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La nutrition de la plante
"Afin de creuser le thème ""fertilisation en culture biologique"", Bio Bulle présente en deux parties l'extrait d'une conférence ""le point sur la fertilisation en production biologique de la tomate de serre"". La première partie traite des phénomènes généraux qui entourent la nutrition de la plante, et s'applique à toutes les productions. L'article suivant traitera du ""comment fertiliser en AB sous serre ?""."
La tomate-arbre "De Berao"
Avez-vous déjà rêvé de cueillir des tomates perché sur une échelle ? Herbert Beier, jardinier en Allemagne, vous livre son expérience... et sa variété miracle.
Tomate de pleine terre : comparaison de nouvelles variétés traditionnelles et long life
J. PERKO ; G. COPPEY ; F. BERTHOUZOZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 29, n° 4 01/08/1997) / p. 203-205 (3)La variété Paola, cultivée ces dernières années en pleine terre, montre des signes de diminution de qualité. Parmi les nouvelles variétés traditionnelles, c'est Laurella (épiderme assez ferme) qui s'avère intéressante sur le plan cultural et gustatif. Parmi les nouvelles variétés de type long life (épiderme ferme), Shirley et Eternova ont été retenues. Cette dernière a donné en 1996 le rendement de 1er choix le plus élevé : environ 11kg/m2. Le goût de Shirley et d'Eternova est jugé bon à très bon, de même que leur conservation durant 10 jours après la récolte à une température ambiante de 18°C.
Tomate de printemps : repères de fertilisation
La libération des éléments fertilisants des engrais et amendements organiques est difficilement maîtrisable en culture intensive. Voici quelques repères nouveaux pour la culture de tomate.
Tomate : stratégies de protection contre les ravageurs (1ère partie)
L'abri crée un milieu favorable au développement des ravageurs et des maladies. Pendant plusieurs années, le contrôle des problèmes sanitaires sur tomate (Aleurodes, Acariens tétraniques, Noctuelles, Acarioses Bronzées...) a reposé sur des applications "d'assurance", fréquentes et intensives, de produits phytosanitaires ayant souvent un large spectre d'action. Ceci a provoqué l'apparition de résistances et de plus grandes difficultés de lutte.
Le champignon Pythium ultimum Throw. provoque des manques à la levée chez le blé d'automne
Un lot de semences certifiées de blé d'automne (variété Bernina) récoltées en 1989 a présenté en mars 1994 une faible levée (< 40 %) au champ, avec des nécroses racinaires et une déformation des plantules survivantes. La levée était normale sur papier buvard. Les mêmes dégâts ont été également observés après semis dans une couche de végétation. L'agent pathogène Pythium ultimum a été isolé de la terre de la couche et des plantules malades. En terreau inoculé, ce champignon a provoqué la fonte des semis du lot âgé de Bernina, de lots plus jeunes (de quelques mois à 3 ans) de diverses autres variétés de blé, ainsi que de semis de tomate et de betterave sucrière. La fonte des semis des diverses variétés de blé examinées a été variable, soit de 20 à 70 % de la fonte observée chez le lot âgé de Bernina, sans relation apparente avec la variété ou l'âge des lots. P. ultimum et probablement d'autres Pythium spp. constituent des agents potentiels de fonte de semis et de dégâts sur les plantules de blé, voire sur des plantes plus âgées, lorsqu'on utilise des lots de semences de 5 ans ou davantage ou manquant de vigueur.
Comparaison de plants de tomate, greffés ou non, en culture sur substrat et en présence de pathogènes
A. REIST ; JM. GILLIOZ ; R. CORBAZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 5 01/10/1996) / p. 327-331 (5)En culture de tomates (cv Lucy et Recento) sur substrat ("hors sol"), l'utilisation de plants greffés sur porte-greffe Energy a été favorable, surtout avec un cultivar dépourvu de résistance envers Fusarium oxysporum f. sp lycopersici (Fol). Pour une variété dotée de résistance dite F2, le greffage n'a pas apporté d'avantage en cas d'infection mixte avec Fol et Pythium sp., et le retard à la production causé par le greffage ne s'est comblé que lentement lorsqu'il n'y avait pas d'inoculation. En imbibant le substrat (pains de laine de roche) avec une suspension de spores de Fusarium apathogène (souche Fo47), on a obtenu une augmentation de rendement, plus marquée avec les plants greffés. En cas d'infection binaire (Fusarium et Pythium, on a isolé Fusarium oxysporum f. sp lycopersici à partir de la variété résistante-même greffée sur Energy. Certains de ces isolats sont apathogènes.
Dossier lutte biologique
La lutte biologique en maraîchage : présentation des produits (et de leur efficacité) des deux plus importants distributeurs d'auxiliaires à la lutte biologique (Biobest et Koppert) . Publi-reportage : engrais Bacteriosol fruits et légumes . Essai pomme de terre . Lutte biologique contre l'araignée rouge sur tomates en serre . La lutte biologique : toile de fond de la situation.
Essai comparatif de plants de tomates greffés à une ou deux têtes, et de désinfection du sol à la vapeur en serre
A. GRANGES ; A. LEGERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 6 01/12/1996) / p. 389-392 (4)Dans un sol infecté par Pyrenochaeta lycopercisi (corky root), le rendement de plants de tomate greffés sur porte-greffe "KNVFFr" est amélioré de 50 % au début juillet et de 30 % en fin de récolte par rapport aux plants non greffés. Les plants greffés à deux têtes, installés à la moitié de la densité des plants greffés à une tête, donnent un rendement similaire à l'unité de surface. La désinfection du sol à la vapeur augmente dans la même proportion le rendement des plants non greffés, mais n'améliore pas celui des plants greffés. Elle ne réduit que faiblement les nécroses racinaires des plants greffés et non greffés. Le plant greffé à deux têtes, installé à demi-densité, permet d'obtenir le rendement brut épuré le plus élevé dans un sol infecté. Sur le plan économique et énergétique, cette technique est supérieure à la désinfection du sol à la vapeur.
Evolution de la qualité des tomates mid life et long life en cours de saison
A. GRANGES ; A. LEGER ; B. MICHELDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 5 01/10/1996) / p. 335-341 (7). Les tomates mid life peuvent, contrairement aux tomates traditionnelles, être récoltées à maturité rouge et garder une fermeté des fruits supérieure à 60 sur 100 (indice de fermeté au Durofel 25) durant 14 jours à 18°C. Certaines variétés, comme Felicia et Laurelia, ont une bonne qualité externe et interne des fruits, alors que, chez Armador et Anthea, ces qualités se dégradent tout au long de la saison. Le développement d'une forte fibrosité ainsi qu'un blanchissement ou jaunissement des tissus internes, en sont les principaux défauts. . Les tomates long life, récoltées à maturité rouge, peuvent être conservées au-delà de 14 jours à 18°C. Ces variétés ne sont généralement pas plus fermes au moment de la récolte que les tomates mid life, mais elles se ramollissent plus lentement en cours de stockage. Les qualités internes et externes de ces tomates ne sont généralement pas inférieures à celles des tomates mid life. Les tomates mid life et long life ont été très légèrement moins appréciées que les tomates traditionnelles par les dégustateurs entraînés. Il n'a pas été observé de différences de teneurs en vitamine C et en lycopène entre les trois types de tomates étudiés. Les teneurs en B-carotène sont, au contraire, plus élevées dans les tomates mid life et long life que dans les variétés traditionnelles.
Evolution des relations entre plants de tomate et Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici au Tessin
M. JERMINI ; R. CORBAZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 4 01/08/1996) / p. 243-246 (4)Au Tessin, entre 1990 et 1994, la fusariose vasculaire de la tomate dûe à Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici a évolué de la manière suivante : au début, les variétés de tomate porteuses de la résistance F1 ont été attaquées, celles qui étaient dotées de la résistance F2 n'ont été que peu ou pas touchées. En 1994, ces dernières variétés ont toutes été infectées en culture sous abri, à des degrés divers toutefois Des contrôles réalisés - chez un maraîcher pratiquant l'agriculture biologique - sur des isolats obtenus à partir de variétés de tomate avec résistance F2, ont montré qu'il ne s'agissait pas d'une race nouvelle du champignon. En effet, en condition contrôlée, c'est-à-dire sans autre pathogènes que l'isolat, les variétés pourvues de la résistance F2 ne sont pas infectées. Cette résistance ne se manifeste pas chez les maraîchers à cause des infections mixtes (Meloidogyne sp. Pyrenochaeta lycopersici). Par ailleurs, on a aussi isolé à partir de plantes avec résistance F2 des souches pathogènes sur variété sensible ou d'autres totalement apathogènes.
La lutte biologique contre l'araignée rouge sur tomates en serre
La saison dernière, la société belge Biobest, fournisseur de bourdons et d'auxiliaires pour la lutte biologique, a obtenu des résultats très positifs dans un domaine qui paraissait être auparavant une utopie : la lutte biologique contre l'araignée rouge.
Macrolophus caliginosus W. (Heteroptera, Miridae), un auxiliaire à exploiter en serre
S. FISCHER ; A. LEGERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 2 01/04/1996) / p. 111-112 (2)Les aleurodes ou mouches blanches sont, avec les pucerons, les ravageurs principaux des solanacées maraîchères (tomate, poivron, aubergine, coqueret...). Le plus fréquent, l'aleurode des serres (Trialeurodes vaporarorium West), est combattu communément au moyen de l'auxiliaire Encarsia formosa Gahan et, en général, l'efficacité de ce parasitoïde est bonne, pour autant que son introduction soit pratiquée à temps et en quantité suffisante. Description et biologie de cet auxiliaire ; activité prédatrice ; conseils aux producteurs intéressés et perspectives.
A nous les petites anglaises !
Charles Dowding est anglais. Ancien maraîcher bio, il est venu s'installer dans le sud de la France avec quelques graines en poche. Résultats de ses essais et expériences.
Qualité de l'eau d'irrigation, environnement climatique et nutrition de la tomate cultivée sur substrat en solution recyclée
D. PIVOT ; A. REIST ; JM. GILLIOZ ; JP. RYSERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 6 01/12/1996) / p. 335-341 (5)La tomate (Lycopersicum esculentum Mill. cv. Recento) cultivée durant six mois (2,2 pl/m2) en solution recyclée sur nattes de laine de roche a fourni un rendement de 33,1 kg/m2 en 130j de récolte. L'adaptation de l'alimentation minérale s'est faite sur la base d'analyses complètes (solution recyclée et eau du réseau). La conductivité de l'eau (O,3 mS/cm) a peu varié, et ses apports en Ca, Mg et SO4 ont suffi pendant une grande partie de la culture. NO3, SO4, Ca et Mg se sont accumulés à fin mai-début juin dans la solution recyclée, puis ont été fortement consommés à fin juillet. K s'est accumulé au début juillet pour être fortement absorbé au début septembre. La conductivité de la solution recyclée a varié d'un minimum de 1,4 (mai) à un maximum temporaire de 3,13 mS/cm (mi-août), parallèlement à la concentration des ions principaux. Les analyses de fruits effectuées au début de juillet et d'août montrent un déséquilibre dans l'absorption des cations, K l'étant au détriment de Ca et Mg. Des nécroses apicales sont apparues dès fin août et se sont accentuées jusqu'en fin de culture. La cause en est vraisemblablement la conjugaison d'une hygrométrie élevée de jour et de nuit, d'un renouvellement insuffisant des racines et de la forte augmentation de l'absorption de K par rapport à Ca et Mg.