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Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
Current use of copper, mineral oils and sulphur for plant protection in organic horticultural crops across 10 European countries
N. KATSOULAS, Auteur ; A-K. LØES, Auteur ; U. SCHMUTZ, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation de certains intrants phytosanitaires d'origine minérale, tels que le cuivre, le soufre ou les huiles minérales, est controversée en agriculture biologique. Les données permettant de quantifier l'utilisation de ces intrants phytosanitaires sont rares. Dans le cadre du projet européen Organic PLUS, l'utilisation du cuivre, du soufre et des huiles minérales a été cartographiée dans dix pays européens, en collectant des connaissances d'experts, de mai à octobre 2018 (c'est-à-dire avant la limitation de l'utilisation du cuivre à 4 kg/ha/an qui est entrée en vigueur le 1er février 2019). Les résultats montrent que le cuivre est largement utilisé par les producteurs bio méditerranéens (agrumes, olives, tomates) et par les producteurs de pommes de terre bio. Les huiles minérales sont majoritairement appliquées pour lutter contre les cochenilles, les acariens et les aleurodes. Le soufre est aussi couramment utilisé, en particulier pour les cultures sous serre. Face à l'utilisation importante de ces intrants, notamment en cultures méditerranéennes, il est nécessaire de chercher des alternatives plus durables.
Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
Foin de luzerne, paille et compost végétal : Des paillages organiques pour limiter intrants et plastiques
Marion COISNE, AuteurDepuis 2018, dans le cadre du projet Copreau (Couverts végétaux pour préserver la ressource en eau), le Grab dAvignon mène des essais pour comparer les impacts de plusieurs paillages organiques sur différents légumes, en maraîchage bio diversifié. En 2018 et 2019, les essais ont porté sur la mise en place dun mulch de foin de luzerne en cultures dété sous abris. Les résultats ont montré une maîtrise quasi-totale des adventices. En revanche, le mulch a eu des impacts contrastés sur les rendements des différentes espèces de légumes. Le concombre, qui est une culture précoce, a été le plus pénalisé : avec un paillage organique, le sol se réchauffe moins vite quavec un paillage plastique (les cultures précoces sont donc pénalisées). Dautres espèces, comme la tomate, voient au contraire leur rendement augmenter : la minéralisation du foin de luzerne a compensé le retard des tomates au printemps. En 2020, un autre essai a comparé trois paillages (paille de graminées, foin de luzerne et compost de déchets verts) dans le but de diminuer les apports deau par irrigation. Pour linstant, les résultats ne sont pas encore disponibles. En parallèle, depuis 2019, dans le cadre dun autre projet, le Grab étudie aussi les impacts de deux composts de déchets verts sur la fertilité des sols.
Légumes issus de semences paysannes : Comment évaluer la qualité sensorielle lors de la sélection ? Quelle est linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle ?
BIO LOIRE OCÉAN, Auteur ; AGRO CAMPUS OUEST, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | CHÂTEAUNEUF SUR SARTHE (2 Rue des Fontaines, 49 330, FRANCE) : BIO LOIRE OCÉAN | 2020Depuis 2005, les maraîchers bio regroupés au sein de lassociation Bio Loire Océan ont mis en place des essais sur la qualité de leurs semences paysannes, dans le cadre dune sélection participative. Certaines variétés sont actuellement commercialisées en circuits courts et/ou longs (essentiellement dans la région Pays de la Loire), tandis que dautres sont encore en cours de sélection. Suite à un souhait des producteurs et des productrices dapprofondir lévaluation de la qualité des légumes issus de ces semences, le projet Semis Bio a été mis en place de 2017 à 2019. Ce rapport explique la méthodologie employée pour évaluer la qualité sensorielle dès la phase de sélection. Cette méthodologie repose sur trois étapes (illustrées, dans ce document, à l'aide d'exemples) : 1 - Insérer la qualité sensorielle comme critère de sélection ; 2 - Caractériser et comparer de nouvelles variétés ; 3 - Recueillir lavis de consommateurs (analyses sensorielles). Ce rapport caractérise également linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle des fruits et légumes. Il illustre ceci à travers deux exemples : celui de la carotte Violette de la Loire et celui de la tomate cerise noire du Layon.
Panique sur la tomate
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis de la tomate sont nombreux : acariens, aleurodes, pourriture grise, mildiou, alternariose, nécrose apicale ou cul noir, oïdium, pucerons... En fonction du milieu de culture, sous abri ou en plein air, tous ne sont pas amenés à se développer. L'une des plus importantes mesures de prévention consiste à mélanger des variétés à fruits gros ou moyens, de précocité différente, rustiques et tolérantes, à des hybrides F1 résistants. Il est possible d'ajouter des variétés cocktail ou cerises. Des conseils de culture sont fournis pour éviter au maximum l'apparition des maladies et des ravageurs de la tomate au jardin. Les principaux ennemis, mildiou, alternariose et cul noir, sont décrits et font l'objet de préconisations spécifiques pour s'en débarrasser en cas d'apparition.
Des pistes pour réduire la pénibilité du travail
Adrien LASNIER, AuteurNeuf maraîchers sur dix souffrent de troubles musculo-squelettiques. Preuve de limportance de cette problématique, notamment en maraîchage bio diversifié où beaucoup de désherbage seffectue à la main dans des positions inconfortables, une conférence portant sur ce thème avait fait salle comble au salon Tech&Bio. La réduction de la pénibilité et du désherbage manuel en maraîchage bio fait lobjet dune expérimentation à la station de Bretagne Sud (station des Chambres dagriculture de Bretagne). Pour cela, deux stratégies ont été mises en place : 1) la désintensification des rotations afin de mieux gérer le stock semencier des parcelles (ex : réalisation de faux semis) ; 2) le recours au robot Oz, robot de désherbage autonome. Pour ce deuxième axe, le temps de travail et la pénibilité ont été évalués (avec et sans robot) sur une culture de tomates bio : binage, palissage, effeuillage, récolte . Comme aucune grille dévaluation de la pénibilité nexistait pour le maraîchage, celle-ci a dû être créée à partir dautres documents. Les résultats montrent que le robot permet globalement de diminuer la pénibilité du travail. Toutefois, il engendre assez souvent un transfert de pénibilité dune partie du corps à une autre.
Le projet Reveil à lheure des économies dintrants
Guy DUBON, AuteurLe projet Reveil vise à rechercher des variétés de tomates et de laitues économes en intrants, et plus particulièrement en phosphore (P) et en potassium (K). Ce projet doit répondre à deux objectifs : 1 - quantifier les réductions possibles dutilisation de P et de K via la mise à disposition, auprès d'agriculteurs, doutils de rationalisation des apports ; 2 identifier la variabilité génétique de lefficience de P et de K des principales variétés (pour le blé et le riz, il a déjà été démontré que des différences defficience dorigine génétique existent, avec un rapport allant de 1 à 2 entre les variétés les moins efficientes et les plus efficientes). Des variétés bas intrants pourraient ainsi être identifiées pour lagriculture biologique (et conventionnelle). Le Groupe opérationnel de ce projet sera constitué de maraîchers, de conseillers techniques de CETAs, dingénieurs de station de recherche et dexpérimentation (Arpel, CTIFL, Grab) et de chercheurs (Inrae).
Provence Alpes Côte dAzur : La tomate industrie reprend des couleurs
Emmanuel DELARUE, AuteurAvec dimportants volumes produits en 2019, la tomate industrie retrouve ses couleurs. Face à la demande forte des industriels, la production biologique continue à augmenter : elle représente 17 % des surfaces dédiées à la tomate industrie, soit 372 ha (contre 275 ha en 2018). En 2019, le rendement a été au rendez-vous, avec une moyenne de 48 t/ha en AB (74 t/ha en conventionnel), et la qualité était également très satisfaisante.
Rencontre avec Marc et Sophie Zwickert « Les Sauveurs du Ried », Porte-du-Ried (68)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 34 Novembre 2020) / p. 10-11 (2)Marc et Sophie Zwickert sont les fondateurs dune ferme maraîchère biologique diversifiée, nommée « Les Sauveurs du Ried » et basée dans le Haut-Rhin. Le 29 septembre 2020, ils ont accueilli la journée technique « Produire des légumes en Agriculture Biologique », organisée par Bio en Grand Est, en partenariat avec Planète Légumes. Cette ferme était un excellent terrain détude pour aborder certaines thématiques de la journée technique, telles que lautonomie semencière, les engrais verts sous abri, la biodiversité Marc et Sophie Zwickert se sont installés, en 1997, sur 1,4 ha. Ils se sont convertis à la bio en 2000. Ils ont progressivement développé leur activité et cultivent actuellement 1,4 ha de cultures sous abris et 21 ha de légumes de plein champ. Ils ont toujours commercialisé leurs productions en circuits courts (magasin de producteurs, vente directe), ce qui les a conduits à développer une gamme de produits transformés (coulis, terrines végétales ) et à sélectionner eux-mêmes leurs variétés en se basant sur les qualités gustatives de celles-ci. Ces maraîchers font également très attention à leur sol ; cest pourquoi ils implantent des engrais verts, y compris sous abri. La biodiversité est également très importante pour eux : réalisation dinventaires des espèces présentes sur la ferme, installation dinfrastructures agroécologiques
Tomates et concombres biologiques : Une campagne 2020 compliquée sur les marchés
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans lOuest, les producteurs biologiques de tomates et de concombres qui commercialisent leurs productions en circuits longs ont été confrontés à dimportantes difficultés de commercialisation, de mai à août 2020. Le marché était en effet saturé, ce qui a engendré des baisses au niveau des prix payés aux producteurs : - 25 % pour les tomates grappes par rapport à 2019 et - 35 % pour les concombres. La filière manque de données objectives pour expliquer cette saturation du marché, mais plusieurs hypothèses, conjoncturelles et structurelles, ont été relevées : un pic de production national (année propice pour ces cultures) ; une croissance trop rapide de la production bio (hausse de 20 % des surfaces engagées en bio par rapport à 2018) ; une importation conséquente de létranger par les distributeurs (donnée actuellement difficile à chiffrer) ; un effet secondaire du confinement (les particuliers ont eu plus le temps de jardiner) ; un afflux de production dès le 1er mai en raison de la réglementation sur lutilisation des serres chauffées en AB (la loi ninterdit pas dutiliser cette pratique, mais interdit de commercialiser les produits issus de serres chauffées avant le 1er mai).
"Les tomates peuvent se conduire sans taille"
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurChristian Boué est producteur de semences pour le GIE Biau Germe, dans le Lot-et-Garonne. Pendant 25 ans, il a cultivé 1 à 2 ha de semences de légumes, aromatiques et fleurs, des graines de variétés anciennes ou plus récentes (aucun hybride F1). Passionné par son métier, il aime aussi transmettre son expérience lors de formations. Les tests qu'il a réalisés sur la conduite des pieds de tomates ont consisté à comparer deux méthodes, l'une, classique, sur une tige montée et palissée, avec taille et élimination des gourmands, l'autre en conduite à l'horizontal, sur des grilles ou treillis, sans taille. Christian Boué explique cette deuxième méthode avec laquelle il a obtenu de très bons résultats puisque, sur certaines variétés, il a récolté deux fois plus de tomates et observé une meilleure qualité sanitaire.
Tomates : Vos plants seront votre meilleure lecture de l'été
Lucie DROGOU, AuteurPour bien comprendre une plante, il faut savoir la "lire", c'est-à-dire observer non pas seulement une anomalie du moment sur une zone restreinte, mais tous les niveaux de la plante, ainsi que l'environnement dans lequel elle évolue. Dans cet article, une méthode d'observation complète des organes de la tomate est proposée. La tête est-elle mince ? frisée ? violacée ? jaune ?... Les feuilles sont-elles jaunes entre les nervures ? Sont-elles fanées ? Et les fleurs, quel aspect présentent-elles ? Il s'agira d'observer ensuite les grappes, en particulier leur angle par rapport à la tige. L'observation globale va servir à établir un diagnostic, en prenant en compte également l'environnement. Une fois le diagnostic affiné et les mesures de précaution mises en place, il conviendra de rester attentif pendant les jours qui suivent.
Des variétés gustatives et résistantes pour le sol ; Améliorer les références en bio
Véronique BARGAIN, AuteurCes deux articles sont consacrés à des essais qui ont pour objectif didentifier des variétés de tomates répondant aux nouvelles attentes des consommateurs et des producteurs bio. Le premier article parle du projet Tegusta. Ce dernier a testé plus de 130 variétés de tomates, en bio et en conventionnel, dans trois régions françaises : en Provence (via Aprel), en Bretagne (via Terre dEssais) et en Alsace (via Planète Légumes). Ces essais devaient permettre didentifier des variétés de tomates plus gustatives et qui permettent une conduite agroécologique. Ainsi, outre le rendement et le goût, les autres critères recherchés sont la résistance à la cladosporiose et la résistance aux virus, notamment TSWV. En Provence, les essais (bio et conventionnels) ont plutôt porté sur des variétés de diversification ; en Bretagne, ils se sont concentrés sur des variétés grappes, ainsi que sur des variétés anciennes (et étaient exclusivement conduits en bio) ; et en Alsace, ils ont plutôt porté sur des tomates rondes et des variétés de diversification (en bio et en conventionnel). Le second article apporte des informations sur le programme de recherche Opti Abri Bio, piloté par lItab et qui a commencé en 2018, pour une durée de trois ans. Son objectif est didentifier les espèces et variétés de solanacées et de cucurbitacées les plus adaptées au maraîchage biologique sous abris. Pour les tomates, les essais se concentrent sur le type rond rouge.