais techniques et pratiques innovantes
Elodie BERNARD, Auteur ; Philippe CAILLOT, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré au maraîchage biologique, et plus particulièrement aux besoins en matière daccompagnement des maraîchers bio d'Occitanie. En 2019, cette région comptait environ 1 200 producteurs de légumes bio avec des profils très variés (ancienneté, surface de production, mode de commercialisation ). Ces producteurs nont donc pas tous les mêmes besoins en matière daccompagnement (formations, démonstrations, groupes déchange ). Afin de mieux connaître leurs profils et ainsi de mieux répondre à leurs attentes, les réseaux des Chambres dagriculture et des GAB dOccitanie ont lancé une enquête, dont les résultats sont présentés au début de ce dossier. Parmi les demandes exprimées par ces producteurs, certaines concernent lacquisition de données techniques. Trois études sont présentées dans ce dossier. La première est une étude comparative portant sur le travail et le non travail du sol en maraîchage biologique sous abris. Elle a été réalisée sur des cultures de laitues (type batavia), en hiver, et sinscrit dans le cadre du projet Sols Vivants Méditerranéens (SOVIMED, 2019-2023) porté par la SICA Centrex, en collaboration avec le CIVAM 66 et Sudexpé. La deuxième étude porte sur lassociation de couverts végétaux et de cultures dautomne/hiver en maraîchage diversifié. Un essai a testé la mise en place de trèfles Incarnat et dAlexandrie dans des cultures de poireaux, de choux et de courges. Cet essai a été mis en place par un GIEE situé dans le piémont pyrénéen. Enfin, la dernière étude porte sur la culture de pommes de terre bio avec pour thématique : comment arriver à proposer des pommes de terre toute lannée ?
Le projet Reveil à lheure des économies dintrants
Guy DUBON, AuteurLe projet Reveil vise à rechercher des variétés de tomates et de laitues économes en intrants, et plus particulièrement en phosphore (P) et en potassium (K). Ce projet doit répondre à deux objectifs : 1 - quantifier les réductions possibles dutilisation de P et de K via la mise à disposition, auprès d'agriculteurs, doutils de rationalisation des apports ; 2 identifier la variabilité génétique de lefficience de P et de K des principales variétés (pour le blé et le riz, il a déjà été démontré que des différences defficience dorigine génétique existent, avec un rapport allant de 1 à 2 entre les variétés les moins efficientes et les plus efficientes). Des variétés bas intrants pourraient ainsi être identifiées pour lagriculture biologique (et conventionnelle). Le Groupe opérationnel de ce projet sera constitué de maraîchers, de conseillers techniques de CETAs, dingénieurs de station de recherche et dexpérimentation (Arpel, CTIFL, Grab) et de chercheurs (Inrae).
Salades : Une gamme toujours en mutation
LE TAUPIN DU MARAÎCHER, AuteurLe nombre de variétés de laitues disponibles en bio est de plus en plus important. Depuis plusieurs années, la majorité des types de salades sont passés « hors dérogation », ce qui ferme la possibilité dutiliser des semences non traitées (sauf exception). Il reste toutefois quelques types de salades pour lesquels la fin des dérogations est prévue pour le 1er janvier 2023 : batavia rouge, lollo rossa et blonde, sucrine, rougette, chicorées frisées Wallonne et à cur jaune. Malgré létau réglementaire qui se resserre, les producteurs de plants et les acheteurs de semences sont parfois amenés à demander des dérogations exceptionnelles et à commander des semences de laitues non traitées. Ceci sexplique en partie par la difficulté des semenciers à livrer des semences bio en quantité et en qualité suffisantes, mais aussi par le renouvellement rapide des variétés. Ces dernières cumulent de plus en plus de résistances et de tolérances aux pathogènes. Cet aspect sanitaire est devenu un argument commercial qui justifie le turn-over des variétés au profit des dernières innovations. Néanmoins, il est possible de stopper cette course en accompagnant des travaux de sélection participative ou en choisissant des variétés rustiques. En complément de cet article, quatre tableaux (un pour les laitues Batavia blonde, un autre pour les laitues Beurre, un pour les laitues Feuille de Chêne et un pour les laitues diverses) synthétisent les caractéristiques des différentes variétés disponibles en bio : période de culture, résistances, observations
Dossier : La production de salade en re-conception
Guy DUBON, Auteur ; Béatrice BONNET, AuteurCe dossier sur les salades comporte quatre articles, dont trois spécialement sur le bio. En agriculture biologique, en raison du manque de disponibilité des semences bio, un système de dérogations existe, autorisant les agriculteurs bio à utiliser des semences conventionnelles non traitées. Leur utilisation est encadrée pour des espèces et des contextes particuliers. À ce jour, la règlementation nest pas la même dans toute lEurope, mais les semenciers aspirent à une harmonisation. Pour la filière salade, de nombreuses espèces vont passer en statut « Hors Dérogation ». Des semenciers se lancent alors dans lélargissement de leurs gammes 100 % bio et le marché est en pleine croissance. Cependant, la problématique actuelle de la filière bio est liée aux résistances du mildou (Brémia), dont il existe désormais 36 races. De nombreuses recherches sont engagées, notamment au travers du projet européen ELIRE, qui a pour objectif de créer un réseau dévaluation variétale en laitues dabris, sappuyant sur 60 plateformes.
Dossier spécial : Implantation de cultures dans des couverts végétaux dautomne couchés au rouleau faca : laitue et haricot
Hélène VEDIE, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Brieuc DESAINT, Auteur ; ET AL., AuteurEn maraîchage, les références sur les couverts végétaux (CV) sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet COPREAU, le GRAB a mis en place un essai bio en plein champ afin dobtenir des références en croisant deux facteurs : le type de couvert végétal x le mode de destruction du couvert. Trois modalités de CV ont été testées (Sol nu ; CV1 = Blé + Pois + Trèfle Incarnat ; CV2 = Orge + Féverole + Pois), ainsi que trois modalités de destruction (EV = Broyage du couvert et enfouissement par le travail du sol ; RF = Couchage du couvert au rouleau faca et travail du sol limité à la ligne de semis/plantation ; Paillage plastique). Deux cultures différentes ont ensuite été implantées : des laitues et des haricots. Un suivi du développement des couverts, de différentes caractéristiques du sol et du développement des cultures a pu être réalisé. Les deux types de CV se sont très bien développés (biomasse de plus de 11 tMS/ha), mais un déséquilibre a été observé dans leur composition avec une prédominance de blé dans le CV1 et de féverole dans le CV2. Concernant les modalités RF, le stade de couchage du CV2 a été bien choisi, alors quil a fallu trois passages de rouleau faca pour maîtriser le CV1. Pour la salade, les rendements semblent être affectés par le type de couvert : ils sont inférieurs pour les modalités CV1 (riches en blé). Le mode de destruction semble également influencer les rendements : la présence accrue de limaces pour les modalités RF engendre plus de déchets. Les rendements des haricots semblent être uniquement impactés par le mode de destruction des CV : les modalités RF ont un rendement inférieur et sont en retard dune dizaine de jours. Globalement, la technique des couverts couchés engendre des pertes de rendement sur les deux cultures. Les résultats confirment aussi limportance de tester la technique pour des couples « couvert-culture ».
Panique sur la laitue
Jérôme JULLIEN, AuteurLa laitue craint les attaques de plusieurs ennemis, les plus fréquents étant les limaces et les escargots, les larves du sol, les pucerons et la pourriture grise, et les moins fréquents étant les chenilles défoliatrices et le mildiou. Pour contrer chacun de ces ravageurs, des conseils sont donnés. Une surveillance est de mise pour détecter l'apparition des premiers symptômes. Les mesures préventives restent très importantes dans la gestion de la lutte contre les ennemis de la laitue. Une rotation de 3 ans sans laitues ni chicorées est préconisée. Le petit pois, le brocoli et la pomme de terre sont conseillés comme précédents culturaux. L'artichaut, le fenouil, le chou, le maïs et le radis sont de bonnes plantes compagnes pour la laitue.
Réseau DEPHY Ferme Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne 2018 : Approche nationale par espèce
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, Auteur ; Maxime LIÉNARD, AuteurLe réseau DEPHY Ferme utilise loutil bilan de campagne pour effectuer un suivi annuel des pratiques culturales utilisées. Ce temps déchange privilégié entre lingénieur réseau et le producteur est également loccasion de collecter des données relatives aux pratiques employées par les agriculteurs et à la pression des bioagresseurs (à léchelle régionale et individuelle). En 2018, une méthodologie danalyse de ces données a été établie à partir des données de quatre réseaux DEPHY Ferme situés dans le Sud de la France. En 2019, cette méthode a été déployée sur une quinzaine de réseaux et a permis de récolter et de traiter des informations par espèce cultivée. Ces informations concernent aussi bien la pression biotique que le degré de satisfaction des agriculteurs par rapport aux méthodes alternatives et aux rendements espérés. Cet article décrypte la démarche mise en place en s'appuyant sur lexemple dune espèce légumière : la salade. Il apporte notamment des informations sur les méthodes utilisées en agriculture biologique pour lutter contre les adventices, les ravageurs et les maladies de cette culture (les méthodes sont décrites séparément selon que les salades sont cultivées sous serre ou en plein champ). Des éléments chiffrés sur lefficacité de ces méthodes sont également apportés.
L'art du repiquage
Blaise LECLERC, AuteurLe repiquage des plants au jardin n'est pas une opération anodine pour la plante. La transplantation peut même constituer un traumatisme pour les plantes à racines nues, notamment en raison de la rupture d'approvisionnement en eau, ne serait-ce que pendant quelques heures. Il est donc important de bien préparer cette opération : comment réduire le traumatisme ? ; comment préparer la terre et quelle fertilisation apporter ? ; quelles astuces pour limiter l'évaporation ? ; quels sont les bons gestes pour une bonne reprise de la plante repiquée ? ; qu'est-ce que le pralinage ? ; comment favoriser le développement de racines adventives ? ...
Les chrysopes protègent la salade
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes pucerons sont des ravageurs importants sur salades, en particulier Nasonovia ribisnigri qui se développe au cur des plantes, rendant difficiles nombre de stratégies de lutte. En Provence, une stratégie de protection biologique, s'appuyant sur des larves de chrysopes et destinée aux agriculteurs biologiques et conventionnels, a été développée. Le point fort de cette méthode est le lâcher régulier de chrysopes tout le temps de la culture de salades, permettant ainsi une action préventive et non pas seulement curative. Les conditions optimales de lâchers, en lien avec les interventions d'irrigation et de traitement, sont détaillées, notamment en ce qui concerne les délais à respecter avant et après un lâcher. Si cette stratégie reste coûteuse (entre 0,18 et 0,24 euro/m²), elle a fait ses preuves et se développe de plus en plus chez les maraîchers conventionnels qui font de la vente directe.
Evaluation de l'intérêt de l'utilisation d'huiles essentielles dans des stratégies de protection des cultures
R. VIDAL, Auteur ; J. MUCHEMBLED, Auteur ; C. DEWEER, Auteur ; ET AL., AuteurLobjectif du projet Casdar HE était dévaluer lintérêt des huiles essentielles dans des stratégies de protection durable sur quatre principales maladies (mildiou de la pomme de terre, de la vigne, de la salade et tavelure du pommier). Pour cela, les chercheurs se sont appuyés sur des connaissances empiriques, sur des essais menés en laboratoire, ainsi que sur des tests au champ. Les résultats in vitro montrent sans ambiguïté que les huiles essentielles testées possèdent un effet fongique. Cependant, cet effet (concentration de 0,2 %) na pas pu être mis en évidence de manière significative sur le terrain, que ce soit sous abri ou au champ. De plus, les chercheurs ont rapidement été confrontés à des difficultés techniques et réglementaires sur la formulation de ces substances. Il semble nécessaire de renforcer les efforts de recherche sur cette problématique afin de pouvoir proposer des huiles essentielles qui conserveraient toute leur efficacité au champ. Une autre voie de recherche, plus fondamentale, consisterait à étudier linfluence de ces huiles sur les équilibres écosystémiques et non à miser sur leur effet biocide, ce qui reviendrait à repenser complètement les systèmes de protection des plantes. Vis-à-vis des insectes auxiliaires, cette étude a permis de montrer que les huiles essentielles nont aucun effet toxique sur les abeilles (testées à 0,2 % dans leur sirop de nourrissage), mais quelles augmentent la mortalité des typhlodromes (acariens prédateurs).
Mesclun : C'est déjà l'hiver !
Xavier MATHIAS, AuteurAvant les premières gelées d'hiver, les mescluns ("mesclare", en latin, signifie "mélanger") assureront pleinement la relève des salades d'été, grâce à leur palette de saveurs, de textures et de parfums. Ainsi, il sera bon de prévoir des variétés de chicorées ou de scaroles, pour leur amertume, quelques laitues pommées, de la mâche, des épinards... De nombreuses possibilités sont également offertes par les choux, les moutardes, les navets à feuilles, etc. Parmi les feuilles les moins connues : l'amarante, la pimprenelle, le sedum spectabile, le cresson du Brésil...
Occitanie : Des essais pour les maraîchers bio
Adrien LASNIER, AuteurUne journée régionale portant sur le maraîchage biologique a été organisée le 20 novembre 2018, au Lycée Agricole de Toulouze-Auzeville (Haute-Garonne). Elle fut loccasion de divulguer les derniers résultats dexpérimentations sur les moyens de lutte contre les bioagresseurs. Les thématiques abordées ont été nombreuses : Punaises phytophages, Tuta Absoluta, nématodes à galles, sclérotinia et rouille. Célia Dayraud, du Civambio 66, a présenté les résultats dun essai de lutte biologique contre les pucerons en production de laitues sous abri. Deux auxiliaires adaptés aux conditions froides ont été testés : des chrysopes et des syrphes. Leffet des larves de chrysope a été plus rapide sur les populations de pucerons et tout un cortège dautres auxiliaires non introduits a été observé. Aude Lusetti, de la Sica Centrex, a présenté des résultats dun essai en bacs de lutte contre le souchet (adventice) : loccultation a montré de bons résultats mais pas la solarisation.
Quelles variétés multiplier ? La laitue "Radichetta"
Philippe DELWICHE, AuteurLa laitue "Radichetta" est une variété italienne cultivée comme laitue à couper. Cette variété traditionnelle figurait déjà au catalogue de la saison 1899-1900 du semencier italien Dammann, qui décrivait "de grandes feuilles vertes profondément découpées", et soulignait sa qualité "de loin supérieure à l'ancienne pour sa saveur exquise". Ses feuilles, qui ressemblent à la feuille de chêne, sont croquantes, d'un vert intense et d'une saveur très douce. Peu sensible aux attaques de pucerons et résistante à la pourriture du collet et à l'oïdium, elle convient en culture toutes saisons, à l'exception de l'hiver.
Dossier : Variétés de légumes
Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier s'intéresse à ce qui fait l'attrait des variétés de légumes pour répondre aux goûts et aux envies des consommateurs, à travers 3 articles : - "Vos variétés préférées" présente le résultat d'un sondage auprès des lecteurs de la revue "Les 4 saisons du jardin bio" à qui il a été demandé de désigner leurs 3 variétés préférées en tomates, courges, salades, haricots et carottes ; - "Carottes au banc d'essai" propose un focus dédié à la carotte ; - "Qu'est-ce qui fait le goût des légumes ?" donne la parole à des chefs cuisiniers passionnés par les produits de terroir ; ils soulignent l'importance du sol dans la production des arômes qui caractérisent certaines variétés, et la nécessité de distinguer rendement et goût. A ce titre, le rôle du maraîcher est déterminant, et les pratiques de l'agriculture biologique sont en elles-mêmes porteuses de cette quête du goût.
J'économise l'eau au potager ! : Quand et comment arroser ?
Arroser, c'est bien. Bien arroser, c'est mieux ! Les jardiniers sont souvent perplexes sur les quantités d'eau à apporter et ont parfois tendance à en faire plutôt trop que pas assez. C'est dommage, car non seulement l'eau est une ressource de plus en plus rare ou mal répartie sur l'année, mais arroser sans discernement prend du temps, peut provoquer des maladies et produire des légumes sans aucun goût ! Blaise Leclerc explique ce qu'il faut savoir sur le rôle de l'eau dans les processus vitaux et sur sa circulation dans le sol et dans la plante. Il présente ensuite les différents avantages et inconvénients de chaque type d'arrosage, et les principales techniques pour économiser l'eau au jardin. Enfin, 30 fiches dédiées aux légumes les plus courants indiquent les besoins particuliers de chacun et les solutions d'arrosage adaptées.
La lutte contre la fusariose à l'essai
Guy DUBON, AuteurLa fusariose de la salade est causée par un champignon originaire du Japon. La maladie s'est disséminée en Europe et a été détectée pour la première fois en France en 2015. Aujourd'hui, elle est présente dans différentes zones de production. Dès 2016, la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes et l'Aprel ont débuté des expérimentations de lutte contre la fusariose de la salade, selon trois modalités. Un premier essai de solarisation avant plantation s'est montré plutôt concluant. Après 38 jours (de juillet à mi-août) sous un paillage plastique transparent, 95 % des plants des deux variétés testées mis en place à la suite étaient commercialisables, témoigne Corinne Pons, de la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes. Le second essai a évalué l'efficacité de l'incorporation d'un charbon actif issu de la pyrolyse d'essence de bois dur, dans l'objectif de diminuer la pression de l'inoculum. Une différence significative de mortalité des plants a été observée, mais cette technique n'affecte pas la pression de l'inoculum. Le troisième essai a consisté en un screening de 22 variétés sur différentes typologies (batavia, romaine, feuille de chêne et laitue beurre). Il a permis d'identifier des variétés tolérantes. Dans un encadré, Elie Dunand, consultant dans la production et la filière maraîchère, préconise, contre la fusariose, un modèle de prévention du risque en évitant les tassements de sol.
La résistance aux nématodes avance
Véronique BARGAIN, AuteurLes nématodes à galles représentent un problème de plus en plus important en culture sous abris, notamment en Provence. Dans ce contexte, le programme de recherche Lactumel a testé la résistance d'environ 560 génotypes de laitues cultivées et sauvages à deux souches de nématodes (Meloidogyne incognita et Meloidogyne arenaria). Brigitte Maisonneuve, de l'INRA d'Avignon, estime les résultats encourageants : des génotypes sauvages résistants et partiellement résistants ont été identifiés. Sur les plants résistants, les nématodes pénètrent la racine, mais leur cycle se trouve bloqué et les pontes sont alors très réduites. Les chercheurs ont, par ailleurs, montré que la résistance aux nématodes reposait sur un déterminisme génétique simple. Pour Brigitte Maisonneuve, les sélectionneurs ont désormais les outils pour commencer un programme de sélection variétale de salades résistantes aux nématodes à galles du Sud-Est.
Les chicorées entre douceur et amertume
Pierre THOMAS, AuteurLes deux espèces majeures de chicorées sont Cichorium endivia (à laquelle, et c'est une des complexités de la nomenclature botanique, l'endive n'appartient pas...) et C. intybus. Les chicorées potagères sont cultivées pour leurs feuilles et occupent une place de choix parmi les salades (frisée, scarole...). Elles sont relativement faciles à cultiver. Appréciant particulièrement la chaleur au démarrage, elles seront ensuite capables de résister aux premières gelées, et même de supporter tout un hiver rigoureux. Une sélection de variétés est proposée ("Grosse Pancalière", "En cornet d'Anjou", "Rouge de Vérone", "Pain de sucre"...). Sont donnés des conseils pour bien les cultiver, puis des indications de méthodes pour les blanchir, opération qui vise à attendrir leurs feuilles.
Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
Essais salades : Il y a du nouveau en 2016
Manu BUÉ, AuteurCet article présente les résultats d'essais salades conduits sur plusieurs sites (sous abri et plein champ) et dans diverses situations (climat, sol, pratiques culturales, choix de fertilisation...) avec une attention particulière, en plus du poids et de la présentation, sur la présence de pucerons rouges et de mildiou.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Focus expérimentations salades dans le réseau FNAB : Les essais variétaux salades du réseau Grand Ouest
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLégume-feuille des 4 saisons, la salade reste un produit incontournable pour les maraîchers. La commission Légumes Grand-Ouest FNAB accompagne les maraîchers bio dans leur choix de variétés, en testant les nouvelles variétés de salades mises sur le marché, et en valorisant les résultats d'essais par la publication d'un guide annuel. Cet article présente un exemple de conduite d'un essai "variétés sous abri à l'automne", en Bretagne, avec son protocole et quelques résultats obtenus en 2015. D'autres essais variétaux salades sont réalisés par le Civam Bio 66 depuis 20 ans sur la station expérimentale Biophyto.
Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
J.-G. MOREAU, Auteur ; J.-J. DAVERNE, Auteur | PARIS (52 Rue de Douai, 75 009, FRANCE) : EDITIONS DU LINTEAU | 2016On a oublié que les maraîchers parisiens avaient atteint l'excellence au milieu du XIXème siècle. En l'absence de moyens de transport et faute de conservation par le froid, il fallait produire sur place de quoi alimenter un million d'habitants en primeurs, fruits et légumes frais. L'ingéniosité d'alors revient d'actualité. Ce manuel, réédition d'un ouvrage vieux de 170 ans, répond au besoin de produire localement les aliments les plus nourrissants et les plus goûteux possible. Au sommaire : Chapitre 1 : Histoire sommaire de la culture maraîchère ; Chapitre 2 : Statistique horticole ; Économie horticole ; Chapitre 3 : Des terres et de tout ce qui se rapporte au sol ; Chapitre 4 : Des expositions et des situations locales ; Chapitre 5 : Des engrais ; Chapitre 6 : Des eaux pour les arrosements ; Chapitre 7 : Des outils, instruments et machines ; Chapitre 8 : Des opérations de la culture maraîchère ; Chapitre 9 : Des habitudes des maraîchers ; Chapitre 10 : Culture maraîchère à Paris, mois par mois ; Chapitre 11 : Altérations causées aux légumes par les insectes et les maladies ; Chapitre 12 : De la récolte et de la conservation des graines potagères ; Chapitre 13 : Calendrier de la culture.
Des salades toute l'année dans mon jardin
Quel jardinier ne s'est jamais heurté au problème de la salade "qui monte", trouvé perplexe devant le choix de variétés à cultiver pour assurer une récolte régulière toute l'année sans alterner surproduction et pénurie... ? Xavier Mathias livre ses secrets pour surmonter ces écueils, et plus encore. 45 espèces sont ainsi détaillées dans des fiches précisant leurs caractéristiques, leurs conditions de culture et les différentes variétés à semer : laitues, chicorées, mâche, roquette, jeunes pousses (arroche, chou chinois, épinard...), "petites" feuilles (claytone de Cuba, cresson alénois, plantain corne de cerf...), mais aussi fleurs (agastache, amarante, shiso...) et sauvageonnes (mouron blanc, nombril de Vénus, pissenlit...). Pour terminer, un "calendrier des 4 saisons" rappelle, au fil des mois, la liste des salades à semer et à récolter.
Dossier : Le biocontrôle décolle
Maude LE CORRE, Auteur ; Guy DUBON, Auteur ; Miguel LOPEZ-FERBER, Auteur ; ET AL., AuteurLes solutions de biocontrôle sont de plus en plus prisées des agriculteurs, aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle. Elles consistent à recourir à des mécanismes naturels pour la protection des cultures. Quatre familles de produits de biocontrôle existent : les macro-organismes, les micro-organismes, les substances naturelles et les médiateurs chimiques. Ce dossier présente certains aspects réglementaires, les différentes catégories de produits en fonction de leur origine et les produits stimulants. David Cary, de l'association internationale des fabricants de produits de biocontrôle (IBMA), témoigne. Enfin, des exemples concrets sont présentés : - biocontrôle sur salades ; - coévolution du carpocapse et du virus de la granulose ; - les applications d'argile sur pêchers.
Efficient Intercropping for Biological Control of Aphids in Transplanted Organic Lettuce
Les producteurs de laitue biologique en Californie utilisent généralement des bandes d'alysson maritime pour attirer les syrphes (Syrphidae) qui favorisent la lutte biologique contre les pucerons. Cette présentation vidéo décrit les changements dans les pratiques de cultures intercalaires de laitue-alysson en production commerciale de laitue biologique à Salinas en Californie. Ces changements ont été motivés par le désir de maximiser la superficie de production de laitue, de fournir des ressources florales d'alysson (pollen et nectar) pour les syrphes au début de la production de laitue, et de minimiser les problèmes de mauvaises herbes. Le pourcentage de remplacement de la laitue par l'alysson était de 17 % (années 1 à 4), de 8 % (années 5 à 7) et de à 0 % (années 8 à 9). L'approche de culture intercalaire recommandée est celle utilisée au cours des deux dernières années, car c'était la plus efficace en terme d'utilisation de la terre (il a produit les rendements de laitue les plus élevés, l'alysson n'a pas remplacé la laitue). Elle fournit davantage de syrphes avec suffisamment d'alysson pour permettre de contrôler les pucerons. Cette approche de culture intercalaire, qui donne de bons résultats en production, est basée sur une étude publiée en 2013 par un chercheur américain E. Brennan intitulé : Agronomic aspects of strip intercropping lettuce with alyssum for biological control of aphids.
Essais salades : Quelles variétés sous abri pour l'automne ?
Manu BUÉ, AuteurLes salades constituent un produit varié, présent toute l'année. C'est le légume-feuille des 4 saisons incontournable pour les maraîchers bio. Pour les aider dans leurs choix variétaux et culturaux, des techniciens de GAB ont testé de nouvelles variétés, à l'aide de plusieurs répétitions et dans divers contextes pédo-climatiques, afin d'avoir une mise à jour de la gamme variétale disponible en AB. La conduite de l'essai a été mise en place sur 4 sites en Bretagne. L'article présente les résultats pour une vingtaine de variétés de salades.
Mieux vaut prévenir
Louis PARISOT, AuteurLa SCEA St Louis (13) produit 100 ha de salades, dont 10 sous abri. Depuis 2014, les agriculteurs ont fait le choix d'utiliser des bactéries, des champignons antagonistes et des préparations naturelles (huiles essentielles, extraits de plantes) pour réduire l'utilisation des herbicides et fongicides. Ils ont réussi à diminuer de 50 % cet usage de produits phytosanitaires. Utiliser ces produits leur a semblé plus complexe et, surtout, relevant du domaine de la prévention. Cette approche a valu à l'exploitation le prix national de Dynamique agricole décerné par la Banque Populaire.
Repenser l'agrosystème maraîcher pour limiter pucerons et nématodes
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes cultures de melons et salades sont régulièrement ravagées par des pucerons et/ou nématodes à galles. A l'occasion de leur journée technique régionale en Languedoc-Roussillon, organisée le 4 novembre 2014, le Grab et le Civam Bio 66 ont présenté les résultats de quelques travaux de recherche portant sur la lutte contre ces ravageurs. Favoriser la biodiversité, par exemple en implantant une bande fleurie dans et/ou autour des melonnières, apparaît comme un levier intéressant, mais qui, malgré tout, ne suffit pas. Il semble en effet nécessaire de combiner les techniques. Pour faire face aux nématodes à galles, la diversification des cultures, l'intégration dans la rotation de cultures moins sensibles, la désinfection des sols par solarisation, la gestion du calendrier et l'évitement spatial représentent un panel de solutions à combiner dans le cadre d'une stratégie globale à long terme.
Culture biologique d'oignon bottes sous abris en Provence : Bilan des 2 essais variétaux 2012 et 2013
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurLa mise en place de cultures de diversification pourrait être une solution pour limiter les problèmes sanitaires en culture de salade biologique sous abri. Le GRAB s'est penché sur cette problématique en mettant en place deux essais variétaux d'oignons bottes, culture potentiellement intéressante dans ce contexte, en 2012 et 2013. Quatre variétés d'oignon blanc plat, cinq d'oignon blanc allongé, et quatre d'oignon rouge ont été évaluées. Ce dossier présente le dispositif expérimental mis en place, les conditions de culture et les observations réalisées. Celles-ci concernaient le développement végétatif, le stade de récolte et des critères agronomiques. En 2012, les variétés ont été semées à une densité de 150 graines/m², ce qui s'est avéré trop élevé et a entraîné des problèmes divers (grossissement lent des bulbes, étiolement du feuillage, développement de pourriture ). En 2013, une densité de semis de 80 graines/m² s'est avérée plus prometteuse en termes de gestion sanitaire, tout en permettant d'atteindre des rendements intéressants.
Essai 2013 : Fertiliser les légumes avec des plantes sous abri ?
Ce bulletin présente le bilan des essais engrais verts (EV) sous abris de 2013 et dans le sud-est de la France. Des mélanges de 2 à 3 espèces comportant des légumineuses sont testés, dans un contexte de forte pression d'adventices (pourpier). Leurs performances sont évaluées par une mesure de biomasse 53 jours après semis. Les légumineuses (niébé, lablab, pois, trèfle, vesce) sont faiblement concurrentielles, d'où l'importance de les associer avec un tuteur (graminée). Le Niébé et le Lablab se sont bien comportés avec le sorgho, mais ils restent minoritaires en biomasse. Le trèfle d'Alexandrie a une bonne densité de levée, mais n'est pas assez concurrentiel. La Gesse, le mélilot, la vesce ont été étouffés par les adventices. Le sarrasin et le moha de Hongrie ne sont pas satisfaisants. Le sorgho et le millet sont efficaces contre les adventices contrairement à l'avoine brésilienne. Mieux : la teneur en azote du millet (1,5%) est équivalente à celle des légumineuses, et il a un C/N plus élevé que celui du sorgho. Ce dernier doit être broyé rapidement afin d'éviter la faim d'azote. Un test de rendement sur batavia blonde plantée 40 jours après destruction des EV montre la supériorité des légumineuses (Lablab, Niébé,) malgré l'absence de nodosités.
Essai salades. Privilégier des variétés résistantes
Manu BUÉ, AuteurSur cette espèce hors dérogation (salade), le choix de variétés disponibles en semences bio est indispensable. Pour cette raison, le réseau GAB effectue des tests pour en apprécier les qualités. Pour le printemps 2014, les essais ont été mis en place sur des exploitations à Plouescat (29), La Hellaye à Sulniac (56), Sainte Gemmes sur Loire (49) et Saint-Pever (22). Les résultats ont permis d'identifier les variétés les plus satisfaisantes en matière de couleur, port de plante, pommaison, poids, largeur du trognon, port de jupe...
Flower Power Protects Organic Lettuce Fields
Ann PERRY, AuteurSur les côtes de la Californie centrale, les cultures de laitues biologiques sont souvent accompagnées de la fleur d'alysse. Les producteurs ont implanté cette culture de fleur afin de protéger la laitue contre les aphidés qui sont difficilement contrôlables en bio. Cette fleur est si efficace dans la lutte contre les aphidés qu'elle peut représenter jusqu'à 10 % de l'utilisation des terres destinées à la laitue biologique en Californie. Brennan, un chercheur de la station de recherche agricole Stanislas aux É.-U., a établi sur des fermes biologiques différentes combinaisons de laitue romaine et d'alysse. Il a évalué, durant deux saisons, la production de fleurs et a essayé de comprendre comment la compétition entre ces deux plantes affecte leur production de biomasse. Deux autres combinaisons ont été expérimentées aussi. Selon les observations du chercheur, la compétition a favorisé une plus grande production de fleurs par gramme de matière sèche d'alysse, ce qui augmente sa capacité à attirer les prédateurs des aphidés. La combinaison a aussi favorisé le développement rapide des laitues dont la canopée s'établit 22 jours après transplantation au lieu de 32 jours. Selon Brennan, l'alternative serait d'avoir des rangées aléatoires d'alysse dans les champs de laitue au lieu des rangées spécifiques. Cette approche est déjà utilisée par de nombreux producteurs. Les expérimentations du chercheur se poursuivent sur d'autres méthodes de culture d'alysse et de laitue.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2013
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les principaux essais en maraîchage réalisés en 2013 par le GRAB. Ils répondent à plusieurs thématiques. Concernant la biodiversité fonctionnelle, les essais ont étudié les possibilités de favoriser : - les punaises auxiliaires de la famille des mirides ; - les auxiliaires contre les pucerons du melon par la mise en place de bandes fleuries ou de plantes répulsives. Concernant le matériel végétal, de nombreuses variétés ont fait l'objet d'essais sous abris ou en plein champ : salades, cultures de diversification, tomates anciennes, pastèques, patates douces, courges, choux. Des essais visaient à valoriser la biodiversité de pays, en partenariat avec la structure italienne AIAB in Piemonte. La question de la fertilité des sols a été étudiée sous trois angles : - la réduction du travail du sol ; - la mise en place d'engrais verts à base de légumineuses ; - et la fertilisation azotée. Du côté des maladies et ravageurs, les vols de Drosophila suzukii ont été suivis et différents moyens de lutte ont été testés contre le mildiou de la laitue, la mouche de la carotte, Tuta absoluta sur tomate, et les nématodes à galles. Enfin, le programme « économie d'eau », initié en 2008, s'est poursuivi avec l'étude de la réduction des irrigations.
Rencontres techniques CTIFL/ITAB - Focalisation sur l'agriculture biologique - légumes
Sandra-Prisca PIERRE, AuteurLes rencontres Ctifl-Itab de Balandran ont eu lieu le 4 mars 2014. L'économie des filières a notamment été abordée, avec un marché français des produits alimentaires bio qui a quadruplé entre 2000 et 2012 (4Md). Malgré cette hausse, près de la moitié des producteurs de fruits et légumes déclarent avoir des difficultés de commercialisation. Quant aux grossistes, ils évoquent des problèmes de sur-maturité. Les résultats d'une analyse économique réalisée par la Chambre d'agriculture du Rhône sur 26 exploitations montrent qu'à chiffre d'affaires équivalent, les maraîchers biologiques ont un EBE plus faible qu'en conventionnel. Après une présentation des attentes des professionnels quant à la lutte contre les bioagresseurs, le Ctifl a décliné ses axes de recherche. Les principales problématiques sont Tuta absoluta sur tomate, avec une recherche de nouveaux parasitoïdes oophages et des trichogrammes indigènes qui seraient plus efficaces que l'espèce exotique T. archae. Il est plus efficace d'associer un prédateur généraliste et un parasitoïde spécialiste, que de les utiliser seuls. Contre les pucerons sur cultures légumières et pêchers sont testées des bandes de plantes hôtes d'auxiliaires comme les chrysopes ou les punaises (buddleia, ortie, ronce, prunelier).
Un réseau pour la biodiversité transfrontalière
Chloé GASPARI, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens, des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Piémont, ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversité locale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé sur leurs exploitations des variétés de tomates, poivrons, aubergines, melons, haricots et laitues, peu utilisées aujourd'hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayant participé à ces essais ont été invités à donner leur ressenti sur ces variétés. Différents critères étaient considérés : la rusticité, le rendement, la qualité gustative, la conservation, le calibre, la précocité, l'attractivité et l'intérêt du produit, et l'envie de réutiliser ces variétés. Les principales observations des agriculteurs français pour la campagne 2013 sont rapportées dans cet article.
Le sorgho fourrager comme engrais vert à effet assainissant : Evaluation agronomique et potentiel pour la biofumigation
Benjamin GARD, Auteur ; Claire GOILLON, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe sorgho fourrager n'est pas qu'un engrais vert répandu en culture sous serre, en Provence, c'est aussi un biofumigant prometteur. L'Aprel, le Grab et le Ctifl ont testé, en multisites, pendant deux ans, les propriétés nématicides du sorgho en réalisant des enfouissements de sa biomasse fraîche. La décomposition dégage de la dhurrine, un précurseur du cyanure d'hydrogène (HCN) qui est un biocide non sélectif. De plus, les racines du sorgho semblent peu sensibles aux nématodes à galles que l'on trouve sur les légumes habituellement. La variété de référence, pour le sorgho, est Piper ; or, sa concentration en dhurrine est très basse car elle a été sélectionnée pour l'alimentation du bétail. Pour les engrais verts, les variétés Jumbo et Jumbo Star semblent les plus intéressantes, tant pour la production de biomasse que pour leur concentration en dhurrine. Cependant les comptages de galles sur salades n'ont pas montré de différences significatives en comparaison de Piper. L'étude de la cinétique de libération de HCN et l'utilisation d'un film barrière pour retenir ce gaz dans le sol sont des pistes d'amélioration.
Contre l'enherbement maximum
Guy DUBON, Auteur ; Michel BRU, AuteurLe salon Tech & Bio, qui s'est déroulé les 18 et 19 septembre 2013, a consacré une plate-forme de démonstrations au binage des salades. L'éventail des solutions mécaniques présentées (pour un coût de 250 à plus de 75 000 euros) a concerné la houe maraîchère, le "pousse-pousse" du maraîcher ; le système Précicam (guidage de la bineuse par caméra) ; des engins autotractés par une roue à griffes (prototypes d'outil de désherbage à assistance électrique) ; la bineuse Robocrop InRow (avec caméra video digitale) ; un robot autonome OZ ; le prototype d'un porte-outil équipé d'un moteur diesel Peter Lister de 25 cv ; le Robovator, une bineuse électronique ; la bineuse Steketee IC (Intercrops).
Culture biologique des laitues
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Culture biologique des laitues" et traite notamment des points suivants : - Paramètres de la production (Climat et sol ; Place dans la rotation ; Semences ; Calendrier de production et choix variétal ; Planning de culture ; Production de plants) ; - Culture (Travail du sol ; Plantation ; Fertilisation ; Gestion du climat sous abri ; Désherbage ; Irrigation ; Principaux ravageurs et maladies - Protection des cultures ; Récolte et rendement ; Conservation ; Références technico-économiques).
Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l'ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été
Benoît VOELTZEL, Auteur ; ACPEL, AuteurLa laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l'homogénéité dans la parcelle, l'aspect général de la plante, l'aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l'aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation.
Dossier Les quatre chemins du biocontrôle
Marianne DECOIN, Auteur ; Anne Isabellle LACORDAIRE, Auteur ; Louis DAMOISEAU, Auteur ; ET AL., AuteurL'ABIM, la rencontre annuelle de l'industrie du biocontrôle, a tenu sa septième édition, en octobre 2012, en Suisse. Après une courte partie consacrée à l'investissement des grandes industries phytopharmaceutiques dans ce domaine, ce dossier présente quelques exemples issus des quatre grandes voies de biocontrôle : les micro-organismes, les substances naturelles, les médiateurs chimiques et les macro-organismes auxiliaires. Les résultats d'expérimentation présentés concernent : - les Pseudomonas fluorescents, qui ont des rôles de bioprotectants, de biofertilisants et de biostimulants ; - la bactérie Burkholderia phytofirmans contre le botrytis de la vigne ; - l'inventaire des acariens prédateurs, ou phytoséiides, dans les vergers français ; - l'utilisation de laminarine, éliciteur naturel contre la tavelure secondaire ; - le programme de lutte biologique à base du parasitoïde Torymus sinensis contre le cynips du châtaignier ; - des méthodes alternatives de lutte contre la processionnaire du pin (piégeage des adultes ou des chenilles, mise en place de nichoirs à mésanges) ; - la lutte biologique contre la sclérotiniose de la salade par Coniothyrium minitans ; - l'utilisation d'un parasitoïde larvaire, Stenomesius japonicus, en association avec le prédateur Macrolophus pygmaeus, contre la mineuse de la tomate Tuta absoluta.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2012
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Chloé GASPARI, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; ET AL., AuteurLes expérimentations du GRAB (Groupe de recherche en agriculture bio) présentées ont été réalisées sur la station d'expérimentation du GRAB et chez les maraîchers biologiques des 2 régions Provence Alpes Côte d'Azur et Languedoc Roussillon. Présentation : Matériel végétal : variétés en AB ; Adaptation à la réduction des ressources en eau ; Fertilité ; Fertilisation ; Maîtrise des ravageurs et maladies ; Maîtrise du ravageur Tuta absoluta sur tomate ; Biodiversité fonctionnelle ; Programme d'expérimentation 2013 du GRAB en légumes biologiques en régions PACA et LR.
Je paille mes cultures : Moins d'arrosage ; Moins d'herbes indésirables ; Des légumes tout propres !
Blaise LECLERC, Auteur ; Jean-Jacques RAYNAL, Photographe | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2013Le paillage est un des piliers du jardinage bio. Il permet : - de conserver l'humidité de la terre et ainsi d'économiser l'eau au jardin ; - de protéger les plantes des maladies et des ravageurs ; - d'atténuer les effets du soleil et des pluies violentes qui agressent la surface du sol ; - d'éviter la concurrence des herbes indésirables ; - de nourrir les êtres vivants du sol, notamment les vers de terre, ces précieux auxiliaires du jardinier. Il existe de nombreux types de paillis - herbe sèche ou fraîche, paille, broyat, écorces, paillettes... - qu'il faut savoir choisir et utiliser en fonction de ses besoins. Quand les installer, quelle épaisseur prévoir, combien de temps les laisser, comment arroser, quand les enlever... ? La technique du paillage s'adapte à chaque culture : on ne paille pas de la même façon ses rosiers, ses tomates, ses salades, ses carottes. Pour chacune d'elles, une solution existe !
Journées Substances Naturelles en Protection des Cultures : Réglementation, expérimentation, usages : Résumés des interventions - 9 & 10 avril 2013 à Paris (mairie du 12ème)
Jeroen MEEUSSEN, Auteur ; Cédric BERTRAND, Auteur ; Stéphane JACQUES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Les Journées Substances Naturelles en Protection des Cultures : Réglementation, expérimentation, usages se sont tenues à Paris, les 9 & 10 avril 2013. Présentation des résumés des interventions : - Interventions du mardi 9 avril : - Les exigences pour les « substances de base » et les « extraits de plantes », selon le règlement (CE) n°1107/2009 ; - Quel encadrement juridique pour les substances de base et leurs produits ? ; - Caractéristiques et intérêts des préparations à base de plantes ; - Produits naturels de protection des plantes et les opportunités de développement ; - Les extraits et substances naturelles : avancées sur l'homologation des Produits Naturels Peu Préoccupants (PNPP) en substance de base au RCE n°1107/2009 ; - Les substances naturelles : une possibilité du biocontrôle ; - Induction de résistances de la plante contre des bio-agresseurs : une nouvelle technologie reposant sur l'application d'infra-doses de sucres solubles ; - Utilisation de micro-doses de sucres en protection des plantes ; - Concilier productivité et innocuité est possible. Illustration avec la laminarine ; - Invelop ; - Utilisation de l'acide acétique (vinaigre) dans la lutte contre la carie du blé (Tilletia caries et foetida) ; - Lutte alternative contre la cicadelle verte avec l'Argile Kaolinite Calcinée ; - Un mode d'action original des purins végétaux sur la biodiversité ; - Interventions du mercredi 10 avril : - Evaluation de solutions alternatives dans la maîtrise du mildiou de la vigne afin de réduire l'utilisation du cuivre ; - Extraits de plantes pour limiter l'utilisation de cuivre et de soufre en Arboriculture Biologique (synthèse de 3 années d'essais) ; - Bilan des essais sur pucerons de la salade, en laboratoire ; - Bilan des essais de contrôle du mildiou sur salade ; - Purin de Fougère ; - Purin de Consoude ; - Use of Quassia in fruitgrowing (Utilisation du Quassia en arboriculture) ; - Utilisation des Pnpp sur le terrain en France, beaucoup d'attentes et d'espoirs ; - Réseau Participatif : Essai Phytothérapie et Réduction de Doses de Cuivre ; - Les plantes au service des plantes pour le jardinier amateur.
Des méthodes alternatives qui font leurs preuves
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurTous les ans, environ 3 500 tonnes de salades sont commercialisées sous la charte Sud&Bio. Pour répondre aux attentes du marché, l'un des objectifs est d'allonger la période de production le plus possible. Pour les salades bio produites sous abri, celle-ci peut s'étendre de mi-octobre à mi-avril, notamment dans le Languedoc-Roussillon. Une technicité est alors nécessaire, en particulier sur les débuts et fins de campagne, pour faire face au mieux à des conditions climatiques pas toujours idéales. Parmi les méthodes alternatives aux pesticides, la récolte précoce des salades (à partir de 250 g) permet de lutter contre le Bremia, et la mise en place de rotations sous les serres permet de mieux prévenir les maladies du sol.
Mildiou et pucerons de la salade : Une protection grâce aux extraits de plantes ?
Myriam GOULETTE, AuteurLe projet Casdar 4P (« Protéger les plantes par les plantes ») avait pour but de tester l'efficacité de plusieurs préparations à base de plantes (absinthe, armoise, saule et prêle) en productions maraîchère, arboricole et viticole. Dans la lutte contre le mildiou et les pucerons de la salade notamment, plusieurs stations expérimentales dans différentes régions françaises ont été mises à contribution. Certains potentiels ont pu être démontrés sur cultures de salades, mais ils restent insuffisants, soit par manque d'efficacité pour assurer la protection de la culture (cas de l'armoise vulgaire contre les pucerons), soit par manque de reproductibilité d'une année à l'autre (cas de la prêle contre le mildiou). Ainsi, ce projet a apporté des réponses, mais aussi beaucoup de questions quant à l'utilisation de plantes pour la protection des cultures. Le travail des chercheurs doit se poursuivre sur les formulations et sur leur intégration dans la stratégie globale de protection des cultures.
P.A.I.S. - Résultats d'expérimentation et de suivis techniques - Fruits et Légumes ; Grandes Cultures - Résultats 2012 : Edition 2013
Créée en 2000 à l'initiative de professionnels de la filière "Fruits et Légumes Biologiques" d'IBB, la Plateforme Agrobiologique d'Initiative Bio Bretagne à Suscinio (P.A.I.S.) réalise, grâce à la contribution d'organisations économiques de producteurs et d'opérateurs d'aval de la filière biologique bretonne, des travaux d'expérimentations et de recherche dans le domaine des légumes et des grandes cultures biologiques. Ces expérimentations ont lieu sur 6 hectares de l'exploitation du Lycée Agricole de Suscinio (Morlaix) et chez les professionnels bretons. Elles concernent : l'évaluation de variétés et ressources génétiques, la conduite culturale, la santé des plantes et la biodiversité. Le document s'attache aux résultats de 2012.
Quelques incontournables du petit jardin...
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurLes auteurs suggèrent quelques légumes dits "faciles" pour le potager du débutant ; ainsi, ils décrivent et donnent les avantages de : la tomate "Joyau d'Idaho" ; la laitue "feuilles de chêne", blonde ou brune (graine noire) ; la mâche "Vit" ; le radis "de 18 jours" ; le navet "rouge plat de Milan" ; la claytone de Cuba ou pourpier d'hiver.
Rayon fruits & légumes : Les salades... ne se racontent pas d'histoires
BIO-LINEAIRES, AuteurLa salade est un nom générique qui regroupe une centaine de variétés. C'est le troisième légume le plus consommé en France. Il importe, pour les gérants de magasins bio, de faire le bon choix variétal pour pouvoir proposer un produit frais et de qualité au consommateur : Variétés - Origine ; Le + bio ; Qualités nutritionnelles ; Bien les positionner dans le rayon ; Bien la conserver ; Conseils clients.
L'aménagement de parcelles pour limiter la pression des ravageurs
Sébastien PICAULT, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurDans l'objectif d'attirer et/ou de maintenir les auxiliaires aux abords des parcelles cultivées, des infrastructures agro-écologiques peuvent être mises en place (haies, bandes enherbées, mélanges fleuris). Ainsi, les populations de ravageurs peuvent être maîtrisées par la présence de leurs prédateurs et parasitoïdes. On parle alors de biodiversité fonctionnelle. Dans ce contexte, le projet Biodivleg étudie l'effet de la présence de haies sur la régulation naturelle de mouches dans différentes cultures de Brassicacées. L'effet potentiel des haies n'a pas pu être clairement identifié et les méthodes de l'étude doivent être affinées pour les prochains essais. En ce qui concerne les populations de pucerons sur culture de laitues, le Ctifl teste depuis trois ans l'effet de différents aménagements agro-écologiques. Dans les parcelles concernées, l'accroissement des populations d'auxiliaires est plus rapide et la durée d'infestation par les pucerons est plus courte.
Criblage des variétés de légumes en agriculture biologique : Dixième année d'évaluation
Christian PORTENEUVE, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurUn réseau national de criblage variétal de légumes en agriculture biologique existe depuis 10 ans, co-animé par l'Itab et le Ctifl. En 2010, il réunissait 14 stations expérimentales qui ont évalué, cette année-là, 416 variétés dans les conditions de l'agriculture biologique. Les principales espèces étudiées sont les salades, les choux-fleurs, les tomates et les endives, et une partie des résultats obtenus pour ces trois dernières sont présentés. Les résultats des essais, complétés de tests de validation chez des producteurs, permettent d'optimiser le conseil concernant le choix variétal en légumes bio.
Dossier : Comparaison de différents engrais verts pour la pratique de la biodésinfection en maraîchage biologique sous abri
Hélène VEDIE, Auteur ; Christelle MADANI AÏSSA, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurLa biodésinfection des sols consiste à enfouir de la biomasse végétale fraîche et broyée d'une culture d'engrais vert dit assainissant, associé à un bâchage par film plastique en période estivale (la solarisation). Les plantes assainissantes les plus étudiées aujourd'hui sont les Brassicacées et les Alliacées car elles libèrent des molécules toxiques pour certains agents de maladies cryptogamiques. La station expérimentale du GRAB conduit des essais sur l'utilisation de Brassicacées, en particulier la moutarde brune, en engrais verts pour la biodésinfection avant la mise en culture de salades. Dans ce dossier, les conditions de culture et le protocole des essais sont présentés, tout comme les résultats concernant les engrais verts mis en place (moutardes brunes, sorgho, roquette), la solarisation et la culture de salade. La solarisation a montré un bon niveau d'efficacité qui n'a pas permis de différencier l'effet sanitaire des engrais verts testés.
Évaluation d'un porte-outil européen (Weed Master) conçu pour le désherbage des petites fermes maraîchères biologiques
Maryse LEBLANC, Auteur ; Christiane COSSETTE, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2012Le désherbage manuel est la principale méthode de désherbage utilisée par les fermes maraîchères biologiques qui cultivent à petite échelle. Cette opération est coûteuse en temps et en argent pour ces agriculteurs. Le Weed Master® est un porte-outil innovateur poussé manuellement pour semer, sarcler et pyrodésherber. Il a été conçu spécifiquement pour de petites fermes maraîchères ayant une surface cultivée pouvant atteindre deux ha. Différents équipements de désherbage peuvent être fixés sur une même barre porte-outil tels que des disques, des unités de sarcleurs à doigts, des pattes d'oie et un pyrodésherbeur utilisé en pré-levée ou en post-levée des cultures. À la Plateforme d'innovation en agriculture biologique située à St-Bruno au Québec, il a été testé dans une culture de laitue (Lactuca sativa cv. Gandhi), de chou (Brassica oleracea cv. Busoni) et de carotte (Daucus carota cv. Enterprise). À St-Anaclet-de-Lessard, l'outil a été testé dans une culture de carotte, d'oignon et de haricot.
Expérimentations : Nos meilleures laitues de printemps
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurUn banc d'essai a été réalisé par les jardiniers de Terre Vivante pour tester une vingtaine de variétés de laitues de printemps et d'été. Le but étant d'aider le jardinier dans le choix de ses commandes de graines cet hiver. Les laitues ont été séparées en quatre familles : - pommées de printemps et d'été ; - batavias ; - à couper ; - romaines. Les grandes classiques, courantes dans les jardins, ont été privilégiées mais des variétés anciennes moins connues et quelques obtentions plus récentes ont également été testées. Ont été évalués : - le pourcentage de graines ayant levé par rapport à ce qui avait été semé ; - le rendement ; - la résistance à la montaison ; - l'aspect visuel ; - la saveur, la texture en bouche et l'amertume. L'auteur présente le déroulement de l'essai et des résultats.
Filière "Fruits et Légumes" : Résultats d'expérimentations 2011 - Edition 2012
Ce document dresse le bilan d'actions d'expérimentations réalisées en 2011 (échues ou en cours) par la Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio. Au sommaire : ACTIONS LÉGUMES : - Évaluation de variétés : Action N°1 : Évaluation variétale Mâche en production d'hiver sous abri ; Action N°2 : Évaluations variétales Oignons (Oignon rouge ; Oignon rosé ; Oignon jaune) ; Action N°3 : Évaluation variétale Céleri rave ; Action N°4 : Évaluation variétale Salade Iceberg. - Évaluation de ressources génétiques : Action N°5 : Évaluation variétale Brocoli (programme Solibam) ; Action N°6 : Autres actions d'évaluation de ressources génétiques (Choux ; Tomates). - Rotations sous abri : Action N°7 : Évaluation du comportement de différents engrais verts en culture sous abri en été. - Santé des plantes : Action N°8 : Protection phytosanitaire des cultures de Pommes de terre ; Action N°9 : Casdar 4 P "Protéger les Plantes Par les Plantes" (Laitue). ACTIONS GRANDES CULTURES : Action N°10 : Évaluation variétale Féverole de printemps ; Screening protéagineux ; Action N°11 : Introduction de grandes cultures dans les rotations légumières. ACTION BIODIVERSITÉ : Action N°12 : Agriculture Biologique et Biodiversité.
Le jardinier-maraîcher : Manuel d'agriculture biologique sur petite surface
Le jardinier maraîcher est un guide qui s'adresse aux nouveaux ou futurs maraîchers qui visent une production de petite surface et la vente en circuit court. Jean-Martin Fortier est copropriétaire des Jardins de la Grelinette, une ferme maraîchère diversifiée d'un hectare. Sur cette ferme, le tracteur traditionnel est remplacé par des outils manuels spécialisés, ainsi qu'un motoculteur commercial. Dans cet ouvrage, les aspects techniques et organisationnels de ce type d'entreprise y sont décrits en 13 chapitres. L'ouvrage débute par une mise en contexte et une discussion sur les aspects généraux de ce modèle agricole suivi de conseils sur le choix et l'établissement du site. L'auteur partage son expérience et ses réflexions sur les sujets suivant : le travail réduit du sol, la culture en planches permanentes et la machinerie spécialisée; la fertilisation des sols; la production des transplants et les semis; différentes techniques de contrôle des adventices; les méthodes de phytoprotection; les technologies de prolongement de la saison; la récolte et l'entreposage ainsi que la planification de la production. Une annexe donne des informations générales sur la régie des principaux légumes cultivés à la Grelinette ainsi que leurs cultivars favoris. Des illustrations ou des tableaux explicatifs enrichissent le texte de presque chaque page, tout au long de ce livre.
Je démarre mon potager bio
Sandra LEFRANÇOIS, Auteur ; Jean-Paul THOREZ, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Pour démarrer son potager sans risque de déconvenue, le jardinier en herbe a besoin d'être bien guidé. Avant tout, il doit préparer sa terre, apprendre à la désherber ou à l'enrichir naturellement sans la polluer avec des herbicides ou des engrais chimiques. Il lui faut ensuite choisir parmi 20 légumes incontournables ceux qui lui conviendront le mieux en fonction de ses goûts et de la difficulté de leur culture. Ensuite, il doit les semer, les planter, les entretenir, les protéger en ayant les bons gestes et en mettant en uvre les savoir-faire jardiniers. Grâce à des "pas-à-pas" en photos, butter les pommes de terre, pincer les gourmands des tomates, habiller les plants de poireaux ou préparer un semis de mâche... n'auront désormais plus aucun secret pour l'apprenti jardinier. Et comme il s'agit de se nourrir sainement et de ne pas polluer les jardins, tous les conseils et les pratiques de jardinage indiqués sont 100 % bio !
La laitue, toute une salade !
Sylvie HAMPIKIAN, AuteurOutre son son intérêt nutritionnel et sa richesse en fibres, la laitue a de réelles vertus médicinales. Le latex blanc contenu dans les côtes fut longtemps considéré comme un remède, appelé lactucarium dans les anciennes pharmacopées. Il était apparenté à l'opium en raison de ses effets antalgiques et sédatifs. Bien qu'aucune substance active dans la laitue n'ait été identifiée, on lui prête toujours la propriété de favoriser le sommeil. L'article présente la préparation d'une infusion de laitue (lutte contre l'insomnie), ainsi que les propriétés de la laitue en usage externe (vertus calmante, adoucissante...) ou en lotion (apaisement des peaux sensibles).
Little Leaves : A Guide to Growing Microgreens
Sheryl NORMANDEAU, AuteurLes micro légumes-feuille sont de plus en plus prisés par les grands chefs cuisiniers. Cette production peut être très payante et doit être située à proximité de la distribution pour des aspects de fraîcheur du produit. Les micro légumes-feuille ou « microgreens » en anglais, se situe entre les germes et les bébés légumes, c'est-à-dire au stade cotylédon ou première feuille. Contrairement aux graines germées, les racines des micro légumes-feuille ne sont pas consommées. La production est réalisée sur une fine couche de sol. Les plants sont exposés à la lumière pour le développement de la couleur et des saveurs. Un substrat et des semences de qualité sont essentiels pour la réussite de la production. L'article présente des conseils sur la production et sur les plantes à privilégiées. Les micro légumes-feuille ne requièrent pas de fertilisation supplémentaire au terreau initial, mais ont des besoins particuliers d'irrigation. Pour la récolte, couper les pousses avec des ciseaux et ne pas récolter au plus chaud de la journée. Les chefs cuisiniers les plus créatifs seront comblés par ces micro légumes-feuille de toutes les couleurs.
Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, qui organise des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales en Belgique, en France et en Suisse, et est l'auteur d'ouvrages sur les plantes et la nature, présente cette fois-ci : Le diplotaxe (Diplotaxis tenuifolia) ; La laitue vivace (Lactuca perennis) ; La fougère aigle (Pteridium aquilinum) ; La menthe (Mentha arvensis). Il décrit ces plantes et leur utilisation culinaire, et indique, pour chacune d'elles, une recette.
Produire ses propres semences : La laitue
Philippe DELWICHE, AuteurPour permettre au jardinier de réussir sa production de semences de laitues, l'auteur présente tout d'abord quelques aspects botaniques et agronomiques de la plante. Puis, il s'intéresse aux critères de sélection ; à la culture des porte-graines ; au nombre de plants nécessaire ; aux distances entre les plants ; à la fertilisation, à l'eau (sensibilité au manque d'eau mais aussi à la pourriture) ; aux soins à apporter aux porte-graines ; à la récolte des semences ; à leur nettoyage ; à leur étiquetage ; à leur stockage ; au choix des variétés.
Rencontre maraîchère dans les Hautes-Alpes
Antoine DODRIMONT, AuteurAntoine Dodrimont, président de la Société Anthroposophique en France et profane passionné de biodynamie, conte le parcours de Thérèse et Daniel Mevel dont le maraîchage est situé dans les Hautes-Alpes, à Baratier, à proximité d'Embrun. Le site comprend actuellement 5 ha en location et 1 ha en propriété. La rotation des cultures comprend une luzerne (3 ans), un blé (1 an) et des légumes (2 à 3 ans). Chaque année, 1 ha est consacré à la production de 36 variétés de légumes destinés à répondre aux besoins des adhérents d'une Amap. Dès leur installation en 1985, Thérèse et Daniel Mevel ont pratiqué l'agriculture biologique et bio-dynamique. En 1990, ils ont créé une Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée, l'Earl Bio Jardin. L'article décrit brièvement les composts, le rôle des préparations bio-dynamiques (qui vitalisent le compost), le sol et les cultures présentes sur le domaine (cultures de plein champ et sous serres), l'arrosage, le moyen de lutte contre les limaces, les haies composites, l'évolution des salades... L'article revient, par ailleurs, sur le mode d'écoulement de la production maraîchère, au marché d'Embrun tout d'abord, puis avec la création de l'Amap Durance-Ecrins en 2005 (aujourd'hui, 80 paniers sont distribués chaque semaine).
La salade bio-dynamique est meilleure que la conventionnelle pour la santé
Martin QUANTIN, AuteurEn février 2012, cinq chercheurs de l'Université de Florence, en Italie, ont publié une étude comparative sur la qualité alimentaire de la laitue Batavia selon 3 modes de cultures : conventionnel, biologique et bio-dynamique, en évaluant les taux de polyphénols et l'activité antioxydante des salades. Le taux de ces molécules est considéré comme un bon indicateur de l'action positive des aliments sur la santé humaine L'article présente les résultats de l'étude sous forme d'un extrait résumé. Un tableau présente le poids moyen des têtes de salades à trois dates d'échantillonnage et répartit les données selon les modalités de culture conventionnelles (C), biologiques (O) et biodynamiques (B). Un autre tableau présente les quantités de polyphénols, d'anthocyanes et activités des antiradicaux. Si, notamment pour la modalité bio-dynamique, une différence significative a été observée sur les concentrations de polyphénols et d'anthocyanes par rapport à la modalité en conventionnel, l'article note que d'autres recherches, ayant testé les mêmes modalités, montrent des niveaux de polyphénols inférieurs, et concluent à une absence de différence entre les modes de cultures en regard des taux phénoliques... Selon les chercheurs de l'Université de Florence, ces écarts peuvent se comprendre par les différents cultivars utilisés, ainsi que par l'hétérogénéité des conditions environnementales, responsables de l'expression des polyphénols. Pour Martin Quantin, qui commente cette hypothèse, il semblerait que certains milieux et cultivars, à considérer par les chercheurs, soient plus sensibles à leur environnement et à l'effet des préparations biodynamiques que d'autres...
Technique culture : Salade sous abri : du choix pour l'automne
SYMBIOSE, AuteurDepuis 2011, les GAB (Groupements des agriculteurs biologiques) de Bretagne associés à ceux des Pays de la Loire testent en conditions réelles le choix variétal en salades disponible aujourd'hui ou à court terme en bio. Un essai multisites a été réalisé en hiver 2011 sous abri, pour un semis semaine 38 et une plantation en semaine 42, un créneau habituellement froid et humide, sur quatre départements : Loire-Atlantique : Morbihan ; Côtes d'Armor ; Finistère. Ainsi, les diverses conditions rencontrées, de climat, sol, pratique de l'agriculteur, permettent de faire ressortir une gamme de variétés intéressantes quelque soit la situation de l'agriculteur. Un tableau présente, pour la laitue beurre, la batavia, les feuilles de chêne blonde et rouge, la laitue à couper, la romaine : les variétés, semenciers, résistances, la qualité (Bio/NT). Un second tableau répertorie chaque variété testée et les observations afférentes. Les conclusions font ressortir les variétés de salades (laitue beurre, batavia, feuilles de chêne blonde et rouge) les plus adaptées aux conditions de l'essai.
Tout bio chez Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis, société spécialiste des semences bio et filiale 100 % d'Enza Zaden, a organisé sa deuxième plate-forme de présentation variétale chez M. Vlemmings, en Lot-et-Garonne. Plus d'une centaine de producteurs et de professionnels de l'agriculture biologique ont observé plus de 70 variétés de légumes de plein champ et sous abri (variétés retenues pour leur qualité agronomique, leur résistance aux parasites ou leur qualité gustative). Parmi les légumes, figurent des salades, laitues et batavias, choux rave, fenouil, courgettes, melons, tomates, poivrons Selon Hervé de Saint-Pierre, « l'évolution de la législation et le classement hors-dérogation d'usage de variétés non issues de l'agriculture biologique permettent de faire évoluer la gamme de certaines espèce comme les salades ».
Le binage en pratique
Marie-Dominique GUILLARD, AuteurLe Comité départemental du développement légumier (CDDL) 49, à Villebernier, a organisé une démonstration de matériels agricole, réalisé dans des parcelles de salades en sol sableux. Il faut noter qu'il ne s'agit pas d'un contexte en agriculture biologique. Le premier outil testé était une bineuse à quatre rangs appartenant à un agriculteur. Celle-ci est couramment utilisée pour désherber les parcelles de salades de 4ème gamme entre les rangs, mais aussi pour favoriser la minéralisation et couper la capillarité. La bineuse est autoguidée grâce à l'interface Précizo, ce qui permet de limiter les projections de terre sur les salades. Le deuxième outil testé était une herse étrille. Cet outil est bien adapté aux sols argileux mais ne permet pas d'obtenir des résultats satisfaisants en sol sableux. Car, elle provoque des projections de terre. Celles-ci peuvent toutefois être évitées en couvrant les salades d'un cache et en augmentant la vitesse d'avancement. Il faut toutefois veiller à ce que le stade des adventices ne soit pas au-delà du stade plantule. L'utilisation de la herse peut aussi être couplée à la bineuse classique. Le troisième outil en démonstration est une bineuse du constructeur Radis Mécanisation qui détruit les adventices entre les rangs et sur le rang grâce à des lames mobiles actionnées par des verins pneumatiques. Les résultats sur salades sont très satisfaisants pour Pascal Pinguette qui produit un million de plants de salades.
Biodiversité fonctionnelle : régulation naturelle des populations de pucerons en cultures de laitue
Sébastien PICAULT, AuteurLes populations de pucerons et de leurs principaux prédateurs ont été observées sur deux parcelles en cultures de laitue. La première parcelle n'avait aucun aménagement particulier sur ses abords alors que la seconde parcelle était entourée d'aménagements agroécologiques (une haie, une bande de légumineuses et une bande fleurie). Les résultats ont montré que, sur la parcelle bénéficiant d'aménagements propices aux auxiliaires des cultures, la population de ces derniers se développait plus rapidement. Cette colonisation plus rapide des auxiliaires a entraîné une réduction de la durée de pullulation des pucerons (ils ont disparu plus rapidement que sur la parcelle sans aménagement). Aucune différence significative n'a été observée sur l'intensité des infestations (nombre de pucerons et d'auxiliaires) entre les deux modalités.
Les BRF passés au crible
Pascal ASPE, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes jardiniers de Terre Vivante ont testé l'intérêt des BRF (bois raméaux fragmentés) au potager, pendant trois ans, de 2008 à 2010, sur une parcelle divisée en trois planches. Deux parcelles ont reçu des BRF. Une n'a pas été arrosée ; une a été arrosée au goutte-à-goutte similaire à la planche témoin. La parcelle témoin a reçu du compost et un paillage pour l'été. Les légumes qui ont fait l'objet de comparaison sont les plants de maïs, de tournesol, de tomate, ainsi que de salade (à la croissance rapide). Ils ont été cultivés de manière identique sur les trois modalités. La faim d'azote observée en 2008, durant les premiers mois, a été plus préjudiciable aux salades ; la production de tomates a été plus élevée sur la parcelle avec BRF et arrosage que sur la parcelle avec compost. Sur les trois années de culture, la quantité de mauvaises herbes récoltées a été plus élevée sur les planches BRF que sur la planche témoin. Le BRF permet la limitation d'apport en eau. Toutefois, les auteurs de l'article restent prudents quant à ces résultats (les sols à Terre Vivante étant très argileux, mais surtout riches et très vivants).
Les chicorées scaroles et frisées
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurFrisées et Scaroles constituent en automne, avec les laitues, l'essentiel des salades vertes. L'article donne des éléments de technique culturale en agriculture biologique : semis (semis en place, production de plants en mottes ou en pots, semis en pépinière) ; évitement de la montée en graines (les chicorées scaroles et frisées étant des plantes bisannuelles) ; distance de semis et repiquages (sol humide, terrain bien drainé, terrain lourd) ; surveillance de la parcelle et lutte préventive contre la pourriture de la salade (sclerotinia) ; blanchiment (dont le désavantage est de produire des feuilles anémiées par un appauvrissement en chlorophylle). Par ailleurs, quelques variétés sont présentées : les frisées ("de Rufec", "Pancalière"...), les scaroles ("Géante maraîchère", "Ronde verte à cur plein"), ainsi qu'une recette.
Comparison of twelve organic and conventional farming systems: A life cycle greenhouse gas emissions perspective
Cette étude, réalisée aux États-Unis, tente de mesurer les émissions de gaz à effet de serre de trois systèmes de production agricole (conventionnel, biologique et en transition vers la production biologique) par des analyses de cycle de vie. L'étude porte sur dix productions différentes dont des bleuets, des raisins de table, des fraises, de la luzerne pour le foin, des amandes, des noix de noyer, des brocolis, de la laitue, des pommes (2) et des raisins pour le vin (2). L'analyse de cycle de vie comprend les émissions de gaz à effet de serre de tous les intrants de la ferme, dont les fertilisants, les produits phytosanitaires, les produits pétroliers, l'électricité sans toutefois comptabiliser les achats de semences et les travaux à forfait. Les fermes certifiées biologiques produisent davantage de gaz à effet de serre dans sept des douze productions. Les plus faibles rendements observés de même que la plus importante utilisation d'énergie à la ferme pourraient expliquer ces résultats. Dans d'autres cas, c'est le transport d'importantes quantités de compost ou de fumier à la ferme qui augmente les émissions des entreprises. Les fermes produisant des bleuets, des fraises et de la luzerne de même que les deux entreprises produisant des raisins pour le vin sont les productions qui, dans cette étude, produisent moins de gaz à effet de serre en régie biologique qu'en régie conventionnelle.
Fertilisation et sensibilité aux maladies
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa nutrition a un effet sur la sensibilité des cultures aux maladies, mais chaque élément minéral peut avoir un ou plusieurs effets spécifiques dans la relation hôte-pathogène. La nutrition, notamment azotée, agit à plusieurs niveaux : d'une part, sur la croissance et le développement des cultures et, d'autre part, sur le métabolisme des plantes. Ainsi, la fertilisation va agir sur l'architecture de la plante et, de ce fait, sur le microclimat autour du couvert et sur la synthèse de certains composés et notamment les protéines impliquées dans les processus de défense des plantes. Les champignons se nourrissent du contenu en éléments nutritifs des plantes. La nutrition azotée influençant celui-ci, elle agit ainsi indirectement sur le métabolisme de l'agresseur. L'ensemble de ces effets peut jouer sur une culture. Il faut alors étudier l'effet de différents niveaux de fertilisation sur la pression parasitaire. Le travail d'acquisition de références est engagé depuis une vingtaine d'années en grandes cultures et est actuellement en cours pour les productions légumières.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2010
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Christelle MADANI AÏSSA, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; ET AL., AuteurLe programme d'expérimentation mis en place au GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, en 2010, s'inscrit dans un réseau de recherche-expérimentation constitué de différentes structures de recherche (INRA (Institut national de la recherche agronomique), Ctifl (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) , ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), stations d'expérimentation...) et d'organismes de développement : Chambres d'agriculture, groupement d'agriculteurs biologiques. Les thèmes d'expérimentation ont été choisis en collaboration avec les maraîchers biologiques des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et Languedoc Roussillon (LR) ; le programme a été élaboré par l'équipe maraîchage du GRAB d'Avignon. Les expérimentations ont été réalisées sur la station d'expérimentation du GRAB et chez les maraîchers biologiques des régions PACA et LR. En 2010, les actions du GRAB d'Avignon ont porté sur différents essais : - Maîtrise des ravageurs et maladies : protection contre les maladies et ravageurs aériens (mildiou de la laitue, oïdium des cucurbitacées, altise des crucifères) ; maîtrise des nématodes (intérêt de la gestion des rotations culturales, intérêt de méthodes alternatives sur l'interculture d'été) ; - Matériel végétal : variétés en agriculture biologique (variétés de tomate ancienne sous abri, variétés de haricot et de pois gourmand palissés sous abris, variétés de salades, variété de diversification en plein champ : chou rave, fenouil et Pack Choï, variétés de choux en plein champ) ; - Fertilité et fertilisation (travail du sol : intérêt des planches permanentes, fertilisation) ; - Biodiversité fonctionnelle (favoriser les punaises mirides, favoriser les auxiliaires contre la mouche de la carotte) ; - Réduction des irrigations en tomate de type ancien sous abri.
Laitue : désherbage
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Laitue : désherbage". Elle se penche sur les techniques suivantes : 1. Faux semis avec ou sans occultation (Faux semis ; Reprise du faux semis ; L'occultation ; Binage mécanique ; Désherbage manuel). 2. Paillage. 3. Solarisation (Solarisation ; Binage). 4. Vapeur.
Le long parcours de la conversion en bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAu nord des Alpilles, l'exploitation du Mas de Florent, (famille Ayme), surtout tournée vers l'arboriculture, entame une conversion progressive en cultures bio dans les années 1990. Lorsque le fils s'installe à son tour sur Graveson (13) en 1999, l'exploitation s'adapte au marché avec des produits issus du maraîchage et notamment la salade. Le Mas de Florent exploite aujourd'hui en bio une soixantaine d'hectares (toutes cultures) dont une partie encore en conversion, compte 1,8 ha de serres tunnel, et produit environ 450 à 500 000 têtes de salades bio/an. Pour sa commercialisation de salades, l'exploitation s'est surtout tournée vers l'export et l'Allemagne en particulier. L'exploitation commercialise aussi en circuits courts et au travers du réseau Le Campanier qui travaille en flux tendus sur Paris et l'Ile-de-France. Le bassin provençal de production de salades est compétitif en bio et ce marché porteur est devenu très concurrentiel. Pour proposer des produits à ses acheteurs tout au long de l'année, la production maraîchère de la famille Ayme s'appuie aussi sur l'épinard (120 t/an).
Maraîchage : Salades : Quelles variétés de printemps pour vos commandes ?
SYMBIOSE, AuteurPour les commandes de salades, plusieurs variétés de printemps sont présentées, assorties d'observations : Laitue beurre (Abago, Analena, Lobela, Guetary, Estelle...) ; Batavia (Tourbillon, Florine, Melvine...) ; Feuille de chêne rouge (Prunaï, Bellino, Palladio, Lunix...) ; Feuille de chêne blonde (Kiribati, Kipling, Kirio...). Par ailleurs, les salades décrites ont fait l'objet d'un essai, présenté sous forme de tableau "un essai multisites de variétés de salades (gamme bio) culture de printemps en plein champ - Récolte mai 2011" (matériels et méthodes, conduite de l'essai). Le but de l'essai était de sélectionner des variétés sur les critères tels que qualité gustative, volume, résistance aux maladies et ravageurs et adaptabilité à la saison.
Le mildiou de la laitue
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAvec la pourriture grise et la sclérotiniose, Bremia Lactucæ, le mildiou de la laitue s'attaque aux salades sous abri, mais aussi en plein air, lorsque les conditions climatiques sont favorables au développement du champignon. Présentation des signes caractéristiques de la maladie, les conditions favorables à son développement (surtout au printemps et en automne), ainsi que des tentatives de sélectionneurs pour protéger les laitues de ce champignon. Cependant, la prévention reste la meilleure stratégie (compost de tous les déchets de récolte, élimination des plants suspects au moment du repiquage...). En ce qui concerne la lutte proprement dite, le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon a effectué, en 2009, des essais sur une variété résistante de type feuille de chêne en culture sous tunnel. Plusieurs préparations ont été testées, seul le cuivrol a apporté une légère protection, mais au prix d'un apport de cuivre métal qui se stocke dans le sol.
Pastis modélise la minéralisation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe modèle Pastis, mis au point par François Lafolie à l'unité de sciences du sol de l'Inra d'Avignon, est un modèle qui simule les flux d'eau, de soluté et de chaleur dans le sol. Ce modèle a été utilisé pour évaluer les risques de lessivage lors de l'incorporation d'engrais verts et de l'apport d'engrais organique. Lors de l'incorporation de matières organiques, une partie importante de ces matières est rapidement minéralisée, ce qui conduit à libérer des nitrates dans le sol. Pour hiérarchiser les sources de variabilité de ce processus, six cent quarante-huit situations de production de laitues sous abris ont été simulées. Les résultats montrent que la minéralisation est variable en fonction de la nature des résidus, des caractéristiques du milieu et des techniques culturales. La minéralisation est très importante dans les 30 premiers jours qui suivent l'enfouissement. Si cette période correspond à de faibles besoins en azote de la culture, les risques de lessivage nitrique sont importants. Ces risques de lessivage sont donc accrus dans la première partie de la culture. Si les engrais verts présentent de nombreux atouts (effet sur la structure donc l'enracinement, activité des micro-organismes du sol...), ils ont également tendance à augmenter notamment les épidémies de Sclérotinia. Si cet effet est encore inexpliqué, l'article conclut que les caractéristiques de l'engrais vert à implanter sont à réfléchir au cas par cas.
Première plate-forme bio Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPrès d'une centaine de maraîchers, techniciens et producteurs de plants se sont rendus en Loire-Atlantique, sur l'exploitation du maraîcher Jean Dureau, pour découvrir la gamme du semencier spécialisé en semences biologiques, Vitalis. 60 variétés de salades, légumes, fruits et radis adaptés au créneau printemps été automne ont été présentées. A noter dans les nouveautés : Bonaly et E 15 9950, variétés de batavias blondes ouvertes, tolérantes à la montaison et aux nécroses ; pour les romaines : Totana, destinée à remplacer Corbana, car résistante à la race 28 du Brémia, et E 01C.6444, feuille de chêne rouge aux mêmes résistances et qui devrait remplacer Lunix. Côté courgettes, Kopana F1 est tolérante à l'oïdium et, côté radis, E 6296 est un demi long hybride homogène de couleur rouge vif. Pour les courges, trois variétés de courges hybrides, deux hybrides de courge Butternut ont été présentés. En aubergine, E 83.1690 F1 est une variété qui se distingue par sa productivité et sa tolérance au botrytis, alors qu'en poivron, Vitalis a présenté une variété destinée à remplacer Fiesta car résistante aux races 0 à 3 de la mosaïque du tabac.
Au rythme des planètes
Lisbeth BISTERBOSCH, Auteur ; Wolfgang HELD, Auteur ; Christine PICARIELLO, Auteur ; ET AL., AuteurDix ans se sont écoulés depuis la publication d'un hors-série sur les rythmes des planètes (numéro qui faisait une synthèse de recherches sur l'influence du cosmos, en particulier des travaux de Maria Thun sur le rôle des constellations du zodiaque...). Ce numéro, aujourd'hui épuisé, est ici mis à jour. Avec ce hors-série n° 13 de Biodynamis, la volonté a été de refaire le point des recherches sur cette même thématique. Partant d'observations phénoménologiques du Soleil et des planètes, les auteurs se sont intéressés à des questions de plus en plus précises comme la sélection des plantes cultivées, les influences des planètes sur l'eau, la formation des bourgeons, l'évolution des baies de gui, et les influences des planètes sur l'être humain...
Salades, collection printemps-été
Josiane GOEPFERT, AuteurLes salades peuvent être distinguées par catégories : laitues pommées, laitues batavias, laitues romaines, et par ordre d'apparition au jardin. Les caractéristiques des laitues de printemps sont une croissance à basse température, une bonne tenue aux faibles gelées et un cycle relativement court entre le semis et la récolte. Si les laitues d'été sont résistantes à la montée en graine, même par fortes chaleurs, c'est toutefois assez variable d'une variété - et d'une année - à l'autre. Des indications sont apportées sur la mise en place des salades au jardin : la préparation du semis, la prévention contre la présence de vers de taupins ou de vers gris des noctuelles, le semis et le repiquage des salades de printemps et d'été, la distance de plantation, l'arrosage. Sont également présentés : la laitue asperge, les gestes indispensables (semis de printemps, semis de salades d'été), et, sous forme de tableau, les variétés (catégories, variétés, semis, récolte, particularités, catalogues).
Summer Lettuce
David GREENBERG, AuteurLe maraîcher biologique canadien, David Greenberg, explique pourquoi les laitues demeurent d'année en année sa principale production. Un producteur d'expérience lui a partagé à ses débuts qu'un bon maraîcher a beau produire plusieurs légumes, c'est avec la laitue qu'il paiera ses factures! Un client achète plusieurs laitues par semaine et demeure loyal envers son maraîcher. Le producteur partage ses méthodes de production : les semis, la plantation, l'irrigation, la gestion des ravageurs et des adventices, son choix variétal et la récolte. Afin d'assurer un approvisionnement en continu de laitues de mai à décembre, le producteur plante des laitues toutes les trois semaines de mi-février à mi-avril; toutes les deux semaines de mi-avril à mi-juillet et toutes les semaines de mi-juillet à fin août. Dix jours avant la plantation de ses semis, il applique un compost mature et travaille le sol. Juste avant de débuter la plantation, il utilise un pyrodésherbeur manuel qui tue les adventices et minimise le travail de sarclage. Selon le producteur, la combinaison de trois facteurs est responsable de la montée en graines des laitues : le temps, la chaleur et la sécheresse. Accorder de bonnes conditions de croissance aux plants par une irrigation, une fertilisation et un choix variétal adéquats sont, selon le producteur, la meilleure méthode de lutte contre les ravageurs et les maladies.
Tendances de consommation : Edition spéciale
Jennifer GAGNE, Auteur ; Caroline TESSIER, AuteurCette brochure dresse le portait de la consommation des fruits et des légumes aux États-Unis, au Canada et au Québec. Comme ces données sont rares et difficiles à obtenir, plusieurs sources d'informations différentes ont été utilisées. Aux États-Unis, les statistiques proviennent d'une étude appelée « Fresh Trend », réalisée annuellement auprès des consommateurs et commanditée par « The Packer ». Comme il n'existe aucune équivalence au Canada, des données de Statistiques Canada sur la disponibilité des aliments pour la consommation en kilogramme par habitant ont été considérées. Au Québec, les chiffres proviennent d'estimations de la valeur des ventes aux consommateurs. Des indications sur les meilleurs vendeurs de même que des données sur la consommation de 21 fruits et légumes sont présentées dans ce document. Pour chaque produit, une fiche présente les données sur les ventes du Québec, du Canada et des États-Unis; le portrait du consommateur moyen des États-Unis (revenu, enfants, état civil, sexe et âge); le rang et l'évolution du produit dans le Top 20 des légumes ou fruits du « Fresh Trends »; les dépenses alimentaires des Québécois pour 2008 et 2009 et l'évolution des achats aux États-Unis. Pour chaque aliment, un graphique illustre la proportion du type de produits achetés (bio, conventionnel, bio et conventionnel, pas certain) aux États-Unis. Pour les pommes, les pommes de terre, les laitues et les tomates, les préférences des consommateurs quant à la variété de même que son utilisation y sont détaillées.
2010 Production guide for organic lettuce
Abby SEAMAN, Auteur ; Elizabeth Graeper THOMAS, Auteur ; Mary KIRKWYLAND, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA, NY (630 W. North Street, 14456, ÉTATS-UNIS) : NYS INTEGRATED PEST MANAGEMENT PROGRAM | 2010L'université de Cornell aux États-Unis a produit, avec l'aide du programme de gestion de lutte intégrée de l'état de New York, une série de guides sur la production biologique. Les méthodes de production biologique de la laitue sont expliquées dans ce guide: la santé du sol, les engrais verts, la sélection des champs, la gestion des mauvaises herbes, le choix des variétés (les variétés sont listées ainsi que leur résistance aux maladies ou désordres physiologiques), la plantation, la fertilisation, la récolte et le contrôle phytosanitaire. Ce dernier est très détaillé et porte sur les différents insectes, maladies, méthodes de répression ainsi que sur les produits phytosanitaires qui sont efficaces. Comme ce guide est édité aux États-Unis, il est important de bien s'informer sur les produits phytosanitaires autorisés dans votre région et de s'assurer que les variétés suggérées sont adaptées au climat.
Bilan des principaux essais en maraîchage du GRAB en 2009 et présentation des projets d'essais pour 2010
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les résultats des expérimentations en maraîchage bio mises en place par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon en 2009. Le programme est mené en partenariat avec des centres de recherche et des organismes de développement. Les essais sont conduits à la station expérimentale du GRAB et chez des maraîchers des régions Languedoc-Roussillon et PACA. Le programme d'expérimentations porte sur la maîtrise des ravageurs et maladies (maladies de la salade, maîtrise des nématodes), sur le choix du matériel végétal (variétés de tomates anciennes, de salades sous abris), sur la fertilité et la fertilisation (intérêt des planches permanentes sur le travail du sol, fertilisation azotée sur courge), sur la biodiversité fonctionnelle (contrôle des acariens et aleurodes par les punaises mirides, impact des haies sur la présence des auxiliaires contre la mouche de la carotte), ainsi que sur la réduction des besoins en eau (en tomate sous abris). De nouvelles expérimentations sont menées en 2010 et sont présentées.
Désherbage par occultation : Une technique biologique pour les producteurs diversifiés
Christian ICARD, Auteur ; Nadine TREUVEY, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurL'occultation est une méthode de désherbage qui consiste à couvrir le sol avec un film opaque avant la mise en culture, afin de permettre la germination des adventices, et leur destruction par absence de lumière. Très intéressante en production biologique de légumes, cette technique est testée depuis 2007 par la Serail (Station d'Expérimentation Rhône-Alpes et d'Information Légumière). L'article présente les résultats des expérimentations réalisées en 2007 sur salade biologique, et en 2009 sur carotte biologique. Si les différentes modalités testées sur salade ne sont pas significativement différentes entre elles, l'utilisation de polyéthylène opaque peut s'avérer moins efficace, en cas de luminosité importante ou de manque d'humidité sous le film. Dans le cas de la carotte, c'est la technique de double occultation (pré et post semis) qui s'est montrée la plus efficace. Les essais ont mis en évidence la nécessité de choisir la bâche utilisée en fonction de son sol et du climat (des baisses de rendement de salades ont été observées suite à un tassement du sol sous la toile hors sol). Le temps de couverture doit également être adapté aux possibilités régionales.
Disease Management in Organic Lettuce Production
La laitue est l'une des salades les plus consommées au monde. Plusieurs variétés existent et sont cultivées selon diverses conditions pédoclimatiques. Les loams et les sables organiques sont les types de sol privilégiés de laitues qui sont aussi tolérantes aux sols acides, mais préfèrent évoluer dans des sols à pH compris entre 6 et 6.8. La gestion des maladies est l'un des principaux défis auxquels font face les producteurs de laitue biologique. Elles sont nombreuses et peuvent causer des dégâts dévastateurs dans la production de laitue. En production de laitue biologique, la prévention des maladies doit être priorisée dans la gestion phytosanitaire. La prévention commence avec le choix de la semence et les traitements de semence (eau chaude, solution aqueuse à 5 % de peroxyde d'H2) possibles pour éviter d'utiliser une semence contaminée. La variété utilisée peut être aussi une manière de prévenir aux maladies, car certaines variétés possèdent des résistances à certaines maladies. La fertilisation à partir de matières organiques saines peut améliorer le contrôle biologique et la propriété du sol. Le choix des pépinières, la hauteur des lits de semences et la transplantation peuvent réduire l'incidence des maladies. Des mesures d'hygiène comme l'enlèvement des feuilles malades et la désinfection régulière des matériels sont des pratiques recommandées. La rotation des cultures et l'utilisation des barrières physiques restent toujours de bonnes méthodes pour éviter l'établissement et la propagation de maladies.
Dossier : Quelles salades !
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurDeuxième légume préféré des Français après la pomme de terre, la salade, excellente pour la santé et peu chère, a des formes très variées. Le dossier fait une présentation de ce légume qui permet de faire le plein de nutriments et de fraîcheur : - feuilles en fouillis : laitues (lactuca), romaines (longifolia), batavia (canasta)... ; scaroles (latifolia), frisées (crispum)... ; mâche (valerianella olitoria), pourpier (portulaca oleracea), pissenlit (taraxacum officinale), roquette (eruca), cresson (nasturtium officinale)... ; - Le bon timing : cultiver des salades en bio, déroulement de la culture, plantation... ; - Elle est bio, ma salade ! : fin des dérogations, à l'hiver 2010, accordées par le ministère de l'Agriculture permettant aux maraîchers bio d'utiliser des graines conventionnelles non traitées lorsqu'elles n'existaient pas en bio, rupture de stock de graines bio, nécessité de choisir des variétés qui se développent en serre, qualité des salades bio (qui contiennent moins de nitrates qu'en conventionnel) ; - Et vous, vous l'aimez comment ? (entrée ou dessert, crue ou cuite, salée ou sucrée...). Des encarts sont réservés à différents points : salade de santé, vinaigrette chimique, en sachet, fraîcheur naturelle et conservation chez Biocoop...
Dossier spécial : le mildiou de la laitue
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurLe mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est une maladie très redoutée, en particulier en culture biologique d'hiver sous abris. Parfois présente dès la pépinière, elle provoque des dégâts importants en raison du nombre de souches important (27 races en 2010) et de la faiblesse des méthodes de lutte biologique. Pour lutter contre ce champignon, des mesures prophylactiques permettent de diminuer les risques sanitaires et de rendre les plantes plus robustes : élimination des résidus de culture, rotation, qualité de plants, gestion du climat et des irrigations, drainage, fertilisation adaptée et choix variétal. Le Bremia possède des capacités importantes de recombinaison génétique et s'adapte aux nouvelles variétés de salade. Une liste des semences biologiques et conventionnelles non traitées pour les salades sous abris permet de choisir la variété en fonction du calendrier et des conditions de cultures. Concernant les traitements fongicides utilisables en bio, le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) a mené depuis 2003 des essais de lutte contre le mildiou en pépinière et sous abris. Un tableau présente les modalités testées des différents produits, mais aucun ne montre une efficacité réellement satisfaisante.
Essais légumes bio : toujours du nouveau
Manu BUÉ, AuteurDes résultats d'essais conduits en 2009 en AB, en Bretagne, dans les stations régionales d'expérimentation en légumes sont présentés. Contre la septoriose du céleri-rave, l'utilisation du cuivre montre une certaine efficacité. Les variétés de Cur de buf qui sortent du lot selon des critères agronomiques et gustatifs sont la variété Coraline F1 (Gautier) et la variété Cuor di Bué (Biau Germe). Concernant les batavias et laitues d'hiver, les variétes de batavia intéressantes sont Oasis (Gautier), Jazzie (RikkZwann) et Palomie, et pour les laitues, ce sont Egery (Gautier) et Analena (Vitalis). Une étude comparative sur le matériel de désherbage en culture d'artichauts et de choux est également présentée.
Essais variétés de salades en production d'hiver
Manu BUÉ, AuteurDes essais de variétés de salades en production d'hiver ont été effectués à la station régionale d'expérimentation en légumes de la PAIS à Plougean-Morlaix (Finistère). Le point qui est fait aborde trois types de salades : batavia (prolific, tokapie, libertie, oasis...), laitue RG (6 450 merveille d'hiver, 4 559 hiver de vermières...), laitue (cellia, colber...). Pour chacune des variétés de ces types de salades, est observé le pourcentage de récolte, le rendement. Des remarques sont également faites sur l'aspect de la pomme, la sensibilité aux ravageurs ou aux maladies.
Les fiches techniques du réseau GAB/FRAB : Fruits et légumes
Le réseau GAB/FRAB, en Bretagne, a édité, en 2010, de nouvelles fiches techniques "Fruits et légumes" (en plus des 10 fiches techniques sorties en 2009). Elles portent sur : - Fiche n°11 : Laitues, Batavias (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Récolte, conservation, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Quelques éléments économiques) ; - Fiche n°12 : Concombre (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Mise en place de la culture, Suivi sanitaire, Conduite culturale, Récolte) ; - Fiche n°13 : Courgette (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Récolte) ; - Fiche n°14 : Céleri Rave (Fiche d'identité, Calendrier de production, Variétés, Conduite culturale, Suivi sanitaire, Récolte) ; - Fiche n°15 : Protection des cultures en maraîchage (Définition, Les mesures préventives, Cahier des charges, Principaux parasites & solutions, Les molécules autorisées) ; - Fiche n°16 : La rotation en maraîchage (Principe, Objectifs de la rotation, Limites et inconvénients d'une rotation, Alterner les plantes exigeantes et peu exigeantes en fumure, Les engrais verts) ; - Fiche n°17 : S'installer en maraîchage bio : Repères techniques et économiques (Optimiser le temps de travail, Les fermes en maraîchage, Le temps de travail, Les charges, Résultats économiques).
Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci porte sur les "Références technico-économiques Légumes Biologiques : Synthèse de données : 2009". 1. Références technico-économiques Légumes Biologiques en Bretagne (GAB Finistère - Manu Bué) : Répartition des charges opérationnelles et des charges de main d'uvre (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate) ; Temps de travaux par hectare (carotte, pomme de terre, poireau, laitue abri, tomate). 2. Comparaison de données de différentes origines : Laitue biologique sous abri froid (Bretagne, Pyrénées-Orientales, Gard) ; Tomate biologique sous abri froid (Bretagne, Vaucluse). 3. Suites à donner.
Salades plein champ : Des idées plein la butte
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre de recherche de solutions alternatives de désherbage, des essais de culture sur buttes paillées ont été mis en place par la Sica Centrex et la Chambre d'agriculture du Roussillon, dans le cadre du programme Interreg RED BIO. L'objectif est de montrer l'influence de différentes stratégies de buttes paillées sur le rendement et l'homogénéité de cultures de salades. Deux essais, sur des cultures de scarole puis de batavia, ont été réalisés. Les résultats de l'essai sur la culture de batavia sont présentés dans l'article. Trois types de buttes sont comparés : la butte type « pomme de terre », la butte type « UDC » et la butte type « cabas ». Ces types diffèrent par la méthode d'installation de la butte. Les conformations qui permettent les meilleurs résultats pour chaque type sont présentées dans un tableau (largeur et hauteur de la butte, largeur de l'entre rang, nombre de rangs par butte ). Le type de butte à mettre en place doit être déterminé en fonction des objectifs de l'exploitation (capacités d'investissement, main d'uvre et matériels disponibles, rendement recherché ). Cette méthode permet d'éviter le désherbage de la butte. Le paillage permet aussi de limiter le lessivage des éléments minéraux, de limiter certains risques fongiques, et permet une souplesse des dates d'installation. Néanmoins, la maîtrise de la fertilisation et de l'irrigation est primordiale. Par ailleurs, les entre rangs doivent toujours être désherbés.
Variétés anciennes, les gagnants sont....
Rémy BACHER, AuteurPrésentation des résultats des tests effectués, sur trois ans, par les lecteurs de la revue Les quatre saisons du jardin bio (avec les producteurs de semences bio de Graines del Païs et l'association des Croqueurs de Carotte), sur les variétés anciennes de tomates et de salades selon divers critères : culture, rendement, goût, performance selon la variété... Un tableau présente, par ailleurs, le hit-parade 2007-2009 des tomates : variété, description, avis des jardiniers, commentaire 4 saisons, diffusion).
Farm Made: A Guide to On-Farm Processing for Organic Producers
George KUEPPER, Auteur ; Holly BORN, Auteur ; Anne FANATICO, Auteur | POTEAU, OK (P.O. Box 588, 74 953, ÉTATS-UNIS) : KERR CENTER FOR SUSTAINABLE AGRICULTURE | 2009Ce guide, élaboré par le département d'agriculture des États-Unis (USDA), couvre quatre entreprises qui réalisent la transformation de leurs produits à la ferme : du sirop de sorgho, des mélanges de salades, des gelées, confitures et tartinades, et des ufs de table. Ces fermes ont été choisies pour leur diversité et des produits adaptés à une transformation sur des fermes de petite et de moyenne échelle. Le guide décrit brièvement les exigences de la certification de produits biologiques transformés, de la manutention et des installations de transformation. Ensuite, pour chacune des productions, la régie de culture, la machinerie, les équipements ainsi que les techniques de transformation sont présentés. Une attention particulière est accordée à la spécificité de la régie biologique par rapport à la régie conventionnelle, tant pour la production primaire que pour la transformation à la ferme. Le document est riche en références sur l'agriculture biologique et les productions spécifiées dans le document.
Grab : Bilan des principaux essais maraîchage 2008
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLe programme d'expérimentation du Grab Avignon s'inscrit dans un réseau de recherche-expérimentation constitué de différents organismes : Inra, Ctifl, Itab, stations régionales d'expérimentation, chambres d'agriculture, groupements d'agriculteurs biologiques départementaux et régionaux. Les thèmes d'expérimentation 2008 ont été choisis en collaboration avec les maraîchers biologiques des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon. Ils ont concerné : les pucerons sur melon (essais en phytothérapie), les maladies du collet sur salade (sclerotinia et botrytis), la biodiversité fonctionnelle (favoriser les punaises mirides en tomate sous abri pour lutter contre les tétranyques et les aleurodes), les variétés de salades, de mâches et de roquettes sous abri, la réduction des irrigations en tomate de type ancien sous abri.
Inter Bio Bretagne : Filière "Fruits et légumes" : Résultats d'expérimentations 2008 - Edition 2009 : Plateforme Agrobiologique d'INTER BIO BRETAGNE à Suscinio (PAIS)
Le document fait une présentation : - de l'organisation des professionnels de la filière de l'amont et de l'aval de la filière "Fruits et Légumes" d'Inter Bio Bretagne qui réalisent, dans le cadre de la Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne, à Suscinio (PAIS), des expérimentations dédiées aux légumes biologiques ; - des différentes actions qui sont menées sur la PAIS (située sur les terres cultivées en agriculture biologique de l'exploitation du Lycée Agricole de Suscinio, à Morlaix (29)), ou chez les professionnels de l'Armorique Maraîchère et de l'APFLBB (Association des Producteurs de Fruits et de Légumes Biologiques de Bretagne) ; - de la convention passée entre Inter Bio Bretagne et le Lycée Agricole de Suscinio ; - ainsi que du programme de la PAIS (tel que défini par différents professionnels) et de ses missions ; - de la recherche - expérimentation en agriculture biologique en Bretagne coordonnée, depuis 2003, par la CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique). Le document fait ensuite état des résultats d'expérimentations en légumes biologiques et s'organise en onze actions : - Evaluation, sélection et création variétale ; - Evaluation variétale "Betterave rouge" en production de printemps ; - Evaluation variétale "Concombre" en production d'été ; - Evaluation variétale "Laitue" ; - Evaluation variétale "Carotte d'automne" ; - Evaluations variétales "Choux" ; - Itinéraire technique de production de potimarron ; - Itinéraire technique : pomme de terre (précocité/calibre de plantation) ; - Agriculture biologique et biodiversité. Par ailleurs, le document présente le programme 2009 de la PAIS.
La plante sauvage du mois... : Le pourpier
François COUPLAN, AuteurEthnobotaniste et auteur de nombreux ouvrages sur les utilisations des plantes et sur la nature, François Couplan présente ici le pourpier (Portulaca oleracea). Il existe plusieurs variétés de pourpier cultivé, mais on en connaît surtout le "pourpier doré à larges feuilles", la seule que l'on trouve dans le commerce. Toute la plante se consomme : tiges et feuilles sont croquantes, charnues et mucilagineuses et ont une saveur douce et acidulée. Elle est le plus souvent consommée en salade, même si elle est également bonne cuite. François Couplan présente aussi des propriétés médicinales de la plante.
Salade : La biodésinfection à l'étude sur la laitue
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSuite à un travail de trois ans destiné à améliorer l'efficacité de la solarisation avec l'utilisation de films plastiques VIF (Virtually Impermeable Film) ou thermiques, la station d'expérimentation légumes de la Serail a étudié, en 2007, les techniques alternatives de "désinfection de sol", en particulier la biodésinfection, ou biofumigation (technique qui consiste à utiliser les effets de l'incorporation de matière organique afin de réduire l'impact des problèmes phytosanitaires telluriques). Cinq modalités ont été testées sous une serre multichapelle et les premiers essais sur laitue tendent à montrer un effet bénéfique sur l'état sanitaire de la culture. L'article fait l'analyse des principaux résultats.
Salades de plein champ : Sécuriser la production
Charles SOUILLOT, AuteurLa salade reste un produit d'appel sur les étals de marché et par conséquent un légume phare des maraîchers. Le cycle rapide de cette culture, les problèmes de maladies et la grande diversité de types variétaux font bien souvent de la salade un casse-tête. L'article propose un tour d'horizon des variétés récentes présentant un intérêt en agriculture biologique (type variétal, variété, observations) et aborde, par ailleurs, les stratégies les plus couramment employées pour faciliter la gestion de cette culture au travers des caractéristiques de la culture (préparation du sol, plantation, densité, récolte...) et d'un planning de plantation (mélange des types variétaux pour une même date de plantation).
Les salades sous toutes leurs formes...
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès un aperçu historique sur la consommation de la salade, l'article indique les principaux points à connaître pour sa commercialisation en magasin bio : - Qualités nutritionnelles ; - Bien les conserver ; - Variétés et Origine ; - Réglementation ; - Bien les positionner dans le rayon. L'article donne aussi des conseils clients (fraîcheur de la salade...).
Systèmes de culture intensifs salade-tomate et maladies telluriques
Les systèmes de culture maraîchers intensifs courent un risque important d'installation progressive de maladies telluriques. Afin d'y remédier, de 2002 à 2007, 3 tunnels conduits en agriculture conventionnelle ont été comparés à l'INRA d'Alénya afin d'étudier l'effet de certaines pratiques sur les principales maladies des salades et tomates des cultures successives : i) solarisation entre deux séries de salades ; ii) implantation d'un engrais vert de sorgho après solarisation ; iii) limitations d'intrants en plus de la précédente modalité (eau et azote). En définitive, si les rendements sont assez semblables dans les trois modalités, ainsi que les résultats économiques, il est possible de tirer un certain nombre de conclusions sur les facteurs favorisant ces maladies et l'efficacité des techniques de remédiation employées dans ces essais : Corky root et fertilisation ; Big vein, solarisation et gestion des irrigations ; Sclérotinia et solarisation ; Rhizoctonia, fréquence des cultures, fertilisation et sorgho ; Botrytis, solarisation et sorgho. La faiblesse des rotations est souvent un facteur aggravant dans cet essai.
Vitalis, Semences Biologiques : Le 1er catalogue Salades d'abris bio
VITALIS est un semencier bio, leader en France et en Europe pour la sélection et la commercialisation de variétés potagères. VITALIS est particulièrement présent sur le marché de la salade d'abris. En partenariat avec Enza Zaden, il a créé des variétés de salades d'abris adaptées aux conditions de production en bio. Dans ce premier catalogue "Salades d'abris bio", 10 variétés de salades sont présentées. Plusieurs d'entre elles (Kismy, Astraca...) sont recommandées par le GRAB d'Avignon (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), à l'issue des essais "laitue" conduits pendant les hivers 2007/2008 et 2008/2009.
Choisir ses variétés de salades plein champ en 2008
Les conditions climatiques difficiles de 2007 ont conduit à de grosses pertes de rendement et à une diminution notable de la qualité sur un grand nombre d'espèces potagères. Les salades n'ont pas été en reste et, outre des problèmes de volume, des attaques répétées de brémia et de pucerons ont été observées sur toutes les séries de plein champ. Un tableau dresse un inventaire des variétés ayant eu un comportement intéressant en 2007 et disponibles en bio. Il donne également des indications sur le positionnement de ces variétés dans un planning de production.
Comparaison avec le marché conventionnel : De l'avenir pour la salade bio
En reprenant un hectare de serre en conventionnel qu'il a converti, Vincent Mignot, un maraîcher bio, a pu comparer les différences entre les deux marchés. Bien que la moyenne de 2007-2008 à 6,50 le colis de 12 pieds de salades est plutôt faible en bio, le marché est relativement régulier et les prix lissés sur la campagne. En conventionnel, la situation était pire avec des ventes souvent sous les 4 , prix sous lequel le producteur perd de l'argent. C'est un problème structurel entraîné par les agriculteurs sous contrat à prix garanti avec les industriels, qui plantent plus que nécessaire pour honorer leurs contrats et déversent les surplus à bas prix en "quatrième gamme". Le marché bio semble protégé de ces dérives, mais ne manque pas de problèmes, tels que le brémia ou la désorganisation du marché. Ainsi, bien que la salade présente l'avantage d'être plantée et cueillie rapidement, il est indispensable pour les producteurs de diversifier pour mieux passer les éventuelles turbulences du marché.
Dossier Matière Organique : Le B.R.F., une technique d'enrichissement des sols ; Le B.R.F., mode d'emploi ; Intérêt du cocompostage "déchets de saladesdéchets verts"
La technique du B.R.F. ou Bois Raméal Fragmenté permet d'améliorer la fertilité de la terre : les propriétés physiques (texture, structure, rétention d'eau) et la vie biologique. La première étape nécessaire à la mise en uvre du B.R.F. est la taille en automne ou hiver de rameaux jeunes, de préférence à partir de chênes, érables ou hêtres et dépourvus de feuilles. Ensuite, ils sont broyés dans les deux mois suivant la récolte, puis épandus juste après pour éviter toute fermentation. Le broyat frais peut soit être utilisé sur le sol comme un paillage (protection du sol, moins de faim d'azote, plus d'auxiliaires des cultures, mais réchauffement retardé, et risque d'attirer des animaux indésirables), soit être bien enfoui dans les premiers centimètres (activité biologique favorisée, moindre quantité nécessaire de matériaux, mais faim d'azote et besoin de manutention). La chambre d'agriculture du Roussillon (66) a mené de 2001 à 2005 des expérimentations de cocompostage de déchets agricoles (pêches, tomates, salades...) et de déchets verts (D.V.) municipaux avec pour objectif d'offrir une solution durable de traitement de ces sous-produits, très importants en volume, tout en fabriquant un amendement organique de qualité. Il apparaît que le mélange 40% de salades et 60 % de D.V. est le plus satisfaisant. Les salades deviennent des activateurs de la dégradation aérobie en apportant de l'eau aux D.V. secs et ligneux, la qualité agronomique du compost obtenu n'étant pas nettement marquée.
Les laitues
L'article détaille l'histoire des laitues, leur culture, leurs maladies et prédateurs, et leur utilisation comme plante alimentaire ou médicinale. L'origine de la laitue cultivée est mal connue. Elle était déjà consommée par les égyptiens, les grecs et les romains et s'est répandue ensuite dans toute l'Europe. Elles ont été cultivées lors des deux derniers siècles dans les ceintures vertes grâce à des moyens ingénieux et beaucoup de main d'uvre. Des conseils sont donnés pour réussir ses laitues en culture de printemps, d'été et d'hiver. Les trois maladies principales de la laitue (fonte de semis, mosaïque et meunier ou blanc) et ses nombreux prédateurs sont évoqués, ainsi que les moyens de lutte. L'article donne, pour finir, les utilisations médicinales possibles et l'évolution des modes d'utilisation alimentaire.
Laitues : La conservation en réfrigérateur ménager
L'objectif de cet essai était de déterminer les modes de conservation ménagère les plus adaptés au cas de la laitue, afin d'aider les distributeurs à conseiller leur clientèle. Suite à un travail bibliographique sur les conditions de conservation ménagère recensées en France, des essais sur laitues ont été menés en simulant différents modes de conservation représentatifs des usages des consommateurs. L'évolution de la qualité des laitues a été observée selon les critères de perte de poids, d'apparition d'oxydation sur les feuilles, ainsi que de proportion de feuilles consommables au cours d'une semaine de conservation en réfrigérateur, dans le compartiment à clayettes ou dans le bac à légumes. La modalité qui a montré la meilleure conservation est celle des salades entières en sachet et placées dans le compartiment à clayettes.
Qualité sanitaire et résultats agronomiques : l'usage de la biodésinfection sur la laitue : Essai sur feuille de chêne et laitue beurre
La biodésinfection consiste à utiliser les effets de l'incorporation de matière organique (fraîche ou non) afin de réduire l'impact des problèmes phytosanitaires telluriques. Il s'agit d'apporter une quantité déterminée de matière organique (ou de cultiver au préalable une plante retenue pour ses qualités et de préférence pour son fort développement et de la broyer, de l'incorporer superficiellement), puis de "refermer" le sol soit par un roulage, soit par un bâchage. Un essai mis en place à la Serail, en 2007, sur la biodésinfection compare l'effet de trois types de couverts végétaux sur la qualité sanitaire et les résultats agronomiques de deux variétés de laitue. De bons résultats ont ainsi pu être mis en évidence, notamment pour le mélange Terra Protect, d'Alpha Semences (radis fourrager, moutarde brune). En effet, des différences significatives ont été observées en faveur de ce mélange, concernant les poids de récolte et la qualité sanitaire des laitues. Toutefois, ce dispositif ne permet pas de distinguer tous les effets (bâche, couvert végétal, composés biocides), ni les interactions entre ces composantes (modification des équilibres microbiens, compétitions interspécifiques, toxicité de l'ion ammonium, ). Le dispositif 2008 permettra d'approfondir ces questions.
Les résistances font bouger les variétés
Le développement potentiel de la nouvelle souche de Brémia de la laitue (Bl 26) semble retardé par la diversité des gènes de résistance, d'où l'offre plus importante de la part des semenciers de variétés de laitues "à essayer" en complément des variétés habituelles. On peut aussi noter la multiplication des variétés (batavias et feuilles de chêne) dotées de tolérance au puceron rouge. Les producteurs recherchent la tenue avant récolte avec une salade capable de grossir sans se serrer, ni être affectée par le bordage. De nombreuses variétés pour l'automne, l'hiver et le début de printemps sont citées, adaptées à une culture de plein champ ou sous abris, dans 3 régions : le Roussillon (peu de changement mais beaucoup de variétés "à essayer", comme par exemple Loula et Tonava), en PACA (peu de récoltes d'automne de laitues pommées, exemples pour récoltes d'hiver Centore, Fidel puis Armonica, Arwen ), le Sud-Ouest (les évolutions des préconisations se sont faites au bénéfice des variétés non atteintes par le Brémia en 2007, confirmation des variétés de références, produites à 80% en janvier, février et mars, comme par exemple Nathalia ou Tonava "à essayer" ).
Salades et mescluns d'hiver
Conseils pour bien cultiver les salades, mescluns, chicorées d'hiver et présentation d'un tableau des nombreuses espèces et variétés à semer en septembre-octobre, avec dates de récolte.
L'approvisionnement local par les producteurs : Les consommateurs donnent leur point de vue
Depuis quelques années, des producteurs de ceinture maraîchère s'organisent sous une marque commune pour vendre directement aux consommateurs. Pour ceux-ci, l'origine locale des légumes va de soi, notamment lorsqu'ils sont proposés dans les circuits traditionnels. Même si les achats sont réalisés en GMS, la provenance du légume est rarement un critère d'achat primordial. Le client s'attache plus à l'aspect du légume, indicateur de sa fraîcheur. Néanmoins, la provenance locale de certains produits correspond aujourd'hui à une attente de proximité liée aux préoccupations environnementales croissantes. Elle est même perçue plus positivement pour sa région que pour soi-même.
Les bonnes associations au potager
Les épinards sont plus tendres plantés près des fraisiers, mais l'oignon ne grossit pas à côté de la pomme de terre. L'aneth repousse la mouche de la carotte, et l'oeillet d'Inde, les nématodes... Les plantes s'aident mutuellement à prospérer. Leurs voisines peuvent modifier leur goût, influer sur leur croissance, chasser les nuisibles ou les piéger. Ce livre donne des conseils simples et précis de culture au potager et il indique toutes les associations à privilégier ou à éviter, pour un jardin en pleine santé.
Dossier : Maraîchage
Plusieurs articles composent ce dossier : - Productions maraîchères : les filières longues sont nécessaires ; - Maraîcher en filière longue : radis et salades d'hiver comme cultures phares ; - Laitues sous abris : comment faire face au mildiou ; - Contrôle naturel des ravageurs : les parasitoïdes, un monde à explorer.
Fraîches et croquantes : Des salades toute l'année
Récolter d'appétissantes salades presque toute l'année, c'est possible. Il suffit pour cela d'échelonner les semis, de choisir les variétés adaptées, de les couvrir si nécessaire en période froide et de récolter, au fur et à mesure, en jeunes pousses ou à maturité. A toutes saisons, c'est un délice de les déguster.
Journées Techniques ITAB / GRAB à Moissac : Synthèse maraîchage : Fraise - Ail - Mildiou de la laitue - Nématodes à galles
Lors des Journées Techniques de décembre dernier, les interventions "maraîchage" se sont concentrées sur quatre thèmes : itinéraire technique en fraise bio, ravageurs et maladies de l'ail, bilan des essais de lutte contre les nématodes à galles et protection contre le mildiou de la laitue.
La louvette
Portrait d'une chenille blanchâtre, la louvette, qui s'attaque à plusieurs plantations potagères et notamment aux laitues : symptômes et moyens de repérage, mode de vie et moyens de lutte au quotidien.
Variétés de salades en agriculture biologique (2007-2008) : préconisations variétales en serres et plein champ
Ces préconisations variétales en salades, pour la Provence, et en agriculture biologique, sont complétées par des variétés préconisées en Roussillon ou recommandées par les sociétés de semences. Le document inclut également le planning de production des salades sous abri, ainsi que les coordonnées des producteurs de plants maraîchers bio du Sud-Est et des principales sociétés de semences potagères.
Bandes fleuries réservoir d'auxiliaires : Etude de l'impact sur les pucerons de la salade
Benoît RONZON ; Dominique BERRY, Directeur de thèse 2006La SERAIL a semé un mélange floral composé de 6 espèces : l'achillée millefeuille, l'aneth, le bleuet des champs, le lotier corniculé, la phacélie et le souci. L'objectif de l'étude est d'étudier son impact sur les pucerons de la salade. Deux parcelles de Batavia (variété Storina) ont été implantées : une parcelle bordée de 2 bandes fleuries et une parcelle de référence. Les bandes fleuries n'ont pas montré d'effet supplémentaire dans la régulation des populations de pucerons de la salade.
Culture des légumes en bio : Bilan des expérimentations 2005 sur les espèces potagères
Cet article donne un aperçu du bilan des expérimentations 2005 réalisées sur les espèces potagères en Bretagne. Résultats des essais sur la laitue d'hiver et la courgette.
Dossier spécial : Mildiou de la laitue sous abri : Comment faire face ?
Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris. Dans le sud de la France, les dégâts sont très importants et entraînent de fortes pertes financières. Le GRAB et le CIVAM Bio 66 ont testé différentes techniques susceptibles d'être utilisées en AB. Les résultats de ces essais sont présentés dans cet article.
Doucette : La bien nommée
Portrait de la doucette ou mâche, salade d'hiver : période de semis, présentation des diverses variétés, bonnes adresses et exemple d'une recette.
Frisées et scaroles, des chicorées pour l'automne
Du semis à la maturité, l'article traite de la croissance des salades d'automne. Sont ainsi évoqués : - La montaison ; - Les variétés ; - Les sols ; - La fumure ; - La rotation ; - Les apports en eau ; - Le blanchiment ; - La pourriture.
Impact de l'enfouissement d'une culture de sorgho sur le bilan azoté
La Serail et l'Inra-Avignon ont mené une expérimentation en culture de laitue d'automne sous abri pour préciser l'impact d'une culture intercalaire de sorgho sur le bilan azoté. D'une manière générale, l'azote minéralisé provient bien plus largement de la matière organique déjà présente dans le sol que de la matière organique enfouie sous forme de résidus. D'un point de vue pratique, l'implantation d'une C.I. peut permettre de remettre à disposition dans les horizons colonisés par la culture suivante une partie des éléments minéraux stockés à des profondeurs non-exploitables par cette culture. Dans ce cadre, le choix du sorgho est pertinent. Même si les diffférences entre modalités de date d'enfouissement n'ont pas pu être mises en évidence, l'anticipation de la destruction et de l'enfouissement de la C.I. 3 à 4 semaines avant la plantation de la culture d'automne peut être conseillée afin de limiter les résidus et de faciliter le chantier.
La laitue, un rafraîchissement pour toute l'année
La laitue est faiblement calorique, pauvre en sucres et en graisses mais riche en fibres, minéraux et vitamines. Pour la cultiver, il faut savoir éviter quelques stress (plantation précoce dans un sol trop froid, plantation trop serrée, un manque d'eau lors du repiquage, un excès de chaleur ). Il est relativement facile de produire ses semences car la laitue est autogame (la plante fabrique son pollen et féconde les fleurs). Les limaces peuvent menacer les plantations de laitues, mais des solutions sont évoquées pour éviter de subir les conséquences de ces ravageurs.
Variétés de salades en agriculture biologique (2006-2007) : préconisations variétales en serres et plein champ
Ce document rassemble, sous forme de tableaux (semis, date de plantation, récolte), les variétés disponibles de salades en semences biologiques et semences conventionnelles non traitées pour les salades cultivées sous abris et en plein champ. Le document inclu également les coordonnées des producteurs de plants maraîchers bio du Sud Est et des principales sociétés de semences potagères.
Les chicorées d'automne : frisées et scaroles
Comment cultiver les salades d'automne : technique culturale, semis, conservation, prévention des maladies, lutte contre les parasites et choix des variétés.
Dossier spécial : Mildiou de la laitue et de la pomme de terre
Ce dossier spécial fait tout d'abord le point sur les essais de lutte contre le mildiou de la laitue en pépinière et sous abri. Ces essais ont été menés par le GRAB en 2003, 2004 et 2005 afin de vérifier l'efficacité des traitements réalisés dans la pratique et de tester de nouveaux produits. Les résultats de ces essais sont donnés dans cet article. Dans un second temps, le dossier fait un bilan sur 4 années d'essais (programme européen) de lutte contre le mildiou en culture de pommes de terre biologiques.
Endives à la cave, salade tout l'hiver !
Conseils pour réussir le forçage des endives à la cave, de la mise en silo à la récolte.
Fiches techniques
Un travail mené conjointement par BLE, Ekonekazariza et Bio Lur Navarra a permis la publication de ces 5 fiches techniques. Ces fiches ont été élaborées à partir d'enquêtes menées chez des producteurs. Elles ont pour thèmes : la tomate ; la laitue ; le désherbage ; les rotations et associations ; la production de plants.
Pesticides : En plein nuage
Un test réalisé par l'UFC-Que choisir sur plus d'une trentaine de pommes et de salades fait apparaître que seuls les produits issus de l'agriculture biologique sont aujourd'hui totalement dépourvus de résidus de pesticides. Certes, les teneurs relevées sont presque toujours inférieures aux limites maximales de résidus (LMR) autorisées, mais ces LMR ne correspondent pas aux doses journalières admissibles (DJA) qui marquent la toxicité pour l'être humain. Par ailleurs, ce dossier souligne de nombreuses lacunes, tant dans la conception des procédures d'homologation des pesticides utilisés que dans les pratiques agricoles et le contrôle de l'usage des pesticides. L'UFC salue donc l'agriculture biologique, réclame une révision du référentiel pour l'agriculture raisonnée et préconise, en l'attente de mesures efficaces, de laver et d'éplucher les fruits et légumes frais.
Salade : utilisation de la tensiométrie dans une parcelle hétérogène sous abri foid
Une aspersion homogène sur une parcelle hétérogène (sol plus ou moins perméable...) peut entraîner des disparités de rendement au sein d'une même culture de salade. Un essai mené à la Serail en 2003 sous abri froid met en évidence l'intérêt des relevés tensiométriques, interprétés grâce à la grille de décision proposée par l'Inra-Alenya.
Les salades de printemps, jolies, jolies, jolies...
Variétés de salades en Agriculture Biologique (2005-2006) : Préconisations variétales en serres et plein champ
8 fiches d'anciennes espèces potagères
Craquez pour une bonne laitue
Quelques conseils pour bien cultiver la laitue au potager et pouvoir profiter pleinement de ses bienfaits : choix des variétés, arrosage, choix du sol pour le semis et exemple de calendrier de semis en fonction de la variété sélectionnée.
Dossier spécial : Le mildiou de la laitue en AB : Comment faire face ?
Le mildiou de la laitue est la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris. Cette situation est due à deux facteurs principaux : d'une part au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches de Bremia et d'autre part à la faiblesse des méthodes de lutte biologique contre ce champignon. Ce champignon, décelé sur la feuille par des taches vert clair à jaune et par un feutrage blanc sur la face inférieure, se manifeste généralement en conditions humides et lors de manque d'aération. Un choix variétal approprié, l'implantation d'une pépinière saine, une gestion intelligente du microclimat et enfin le respect de certaines mesures prophylactiques sont autant d'actions à mener pour permettent de diminuer les risques sanitaires et de rendre la plante plus robuste. D'autant plus que les essais menés par le GRAB montrent que les traitements proposés actuellement ne sont, pour le moment, pas encore satisfaisants.
Dossier spécial : Sclérotinia en agriculture biologique
La sclerotiniose est causée par plusieurs champignons extrêmement polyphages. Les cultures les plus touchées par Sclerotinia sont les salades, le tournesol, le colza. Cet article présente les symptômes provoqués par Sclerotinia (flétrissement brusque par le collet des salades...) et les moyens de lutte actuellement mis à la disposition des agriculteurs biologiques (désinfection à la vapeur ou solarisation en maraîchage, mesures prophylactiques, l'utilisation d'un nouveau produit à base de spores d'un champignon antagoniste, notamment sur colza et tournesol).
Les gants en latex peuvent contenir des résidus de pesticides
En Suisse, le laboratoire cantonal zurichois a bloqué la vente des salades produites par deux agriculteurs biologiques différents, mais empaquetées au même endroit. Alors que la salade était encore parfaite à l'entrepôt, sa qualité chimique aurait été altérée après l'emballage. Les soupçons se portent sur les gants en latex utilisés par les employés chargés du conditionnement.
Paillage biodégradable sur tomates et laitues : adapter les matériaux à la culture
Si l'intérêt du paillage en culture maraîchère n'est plus à démontrer, il est important de connaître le comportement des différents matériaux, et de les choisir en fonction de la culture. Les essais comparatifs de paillages biodégradables à la Serail, de 2001 à 2003, permettent au producteur d'orienter son choix, notamment en fonction de la vitesse de dégradation, la température du sol sous le paillage et la qualité de la récolte.
Le Sclérotinia en AB : la lutte est possible !
La sclérotiniose (ou pourriture blanche) est causée par plusieurs champignons du genre Sclérotinia, principalement S. minor et S. sclérotinium, qui sont extrêmement polyphages. De manière générale, les cultures les plus touchées par le Sclérotinia sont les salades, le tournesol, le colza. Les pertes engendrées par cette maladie peuvent être très importantes, surtout sur des parcelles où se succèdent des cultures sensibles pendant plusieurs années. Cet article se propose de présenter les symptômes provoqués par Sclérotinia, de donner des éléments sur sa biologie et de faire le point sur les moyens actuellement disponibles pour lutter contre ce pathogène très nuisible (désinfection à la vapeur, solarisation, mesures prophylactiques, utilisation d'un produit autorisé en AB : Contans WG, homologué en France sur salades et crucifères).
La solarisation remonte à l'ouest
Des essais de désinfection des sols avant culture de salades ont été réalisés en Charentes. Les résultats sont positifs : diminution du salissement des cultures, augmentation du poids des salades, et en règle générale, baisse de la pression des rhizoctones. Les gains agronomiques semblent liés à un seuil de cumul de rayonnement de 130Kj/cm2, et plus que cette valeur, ce qui semble important est la vitesse à laquelle on obtient ce cumul (moins de 55 jours: bonne efficacité ; au delà, il faut prévoir un moyen de lutter contre l'enherbement pour la prochaine plantation).
Valoriser les déchets de salades par compostage
Dans les Pyrénées-Orientales, 7 000 tonnes de déchets de salades sont produits chaque année. Une partie seulement est recyclée par le biais de l'alimentation animale, essentiellement pour les chevaux, et la mise en décharge est interdite car réservée aux déchets ultimes. Face à ce constat, l'unité Agronomie/Environnement de la Chambre d'Agriculture du département a lancé en 2002, à Saint Cyprien, des expérimentations sur le compostage des déchets de salades. Les résultats obtenus sur les années 2002 et 2003 ont permis de déterminer le meilleur ratio entre déchets verts et déchets de salades. Un suivi agronomique de l'épandage de ces composts sur les différentes productions départementales va être mené sur 5 ans et le coût de cette nouvelle filière doit être étudiée dans les prochains mois... Une voie de valorisation des déchets à suivre !
Caro booste les produits traiteur bio
Installée au coeur de la Loire, à Saint-Chamond, la société Caro, spécialisée dans les produits traiteur biologiques, a enregistré en 2002 une croissance de plus de 30 %. Créée en 1999, elle emploie aujourd'hui 17 personnes. Et pour continuer à se développer, l'entreprise prévoit de multiplier les débouchés, et d'enrichir ses gammes de produits. Caro propose déjà des salades de légumes, qui représentent 70 % du chiffre d'affaires avec 17 références, des pizzas et des tartes, pour 20 % du chiffre d'affaires, et enfin des plats cuisinés, pour 10 % du chiffre d'affaires. Présente en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) avec la marque Côté Bio, et en magasins bio spécialisés avec la marque Carte Nature, Caro voit son avenir dans la restauration hors-domicile et dans les GMS, en envisageant de fabriquer des produits sous marque de distributeur bio.
Laitue d'hiver : Pour le printemps prochain, démarrez dès cet automne...
La laitue de cultures industrielles est le légume le plus consommé en crudités. On en trouve toute l'année sur les marchés. Il s'agit aussi de l'une des cultures les plus traitées aux pesticides chimiques. Alors pourquoi ne pas les planter soi-même ? Valériane, après avoir dressé l'historique de la laitue, s'intéresse à sa valeur alimentaire, aux différentes variétés, puis se penche sur la culture, avec les besoins de la laitue, la rotation et l'association, la préparation du sol, le semis, s'interroge sur la méthode à adopter, à savoir la plantation ou le repiquage, viennent ensuite l'habillage et l'emplacement. L'auteur donne ensuite quelques conseils pour étaler les récoltes. A noter également une partie sur la production de graines, et, pour faire face aux éventuels maladies et ravageurs, une mine de conseils pour la lutte préventive.
Maladies des salades : Identifier, connaître et maîtriser
Connaître les maladies d'une culture, savoir les diagnostiquer et les contrôler sont des prérequis indispensables à la mise en oeuvre d'une protection raisonnée efficace. L'auteur reprend la démarche analytique qui a contribué au succès de trois précédents livres sur les maladies de la tomate, des Cucurbitacées et du tabac. L'ouvrage est un véritable "outil" de diagnostic avec lequel le lecteur pourra identifier un problème phytosanitaire survenant sur une culture de salade, en minimisant au maximum les risques d'erreurs. En effet, la majorité des symptômes et des dégâts des bio-agresseurs, les nombreuses confusions de diagnostic y sont amplement évoquées. Le lecteur, par un jeu de va-et-vient entre photos, tableaux et figures, étayera progressivement son diagnostic. Des fiches très détaillées lui permettront de connaître les principales caractéristiques des agents pathogènes : répartition géographique et incidence sur la production, nature des symptômes et cycle biologique... Ces connaissances l'aideront à mieux les maîtriser en choisissant, à bon escient, les méthodes de protection les plus pertinentes (mesures prophylactiques, lutte biologique, traitement phytosanitaire...).
Le mildiou de la laitue en agriculture biologique (Bremia lactucae) : Biologie, dégâts, lutte biologique
Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est de loin la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris : les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à 2 facteurs principaux : d'une part, au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches et, d'autre part, à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon. Des éléments de biologie du Brémia de la laitue, les symptômes et dégâts, les méthodes de lutte en agriculture biologique et les travaux du GRAB contre le mildiou de la laitue sont ici présentés.
Le mildiou de la laitue en agriculture biologique (Bremia lactucae) : Biologie, dégâts, lutte biologique
Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est de loin la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris : les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à 2 facteurs principaux : d'une part, au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches et, d'autre part, à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon. Des éléments de biologie du Brémia de la laitue, les symptômes et dégâts, les méthodes de lutte en agriculture biologique et les travaux du GRAB contre le mildiou de la laitue sont ici présentés.
Produire des semences de laitue dans un itinéraire agrobiologique
La laitue (Lactuca sativa L.), espèce annuelle autogame, regroupe un très grand nombre de types variétaux (Batavia, pommée, romaine ) qui peuvent être cultivés sous abri ou en plein champ et produits en consommation à différentes saisons : au printemps (semis en février mars), en été (semis d'avril à juin), en hiver (semis en août septembre) La laitue appartient à la famille des astéracées (autrefois appelée composées). Son nom lui vient du lait, ce liquide blanc appelé latex qui exsude lorsqu'on coupe une partie de tige ou de feuille. Cette espèce, d'apparence fragile, fait partie des plantes qui paraissent relativement faciles à multiplier en bio. Cette fiche a comme principal objectif d'assurer la réussite d'une production de semences de laitue dans les meilleures conditions en respectant à la fois le cahier des charges de l'agriculture biologique et le règlement contenu dans la convention-type de multiplication. Elle est téléchargeable à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_semences/fiche%20semence%20Laituemini%20.pdf?phpMyAdmin=eEJxHX9SrXF%2CZWUcJnGi84FAen6
Salade-tomate-salade sous abri froid : Impact des rotations sur l'agro-système
L'objectif de cette étude, réalisée par le Sérail et le CTIFL, est de suivre l'évolution des stocks d'eau et d'azote sur la durée d'une rotation typique des systèmes rhônalpins conventionnels : salade/tomate/salade sous abri froid en sol. L'influence de l'introduction d'un engrais vert et de ses effets en terme de minéralisation sont aussi observés. Ainsi, une laitue implantée derrière un engrais vert de sorgho est suffisamment alimentée en azote et le reliquat est disponible pour la tomate (non lessivé au delà de la zone de prospection des racines).
Salades et engrais vert : une alliance gagnante
Les engrais verts connaissent ces dernières années un regain d'intérêt. Sélectionnés pour piéger des nitrates pendant les périodes d'interculture, ils sont aussi appelés Cipan (Cultures intermédiaires piège à nitrate). Le développement de ces cultures intermédiaires s'explique par les bénéfices que l'on peut en tirer : amélioration de la structure du sol, limitation de la fatigue des sols, réduction de l'entraînement de l'azote dans les horizons profonds. Les travaux menés par les stations d'expérimentation du Languedoc-Roussillon fournissent des références qui permettent notamment de caractériser les principales espèces pouvant être implantées comment engrais verts et leurs conditions optimales de mise en oeuvre : le sorgho pour l'été, les céréales d'hiver telles que le seigle, le ray grass d'Italie, triticale, avoine pour les intercultures d'automne, d'hiver ou de printemps. Un tableau récapitulatif dresse les caractéristiques des espèces utilisables en culture intermédiaire. Malgré leurs avantages, les engrais verts ont en revanche l'inconvénient de compliquer le raisonnement de la fertilisation.
Salades et engrais vert : une alliance gagnante
Les engrais verts connaissent ces dernières années un regain d'intérêt. Sélectionnés pour piéger des nitrates pendant les périodes d'interculture, ils sont aussi appelés Cipan (Cultures intermédiaires piège à nitrate). Le développement de ces cultures intermédiaires s'explique par les bénéfices que l'on peut en tirer : amélioration de la structure du sol, limitation de la fatigue des sols, réduction de l'entraînement de l'azote dans les horizons profonds. Les travaux menés par les stations d'expérimentation du Languedoc-Roussillon fournissent des références qui permettent notamment de caractériser les principales espèces pouvant être implantées comment engrais verts et leurs conditions optimales de mise en oeuvre : le sorgho pour l'été, les céréales d'hiver telles que le seigle, le ray grass d'Italie, triticale, avoine pour les intercultures d'automne, d'hiver ou de printemps. Un tableau récapitulatif dresse les caractéristiques des espèces utilisables en culture intermédiaire. Malgré leurs avantages, les engrais verts ont en revanche l'inconvénient de compliquer le raisonnement de la fertilisation.
Voici le temps du pourpier... Une salade peu courante !
Le pourpier, qu'est ce que c'est ? Une salade, un condiment, une plante médicinale, une plante sauvage ? Présenté dans un numéro antérieur de Valériane dans la rubrique "légume oublié", le pourpier tient à la fois de la salade, du condiment et de la plante médicinale. Cette garniture de salade était, et reste, d'un usage fort restreint. Vous apprendrez à connaître, dans cet article, cette plante de la famille des Portulacacées. Après une présentation du pourpier et son historique, l'auteur s'intéresse à ses qualités nutritionnelles et diététiques, puis aborde la culture (choix variétal, semis, culture et récolte, les parasites et la production de graines). L'auteur termine en proposant une sélection de recettes à base de pourpier.
Essais 2002 : Essai paillages biodégradables en salade sous tunnel froid
Le programme d'expérimentation conduit au GRAB depuis 3 ans sur les paillages biodégradables a pour objectif de tester les différents matériaux mis au point par les sociétés : ceux-ci évoluent d'une année à l'autre, ce qui impose la mise en place de nouveaux essais chaque année. Ce document présente les 4 essais mis en place par le GRAB sur salades sous abris durant l'hiver 2001/2002.
La laitue dans tous ses états
Cet article fait le point sur l'avancée des technologies capables de réduire à néant le mildiou de la laitue. Apparue il y a quelques années parce que les conditions de culture n'ont pas été respectées, cette maladie très résistante fait encore beaucoup de ravages aujourd'hui : c'est pourquoi certains scientifiques ont vu une solution dans le recours aux OGM. Cette solution est très controversée. Voilà pourquoi cet article propose quelques conseils pour mieux cultiver la laitue et ainsi prévenir l'apparition de la maladie dans votre potager.
Une trop forte transpiration favorise les nécroses
La nécrose sur salade cause des dégâts irréversibles pouvant aller de quelques plantes touchées à 100% de plantes non commercialisables. Elle apparaît à partir d'un stade clé, souvent aux deux tiers de la culture, sous l'effet d'un désordre physiologique impliquant les facteurs extérieurs. On retrouve toujours une carence en calcium dans les tissus affectés et endommagés. Il apparaît donc important de compter sur les itinéraires culturaux à moindre risque : éviter la transpiration excessive des feuilles, favoriser la pression racinaire, favoriser l'absorption du calcium, limiter les pics de croissance et l'augmentation brutale de pression dans les cellules, récolter à maturité, bien choisir sa variété.
Compte-rendu essai salade d'automne
Le CEFEL a conduit un essai, au GAEC de Nario à Montaigut sur Save (Haute-Garonne), afin d'étudier les principales caractéristiques de plusieurs variétés de salade adaptées à la production d'automne en agriculture biologique, et d'établir des références régionales. L'expérimentation a été mise en place sur une parcelle de plein champ de 250 m2, sur un sol argilo-limoneux. Les dix variétés de salade étudiées ont été plantées sur paillage plastique, réparties en parcelles, à raison de 3 répétitions par variété. Les observations ont porté sur la couleur, la précocité, le volume, l'homogénéité, l'aspect et le poids moyen unitaire. Dans les conditions de l'essai, toutes les variétés présentent une bonne adaptation dans la région. Des différences apparaissent essentiellement au niveau du volume et de la présentation.
Des essais en maraîchage et arboriculture bio pour les producteurs en circuit court (Aude, Gard, Hérault)
Le Languedoc Roussillon fait partie des régions leader dans la production de fruits et légumes biologiques. Alors que les producteurs commercialisant sur le marché intérieur en circuits de proximité (vente directe et restauration collective) représentent actuellement plus de la moitié des agriculteurs biologiques certifiés, les expérimentations conduites jusqu'alors répondent essentiellement aux attentes des exploitations tournées vers le marché d'expédition. C'est pourquoi, les producteurs des CIVAM bio de l'Hérault, de l'Aude et du Gard, en partenariat avec le GRAB, ont mis en place un programme spécifique aux productions fruitières et maraîchères de proximité, qui s'articule autour de deux piliers : la souplesse d'adaptation à la diversité des situations techniques et géographiques et la recherche de solutions techniques pragmatiques et rapidement transférables. Objectifs et mise en place d'un tel projet, et présentation des premiers essais réalisés en 2001.
Les feuilles plastiques et les buttes sont-elles efficaces contre les maladies des salades ?
On recommande souvent de cultiver les salades sur des feuilles plastiques ou des buttes pour diminuer le risque d'attaque de mildiou de la laitue et de sclérotiniose. En collaboration avec l'IRAB/FiBL, des essais en pleine terre ont été effectués afin d'étudier l'influence de divers systèmes de cultures sur le développement des maladies des salades. Ces essais n'ont pas apporté beaucoup de nouvelles connaissances mais en ont bousculé quelques-unes plus anciennes. Cet article présente un bilan intermédiaire, les avantages et inconvénients des cultures sur buttes et sur feuilles plastiques et donne des recommandations pratiques.
Gestion du climat : De l'air pour les laitues
La production hivernale de salades se fait essentiellement sous abris. Hormis la courte période de reprise du plant et celle du froid intense, le confinement de l'abri est l'ennemi de la salade. Qu'elle que soit la structure, en général en plastique (tunnel, multichapelle ou bi-tunnel), la maîtrise des conditions climatiques passe par des précautions simples concernant la température ambiante et l'hygrométrie. Ces deux paramètres doivent permettre de favoriser la croissance et la pommaison de la laitue et d'éviter le développement des maladies et les accidents physiologiques. Dans la plupart des cas, c'est l'aération qui permettra de réguler les conditions climatiques de l'abri mais il existe également des techniques complémentaires telles que le paillage ou le bassinage.
Laitues et batavias d'abris
Est-il possible de produire de belles salades en bio ? Assurément oui, à condition toutefois d'être vigilant tout au long de la culture et de choisir des variétés résistantes au mildiou de la laitue, plus connu sous le nom de brémia. L'auteur, maraîcher bio à Yvias, dans le Finistère, partage son savoir-faire et son expérience : disponibilité et approvisionnement en graines bio de laitues pommées et de batavias, préparation du sol, plantation, lutte contre les ravageurs et les maladies cryptogamiques, intérêts agronomique et économique de cette culture.
Légumes : Des maladies nouvelles et peu courantes
Le laboratoire de diagnostics de la FREDEC Centre (Fédération Régionale de Défense contre les Ennemis des Cultures) a réceptionné cette année plusieurs échantillons de légumes sur lesquels ont été identifiées des maladies peu courantes et, même parfois observées pour la première fois en France, comme : - la fusariose du concombre, - la septoriose de la laitue, - la cercosporiose du céleri. L'auteur nous propose un petit aperçu de ces maladies.
Une printanière sensible : la laitue
"Le terme ""salade"" est assez flou dans la tête des consommateurs, mais pas dans celle des jardiniers : légumes cultivés pour leurs feuilles et généralement consommés crus, en vinaigrette (laitues et chicorées, mâche, pissenlit surtout). On y ajoute souvent les salades sauvages (pissenlit, cresson, pimprenelle, mâche, etc...) qui sont souvent les ancêtres de nos salades cultivées. Les deux plus célèbres, la laitue et la chicorée sont décrites dans cet article car elles tiennent une grande place dans notre alimentation. Faciles à récolter, préparer et cuisiner, et disponibles presque toute l'année au potager familial."
Les produits organiques en cultures légumières : La fertilisation utile et dispendieuse
Le raisonnement de la fertilisation des cultures légumières nécessite des connaissances de leurs besoins nutritifs et des potentiels de minéralisation des matières organiques endogène et exogène du sol. Le CTIFL, engageant un travail sur ce dernier point, a commandé à l'ENITA de Bordeaux une enquête destinée à recenser les produits organiques utilisés, à préciser les raisons de leur emploi et à recueillir les demandes et problèmes des producteurs de légumes du grand Sud-Ouest. Cette étude montre le grand intérêt porté aux composts pour la plupart des cultures tandis que le fumier est employé essentiellement en fraisiculture. Le prix devient le facteur déterminant dans le choix, devant l'efficacité et la facilité d'utilisation du produit. Les attentes en information et en formation sur l'utilisation des produits organiques sont fortes en agriculture biologique.
Salades : Raisonner l'irrigation
"Les laitues ont un système racinaire pivotant mais la technique de plantation en mottes provoque plutôt le développement d'un système racinaire fasciculé en surface. Le faible volume prospecté par chaque plante impose donc un bon suivi de l'irrigation et une bonne régularité de répartition de l'eau. Des outils et techniques simples s'avèrent très précieux pour la maîtrise de l'irrigation. Les besoins en eau d'une culture ainsi que la quantité d'eau disponible pour la plante peuvent être calculés ; le sol peut être travaillé de manière à favoriser la mise à disposition de l'eau ; la régularité de l'aspersion est également un élément important de l'homogénéité des cultures. Enfin, le contrôle de l'humidité du sol, à la tarière ou au moyen de tensiomètres, complète le suivi de l'irrigation."
Travail du sol : Facteur d'homogénéité... ou d'hétérogénéité
Première intervention réalisée sur une parcelle en vue de l'implantation d'une culture de salade, le travail du sol est un élément fondamental pour l'homogénéité des salades à la récolte. En effet, la salade ayant un système racinaire peu puissant, facilement arrêté, tout obstacle ou irrégularité peut entraîner un mauvais développement ou un développement retardé des racines donc de la plante. Si le travail du sol peut favoriser cette homogénéité, il peut aussi être la cause d'hétérogénéité. En effet, un travail trop profond ramenant en surface des parties grossières a un effet négatif sur le développement racinaire. De même, il faut éviter de créer en profondeur une semelle qui bloquera l'écoulement de l'eau et empêchera les racines de se développer profondément. A l'opposé un travail trop fin, réduisant la surface à l'état de poudre, entraîne à la première pluie ou irrigation, une prise en masse de la terre et par la suite une asphyxie du sol. Comme le souligne Gilles Bertrand, conseiller à la Chambre d'Agriculture du Roussillon, "le travail du sol, en tant que facteur d'homogénéité, passe par la connaissance de son sol, par le choix d'outils adaptés à ce sol et par leur bonne utilisation."
Comparison of nitrate content in leafy vegetables from organic and conventionnal farms in California
En Californie, des études et analyses ont été réalisées sur différents légumes feuillus (laitues romaine, laitues iceberg, épinards,...), biologiques et conventionnels, afin d'évaluer et de comparer leur teneur en nitrate. Résultats.
Dernières nouvelles de Kerplouz
Dans le cadre du GEPAB, des essais "maraîchage" sont mis en place chaque année à la station expérimentale de Kerplouz, en collaboration avec la Chambre d'agriculture et le GAB du Morbihan. Les premiers essais avaient porté sur le comportement de la carotte dans une rotation de 3 ans à base de prairie. En 1999, un essai laitue a été mis en place (comparaison des conduites bio et conventionnelle pour une même variété). Le programme pour 2000 concernera à la fois la carotte (ensemencement d'une parcelle bio) et la laitue (test du potentiel des graines bio).
Le désherbage en maraîchage biologique
Connaître les principes de base pour le désherbage en maraîchage : la rotation, les engrais verts, le travail du sol, ainsi que le matériel et les techniques utilisables : le faux semis, la herse étrille, le désherbage thermique, la solarisation, etc... tels sont les thèmes abordés dans ces fiches techniques. Par ailleurs trois exemples sont cités : la laitue, le poireau et la carotte.
EFRC Transplant Programme
L'EFRC a entamé depuis 1994 un travail de recherche sur la production biologique de plants de légumes. La première partie s'est déroulée de 1994 à 1997 et portait principalement sur la production de plants bio. Les résultats publiés en 1997 montraient qu'il était tout à fait possible en système biologique d'obtenir des plants de très bonne qualité. La seconde partie du programme avait pour but d'identifier des méthodes de contrôle du mildiou en production de plants pour le chou, l'ail et la laitue, ainsi que de développer et d'évaluer des protocoles de production de plants pendant l'automne et hiver, périodes les plus difficiles.