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Billet d'humeur : Le bio espagnol au milieu de la polémique
Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurLagriculture biologique espagnole, et plus particulièrement celle pratiquée dans la région dAlmería (culture de tomates bio sous serre), est au cur dune polémique. Un article était paru dans Le Monde en septembre 2019 et dénonçait des dérives, notamment en matière de conditions de travail. Tomás García Azcárate répond ici à cet article. Pour cela, il recontextualise certains points et rappelle que le règlement bio européen nencadre pas le droit du travail.
Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Bilan du projet IMPULsE à mi-parcours
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Amélie BARDEL, AuteurInauguré en 2017, le projet Casdar IMPULsE arrive à mi-parcours avec les premiers résultats. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour mieux gérer les punaises phytophages. Un important travail de caractérisation des punaises du genre Lygus a été réalisé en parallèle, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques en culture daubergines. À ce stade, les méthodes de gestion des ravageurs basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages) donnent les résultats les plus intéressants en cultures de tomates et aubergines sous abris. Les méthodes établies sur la biodiversité fonctionnelle (plantes pièges) présentent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ.
Micro-doses de sucre : Quel effet contre Tuta absoluta ?
Frédérique ROSE, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate. Des moyens de lutte existent, comme la confusion sexuelle, lintroduction dauxiliaires, la mise en place de filets... mais la lutte contre linsecte doit encore être renforcée. Dans le projet Casdar Sweet, coordonné par Innophyt, cest leffet de micro-doses de sucre comme activateurs de défenses de la plante qui a été testé, notamment contre Tuta absoluta. Selon les premiers résultats, la stratégie optimale semble être : saccharose 1 g/l + fructose 1 g/l en complément du traitement Bt ; une piste intéressante pour affiner la protection contre ce ravageur.
Un nouvel outil anti Tuta
Adrien LASNIER, AuteurTuta absoluta, ravageur de la tomate, gagne du terrain en France. Des méthodes de lutte sont déjà pratiquées (prophylaxie, filets de protection, pièges, etc.), mais un nouvel outil vient de sajouter : la confusion sexuelle. Le diffuseur de phéromones Isonet T de CBC Biogard, désormais homologué, permet, en saturant labri de phéromones sexuelles, de rendre difficile la rencontre entre mâles et femelles, réduisant ainsi les populations à moyen terme. Cet outil préventif est utilisable en bio et des essais réalisés par lAprel montrent un décalage dans le temps et une réduction des dégâts de 65 % sur les feuilles et de 70 % sur les fruits, en comparaison avec un témoin équipé de la même protection, hors confusion. Un autre essai, réalisé par le Civam Bio 66, confirme une diminution des attaques dans le tunnel avec confusion. Les différentes méthodes de lutte nécessitent dêtre combinées pour réduire efficacement les dégâts de Tuta absoluta.
Projet Greenresilient : Concevoir des systèmes sous abris résilients
Frédérique ROSE, AuteurLe projet européen Greenresilient a pour objectif de développer des itinéraires techniques innovants sous serre : plus écologiques, moins intensifs et peu dépendants des intrants extérieurs. Le Grab dAvignon est le partenaire français de ce projet. Il a choisi de tester trois leviers dans deux tunnels : un tunnel avec bandes fleuries et lautre sans ; à lintérieur de chaque tunnel, une culture seule et la même culture en association ; et, au sein des associations, une partie recouverte dun mulch et lautre dun paillage plastique. En 2018, la tomate a été testée, en association ou non avec du concombre (un pied sur deux), et avec un paillage de foin de luzerne de 8 cm dépaisseur. Les résultats montrent une plus forte proportion dauxiliaires dans les tunnels avec les bandes fleuries. Un retard de culture de 10 jours a été observé avec le mulch, qui réchauffe moins le sol que le paillage plastique, mais qui libère très rapidement de lazote. Concernant lassociation de cultures, très peu de concurrence a été observée. En 2019, cest lassociation aubergine-poivron qui a été testée, avec le même paillage. Pour ce dernier, les résultats rejoignent ceux de 2018 : un relargage dazote est observé mais avec un retard des cultures.
Les punaises : faut-il s'en méfier ?
Amélie VIAN, AuteurParmi les punaises qui colonisent nos champs et nos serres, certaines sont bénéfiques (auxiliaires de culture), alors que d'autres, phytophages, sont néfastes. Dans une première partie, cet article décrit plusieurs punaises ravageurs des cultures maraîchères : Lygus sp., Nezara viridula, Eurydema spp., Halyomorpha halys (ou punaise diabolique). Sont aussi décrits leurs plantes hôtes, les dégâts qu'elles peuvent occasionner et leurs cycles de vie. Dans une seconde partie, les résultats de premiers essais réalisés dans le cadre du projet IMPULsE sont rapportés. Ils concernent les cultures d'aubergines sous abri, les cultures de choux en plein champ et les cultures de tomates sous serre, sur lesquelles ont été évaluées les efficacités d'auxiliaires parasitoïdes, de filets anti-insectes, de plantes de service et de produits de biocontrôle, avec certains résultats prometteurs. A noter qu'en agriculture biologique, aucune solution curative n'est homologuée à ce jour.
Punaises, une problématique à gérer
Adrien LASNIER, AuteurLes punaises phytophages se manifestent de plus en plus dans les cultures légumières. Le CTIFL a lancé, en 2017, le projet Impulse qui vise à mettre au point de nouveaux moyens de lutte contre quatre punaises phytophages : Nezara et Lygus sur aubergine, Nesidiocoris sur tomate et Eurydema sur chou. Dans la lutte contre Nesidiocoris, plusieurs essais à lAprel ont montré des résultats intéressants avec des méthodes à combiner : aspiration, retrait et élimination des bourgeons, traitements localisés en tête de plante avec des nématodes entomopathogènes, et piégeage chromatique. Pour Eurydema, la gestion par semis de plantes pièges (comme le colza) de chaque côté dune culture de chou est testée au Grab depuis 2017 et ces plantes pièges montrent un potentiel intéressant pour attirer les punaises. Cette méthode est couplée à des aspirations hebdomadaires afin de neutraliser les punaises, car ces dernières se reproduisent sur les plantes pièges. De son côté, Invenio conduit des essais depuis 2015 pour évaluer lutilité des filets.
Rendements et pratiques des cultures maraîchères en agriculture biologique au Sénégal
Hubert DE BON, Auteur ; Laure BRUN-DIALLO, Auteur ; Jean-Michel SENE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Afrique, lagriculture biologique recouvre une grande diversité de pratiques et les rendements présentent de fortes variations. Lanalyse ditinéraires techniques en bio et des rendements obtenus a été réalisée pour trois cultures maraîchères, au Sénégal : le chou pommé, la tomate en saison des pluies et loignon. La comparaison avec les rendements usuels de lagriculture conventionnelle montre, pour la tomate et le chou pommé, des rendements plus faibles en bio, qui peuvent sexpliquer par une fertilisation azotée plus faible et labsence de mesures efficaces contre les maladies et ravageurs. Quant à loignon, sa culture est parfois plus productive en agriculture biologique quen conventionnelle, et inversement, les rendements variant beaucoup dune région à lautre et selon les années.
Serres chauffées ou abris froids : Choisir son système
Manuel DELAFOULHOUZE, AuteurThomas Quillévéré et Luc Calvez sont deux maraîchers bio installés dans le Finistère, le premier avec des serres chauffées, le second sous abris froids. Cet article présente et compare leurs différents itinéraires techniques. Thomas Quillévéré cultive un seul et même lot de tomates grappes, après un engrais vert davoine et de féverole. Les tomates sont implantées fin janvier, une année sous un ha de serres chauffées et une année sous ½ ha de tunnels multichapelles chauffés, en alternance avec des concombres. Elles sont ensuite récoltées de début avril à début novembre, avec un rendement aux alentours de 30 kg/m². Luc Calvez produit une quinzaine despèces, sous moins dun ha dabris froids. Un tiers de la surface est occupé par de nombreuses variétés de tomates implantées de mi-mars à fin avril pour une récolte commençant fin mai et se terminant fin octobre-début novembre. Les rendements varient entre 5 et 15 kg/m², selon les variétés. Les successions de cultures sont, elles aussi, très variées, avec un retour dengrais vert davoine environ tous les 3 ans. Pour se protéger des maladies, les deux maraîchers introduisent des auxiliaires, à la seule différence que, sous serres chauffées, ils sont introduits plus tôt. Les maraîchers pratiquent également leffeuillage quotidien pour prévenir des maladies. Concernant le contrôle du mildiou, les serres chauffées sont un avantage pour le maraîcher, puisque le chauffage permet déviter la condensation et ainsi de sécher les plantes. Cependant, suite aux dispositions établies par le Cnab sur le chauffage des serres, Thomas Quillévéré doit repenser une grande partie de son système.
Les sucres en renfort
Adrien LASNIER, AuteurLe fructose et le saccharose sont autorisés en protection des cultures comme substances de base. Le projet de recherche Sweet, qui étudie lintérêt des sucres dans les stratégies de protection de cultures sachève en 2019. Sur pommier, l'effet des sucres a été testé par le Grab contre le carpocapse, dans un verger bio en confusion sexuelle, dans les Bouches-du-Rhône. Quinze stratégies ont été évaluées, à base de fructose ou saccharose, seuls on en association, en complément ou non d'une protection à base du virus de la granulose. Une des modalités, comportant l'association des 2 sucres, s'est montré la plus adaptée. Contre Tuta absoluta, ravageur de la tomate, lajout de Bacillus thuringiensis au mélange de sucres a permis daméliorer lefficacité du traitement. Dautres essais ont apporté des résultats concluants mais, pour beaucoup, lefficacité est irrégulière.
Tuta Absoluta : Rappel des principales méthodes de lutte actuelles
Amélie VIAN, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate difficile à gérer : si aucune méthode de lutte nest mise en place, ses larves peuvent détruire jusquà 80 % de la production. Cet article commence par récapituler les différentes méthodes de lutte actuelles. Il présente ensuite deux essais visant à tester lefficacité de la confusion sexuelle contre ce ravageur. Le premier a été réalisé par le CIVAM BIO 66. Les résultats montrent que lutilisation de la confusion sexuelle, combinée à dautres méthodes de lutte, présente un réel intérêt : 10 % des plants du tunnel avec la confusion sexuelle (en plus des autres méthodes de lutte) ont été touchés par Tuta absoluta, contre 60 % des plants du tunnel témoin (où seules les autres méthodes de lutte ont été appliquées). Le deuxième essai a été mené par lAPREL. Il confirme lefficacité de la confusion sexuelle après avoir testé les diffuseurs Isonet T en combinaison avec dautres méthodes de lutte : les dégâts sur les fruits ont été retardés dun mois avec la pose de ces diffuseurs.
What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic citrus growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic olive growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic tomato growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic aubergine growing ?
Didier ANDRIVON, Auteur ; D. CIRVILLERI, Auteur ; A. KIR, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Ces quatre fiches ont été réalisées dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce dernier vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique (ex : utilisation de cuivre, de soufre ou dhuiles minérales sur les cultures). Chacune de ces fiches porte sur une production : agrumes, olive, tomate et aubergine. Le recto de ces fiches permet de contextualiser les enjeux sanitaires liés à la production : aperçu de la production dans le bassin méditerranéen, description des maladies et ravageurs les plus fréquemment rencontrés, identification des moyens utilisés en agriculture biologique pour parvenir à les contrôler. Le verso se focalise sur les alternatives à trois intrants litigieux couramment utilisés dans le contrôle des maladies fongiques en bio et en Europe : alternatives au cuivre, aux huiles minérales et au soufre. Un encart présente également les principaux axes de recherche du projet Organic-PLUS concernant les cultures (recherche dune variété résistante pour laubergine, test de nouveaux produits alternatifs au cuivre pour la tomate, les agrumes et lolive).
Agricultural residues are efficient abrasive tools for weed control
Manuel PEREZ-RUIZ, Auteur ; Rocío BRENES, Auteur ; Jose M. URBANO, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, la lutte contre les adventices doit passer par des méthodes non-chimiques. Les stratégies qui se développent actuellement mobilisent généralement des outils divers et variés. Certains résidus agricoles, par exemple, pulvérisés sous haute pression, pourraient avoir un effet abrasif. Dans cet article, des essais menés sur huit types de résidus sont présentés : coques damande, pépins de raisin, épis de maïs, noyaux d'olives, fumier de volaille, sable, tourteau de soja et coques de noix. Ces essais, réalisés en laboratoire, visaient les adventices suivantes : l'amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus L.) commune en culture de tomate, le chénopode des murs (Chenopodium murale L.) commun en culture de betterave sucrière, et le bleuet (Centaurea cyanus L.) commun dans les oliveraies. Au stade 2-3 feuilles, le taux d'efficacité des résidus utilisés a varié de 30 à 100 % et, dans 88% des cas, le taux d'efficacité a dépassé 80 %. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les épis de maïs et les noyaux d'olives, avec des efficacités respectives de 93 % et 90 %. Concernant les doses d'application, elles peuvent être très variables d'un résidu à l'autre pour atteindre des niveaux d'efficacité similaires. Cette étude a ainsi permis de démontrer le potentiel de ces résidus de cultures, ligneuses et herbacées, ainsi que de déchets animaux, dans la lutte contre les adventices.
L'art du repiquage
Blaise LECLERC, AuteurLe repiquage des plants au jardin n'est pas une opération anodine pour la plante. La transplantation peut même constituer un traumatisme pour les plantes à racines nues, notamment en raison de la rupture d'approvisionnement en eau, ne serait-ce que pendant quelques heures. Il est donc important de bien préparer cette opération : comment réduire le traumatisme ? ; comment préparer la terre et quelle fertilisation apporter ? ; quelles astuces pour limiter l'évaporation ? ; quels sont les bons gestes pour une bonne reprise de la plante repiquée ? ; qu'est-ce que le pralinage ? ; comment favoriser le développement de racines adventives ? ...
Bretagne : Des variétés pour la bio
Guy DUBON, AuteurDeux structures bretonnes, Vegenov et Terre dessais, sont partenaires du projet BRESOV (Breeding for Resilient, Efficient and Sustainable Organic Vegetable Production). Ce projet a été lancé en Sicile, en juin 2018, et a pour objectif de mettre à disposition des producteurs des variétés de tomates, de brocolis et de haricots verts adaptées à lagriculture biologique. BRESOV est coordonné par lUniversité de Catane et comprend 22 structures partenaires. Le groupe du projet utilisera des techniques modernes pour explorer les diversités génétiques naturelles des cultures concernées afin délargir les fonds génétiques des sélectionneurs. Il pourra également bénéficier des ressources génétiques de centres de recherche basés en Chine, en Corée du sud et en Tunisie.