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Chauffage des serres en bio : les tomates en hiver ne passeront pas !
BIOFIL, AuteurAfin d'éviter la vente de légumes bio d'été dits "ratatouille" (tomates, concombres...) produits sous serres chauffées en hiver, une mesure a été mise en place, le 11 juillet 2019, qui interdisait la commercialisation de ces légumes entre le 21 décembre et le 30 avril. Quatre ans après, en juillet 2023, sur décision du Conseil d'État saisi par des acteurs conventionnels engagés dans la bio, le Cnab (Conseil national de l'agriculture biologique) de l'Inao a dû revenir sur cette mesure, remise en cause pour des raisons de distorsion de concurrence. Plusieurs organisations bio - la Fnab, le Synabio, Forebio et le Synadis - regrettent fortement ce retour en arrière qui met à mal l'un des principes de l'agriculture biologique : le respect des cycles naturels et donc des saisons.
Dossier : Légumes pour l'industrie : Diversifier en maîtrisant les risques
Marion COISNE, AuteurCe dossier fait le point sur les légumes industrie biologiques (destinés à la surgélation ou à la mise en conserve) : état du marché, principales régions productrices, principaux légumes cultivés, problématiques techniques, témoignages de producteurs Le désherbage est la problématique principale, avec des risques liés à des plantes toxiques comme le datura ou la morelle, ce qui nécessite parfois des passages manuels, notamment en carottes, épinards et betteraves. Jean-Paul Hignet, ainsi que Stéphane et Nathalie Urvoy, producteurs de petits pois industrie en Bretagne, font un retour sur leurs itinéraires techniques et sur les problèmes rencontrés, notamment les aléas climatiques et sanitaires. De même, Thomas Raoul, dans la Somme, témoigne sur la production dépinards, culture intéressante, mais très technique et risquée, pour laquelle « on na pas le droit à lerreur ». Une nouvelle usine de surgélation, ayant démarré son activité au printemps 2022 dans les Hauts-de-France, traite des volumes bio et cherche de nouveaux producteurs. Si les haricots et les pois sont plutôt porteurs, lépinard reste compliqué à produire. Enfin, avec lévolution du climat, lirrigation est de plus en plus de mise pour ces cultures. Par ailleurs, il est important de noter que la production de légumes industrie est en recul dans le Sud-Ouest à cause de problèmes techniques, liés notamment au changement climatique (mildiou sur la tomate, plantes toxiques, températures trop fortes pour les petits pois ). Stéphane Besnier, installé dans le Lot-et-Garonne, apporte son témoignage sur les tomates industrie.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023
BIOFIL, AuteurCet article présente des produits lauréats, ainsi que nominés, au concours Sival Innovation 2023 (Salon Sival Angers). Ces derniers, qui ont concouru dans différentes catégories, sont tous utilisables en agriculture biologique. Cinq dentre eux font partie de la catégorie « Innovation variétale » : 1 la pomme verte Canopy ; 2 la pomme de terre bio Byzance ; 3 loignon Sunions « fini de pleurer » ; 4 la tomate Roujande ; 5 le kiwi jaune Haegeum. Cinq autres font partie de la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : 1 la solution Nezapar contre la punaise verte ; 2 le biostimulant Nurspray contre le stress hydrique ; 3 le produit Micromus-System contre les pucerons ; 4 - le produit de biocontrôle nématicide Cedroz ; 5 lécran physique à largile CleFlo (crème) pour résister aux stress thermiques et aux insectes ravageurs. Trois autres lauréats et nominés présentés dans cet article appartenaient à la catégorie « Machinisme et automatisme » : 1 un enjambeur modulaire de maraîchage, développé par Romanesco ; 2 Skiterre, un outil de désherbage mécanique des cavaillons et des interceps ; 3 Orio, un porte-outils autonome (robot) pour les cultures légumières et les grandes cultures. Deux autres appartenaient à la catégorie « Services et logiciels » : 1 - Pats-C qui enregistre les mouvements de vol des noctuelles dans les cultures sous abri ; 2 le Label Energie animale qui valorise la traction animale. Deux autres appartiennent à la catégorie « Solutions pour la production » : 1 Les Tolériantes, des tomates F1 rouges sélectionnées pour la culture de plein champ ; 2 Streamline X ReGen, un tuyau goutteur. Le dernier nominé présenté appartient à la catégorie « Démarche collective » : Humival Evolution, un engrais produit dans le cadre de léconomie circulaire.
Lutter contre les punaises : Des solutions efficaces sur tomates, aubergines et choux
Tanguy DHELIN, AuteurDe 2017 à 2020, le projet Impulse, piloté par le CTIFL, a permis de tester différentes solutions biologiques de gestion des punaises en maraîchage, sur tomates, aubergines et choux. Ces insectes ravageurs se développent et créent de plus en plus de dégâts sur ces cultures, même si certaines espèces zoophages peuvent aussi avoir une action d'auxiliaire. Sous serre (tomates et aubergines), le premier levier à actionner est d'étanchéifier la structure avec des filets anti-insectes (insect-proof). Sur cinq essais menés, de tels filets ont permis de réduire considérablement les populations de punaises. Il est, toutefois, préconisé de les associer à d'autres leviers de lutte. Les maraîchers doivent également avoir en tête les inconvénients liés à cette pratique : temps de travail pour la pose, impacts sur le micro-climat de la serre, etc. D'autres essais visaient à évaluer lefficacité de pièges chromatiques. Ils sont pertinents mais essentiellement pour détecter précocement la présence des punaises. Enfin, plusieurs auxiliaires ont également été testés : le parasitoïde Trissolcus basalis et le nématode Steinernema carpocapsae, avec des résultats encourageants. Sur cultures de choux, en plein champ, plusieurs plantes pièges ont été implantées autour des parcelles ou en co-plantation, dont le colza, la moutarde et le chou chinois. Parmi ces trois plantes, c'est le colza qui s'est avéré le plus efficace.
Les maladies de la tomate Nouvelle-Aquitaine
Alexis NAULLET, AuteurCe bulletin technique indique comment lutter contre les principales maladies de la tomate en agriculture biologique : le mildiou ; le botrytis ; la cladosporiose. Pour chaque maladie, sont précisés : les dégâts qu'elle cause ; les conditions qui favorisent son apparition et sa dissémination ; des méthodes de lutte préventives et curatives.
Les meilleures tomates du monde
Josselin RIVOIRE, AuteurPascal Antigny, de l'association Cultive ta rue, a fourni, à Terre Vivante, 6 variétés remarquables de tomates, parmi les 1 967 variétés du catalogue de l'association. En 2022, Terre Vivante a donc conduit, en Isère, des essais sur les variétés suivantes : 'Rosa de Barbastro', 'Sunrise jazz', 'Rose d'Eauze', 'Del Nerpio verde', 'Sweet cream' et 'Green doctor's frosted'. Avec la sécheresse et les canicules qui ont marqué la saison 2022, les tomates n'ont pas souffert du mildiou ; cependant, elles ont souffert des températures excessives (avortements de fleurs, pollinisation compromise, mûrissement tardif...). Si le contexte n'a pas permis d'évaluer la résistance de ces variétés au mildiou, les essais ont permis de connaître leur comportement en situation caniculaire, situation qui risque de se répéter compte tenu du changement climatique.
Potagères : Le choix en variétés bio sétoffe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLoffre en semences biologiques despèces potagères continue à monter en puissance. Elle sest notamment accrue sous leffet du passage en hors-dérogation (HD) de certaines espèces. Cela signifie, pour ces espèces, que les producteurs bio nont plus le droit dutiliser des semences conventionnelles non traitées après récolte. Ils doivent obligatoirement utiliser des semences bio (sauf dérogations exceptionnelles). Léchéancier des passages en HD a le mérite de fixer des objectifs, ce qui pousse les acteurs de la filière à être proactifs. Sur plus de 150 espèces potagères, une vingtaine sont déjà en HD (un focus est réalisé sur quelques-unes de ces espèces). Néanmoins, malgré une offre bio de plus en plus étoffée et ces passages en HD, le nombre de dérogations en potagères (semences et plants) ne cesse daugmenter. Ceci sexplique par la croissance des surfaces bio. Ramenées au nombre de producteurs biologiques, les dérogations décroissent. Cependant, les gammes et les disponibilités des semences biologiques restent parfois insuffisantes : rupture de stock suite à un aléa climatique, demandes spécifiques non disponibles en bio (ex : variété résistante ou tolérante à une maladie). Pour certaines espèces, la multiplication en agriculture biologique reste difficile (ex : chou-fleur, mâche, melon, haricot ). Les filières ont également des attentes spécifiques, certaines fois difficiles à concilier avec la multiplication des semences en agriculture biologique. Cet article est complété par plusieurs encarts. Lun deux est consacré aux nouvelles variétés de potagères proposées par des semenciers. Un autre récapitule, via un calendrier (du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2030), les passages en hors-dérogation des principales espèces de légumes.
Les ravageurs de la tomate Nouvelle-Aquitaine
Alexis NAULLET, AuteurCe bulletin technique indique comment lutter contre les principaux ravageurs de la tomate : tuta absoluta ; acariose bronzée ; noctuelles ; aleurodes ; punaises. Pour chaque ravageur, sont précisés : les dégâts qu'il cause ; son cycle biologique et les conditions favorables à sa présence ; des méthodes de lutte préventives et curatives.
Remèdes bio à l'essai
Marie ARNOULD, AuteurL'association Jardinot, fondée en 1942, compte aujourd'hui 80 centres de jardins familiaux, totalisant 3 000 parcelles prises en charge par des jardiniers amateurs. Depuis la promulgation de la loi Labbé (2019 pour les jardins particuliers), qui interdit l'usage de produits phytosanitaires de synthèse dans les jardins amateurs, l'association a organisé, en 2019 et en 2022, dans plusieurs de ses centres, des ateliers "Jardiner écoresponsable" qui visaient à initier les adhérents à des méthodes naturelles de jardinage : compost, rotations des cultures, usage de produits de biocontrôle... Ces ateliers ont permis de faire un focus sur les ravageurs et les maladies causant le plus de problèmes : mildiou sur les pommes de terre et les tomates ; pucerons sur les haricots, les navets et les poireaux ; taupin et autres larves terricoles sur les légumes-racines et les salades ; altises. Cet article présente les résultats des essais menés en 2022 : purin d'ortie et de prêle sur pommes de terre et sur tomates, combinaison avec un traitement préventif (Bioalgues), pièges à altises...
TOFoo : Résultats tomates de consommation
Le projet TOFoo (True Organic Food) vise à mettre au point un procédé, se basant sur des analyses, pour déterminer si un produit est bio ou non. Dans ce cadre, 530 échantillons de tomates de consommation ont été collectés pendant 2 ans sur les différents bassins de production français et analysés. Les résultats montrent que 99 % des échantillons sont bien classés (les produits bio sont bien identifiés par rapport aux produits conventionnels).
Les tomates
Dans cet ouvrage, Jean-Martin Fortier, maraîcher et formateur québécois en maraîchage bio-intensif sur petites surfaces, livre tout son savoir-faire, partage ses variétés préférées et explique comment cultiver les tomates avec succès, que l'on soit jardinier amateur ou maraîcher professionnel. Préparation du sol, semis, repiquage, plantation, entretien, récolte, ennemis : c'est toute la méthode Fortier, performante et respectueuse de l'environnement, qui est expliquée et appliquée aux tomates. Aidé par de nombreuses illustrations détaillant gestes et tours de main, Jean-Martin Fortier livre ses astuces pour réussir la culture de la tomate, la solanacée la plus connue et la plus consommée dans le monde.
Biodiversité fonctionnelle : Un atout pour gérer les pucerons sous abris ?
Samuel MENARD, AuteurSuite à la demande des maraîchers biologiques de Bio Nouvelle-Aquitaine, lACPEL a mis en place une expérimentation afin dévaluer lintérêt dimplanter une bande fleurie dans un tunnel froid daubergines ou de tomates, pour limiter les populations de pucerons. La bande fleurie a pour but dattirer des auxiliaires de culture et daugmenter leur fécondité pour favoriser leur multiplication. Lobjectif de cet essai était de voir si les auxiliaires naturels (attirés par cette bande fleurie) permettaient de réduire les lâchers dauxiliaires achetés. Avant de décrire les résultats obtenus durant les trois années dessai, cet article apporte brièvement des informations sur les pucerons (cycle de développement, dégâts causés sur les cultures ), ainsi que sur leurs principaux prédateurs et parasitoïdes (syrphes, chrysopes, coccinelles, larves dAphidoletes aphidimyza, famille des Braconidae ). La bande fleurie testée était composée de plusieurs plantes de services : bleuet, souci, alysse maritime, matricaire. Elle a été utile pour réguler les populations de pucerons si, et seulement si, la culture de rente était indemne de pucerons à la plantation, et si les plantes de la bande fleurie étaient en fleurs lors de la plantation de la culture de rente. Dans ces conditions, cette stratégie est intéressante, notamment dun point de vue économique, car les coûts de sa mise en uvre sont compensés par une possible diminution des lâchers dauxiliaires achetés.
Bretagne : La plateforme Awen Bio : une source dinspiration
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa plateforme Awen Bio (ex-plateforme PAIS) est la seule station dexpérimentation, en Bretagne, totalement dédiée aux fruits et légumes bio. Lors de sa journée portes ouvertes, les visiteurs (des professionnels agricoles et des élus) ont souligné limportance de maintenir ce site de recherche, dessais et dinnovations. Cette plateforme, créée en 2000, a été gérée par Initiative Bio Bretagne (IBB) durant une vingtaine dannées. En 2021, suite à des difficultés et sous limpulsion du Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), un collectif de quatre partenaires (Grab, ITAB, Frab et Agrosemens) a décidé de prendre la relève dIBB pour ne pas perdre le travail entrepris. Le site est situé sur lexploitation bio du Lycée agricole de Suscinio. Il est composé de 3 ha de plein champ et de 800 m2 sous abri. Cette surface inclut aussi un verger de pommiers et de lagroforesterie. Les travaux sont menés en lien avec les élèves du lycée, dans une démarche pédagogique. Les objectifs sont de tester et daméliorer des variétés adaptées à lagriculture bio en Bretagne, des associations de cultures, des couverts végétaux, des plantes de services, des matériels et techniques de désherbage, ainsi que de travailler sur la fertilisation, la réduction du travail du sol et la protection des cultures. Depuis sa création, des essais sont notamment menés sur des variétés populations de légumes (principalement sur choux et tomates).
Dossier du mois : Commerce alimentaire : Des chemins tortueux jusquà notre assiette
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Elisa OUDIN, AuteurLa guerre en Ukraine a mis en évidence la forte prédominance de quelques grands groupes sur le commerce alimentaire mondial et les faiblesses de ce système. Limpact de cette guerre tient au fait que les belligérants sont des fournisseurs majeurs de blé, d'orge, de tournesol et de maïs. Sajoutent à cela les conséquences de ce conflit sur le coût des énergies. Ceci amène à une flambée des prix et à des risques de pénuries, dautant plus que le commerce alimentaire est devenu mondial. Dans ce système, les denrées, devenues sources de spéculation, font des kilomètres à travers la planète avant darriver par cargos géants dans nos ports, puis dans nos assiettes. Connaître lorigine des produits que lon consomme devient souvent quasi impossible, surtout avec un étiquetage aux mentions obligatoires très parcellaires. Le but ? Tirer les prix vers le bas et répondre aux demandes de lagroalimentaire et de la grande distribution qui veulent des produits standardisés et peu chers. Ce système, opaque, est aussi plus à risques en termes de fraudes. En plus de présenter les coulisses du marché mondial des denrées alimentaires, ce dossier fait des focus sur certains produits de base comme le blé ; les huiles de tournesol, de colza, de palme ; le poulet ; le sucre ; la viande de buf ; le lait ; les tomates fraîches ; le cacao et le café : origine, traçabilité, qualité selon lexistence de signes de qualité ou non, part de production et de consommation en France, risque de pénurie ou dinflation suite à la guerre ou au changement climatique . Pour faire face à ces risques de chocs, la souveraineté alimentaire devient un enjeu majeur. Certains présentent alors le productivisme agricole comme la solution, quitte à faire fi des questions environnementales ou de santé. Dautres dénoncent le lobbying de lagrochimie qui cherche à « instrumentaliser la guerre » à son bénéfice. Stocker, réguler pour sadapter aux crises, réduire les importations, favoriser les filières plus modestes, mieux tracées et rémunérant mieux les producteurs sont les moteurs dune autre approche, basée sur une résilience alimentaire réfléchie à léchelle des territoires, à partir daliments locaux diversifiés.
Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
Fertilisation en phosphore et potassium : Vers un nouvel outil de raisonnement des apports de phosphore et de potassium pour les cultures légumières en sol
François LECOMPTE, Auteur ; Aurélie ROUSSELIN, Auteur ; Claire GOILLON, Auteur ; ET AL., AuteurUne utilisation rationnelle des engrais phosphatés et potassiques contribue à la durabilité des productions légumières. Le raisonnement des apports doit être fondé sur une connaissance du cycle spécifique de chaque élément minéral et sappuyer sur des outils adéquats dévaluation de leur biodisponibilité. INRAe, le CTIFL, lARPEL et le GRAB ont travaillé conjointement sur cette thématique, dans le cadre du projet REVEIL, grâce au concours financier de lUnion européenne et de la région PACA, afin de proposer un prototype doutil daide à la décision pour raisonner les apports de phosphore et de potassium en cultures légumières. Pour cela, ils se sont inspirés de la méthode Comifer et se sont basés sur des analyses de sol classiques, des analyses de phosphore Olsen et de potassium échangeable. Le prototype de cet outil, qui prend la forme de grilles de décision, a été testé sur des cultures de laitues et de tomates en pleine terre. Les résultats montrent que ce prototype doutil daide à la décision est pertinent pour réduire les apports en situation de forte biodisponibilité (allant de la réduction à limpasse dapports), tout en maintenant un rendement maximal et en limitant les risques datteinte à lenvironnement.
Fruits, légumes, céréales Des pesticides à risque partout !
Elsa ABDOUN, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur« Les produits phytosanitaires les plus problématiques pour la santé sont censés être interdits dusage en Europe. Notre étude suggère pourtant quun aliment sur deux, en France, contient des résidus potentiellement dangereux ». Pour arriver à cette conclusion, les auteures ont repris des résultats danalyses faites, en 2019, par les autorités françaises sur plus de 14 000 aliments et qui avaient abouti à la détection de 238 résidus de pesticides. Cette liste de résidus présents dans les aliments a été comparée à deux listes établies en 2021, soit par lANSES, soit par lEurope, de substances à effet potentiel sur les voies hormonales ou cancérigènes, mutagènes ou encore reprotroxiques, montrant que plus de 50 % des denrées végétales non bio analysées contenaient au moins un de ces résidus de pesticides et même plusieurs pour un tiers dentre elles. Les produits bio, du fait du cahier des charges lié à cette production, sont beaucoup moins concernés : 1 aliment végétal bio sur 8 touché, mais dans ce cas pour cause de pollutions accidentelles. Par ailleurs, les substances analysées sont interdites dusage en Europe depuis 2009. Néanmoins, des subtilités dans la législation permettent encore leur présence dans les aliments : des différences danalyses des risques selon les organismes ; des délais importants pour la prise en compte des apports de la recherche ou pour faire de nouvelles évaluations des risques ; des dérogations possibles aux interdictions ou encore des interdictions qui ne sappliquent pas aux produits importés. Bruxelles promet de nets progrès comme la « non-utilisation de pesticides dans lUnion Européenne prévue à lhorizon 2050 ». Si cela savérait, ce serait un vrai bouleversement pour les acteurs agricoles, mais aussi pour les citoyens, sachant quaujourdhui personne néchappe totalement à la contamination par les pesticides, étant donné les niveaux de pollution dans nos environnements.
Implanter des bandes fleuries sous serre pour lutter contre les pucerons
Benoît VOELTZEL, AuteurLes pucerons causent de nombreux dégâts sur les cultures de solanacées et de cucurbitacées. Favoriser la biodiversité fonctionnelle, et donc la présence d'auxiliaires de culture, est une des voies de lutte mobilisables en agriculture biologique. La Chambre interdépartementale d'agriculture Charente-Maritime Deux-Sévres a conduit des essais, sur aubergine et sur poivron, en 2019 et 2020, puis sur tomate en 2021 : la mise en place de bandes fleuries sous serre peut-elle significativement réduire la présence de pucerons en attirant leurs prédateurs naturels que sont les syrphes, les chrysopes et les coccinelles ? Les résultats obtenus sont présentés dans ce bulletin, avec notamment une bonne efficacité de la technique en 2021.
Le maraîchage sur petites surfaces vu sous langle de lexpérimentation
Céline MATHIEU, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurLe nombre dinstallations en maraîchage sur petites surfaces connaît un développement important en Auvergne-Rhône-Alpes. La station SERAIL (Station dexpérimentation Rhône Alpes Information Légumes) a mis en place un essai, nommé MIPS AURA (Maraîchage Intensif sur Petite Surface), qui vise à évaluer les performances dun système maraîcher bio sur petites surfaces avec une commercialisation des produits en circuits courts. Pour cela, un système classique en maraîchage diversifié et un système de maraîchage sur petites surfaces ont été recréés en conditions expérimentales (à échelle réduite) et comparés. Le système diversifié expérimental repose ainsi sur 2 160 m2 (avec 11 % dabris), et le système sur petites surfaces repose sur 1 000 m2 (avec 24 % dabris). La part dabris est plus importante dans le système « petites surfaces » pour faire plus de légumes primeurs (type mesclun). Dans ce système, la densité de plantation a également été multipliée par 1,5 ou 2, et certaines cultures ont été palissées pour gagner de la place (ex : culture de melon). Le choix sest aussi orienté vers des tunnels mobiles afin doptimiser les temps de culture. Ce mode de conduite a bien convenu aux fèves, aux pois gourmands, aux melons, aux tomates, aux courgettes... Il a, en revanche, moins convenu aux haricots grimpants et aux maïs. Les premiers résultats économiques de ce système sont satisfaisants, notamment pour le trio des légumes phares de lété (tomates, aubergines et courgettes) et pour le mesclun. Ces cultures sont incontestablement rémunératrices, mais ce sont surtout des cultures avec une productivité élevée au mètre carré.
OPTIABRIBIO : Amélioration des références techniques pour les rotations à base de Cucurbitacées et Solanacées en culture Biologique sous abris (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet Optiabribio vise à fournir des références techniques pour les maraîchers biologiques diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces de solanacées en cultures sous abri froid pour des systèmes légumiers/maraîchers biologiques. En particulier, il a pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistance au froid, aux pathogènes/ravageurs), adaptées aux conditions de cultures biologiques (sans chauffage, intrants réduits, ) pour des espèces de légumes permettant de disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés de circuit court et circuit long suffisante et offrant une bonne valorisation économique aux maraîchers biologiques. Pour cela, des essais ont été réalisés dans différentes stations dexpérimentations afin de tester des techniques culturales ainsi que des variétés. Ce document présente les résultats des essais variétaux. Ces derniers ont portés sur des variétés de tomates rondes rouges, daubergines, de concombres et de courgettes.
Les outils daide à la décision pour lirrigation en maraîchage
William PARMÉ, AuteurLes maraîcher.ères se posent de nombreuses questions sur l'irrigation. Afin de bien gérer les apports deau, il est possible dutiliser des outils daide à la décision. Agrobio 35 a testé lutilisation de sondes tensiométriques, dans le cadre du projet ECOEAULEG. Un premier essai, mené chez une maraîchère bio, a comparé ses pratiques habituelles dirrigation (témoin) sur une culture de patates douces, à deux conduites avec des sondes tensiométriques différentes : une avec une sonde Chameleon (160 ) qui repose sur un système de couleurs (bleu : sol humide ; vert : sol frais ; rouge : sol sec), et une autre avec un tensiomètre à eau (90 ) qui est surmonté dun baromètre indiquant la disponibilité en eau. Les rendements obtenus dans les modalités témoin et Chameleon sont proches, sachant que les sondes Chameleon ont permis déconomiser 10 % d'eau (vs témoin). En revanche, le rendement a été plus faible avec le tensiomètre à eau, alors que cette modalité a consommé plus deau (+ 10 % vs témoin). Toutefois, face au manque de répétitions et à la nature du dispositif expérimental (planches voisines), il faut se montrer prudent avec ces résultats. Dans tous les cas, la productrice a été séduite par la facilité dutilisation des sondes Chameleon. Ces dernières ont été testées dans un second essai, en culture de tomates sous abri froid, en comparaison avec la conduite habituelle dun maraîcher bio et avec une modalité « confort hydrique ». Les aléas rencontrés au cours de lexpérimentation (gel, maladies) ne permettent pas de tirer des conclusions, mais le producteur a aussi apprécié les sondes Chameleon et souhaite reconduire lessai.
Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.
Palissage : des solutions en matières biodégradables !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage, le palissage des cultures dété est très chronophage, que ce soit lors de la mise en place, lors de lentretien ou lors du retrait de la culture. De nouvelles techniques émergent régulièrement pour faciliter la tâche aux producteurs. Les innovations portent actuellement sur le recours à des matières biodégradables, qui permettent de limiter lusage du plastique et de gagner un temps précieux lors du retrait des cultures dété. Cet article apporte des précisions et des astuces de maraîchers bio quant à lutilisation de ficelles biodégradables (en jute cinq brins, en jute trois brins, en fibres de bois ) en alternative aux ficelles plastiques habituellement utilisées sur tomates, aubergines, concombres et melons. Il fournit également des informations sur les filets à ramer en coton, en alternative aux filets à ramer en plastique utilisés sur les concombres courts, les haricots à rames, les melons et les pois à ramer. Un encart est également réservé à une nouvelle technique mise en place par des producteurs bio : le palissage des aubergines sur filet à ramer (et non à laide de ficelles).
"Pour la précocité et le confort de travail"
Installée à St-Rémy-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, Camille Poulet produit divers fruits et légumes, en agriculture biologique et en conventionnel, dont des tomates de variétés anciennes et des tomates cerises sous une serre multichapelle double paroi dédiée au bio. L'agricultrice y produit aussi un peu de concombre en été et des salades en hiver. D'une surface d'un hectare, cette serre présente plusieurs avantages, dont une meilleure maîtrise du climat sous la serre, une meilleure homogénéité de production, et la possibilité de récolter des tomates dès le début du mois de mai. La maraîchère réfléchit d'ailleurs à l'installation d'une seconde serre de ce type.
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation dhuiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans dautres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et lenvironnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois dentre eux concernent les productions végétales : 1 Un livrable présente les résultats dessais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers dagrumes et sous serre ; 2 Un autre livrable porte plus spécifiquement sur lutilisation d'huile essentielle d'orange et dextrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à lutilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 Le premier porte sur lutilisation de lapproche « AHWP » pour limiter lutilisation dhuiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes dagriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
TOFoo, un projet inédit : Des analyses pour garantir lorigine bio
Marion COISNE, AuteurLe projet TOFoo (True Organic Food) vise à mettre au point un procédé, se basant sur des analyses, pour déterminer si un produit est bio ou non. Ce qui constitue un véritable défi technologique. Ce projet a été lancé en 2020, pour une durée de cinq ans et demi, avec un budget de 18 millions deuros. Il réunit une dizaine de partenaires et professionnels associés, dont lITAB, et il est coordonné par le laboratoire danalyses Eurofins. Lhypothèse sur laquelle se base ce projet est que les pratiques agricoles ont un impact sur la qualité du produit, quel que soit le lieu de culture ou la variété. Pour capter ces impacts au niveau de la qualité, et donc les différences entre les produits bio et non bio, des analyses sont effectuées sur un grand nombre déchantillons de pommes, de lait, de carottes, de blé, de tomates et de jus de pomme (bio et non bio). Lobjectif est danalyser une quantité déchantillons suffisamment grande pour arriver à distinguer et à caractériser ces deux groupes (bio et non bio). Les premiers résultats, notamment sur pomme, sont prometteurs.
La tomate : bien la connaître pour mieux la comprendre
Amandine GATINEAU, AuteurLa tomate est lune des cultures phares des maraîchers bio diversifiés. Cependant, il faut bien connaître ses besoins et son équilibre fruits/feuilles pour obtenir de bons rendements. Cet article apporte des éléments sur ses besoins, en matière de température, dhygrométrie, de luminosité et de fertilisation (notamment en azote et en potasse). Il apporte aussi des conseils sur la densité de plantation et sur lentretien, pour obtenir des plants productifs, qui ne soient ni trop végétatifs (trop de feuilles, de tiges et de racines par rapport aux fruits), ni trop génératifs (pour éviter trop de stress pour la plante et des fruits sans calibre).
Tomates cerises, vivement l'été !
Josselin RIVOIRE, AuteurCet article présente les résultats d'un test variétal réalisé sur des tomates cerises bio, dans la serre-yourte du Centre Terre Vivante, en Isère. L'objectif était d'évaluer la levée, la résistance et la productivité des six variétés suivantes : 'Gardener's delight', 'Zuckertraube', 'Black cherry', 'Cocktail clémentine', 'Raisin vert' et 'Rose quartz multiflora'. Un tableau de classement des variétés testées récapitule les résultats obtenus.
Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
Comment lire ses plants de tomates ?
Lucie DROGOU, AuteurLa lecture dune plante, à travers lobservation de ses différents organes, permet dévaluer son état : vigueur, besoins, manques Pour effectuer ce type de diagnostic, il est également important détudier son environnement. Cet article illustre concrètement cette méthode via lexemple des plants de tomates. Le premier critère, facilement observable durant les premiers mois de culture, est la tête des plants : si la tête est grosse, le plant est trop végétatif ; si la tête est mince, le plant est trop génératif ; si la tête est frisée, le plant a trouvé son équilibre ; si la tête est violacée, le plant a eu froid ; si la tête est jaune, le plant est en train de développer une chlorose Les feuilles sont également des organes réactifs qui traduisent les besoins des plants : de petites feuilles au niveau de lapex sont le signe dun déséquilibre entre la croissance générative et végétative ; des feuilles jaunes entre les nervures signifient que le plant est trop chargé en fruits ; des feuilles fanées peuvent être dues à plusieurs causes biotiques ou abiotiques (ex : période nuageuse). Cet article apporte également des éléments dobservation sur les fleurs et sur les grappes des plants de tomates. De plus, pour chacun des symptômes évoqués, il donne des conseils pour améliorer la santé des plants.
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
Environmental sustainability report (LCA)
Assumpció ANTON, Auteur ; Erica MONTEMAYOR, Auteur ; Rafaela CACERES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2021Ce rapport, dédié à lévaluation de la durabilité environnementale de pratiques agricoles, a été réalisé dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce projet vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme controversés en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. Face au développement de pratiques alternatives et à la nécessité dévaluer leurs impacts sur lenvironnement (comparées aux pratiques plus classiques), ce rapport propose des orientations méthodologiques basées sur des analyses de cycle de vie (ACV). Cette méthodologie est illustrée par sept scénarios issus de la production biologique daubergines, de tomates, d'agrumes, d'olives, dovins viande, de porcins et de volailles et vise à comparer les performances environnementales dintrants controversés utilisés (ex : cuivre, vitamines synthétiques, tourbe) par rapport à leurs potentielles alternatives (ex : bicarbonate de potassium, huile de thym, matière organique compostée). En plus des résultats de ces comparaisons, la dernière partie de ce rapport présente les feuilles de calcul créées sous Excel pour mener ces évaluations environnementales, dans l'optique de partager cet outil dynamique (les données peuvent facilement être modifiées ou complétées). Conscients des limites des ACV pour évaluer la durabilité globale des systèmes de production biologiques, les auteurs prévoient que cette méthodologie soit complétée par des évaluations supplémentaires.
Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, lhistoire dun hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant darriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et lentreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets dorigine animale ou alimentaire), ont validé lintérêt de lutilisation dun hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter quun hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, doligoéléments et dacides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. Lhydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou dhygrométrie).
La gestion des adventices : Entre culture sous couvert et paillage biodégradable
Maët LE LAN, Auteur ; Lucas TOSELLO, Auteur ; Samuel MENARD, Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2021Durant lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB et le CTIFL ont organisé un cycle de conférences commun. Parmi les conférences proposées, lune delles portait sur la gestion des adventices dans les cultures de légumes biologiques. Elle sest déroulée le 21 septembre 2021. Trois intervenants ont apporté leurs connaissances sur ce sujet : 1 - Maet Le Lan, de la station dexpérimentation en Maraîchage Bretagne Sud (CA Bzh), a apporté des éléments sur les paillages biodégradables (contexte, définitions et fin de vie des films) ; 2 - Lucas Tosello, de la Chambre dAgriculture des Bouches-du-Rhône, a présenté des essais portant sur lutilisation de paillages biodégradables en cultures de tomates et de salades ; 3 - Samuel Ménard, de lACPEL, a expliqué pourquoi et comment coucher des couverts végétaux pour produire un paillage in situ.
Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
Paillage : Le chanvre peut-il fumer le plastique ?
Alexander KRÖNER, AuteurEn maraîchage bio, les pratiques de paillage reposent beaucoup plus sur l'utilisation du plastique (toile tissée, film PE ou film plastique biodégradable) que sur les paillages organiques en vrac (foin, paille, BRF). Partant de ce constat, une enquête, menée en 2020 par Agrobio 35, en Ille-et-Vilaine, a permis d'identifier les 2 principales raisons, à savoir la durée et la pénibilité d'installation des paillages en vrac. A la suite de cette enquête, 9 fermes en maraîchage bio diversifié ont participé à un essai visant à tester un paillage organique facile à installer, le feutre de chanvre en rouleau "Herbi'Chanvre 400 g/m2". Les performances techniques de différents paillages ont été mesurées à l'aide de plusieurs indicateurs (effets sur le sol, le développement des cultures et le rendement). Au terme de cet essai, les résultats obtenus avec le feutre de chanvre sont plutôt positifs en ce qui concerne les cultures de tomates sous abri froid, mais plus mitigés pour les cultures de courgettes.
Protection contre laleurode des serres en culture de tomate : Utilisation des huiles essentielles comme bioinsecticides : Quel potentiel ?
Benjamin GARD, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, AuteurDeux huiles essentielles, de romarin et darmoise vulgaire, ont été testées afin de déterminer leurs effets insecticides sur laleurode des serres en culture de tomate. Pour cela, des essais ont été réalisés sous serre et en laboratoire. Pour le romarin, les résultats montrent une efficacité de 50 % sur les adultes (effet insecticide). L'effet insecticide de l'armoise est inférieur, avec 24 % d'efficacité en moyenne. Les études en laboratoire nont montré aucun effet larvicide, que ce soit pour lune ou lautre de ces huiles essentielles. Aucune phytotoxicité na été détectée. Afin de développer ces biopesticides, il faudrait que leurs substances actives soient homologuées et il faudrait étudier de nouvelles formulations pour améliorer leur efficacité, réduire les quantités en jeu et faciliter leur utilisation.
Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Tuta Absoluta : Lennemi public n°1 des tomates
Lucie DROGOU, AuteurTuta absoluta, également connue sous le nom de mineuse de la tomate, peut provoquer dimportants dégâts sur les solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre, poivron ). Les larves creusent des galeries dans les feuilles, perforent les fruits (ce qui engendre un déclassement immédiat) et peuvent même atteindre les tiges en cas de forte attaque. Pour lutter contre ce ravageur, la prévention par piégeage (piège delta) ou la surveillance par des observations sont de bons leviers à mobiliser. En culture sous abris, il est possible de recourir à la confusion sexuelle (Isonet T3), afin de saturer latmosphère en phéromones et, ainsi, d'éviter les accouplements et lapparition de larves. La mise en place de mesures prophylactiques sur la culture et sur les abords des parcelles est également essentielle : éliminer les premières feuilles touchées, retirer les fruits « juste piqués », éliminer les plantes hôtes Il est également possible de favoriser les insectes auxiliaires, tels que des punaises prédatrices (Macrolophus pygmaeus qui est favorisée par la présence de soucis). Enfin, en dernier recours, il est possible dutiliser des méthodes curatives (Bacillus thuringiensis, Success4 ).
Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
Current use of copper, mineral oils and sulphur for plant protection in organic horticultural crops across 10 European countries
N. KATSOULAS, Auteur ; A-K. LØES, Auteur ; U. SCHMUTZ, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation de certains intrants phytosanitaires d'origine minérale, tels que le cuivre, le soufre ou les huiles minérales, est controversée en agriculture biologique. Les données permettant de quantifier l'utilisation de ces intrants phytosanitaires sont rares. Dans le cadre du projet européen Organic PLUS, l'utilisation du cuivre, du soufre et des huiles minérales a été cartographiée dans dix pays européens, en collectant des connaissances d'experts, de mai à octobre 2018 (c'est-à-dire avant la limitation de l'utilisation du cuivre à 4 kg/ha/an qui est entrée en vigueur le 1er février 2019). Les résultats montrent que le cuivre est largement utilisé par les producteurs bio méditerranéens (agrumes, olives, tomates) et par les producteurs de pommes de terre bio. Les huiles minérales sont majoritairement appliquées pour lutter contre les cochenilles, les acariens et les aleurodes. Le soufre est aussi couramment utilisé, en particulier pour les cultures sous serre. Face à l'utilisation importante de ces intrants, notamment en cultures méditerranéennes, il est nécessaire de chercher des alternatives plus durables.
Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
Foin de luzerne, paille et compost végétal : Des paillages organiques pour limiter intrants et plastiques
Marion COISNE, AuteurDepuis 2018, dans le cadre du projet Copreau (Couverts végétaux pour préserver la ressource en eau), le Grab dAvignon mène des essais pour comparer les impacts de plusieurs paillages organiques sur différents légumes, en maraîchage bio diversifié. En 2018 et 2019, les essais ont porté sur la mise en place dun mulch de foin de luzerne en cultures dété sous abris. Les résultats ont montré une maîtrise quasi-totale des adventices. En revanche, le mulch a eu des impacts contrastés sur les rendements des différentes espèces de légumes. Le concombre, qui est une culture précoce, a été le plus pénalisé : avec un paillage organique, le sol se réchauffe moins vite quavec un paillage plastique (les cultures précoces sont donc pénalisées). Dautres espèces, comme la tomate, voient au contraire leur rendement augmenter : la minéralisation du foin de luzerne a compensé le retard des tomates au printemps. En 2020, un autre essai a comparé trois paillages (paille de graminées, foin de luzerne et compost de déchets verts) dans le but de diminuer les apports deau par irrigation. Pour linstant, les résultats ne sont pas encore disponibles. En parallèle, depuis 2019, dans le cadre dun autre projet, le Grab étudie aussi les impacts de deux composts de déchets verts sur la fertilité des sols.
Légumes issus de semences paysannes : Comment évaluer la qualité sensorielle lors de la sélection ? Quelle est linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle ?
BIO LOIRE OCÉAN, Auteur ; AGRO CAMPUS OUEST, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | CHÂTEAUNEUF SUR SARTHE (2 Rue des Fontaines, 49 330, FRANCE) : BIO LOIRE OCÉAN | 2020Depuis 2005, les maraîchers bio regroupés au sein de lassociation Bio Loire Océan ont mis en place des essais sur la qualité de leurs semences paysannes, dans le cadre dune sélection participative. Certaines variétés sont actuellement commercialisées en circuits courts et/ou longs (essentiellement dans la région Pays de la Loire), tandis que dautres sont encore en cours de sélection. Suite à un souhait des producteurs et des productrices dapprofondir lévaluation de la qualité des légumes issus de ces semences, le projet Semis Bio a été mis en place de 2017 à 2019. Ce rapport explique la méthodologie employée pour évaluer la qualité sensorielle dès la phase de sélection. Cette méthodologie repose sur trois étapes (illustrées, dans ce document, à l'aide d'exemples) : 1 - Insérer la qualité sensorielle comme critère de sélection ; 2 - Caractériser et comparer de nouvelles variétés ; 3 - Recueillir lavis de consommateurs (analyses sensorielles). Ce rapport caractérise également linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle des fruits et légumes. Il illustre ceci à travers deux exemples : celui de la carotte Violette de la Loire et celui de la tomate cerise noire du Layon.
Panique sur la tomate
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis de la tomate sont nombreux : acariens, aleurodes, pourriture grise, mildiou, alternariose, nécrose apicale ou cul noir, oïdium, pucerons... En fonction du milieu de culture, sous abri ou en plein air, tous ne sont pas amenés à se développer. L'une des plus importantes mesures de prévention consiste à mélanger des variétés à fruits gros ou moyens, de précocité différente, rustiques et tolérantes, à des hybrides F1 résistants. Il est possible d'ajouter des variétés cocktail ou cerises. Des conseils de culture sont fournis pour éviter au maximum l'apparition des maladies et des ravageurs de la tomate au jardin. Les principaux ennemis, mildiou, alternariose et cul noir, sont décrits et font l'objet de préconisations spécifiques pour s'en débarrasser en cas d'apparition.
Des pistes pour réduire la pénibilité du travail
Adrien LASNIER, AuteurNeuf maraîchers sur dix souffrent de troubles musculo-squelettiques. Preuve de limportance de cette problématique, notamment en maraîchage bio diversifié où beaucoup de désherbage seffectue à la main dans des positions inconfortables, une conférence portant sur ce thème avait fait salle comble au salon Tech&Bio. La réduction de la pénibilité et du désherbage manuel en maraîchage bio fait lobjet dune expérimentation à la station de Bretagne Sud (station des Chambres dagriculture de Bretagne). Pour cela, deux stratégies ont été mises en place : 1) la désintensification des rotations afin de mieux gérer le stock semencier des parcelles (ex : réalisation de faux semis) ; 2) le recours au robot Oz, robot de désherbage autonome. Pour ce deuxième axe, le temps de travail et la pénibilité ont été évalués (avec et sans robot) sur une culture de tomates bio : binage, palissage, effeuillage, récolte . Comme aucune grille dévaluation de la pénibilité nexistait pour le maraîchage, celle-ci a dû être créée à partir dautres documents. Les résultats montrent que le robot permet globalement de diminuer la pénibilité du travail. Toutefois, il engendre assez souvent un transfert de pénibilité dune partie du corps à une autre.
Le projet Reveil à lheure des économies dintrants
Guy DUBON, AuteurLe projet Reveil vise à rechercher des variétés de tomates et de laitues économes en intrants, et plus particulièrement en phosphore (P) et en potassium (K). Ce projet doit répondre à deux objectifs : 1 - quantifier les réductions possibles dutilisation de P et de K via la mise à disposition, auprès d'agriculteurs, doutils de rationalisation des apports ; 2 identifier la variabilité génétique de lefficience de P et de K des principales variétés (pour le blé et le riz, il a déjà été démontré que des différences defficience dorigine génétique existent, avec un rapport allant de 1 à 2 entre les variétés les moins efficientes et les plus efficientes). Des variétés bas intrants pourraient ainsi être identifiées pour lagriculture biologique (et conventionnelle). Le Groupe opérationnel de ce projet sera constitué de maraîchers, de conseillers techniques de CETAs, dingénieurs de station de recherche et dexpérimentation (Arpel, CTIFL, Grab) et de chercheurs (Inrae).
Provence Alpes Côte dAzur : La tomate industrie reprend des couleurs
Emmanuel DELARUE, AuteurAvec dimportants volumes produits en 2019, la tomate industrie retrouve ses couleurs. Face à la demande forte des industriels, la production biologique continue à augmenter : elle représente 17 % des surfaces dédiées à la tomate industrie, soit 372 ha (contre 275 ha en 2018). En 2019, le rendement a été au rendez-vous, avec une moyenne de 48 t/ha en AB (74 t/ha en conventionnel), et la qualité était également très satisfaisante.
Rencontre avec Marc et Sophie Zwickert « Les Sauveurs du Ried », Porte-du-Ried (68)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 34 Novembre 2020) / p. 10-11 (2)Marc et Sophie Zwickert sont les fondateurs dune ferme maraîchère biologique diversifiée, nommée « Les Sauveurs du Ried » et basée dans le Haut-Rhin. Le 29 septembre 2020, ils ont accueilli la journée technique « Produire des légumes en Agriculture Biologique », organisée par Bio en Grand Est, en partenariat avec Planète Légumes. Cette ferme était un excellent terrain détude pour aborder certaines thématiques de la journée technique, telles que lautonomie semencière, les engrais verts sous abri, la biodiversité Marc et Sophie Zwickert se sont installés, en 1997, sur 1,4 ha. Ils se sont convertis à la bio en 2000. Ils ont progressivement développé leur activité et cultivent actuellement 1,4 ha de cultures sous abris et 21 ha de légumes de plein champ. Ils ont toujours commercialisé leurs productions en circuits courts (magasin de producteurs, vente directe), ce qui les a conduits à développer une gamme de produits transformés (coulis, terrines végétales ) et à sélectionner eux-mêmes leurs variétés en se basant sur les qualités gustatives de celles-ci. Ces maraîchers font également très attention à leur sol ; cest pourquoi ils implantent des engrais verts, y compris sous abri. La biodiversité est également très importante pour eux : réalisation dinventaires des espèces présentes sur la ferme, installation dinfrastructures agroécologiques
Tomates et concombres biologiques : Une campagne 2020 compliquée sur les marchés
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans lOuest, les producteurs biologiques de tomates et de concombres qui commercialisent leurs productions en circuits longs ont été confrontés à dimportantes difficultés de commercialisation, de mai à août 2020. Le marché était en effet saturé, ce qui a engendré des baisses au niveau des prix payés aux producteurs : - 25 % pour les tomates grappes par rapport à 2019 et - 35 % pour les concombres. La filière manque de données objectives pour expliquer cette saturation du marché, mais plusieurs hypothèses, conjoncturelles et structurelles, ont été relevées : un pic de production national (année propice pour ces cultures) ; une croissance trop rapide de la production bio (hausse de 20 % des surfaces engagées en bio par rapport à 2018) ; une importation conséquente de létranger par les distributeurs (donnée actuellement difficile à chiffrer) ; un effet secondaire du confinement (les particuliers ont eu plus le temps de jardiner) ; un afflux de production dès le 1er mai en raison de la réglementation sur lutilisation des serres chauffées en AB (la loi ninterdit pas dutiliser cette pratique, mais interdit de commercialiser les produits issus de serres chauffées avant le 1er mai).
"Les tomates peuvent se conduire sans taille"
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurChristian Boué est producteur de semences pour le GIE Biau Germe, dans le Lot-et-Garonne. Pendant 25 ans, il a cultivé 1 à 2 ha de semences de légumes, aromatiques et fleurs, des graines de variétés anciennes ou plus récentes (aucun hybride F1). Passionné par son métier, il aime aussi transmettre son expérience lors de formations. Les tests qu'il a réalisés sur la conduite des pieds de tomates ont consisté à comparer deux méthodes, l'une, classique, sur une tige montée et palissée, avec taille et élimination des gourmands, l'autre en conduite à l'horizontal, sur des grilles ou treillis, sans taille. Christian Boué explique cette deuxième méthode avec laquelle il a obtenu de très bons résultats puisque, sur certaines variétés, il a récolté deux fois plus de tomates et observé une meilleure qualité sanitaire.
Tomates : Vos plants seront votre meilleure lecture de l'été
Lucie DROGOU, AuteurPour bien comprendre une plante, il faut savoir la "lire", c'est-à-dire observer non pas seulement une anomalie du moment sur une zone restreinte, mais tous les niveaux de la plante, ainsi que l'environnement dans lequel elle évolue. Dans cet article, une méthode d'observation complète des organes de la tomate est proposée. La tête est-elle mince ? frisée ? violacée ? jaune ?... Les feuilles sont-elles jaunes entre les nervures ? Sont-elles fanées ? Et les fleurs, quel aspect présentent-elles ? Il s'agira d'observer ensuite les grappes, en particulier leur angle par rapport à la tige. L'observation globale va servir à établir un diagnostic, en prenant en compte également l'environnement. Une fois le diagnostic affiné et les mesures de précaution mises en place, il conviendra de rester attentif pendant les jours qui suivent.
Des variétés gustatives et résistantes pour le sol ; Améliorer les références en bio
Véronique BARGAIN, AuteurCes deux articles sont consacrés à des essais qui ont pour objectif didentifier des variétés de tomates répondant aux nouvelles attentes des consommateurs et des producteurs bio. Le premier article parle du projet Tegusta. Ce dernier a testé plus de 130 variétés de tomates, en bio et en conventionnel, dans trois régions françaises : en Provence (via Aprel), en Bretagne (via Terre dEssais) et en Alsace (via Planète Légumes). Ces essais devaient permettre didentifier des variétés de tomates plus gustatives et qui permettent une conduite agroécologique. Ainsi, outre le rendement et le goût, les autres critères recherchés sont la résistance à la cladosporiose et la résistance aux virus, notamment TSWV. En Provence, les essais (bio et conventionnels) ont plutôt porté sur des variétés de diversification ; en Bretagne, ils se sont concentrés sur des variétés grappes, ainsi que sur des variétés anciennes (et étaient exclusivement conduits en bio) ; et en Alsace, ils ont plutôt porté sur des tomates rondes et des variétés de diversification (en bio et en conventionnel). Le second article apporte des informations sur le programme de recherche Opti Abri Bio, piloté par lItab et qui a commencé en 2018, pour une durée de trois ans. Son objectif est didentifier les espèces et variétés de solanacées et de cucurbitacées les plus adaptées au maraîchage biologique sous abris. Pour les tomates, les essais se concentrent sur le type rond rouge.
Billet d'humeur : Le bio espagnol au milieu de la polémique
Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurLagriculture biologique espagnole, et plus particulièrement celle pratiquée dans la région dAlmería (culture de tomates bio sous serre), est au cur dune polémique. Un article était paru dans Le Monde en septembre 2019 et dénonçait des dérives, notamment en matière de conditions de travail. Tomás García Azcárate répond ici à cet article. Pour cela, il recontextualise certains points et rappelle que le règlement bio européen nencadre pas le droit du travail.
Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Bilan du projet IMPULsE à mi-parcours
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Amélie BARDEL, AuteurInauguré en 2017, le projet Casdar IMPULsE arrive à mi-parcours avec les premiers résultats. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour mieux gérer les punaises phytophages. Un important travail de caractérisation des punaises du genre Lygus a été réalisé en parallèle, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques en culture daubergines. À ce stade, les méthodes de gestion des ravageurs basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages) donnent les résultats les plus intéressants en cultures de tomates et aubergines sous abris. Les méthodes établies sur la biodiversité fonctionnelle (plantes pièges) présentent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ.
Micro-doses de sucre : Quel effet contre Tuta absoluta ?
Frédérique ROSE, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate. Des moyens de lutte existent, comme la confusion sexuelle, lintroduction dauxiliaires, la mise en place de filets... mais la lutte contre linsecte doit encore être renforcée. Dans le projet Casdar Sweet, coordonné par Innophyt, cest leffet de micro-doses de sucre comme activateurs de défenses de la plante qui a été testé, notamment contre Tuta absoluta. Selon les premiers résultats, la stratégie optimale semble être : saccharose 1 g/l + fructose 1 g/l en complément du traitement Bt ; une piste intéressante pour affiner la protection contre ce ravageur.
Un nouvel outil anti Tuta
Adrien LASNIER, AuteurTuta absoluta, ravageur de la tomate, gagne du terrain en France. Des méthodes de lutte sont déjà pratiquées (prophylaxie, filets de protection, pièges, etc.), mais un nouvel outil vient de sajouter : la confusion sexuelle. Le diffuseur de phéromones Isonet T de CBC Biogard, désormais homologué, permet, en saturant labri de phéromones sexuelles, de rendre difficile la rencontre entre mâles et femelles, réduisant ainsi les populations à moyen terme. Cet outil préventif est utilisable en bio et des essais réalisés par lAprel montrent un décalage dans le temps et une réduction des dégâts de 65 % sur les feuilles et de 70 % sur les fruits, en comparaison avec un témoin équipé de la même protection, hors confusion. Un autre essai, réalisé par le Civam Bio 66, confirme une diminution des attaques dans le tunnel avec confusion. Les différentes méthodes de lutte nécessitent dêtre combinées pour réduire efficacement les dégâts de Tuta absoluta.
Projet Greenresilient : Concevoir des systèmes sous abris résilients
Frédérique ROSE, AuteurLe projet européen Greenresilient a pour objectif de développer des itinéraires techniques innovants sous serre : plus écologiques, moins intensifs et peu dépendants des intrants extérieurs. Le Grab dAvignon est le partenaire français de ce projet. Il a choisi de tester trois leviers dans deux tunnels : un tunnel avec bandes fleuries et lautre sans ; à lintérieur de chaque tunnel, une culture seule et la même culture en association ; et, au sein des associations, une partie recouverte dun mulch et lautre dun paillage plastique. En 2018, la tomate a été testée, en association ou non avec du concombre (un pied sur deux), et avec un paillage de foin de luzerne de 8 cm dépaisseur. Les résultats montrent une plus forte proportion dauxiliaires dans les tunnels avec les bandes fleuries. Un retard de culture de 10 jours a été observé avec le mulch, qui réchauffe moins le sol que le paillage plastique, mais qui libère très rapidement de lazote. Concernant lassociation de cultures, très peu de concurrence a été observée. En 2019, cest lassociation aubergine-poivron qui a été testée, avec le même paillage. Pour ce dernier, les résultats rejoignent ceux de 2018 : un relargage dazote est observé mais avec un retard des cultures.
Les punaises : faut-il s'en méfier ?
Amélie VIAN, AuteurParmi les punaises qui colonisent nos champs et nos serres, certaines sont bénéfiques (auxiliaires de culture), alors que d'autres, phytophages, sont néfastes. Dans une première partie, cet article décrit plusieurs punaises ravageurs des cultures maraîchères : Lygus sp., Nezara viridula, Eurydema spp., Halyomorpha halys (ou punaise diabolique). Sont aussi décrits leurs plantes hôtes, les dégâts qu'elles peuvent occasionner et leurs cycles de vie. Dans une seconde partie, les résultats de premiers essais réalisés dans le cadre du projet IMPULsE sont rapportés. Ils concernent les cultures d'aubergines sous abri, les cultures de choux en plein champ et les cultures de tomates sous serre, sur lesquelles ont été évaluées les efficacités d'auxiliaires parasitoïdes, de filets anti-insectes, de plantes de service et de produits de biocontrôle, avec certains résultats prometteurs. A noter qu'en agriculture biologique, aucune solution curative n'est homologuée à ce jour.
Punaises, une problématique à gérer
Adrien LASNIER, AuteurLes punaises phytophages se manifestent de plus en plus dans les cultures légumières. Le CTIFL a lancé, en 2017, le projet Impulse qui vise à mettre au point de nouveaux moyens de lutte contre quatre punaises phytophages : Nezara et Lygus sur aubergine, Nesidiocoris sur tomate et Eurydema sur chou. Dans la lutte contre Nesidiocoris, plusieurs essais à lAprel ont montré des résultats intéressants avec des méthodes à combiner : aspiration, retrait et élimination des bourgeons, traitements localisés en tête de plante avec des nématodes entomopathogènes, et piégeage chromatique. Pour Eurydema, la gestion par semis de plantes pièges (comme le colza) de chaque côté dune culture de chou est testée au Grab depuis 2017 et ces plantes pièges montrent un potentiel intéressant pour attirer les punaises. Cette méthode est couplée à des aspirations hebdomadaires afin de neutraliser les punaises, car ces dernières se reproduisent sur les plantes pièges. De son côté, Invenio conduit des essais depuis 2015 pour évaluer lutilité des filets.
Rendements et pratiques des cultures maraîchères en agriculture biologique au Sénégal
Hubert DE BON, Auteur ; Laure BRUN-DIALLO, Auteur ; Jean-Michel SENE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Afrique, lagriculture biologique recouvre une grande diversité de pratiques et les rendements présentent de fortes variations. Lanalyse ditinéraires techniques en bio et des rendements obtenus a été réalisée pour trois cultures maraîchères, au Sénégal : le chou pommé, la tomate en saison des pluies et loignon. La comparaison avec les rendements usuels de lagriculture conventionnelle montre, pour la tomate et le chou pommé, des rendements plus faibles en bio, qui peuvent sexpliquer par une fertilisation azotée plus faible et labsence de mesures efficaces contre les maladies et ravageurs. Quant à loignon, sa culture est parfois plus productive en agriculture biologique quen conventionnelle, et inversement, les rendements variant beaucoup dune région à lautre et selon les années.
Serres chauffées ou abris froids : Choisir son système
Manuel DELAFOULHOUZE, AuteurThomas Quillévéré et Luc Calvez sont deux maraîchers bio installés dans le Finistère, le premier avec des serres chauffées, le second sous abris froids. Cet article présente et compare leurs différents itinéraires techniques. Thomas Quillévéré cultive un seul et même lot de tomates grappes, après un engrais vert davoine et de féverole. Les tomates sont implantées fin janvier, une année sous un ha de serres chauffées et une année sous ½ ha de tunnels multichapelles chauffés, en alternance avec des concombres. Elles sont ensuite récoltées de début avril à début novembre, avec un rendement aux alentours de 30 kg/m². Luc Calvez produit une quinzaine despèces, sous moins dun ha dabris froids. Un tiers de la surface est occupé par de nombreuses variétés de tomates implantées de mi-mars à fin avril pour une récolte commençant fin mai et se terminant fin octobre-début novembre. Les rendements varient entre 5 et 15 kg/m², selon les variétés. Les successions de cultures sont, elles aussi, très variées, avec un retour dengrais vert davoine environ tous les 3 ans. Pour se protéger des maladies, les deux maraîchers introduisent des auxiliaires, à la seule différence que, sous serres chauffées, ils sont introduits plus tôt. Les maraîchers pratiquent également leffeuillage quotidien pour prévenir des maladies. Concernant le contrôle du mildiou, les serres chauffées sont un avantage pour le maraîcher, puisque le chauffage permet déviter la condensation et ainsi de sécher les plantes. Cependant, suite aux dispositions établies par le Cnab sur le chauffage des serres, Thomas Quillévéré doit repenser une grande partie de son système.
Les sucres en renfort
Adrien LASNIER, AuteurLe fructose et le saccharose sont autorisés en protection des cultures comme substances de base. Le projet de recherche Sweet, qui étudie lintérêt des sucres dans les stratégies de protection de cultures sachève en 2019. Sur pommier, l'effet des sucres a été testé par le Grab contre le carpocapse, dans un verger bio en confusion sexuelle, dans les Bouches-du-Rhône. Quinze stratégies ont été évaluées, à base de fructose ou saccharose, seuls on en association, en complément ou non d'une protection à base du virus de la granulose. Une des modalités, comportant l'association des 2 sucres, s'est montré la plus adaptée. Contre Tuta absoluta, ravageur de la tomate, lajout de Bacillus thuringiensis au mélange de sucres a permis daméliorer lefficacité du traitement. Dautres essais ont apporté des résultats concluants mais, pour beaucoup, lefficacité est irrégulière.
Tuta Absoluta : Rappel des principales méthodes de lutte actuelles
Amélie VIAN, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate difficile à gérer : si aucune méthode de lutte nest mise en place, ses larves peuvent détruire jusquà 80 % de la production. Cet article commence par récapituler les différentes méthodes de lutte actuelles. Il présente ensuite deux essais visant à tester lefficacité de la confusion sexuelle contre ce ravageur. Le premier a été réalisé par le CIVAM BIO 66. Les résultats montrent que lutilisation de la confusion sexuelle, combinée à dautres méthodes de lutte, présente un réel intérêt : 10 % des plants du tunnel avec la confusion sexuelle (en plus des autres méthodes de lutte) ont été touchés par Tuta absoluta, contre 60 % des plants du tunnel témoin (où seules les autres méthodes de lutte ont été appliquées). Le deuxième essai a été mené par lAPREL. Il confirme lefficacité de la confusion sexuelle après avoir testé les diffuseurs Isonet T en combinaison avec dautres méthodes de lutte : les dégâts sur les fruits ont été retardés dun mois avec la pose de ces diffuseurs.
What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic citrus growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic olive growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic tomato growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic aubergine growing ?
Didier ANDRIVON, Auteur ; D. CIRVILLERI, Auteur ; A. KIR, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Ces quatre fiches ont été réalisées dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce dernier vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique (ex : utilisation de cuivre, de soufre ou dhuiles minérales sur les cultures). Chacune de ces fiches porte sur une production : agrumes, olive, tomate et aubergine. Le recto de ces fiches permet de contextualiser les enjeux sanitaires liés à la production : aperçu de la production dans le bassin méditerranéen, description des maladies et ravageurs les plus fréquemment rencontrés, identification des moyens utilisés en agriculture biologique pour parvenir à les contrôler. Le verso se focalise sur les alternatives à trois intrants litigieux couramment utilisés dans le contrôle des maladies fongiques en bio et en Europe : alternatives au cuivre, aux huiles minérales et au soufre. Un encart présente également les principaux axes de recherche du projet Organic-PLUS concernant les cultures (recherche dune variété résistante pour laubergine, test de nouveaux produits alternatifs au cuivre pour la tomate, les agrumes et lolive).
Agricultural residues are efficient abrasive tools for weed control
Manuel PEREZ-RUIZ, Auteur ; Rocío BRENES, Auteur ; Jose M. URBANO, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, la lutte contre les adventices doit passer par des méthodes non-chimiques. Les stratégies qui se développent actuellement mobilisent généralement des outils divers et variés. Certains résidus agricoles, par exemple, pulvérisés sous haute pression, pourraient avoir un effet abrasif. Dans cet article, des essais menés sur huit types de résidus sont présentés : coques damande, pépins de raisin, épis de maïs, noyaux d'olives, fumier de volaille, sable, tourteau de soja et coques de noix. Ces essais, réalisés en laboratoire, visaient les adventices suivantes : l'amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus L.) commune en culture de tomate, le chénopode des murs (Chenopodium murale L.) commun en culture de betterave sucrière, et le bleuet (Centaurea cyanus L.) commun dans les oliveraies. Au stade 2-3 feuilles, le taux d'efficacité des résidus utilisés a varié de 30 à 100 % et, dans 88% des cas, le taux d'efficacité a dépassé 80 %. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les épis de maïs et les noyaux d'olives, avec des efficacités respectives de 93 % et 90 %. Concernant les doses d'application, elles peuvent être très variables d'un résidu à l'autre pour atteindre des niveaux d'efficacité similaires. Cette étude a ainsi permis de démontrer le potentiel de ces résidus de cultures, ligneuses et herbacées, ainsi que de déchets animaux, dans la lutte contre les adventices.
L'art du repiquage
Blaise LECLERC, AuteurLe repiquage des plants au jardin n'est pas une opération anodine pour la plante. La transplantation peut même constituer un traumatisme pour les plantes à racines nues, notamment en raison de la rupture d'approvisionnement en eau, ne serait-ce que pendant quelques heures. Il est donc important de bien préparer cette opération : comment réduire le traumatisme ? ; comment préparer la terre et quelle fertilisation apporter ? ; quelles astuces pour limiter l'évaporation ? ; quels sont les bons gestes pour une bonne reprise de la plante repiquée ? ; qu'est-ce que le pralinage ? ; comment favoriser le développement de racines adventives ? ...
Bretagne : Des variétés pour la bio
Guy DUBON, AuteurDeux structures bretonnes, Vegenov et Terre dessais, sont partenaires du projet BRESOV (Breeding for Resilient, Efficient and Sustainable Organic Vegetable Production). Ce projet a été lancé en Sicile, en juin 2018, et a pour objectif de mettre à disposition des producteurs des variétés de tomates, de brocolis et de haricots verts adaptées à lagriculture biologique. BRESOV est coordonné par lUniversité de Catane et comprend 22 structures partenaires. Le groupe du projet utilisera des techniques modernes pour explorer les diversités génétiques naturelles des cultures concernées afin délargir les fonds génétiques des sélectionneurs. Il pourra également bénéficier des ressources génétiques de centres de recherche basés en Chine, en Corée du sud et en Tunisie.
Confusion sexuelle contre Tuta absoluta : Un nouveau moyen de lutte à combiner
Frédérique ROSE, AuteurIl existe plusieurs leviers pour lutter contre Tuta absoluta (papillon ravageur de la tomate). Depuis juillet 2018, un nouveau produit basé sur la confusion sexuelle, Isonet T, a été homologué en France pour les tomates sous abris. Le Civam 66 la testé en le combinant à dautres moyens de lutte. Deux tunnels ont servi à lexpérimentation : un témoin et un avec de la confusion sexuelle, qui ont tous les deux reçu dautres moyens de lutte (plants traités au spinosad, feuilles minées enlevées à la plantation, lutte biologique, filets anti-insectes installés sur lextérieur des ouvrants, traitements au Bt). Lapplication des phéromones sest effectuée à laide de 1 000 diffuseurs par hectare (600 HT). Il est important de saturer lair le plus tôt possible (au plus tard le même jour que la plantation) pour éviter que le ravageur ne se développe, sinon la confusion sexuelle peut être inefficace. Une différence a bien été constatée entre les deux serres au niveau des feuilles affectées : mi-juillet, 60 % de plants ont été attaqués dans la serre témoin contre 5 % dans la serre avec confusion sexuelle. Cependant, même si seulement 5 % des fruits sont infestés, lattaque des feuilles diminue la photosynthèse et peut altérer la vigueur et la santé des plants. Les résultats dun test complémentaire effectué en PACA sont également disponibles dans un encart.
Démonstration de variétés et de matériels
Antoine MARQUET, AuteurEn septembre 2018, pour le salon « La Terre est Notre Métier », des parcelles de démonstration et des matériels agricoles ont été présentés au public. Cet article, principalement composé de photos accompagnées dune brève description, permet d'illustrer cette exposition. Les productions légumières sont tout dabord détaillées avec dix variétés de radis, neuf variétés de tomates et cinq de légumes anciens ou exotiques (Chayote, Hélianthi, Capucine tubéreuse, Poire de terre, Oca du Pérou). Viennent ensuite les matériels agricoles. Une gamme doutils Terrateck est tout dabord illustrée : transplanteur, planteuse à bulbilles, semoir manuel 12 rangs, pousse-pousse, roue sarcleuse-émietteuse, bineuse à brosses, dérouleuse de paillage manuelle, récolteuse à jeunes pousses et porte outil-automoteur. Un tracteur électrique de chez Sabi Agri et un robot de désherbage de chez Naïo sont également présentés, ainsi que trois équipements permettant de désherber en position couchée (le Toutilo, le Bedweeder et un modèle présenté par lAtelier Paysan). Un modèle de serre sur rail et deux outils auto-construits de lAtelier Paysan sont également décrits.
Dossier SWEET : Projet SWEET : des sucres contre Tuta absoluta ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Hugo DESVIGNES, Auteur ; Edgar DAGUENET, AuteurLes solutions de contrôle disponibles contre Tuta absoluta en culture de tomates bio ne sont pas satisfaisantes. Lobjectif des essais présentés dans cet article est de tester une stratégie basée sur lapplication de faibles doses de sucres simples, utilisables en tant que substances de base. Ces essais sont réalisés dans le cadre du projet SWEET, financé par lAgence Française pour la Biodiversité. De 2016 à 2018, le fructose et le saccharose ont été testés seuls ou en mélange, à deux concentrations (100 ppm ou 1000 ppm), et éventuellement associés au Bacillus thuringiensis (Bt). En 2016, à 100 ppm, les sucres seuls ont offert une protection faible ou quasiment inexistante. Le mélange des deux sucres semble un peu plus intéressant. En 2017, dans des conditions dattaque tardive et modérée, les doses de sucre à 100 ppm nont toujours fourni aucune protection. Le Bt seul a été efficace avec cependant un niveau defficacité insuffisant (50 % sur la dernière récolte). A 1000 ppm, les sucres seuls ont apporté une protection sur la dernière récolte (25 %) et lajout du Bt au mélange des deux sucres a amélioré lefficacité du traitement (52 à 60 %). En 2018, les attaques ont été tardives mais ont fortement progressé en fin de saison. Là non plus, les sucres seuls n'ont pas été efficaces. Le traitement Bt a apporté une protection de 40 % des fruits et lassociation des deux sucres à 1000 ppm au Bt a apporté la meilleure protection (60 %).
Lindustrie convoite les légumes bio
Adrien LASNIER, AuteurLessor de la bio touche également la filière légumes bio transformés, avec une croissance exponentielle dans un marché très porteur (offre très inférieure à la demande). Dans cette filière, la maîtrise technique est de rigueur et le système de production est basé sur la contractualisation avec des prix déterminés à la fin de lhiver ou au début du printemps avant semis ou plantation. De nouveaux contrats sont mis en place, avec par exemple une durée de trois ans reconductibles avec surfaces et prix définis afin daccroître la visibilité du producteur en termes économiques et agronomiques. Dans cette filière, les industriels commencent également à sintéresser à lorigine France, voire régionale des produits.
Lisothérapie, une méthode encore marginale
Gwladys FONTANIEU, Auteur ; Henri DARMENCY, AuteurEn Champagne-Ardenne, une dizaine dagriculteurs utilisent régulièrement lisothérapie sur leurs cultures et sont demandeurs de connaissances sur cette technique. Ainsi, une étude bibliographique a été réalisée à partir de revues à comité de lecture. Proche de lhoméopathie, l'isothérapie consiste à utiliser des solutions diluées et dynamisées à base de macérât du bioagresseur. Il ressort de l'étude que deux tiers des analyses relèvent au moins un effet significatif des isothérapiques, qui aident ainsi les cultures à gérer les bioagresseurs, avec des résultats néanmoins pas toujours homogènes. Notons également un petit nombre de cas (essentiellement avec des isothérapiques dhormones) qui montrent des effets inverses à ceux souhaités. Lintérêt de cette technique ne doit pas être ignoré même si les conditions dutilisation peuvent être étroites et définies au cas par cas.
Région Centre : Tomato Lab : "valoriser un trésor"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 1996, la collection de tomates du Domaine de la Bourdaisière, en Indre-et-Loire, est devenue Conservatoire national de la tomate. Aujourd'hui, plus de 700 variétés, anciennes et modernes, issues du monde entier et en majorité population, sont conservées. Le conservatoire utilise les techniques de l'agriculture biologique, mais sans la certification. En 2018, la plateforme Tomato Lab y a été créée, en partenariat avec l'association d'organisations de producteurs nationale Tomates et Concombres de France et la Recycleraie. Cette plateforme a pour missions de stimuler la recherche et les applications autour de la tomate et de l'ensemble des composants de la plante. En effet, les porteurs de cette initiative estiment que le potentiel des composés végétaux organiques et chimiques naturels de cette plante potagère est insuffisamment exploré et exploité, et que de nombreuses applications peuvent être imaginées dans les domaines de la santé, du textile, de la cosmétique, etc. Le Tomato Lab est destiné à l'ensemble des acteurs de la filière.
Semences potagères : Un système très "pointu"
Manu BUÉ, AuteurDepuis 2004, loffre en semences bio a pu se développer mais avec une certaine progressivité car le système dérogatoire permet lutilisation de semences AB en priorité ou de semences non traitées après récolte. Ce système dérogatoire est assez sollicité mais doit se fermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu de fermer progressivement les possibilités de dérogation. Aujourdhui, les semences sont classées en quatre statuts différents. Elles peuvent être notamment « hors dérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou « écran dalerte » (elles passeront prochainement en hors dérogation). Le statut concerne dorénavant une espèce et non un type variétal ou un type de semence. Les dernières évolutions des semences potagères sont détaillées dans cet article.
Le souci, plante hôte de Macrolophus
Macrolophus pygmaeus est une punaise prédatrice très intéressante dans la régulation naturelle des bioagresseurs. Elle est indigène en France et sattaque à une large gamme de ravageurs (aleurodes, acariens, thrips, ufs de papillon, jeunes larves, pucerons). Cet auxiliaire est dailleurs utilisé depuis trente ans pour la protection intégrée de la tomate contre les aleurodes. Cependant, son utilisation est coûteuse (environ 0,14 HT/individu) et son installation peut être lente. Le souci (Calendula officinalis), plante rustique et bon marché, est une plante hôte de cette punaise. Elle peut être utilisée en bande fleurie ou en plante relais pour installer cet auxiliaire à un coût réduit. Cette fiche technique apporte des conseils sur la culture du souci (implantation...) et sur son utilisation pour la protection des cultures : comment bénéficier de leffet des soucis sur plusieurs années, comment utiliser le souci en tant que plante relais afin davoir des auxiliaires dès le début du printemps, comment forcer le transfert de Macropholus des soucis à la culture. Enfin, quelques points de vigilance sont évoqués avant de présenter des données technico-économiques sur cette méthode.
Comment sélectionner des tomates pour l'agriculture biologique ?
Laurie MCKENZIE, Auteur ; Elise BLANCHET, Traducteur ; Estelle SERPOLAY, Traducteur ; ET AL., Traducteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce document (rédigé par lOSA aux USA et adapté en français par lITAB) présente les principes de la sélection et ses applications possibles à la ferme pour la tomate, spécifiquement pour des conditions en agriculture biologique (critères importants à prendre en compte). Toute la démarche de sélection est expliquée en relation avec la biologie reproductive de la tomate, et 2 méthodes de sélection sont détaillées : la méthode « OSA » et la sélection généalogique.
Dossier Bandes fleuries : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : renforcer leffet des bandes florales grâce à un transfert actif
Jérôme LAMBION, AuteurLes bandes fleuries sont un outil de biodiversité fonctionnelle pour lutter contre les principaux ravageurs sous tunnel du Sud de la France (aleurodes/acariens tétranyques). Lobjectif est de fournir, via une bande fleurie, un abri et de quoi nourrir des insectes auxiliaires (macrolophus) qui vont maintenir le niveau des ravageurs sous un seuil de nuisibilité économique pour les cultures (tomates). Lessai du GRAB Avignon teste leffet de la présence de soucis sur la population dauxiliaires dans la serre et cherche à savoir si un transfert actif des auxiliaires (soucis coupés et placés directement sur les tomates) renforce lefficacité de la bande fleurie. Les bandes fleuries sont, soit semées puis coupées/disposées dans le même tunnel, soit semées dans un tunnel et disposées dans un tunnel différent lannée suivante. Ces essais permettent de valider que les soucis servent de refuge hivernal pour les auxiliaires et que leur transfert actif renforce lefficacité du dispositif. Les soucis peuvent être utilisés pour réaliser des lâchers dans des nouvelles serres, et ce, dès le début de la culture, avant palissage.
Dossier Bio : Des enjeux complexes
Jean HARZIG, Auteur ; Julie MARTIN, Auteur ; Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurFace au développement important de lAB en France et en Europe, ce dossier tente danalyser le risque quencoure la Bio par rapport à ce changement d'échelle. En effet, face à un consommateur sappuyant parfois sur une vision simplifiée dune AB porteuse de toutes les vertus versus une agriculture conventionnelle à bannir, et des acteurs économiques de plus en plus nombreux à souhaiter bénéficier de la manne de ce marché en forte progression, les tensions sont fortes. Certains voudraient notamment voir le cahier des charges bio sassouplir afin, notamment, de massifier la production en AB. Comment tenir compte alors des valeurs liées à lAB ? Dautant plus que lon peut observer une convergence de pratiques entre producteurs biologiques et conventionnels en lien avec une recherche croissante de réduction de lusage des intrants chimiques. Ces éléments faisaient dire à M. Le Foll, ministre de lagriculture, en novembre 2016 : "[ ]. Si on nest que dans une logique de parts de marché, on risque de perdre les spécificités de la bio. [ ] Quelles conséquences en termes de qualité et de rémunération ?". Le développement de lAB en Espagne, qui compte 18 % des surfaces européennes engagées en bio, amène certains à imaginer une AB à deux visages : de grandes structures de production, axées sur les circuits longs et lexportation, et une agriculture locale, de proximité, à taille humaine, basée sur un contrat de confiance entre producteur et acheteur.
Dossier : Variétés de légumes
Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier s'intéresse à ce qui fait l'attrait des variétés de légumes pour répondre aux goûts et aux envies des consommateurs, à travers 3 articles : - "Vos variétés préférées" présente le résultat d'un sondage auprès des lecteurs de la revue "Les 4 saisons du jardin bio" à qui il a été demandé de désigner leurs 3 variétés préférées en tomates, courges, salades, haricots et carottes ; - "Carottes au banc d'essai" propose un focus dédié à la carotte ; - "Qu'est-ce qui fait le goût des légumes ?" donne la parole à des chefs cuisiniers passionnés par les produits de terroir ; ils soulignent l'importance du sol dans la production des arômes qui caractérisent certaines variétés, et la nécessité de distinguer rendement et goût. A ce titre, le rôle du maraîcher est déterminant, et les pratiques de l'agriculture biologique sont en elles-mêmes porteuses de cette quête du goût.
J'économise l'eau au potager ! : Quand et comment arroser ?
Arroser, c'est bien. Bien arroser, c'est mieux ! Les jardiniers sont souvent perplexes sur les quantités d'eau à apporter et ont parfois tendance à en faire plutôt trop que pas assez. C'est dommage, car non seulement l'eau est une ressource de plus en plus rare ou mal répartie sur l'année, mais arroser sans discernement prend du temps, peut provoquer des maladies et produire des légumes sans aucun goût ! Blaise Leclerc explique ce qu'il faut savoir sur le rôle de l'eau dans les processus vitaux et sur sa circulation dans le sol et dans la plante. Il présente ensuite les différents avantages et inconvénients de chaque type d'arrosage, et les principales techniques pour économiser l'eau au jardin. Enfin, 30 fiches dédiées aux légumes les plus courants indiquent les besoins particuliers de chacun et les solutions d'arrosage adaptées.
Lutte biologique sous abris : Optimiser Macrolophus pygmaeus
Anna DUPLEIX, AuteurLe projet de recherche MacroPlus, coordonné par le GRAB, a pour but de faire avancer les techniques dinstallation massive et précoce de Macrolophus pygmaeus. Il sagit dune punaise prédatrice de ravageurs, notamment aleurodes et mineuse Tuta absoluta sur tomates et aubergines sous abris. Lefficacité de lutilisation du souci comme plante hôte est évaluée, ainsi que les modalités de culture de celle-ci et le transfert des Macrolophus vers les tunnels de tomates.
Maîtrise des punaises en cultures légumières : Les méthodes innovantes du projet IMPULsE
Prisca PIERRE, Auteur ; Benjamin GARD, Auteur ; Yannie TROTTIN, AuteurLes dégâts occasionnés par les punaises phytophages en cultures légumières sous abri et plein champ sont en augmentation depuis plusieurs années et peuvent conduire jusqu'à 90 % de pertes à la récolte. Ces ravageurs apparaissent comme un réel verrou à lever en agriculture biologique et en protection intégrée. Il convient de développer de nouvelles solutions de contrôle biologique et de proposer des stratégies de protection innovantes, fiables, rentables et pouvant répondre aux objectifs du plan Ecophyto II ; ces stratégies devant intégrer l'ensemble des moyens disponibles. Ainsi, le projet CasDar IMPULsE (développement et Intégration de Méthodes innovantes pour la maîtrise des PUnaises en cultures LEgumières), lancé en 2017 et porté par le Ctifl, cible trois cultures légumières modèles (tomate, aubergine et chou) dont les résultats pourront bénéficier à d'autres espèces (concombre, fraise ) et à d'autres filières.
Tomate bio : Une lutte intelligente contre la Tuta absoluta
Manu BUÉ, AuteurApparue dans le Finistère sur des exploitations bio depuis 2015, c'est sur les tomates que Tuta absoluta cause les plus gros dégâts. La larve du micro lépidoptère crée des mines dans les feuilles des tomates, puis creuse dans les fruits. Sa capacité de multiplication la rend très dangereuse pour les cultures. En bio, le producteur cherche à limiter les dégâts, en mettant en place différentes actions. Tout d'abord, la prévention : Tuta absoluta étant inféodée aux abris, il s'agira de procéder à une rotation des abris, d'éliminer les plantes hôtes et d'exporter les déchets de cultures. Toujours en prévention, la mise en place de pièges à hormones qui empêchera ou ralentira la reproduction du ravageur ; ainsi que l'exportation des fleurs et des fruits atteints. En matière de lutte biologique, plusieurs possibilités existent pour atténuer les attaques : introduire la punaise Macrolophus, insecte polyphage, pulvériser Bacillus thuringiensis. Il est aussi possible de traiter avec du savon noir (sur le bas des plantes) ou du Spinosad.
Tomate : Comment améliorer le rendement précoce
Guy DUBON, AuteurLa précocité de la date de récolte est un élément important pour les maraîchers en circuits-courts. Afin de mettre en évidence les techniques culturales les plus adaptées pour avancer les dates de premières récoltes de tomates, le Serail en a testé différentes. Les résultats de ces tests sont présentés dans cet article. Les techniques testées sont lutilisation de plants « âgés », le choix de variétés précoces, la mise en place dun écran thermique ou dun film de forçage, la plantation précoce des plants. Dans un encart, Nadine Treuvey, de la Serail, explique limportance du tuteurage. Luc Veyron, maraîcher à Saint Etienne de Saint Geoirs, dans lIsère, et Le GAEC de Val Noir dans la ceinture périurbaine de Lyon, présentent leurs avis sur lamélioration de la précocité et les techniques mises en place.
L'alternariose de la tomate
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'alternariose, maladie causée par un champignon, est connue pour les dégâts importants qu'elle cause sur les solanacées, en particulier sur la tomate. Elle ne doit pas être confondue avec le mildiou ou l'anthracnose. L'apparition sur les feuilles basses de taches jaunes puis brunâtres, avec halo jaunâtre et motifs concentriques, est caractéristique. Jusqu'au stade de grossissement des fruits, la maladie ne progresse que lentement, mais dès les premières lésions sur fruit, le phénomène s'accélère. Comme pour le mildiou, l'abri à tomates (ou la serre) reste la meilleure protection. En prévention, le bicarbonate de soude en mélange avec du savon noir pourra être testé, ainsi que la prêle en décoction. L'huile essentielle de sarriette semble également posséder des vertus antifongiques.
Biocontrôle : Idyl soutient des travaux de recherche
VEGETABLE, AuteurLe groupe Idyl a soutenu les travaux réalisés par Marie-Stéphane Tranier, étudiante en doctorat de Biotechnologies de l'Environnement, ayant conduit une thèse sur la production d'agents de lutte biologique destinés au contrôle des populations de nématodes à galles. Les essais agronomiques ont été menés sur les sites de production de tomates du groupe Idyl au Maroc.
Comment neutraliser Tuta ?
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa lutte contre Tuta absoluta, petit lépidoptère qui affecte notamment les tomates, est basée sur la prévention et la détection précoce du ravageur. Le projet TutaPI, piloté de 2011 à 2014 par lITAB et lINRA, a eu pour objectif de concevoir, dévaluer et doptimiser des stratégies de protection biologique. Ces stratégies découleront généralement dun état des lieux préalable sur labri et les équipements en place (étanchéité, présence et homogénéité de chauffage, entretien des abords, environnement), ainsi que sur les conditions de culture. Différents scénarios sont exposés. Dans tous les cas, les stratégies sont basées sur la prophylaxie et la détection précoce du ravageur par des observations régulières dès limplantation de la culture. Les auxiliaires y sont mis en évidence car ils jouent un rôle essentiel dans la protection contre Tuta. Par exemple, Macrolophus pygmaeus est un prédateur déjà largement utilisé dans les stratégies de lutte contre les aleurodes, et qui se montre aussi efficace sur les ufs et les larves de Tuta. Des essais en serre montrent que lapport de Trichogramma achaeae en complément de Macrolophus permet de fiabiliser la stratégie de protection vis-à-vis de Tuta.
Commercialisation : Comment fixer le prix de ses légumes ?
Manu BUÉ, AuteurPour aider les maraîchers bio à fixer leur prix, il existe les mercuriales du réseau breton GAB-FRAB Bretagne, les suivis SNM sur marché de gros, GMS et magasins spécialisés ou encore les mercuriales fournies par les centrales (Biocoop, La Vie Claire ). Mais il convient aussi de calculer le coût de production dun légume sur son exploitation en tenant compte des différentes charges directes et indirectes, sans oublier le temps de travail et les frais liés à la vente. Cet article détaille cette méthode de calcul.
Cultivar, soil type, nitrogen source and irrigation regime as quality determinants of organically grown tomatoes
Stefania DE PASCALE, Auteur ; Albino MAGGIO, Auteur ; Francesco ORSINI, Auteur ; ET AL., AuteurLes produits biologiques ont globalement une image de produits plus sains, mais il peut être compliqué d'établir des liens entre mode de production et valeur nutritionnelle des produits. A travers trois dispositifs expérimentaux, et pendant trois ans, les départements des sciences agronomiques de l'université de Naples - Frédéric-II et de l'université de Bologne se sont penchés sur la question. Les équipes de chercheurs ont voulu mesurer les effets de la variété, de la fertilisation azotée, du régime d'irrigation et du type de sol sur les rendements et les caractéristiques qualitatives de tomates cultivées en agricultures biologique et conventionnelle. Si les différentes variétés présentent des niveaux d'accumulation d'antioxydants différents, en agriculture biologique, la teneur en antioxydants dépend aussi nettement de la saison de production. Par ailleurs, en conditions de culture limitantes (faibles fertilisation azotée et irrigation), l'agriculture biologique pourrait être plus compétitive en termes de rendement et de qualité nutritionnelle. Néanmoins, ce sont le type de sol et la variété qui, en agriculture biologique, restent déterminants pour la qualité des tomates.
Cultiver son potager naturel avec Jean-Marie Lespinasse
Désireux de cultiver en autonomie et sans intrants, Jean-Marie Lespinasse a mis en uvre, dans son jardin potager, son goût pour l'expérimentation et la recherche. Il a fait de son potager un modèle de jardin nourricier respectueux de la nature et de la vie du sol, devenu un lieu d'inspiration pour de nombreux spécialistes. Avec Danielle Depierre, il expose de manière simple les bases de son approche et développe un ensemble de propositions pour démarrer ou améliorer son jardin potager : concentration de la fertilité avec la culture en carré, travail de la faune et de la flore du sol, rayonnement solaire, maîtrise de l'eau, respect des écosystèmes naturels, conseils de culture pour une trentaine d'espèces... Avec de nombreuses illustrations et photographies, cet ouvrage délivre les principes du jardinage naturel développé depuis vingt ans par Jean-Marie Lespinasse.
Essai GRAB 2016 : Protection de la tomate en lutte biologique sous abris : du sucre contre Tuta Absoluta ?
Jérôme LAMBION, AuteurDes travaux de recherche ont montré que le sucre, appliqué en très faibles doses à la surface des végétaux, pouvait limiter les attaques de ravageurs. Dans le cadre du projet CASDAR "SWEET", le GRAB dAvignon a mis en place en 2016 de nouveaux essais. Les essais sont menés en viticulture, arboriculture et maraîchage. En maraîchage, ils portent sur la lutte contre Tuta absoluta sur tomates. Dans cet essai, les traitements à base de sucre nont apporté aucune protection contre les attaques de Tuta, tandis que les traitements au Bacillus thuringiensis ont réduit l'attaque.
Ferme de Sainte Marthe : Catalogue 2016 : Le Goût de la Diversité
La Ferme de Sainte Marthe, grainetier bio (qui produit et distribue des semences potagères en bio depuis plus de 40 ans), propose son catalogue 2016 : Aromatiques et médicinales, ; Courges ; Légumes feuilles (arroches, céleris, chicorées, choux, épinards, laitues...) ; Légumes fruits (artichauts, aubergines, concombres, cornichons...) ; Grains gousses (fèves, haricots, pois) ; Légumes racines (betteraves, carottes, navets, panais, radis...) ; Tomates.