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Féverole : Des solutions expérimentales contre la bruche
CULTIVAR, AuteurPlusieurs équipes de recherche testent différentes méthodes de biocontrôle pour lutter contre la bruche, un insecte ravageur de la féverole. A l'Inra de Versailles, en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia, ce sont des pièges ayant l'odeur des boutons floraux, attractifs pour les bruches, qui sont testés. Après deux années de résultats intéressants, les essais se poursuivent chez deux agriculteurs de Seine-Maritime. A l'Arad2 (atelier régional d'agronomie et de développement durable du CERFrance Normandie-Maine), ce sont des infradoses de sucre (fructose) qui sont apportées sur les plantes afin que ces dernières enclenchent leurs mécanismes de défense naturelle. Des travaux sur la résistance variétale sont, par ailleurs, menés à l'Inra de Dijon.
Gagner en autonomie : Toaster ses graines de protéagineux à la ferme
Véronique BARGAIN, AuteurEn Vendée, la Cuma Défis 85 a fait lachat en 2015 dun toasteur mobile, à linitiative dun groupe déleveurs, bio ou non, notamment en bovins lait. Lobjectif était daccroître lautonomie alimentaire en valorisant mieux les protéagineux produits sur lexploitation. Plus facile que lextrusion, le toastage permet de limiter la dégradation des protéines dans le rumen, doù un gain en PDIE et PDIA. Cela détruit aussi les facteurs antinutritionnels thermosensibles des protéagineux (doù une meilleure disponibilité, par exemple, en trypsine). Cette technique permet aussi une meilleure conservation en asséchant les protéagineux et en éliminant bactéries et champignons, mais il est important de trier et nettoyer les mélanges avant toastage des protéagineux. Par ailleurs, les éleveurs doivent sorganiser pour un fonctionnement optimal du toasteur, placé sur une remorque routière pouvant être tirée par un tracteur. Les éleveurs qui ont substitué des grains toastés à leurs grains crus ont vu, en 2015 et 2016, leur production de lait augmenter. Ces résultats, à confirmer, sont prometteurs. Ce nest pas le seul cas de recours au toastage. Diverses autres initiatives existent, portées par des éleveurs ou des prestataires privés. Ainsi, une Cuma dans le Gers a acheté un toasteur mobile pour répondre à la demande déleveurs, notamment d'aviculteurs, qui voulaient valoriser au mieux le soja quils produisaient et ainsi se passer du soja importé et faciliter les filières tracées sans OGM.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2016Ce guide est co-réalisé par Bio Bourgogne et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, fruit de la collaboration étroite entre les techniciens des différents organismes et du savoir accumulé dans le cadre du groupe de travail "Echo des champs" depuis plus de 10 ans. Il aborde, tout d'abord, les principes agronomiques et la stratégie du système : Caractéristiques des cultures, rotation, fertilisation, semis, désherbage mécanique, gestion de l'interculture, stratégie de stockage...). Il propose ensuite 26 fiches Cultures, 12 fiches Adventices, 12 fiches Maladies/Ravageurs, 7 fiches Fertilisation et 8 fiches Matériels.
Jean-Pierre Legros, céréalier dans le Lot-et-Garonne : Du soja en strip-till
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier bio dans le Lot-et-Garonne, Jean-Pierre Legros a fait l'acquisition, en 2015, d'un Strip Cat II, de la société Sly France. Après quelques modifications par le fournisseur, le céréalier souhaite utiliser cet outil pour biner, mais aussi pour semer maïs, soja, lentilles/caméline et féverole dans ses couverts.
Sécuriser la culture des protéagineux en agriculture biologique : Synthèse des essais sur les associations légumineuses & céréales mis en place en 2015
En agriculture biologique, les légumineuses à graines présentent de nombreux intérêts (enrichissement des sols en azote, allongement des rotations, source dalimentation pour les ruminants et les monogastriques...). Pour autant, leur culture reste limitée en France. Les attentes des producteurs sur les légumineuses à graines portent sur des itinéraires techniques qui sécurisent la production. Des références, acquises en France et en Europe, montrent que les associations de légumineuses avec des céréales permettent de sécuriser le rendement des protéagineux. Pour autant, il reste à déterminer, pour les différents types de céréales possibles en association, les équilibres permettant de récolter une proportion suffisante de protéagineux. Ce document est la synthèse dun ensemble de travaux sur le sujet, conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, de Normandie, du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. Au sommaire : - Sécuriser la culture des protéagineux ; - Des scénarios climatiques voisins ; - Les faits marquants de la campagne, localisation des essais ; - Féverole dhiver associée à une céréale ; - Pois dhiver associé à une céréale ; - Féverole de printemps associée à une céréale ; - Pois de printemps associé ; - Lupin bleu de printemps associé ; Conclusions et perspectives.
Stocker et assurer la conservation de ses céréales à la ferme
David STEPHANY, Auteur ; Martin PERROT, AuteurAfin d'éviter les pertes de grains et pour préserver au mieux à ces derniers leurs facultés germinatives ou encore leurs performances nutritives, assurer un bon stockage et une bonne conservation des céréales à la ferme est primordial. Deux agriculteurs témoignent sur le matériel qu'ils utilisent et sur la façon dont ils procèdent pour stocker et conserver leurs céréales : - Tri à la récolte, refroidissement du grain, propreté des silos et surveillance régulière (Raphaël Baltassat, agriculteur bio à Bonne (74)) ; - Une remorque-sécheuse pour servir d'appoint au séchage des grains sur la ferme (Xavier Duclos-Gonet, agriculteur bio à Crémieu (38)).
Toaster pour être plus autonome en protéine : Quel intérêt et quel impact ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurEn Vendée, des éleveurs du GRAPEA en système herbager, déjà très autonomes mais voulant aller plus loin, ont lancé en 2014 un travail sur la culture de protéagineux et leur valorisation dans les rations. A noter que la majorité de ces éleveurs sont en bio. Ils ont exploré la voie du toastage, technique qui chauffe pendant 1 à 2 minutes les graines de protéagineux dans un flux dair à 280°C et qui permet ainsi daugmenter la part des protéines assimilables par les ruminants ou encore déliminer les facteurs antinutritionnels thermosensibles comme les tanins. Un toasteur mobile est arrivé en 2016. Létude menée montre l'intérêt de cette technique, aussi bien au niveau économique, travail ou encore environnemental. Les premiers résultats montrent plutôt des avantages : meilleurs résultats technico-économiques (moins dachat de concentrés et/ou meilleure production de lait) et un bilan environnemental légèrement supérieur (notamment par la baisse dachats daliments). Létude se poursuit, notamment à lINRA, pour affiner les valeurs alimentaires fournies dans cet article.
Tromper par les odeurs
Adrien LASNIER, AuteurLes médiateurs chimiques sont des substances émises par une plante ou par un animal et qui servent de signaux pour communiquer au sein dune espèce (phéromones) ou entre espèces différentes (substances allélochimiques). En biocontrôle, ils sont utilisés pour manipuler le comportement des ravageurs. Naturellement, une plante német pas les mêmes signaux au cours de son développement et un insecte ravageur ne perçoit pas les mêmes signaux au cours de son évolution. Plusieurs pistes de lutte sont utilisées ou à létude concernant les médiateurs chimiques : la stratégie de « push-pull » qui consiste à éloigner les ravageurs des cultures avec des composés répulsifs et à les attirer ailleurs avec des attractifs (plusieurs composés étudiés) ; les bio-olfacticides qui sont des molécules qui se fixent sur les récepteurs des antennes des insectes ; les kairomones contre la mouche du brou du noyer.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2014-2015 : Région Pays de la Loire
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2014-2015 en Région Pays de la Loire, ainsi que les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique (pour les différentes cultures) ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - La gestion de la fertilité du sol. Lensemble de cette campagne dessais a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale, et l'opération suivie par les experts de la recherche en grandes cultures biologiques et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire avec ses partenaires.
Les agriculteurs témoignent de leurs réussites
François BOISSINOT, Auteur ; Virginie RIOU, Auteur ; Gilles RAMBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce bulletin de Grain de réussite, onze agriculteurs biologiques du Maine-et-Loire apportent leurs témoignages sur une culture spécifique qui leur a particulièrement réussi : le lupin, l'association céréales-protéagineux, l'association blé-féverole, le blé panifiable, l'orge de printemps, le lupin blanc de printemps, le tournesol, le soja, le maïs, le sarrasin et l'interculture de trèfle. Chacun présente son exploitation, son itinéraire technique, ainsi que les intérêts et les points clés de la culture.
Denis Martin, fafeur : Meilleure maîtrise de l'alimentation
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet éleveur bio du Loir-et-Cher fabrique son aliment depuis cinq ans. Avec 57 ha de cultures, il est autonome à 70 % pour alimenter ses 80 truies, soit près de 700 porcs charcutiers par an. Il témoigne de sa démarche, de ses techniques et deux rations sont présentées : l'une avec 15 % de tourteau de soja, l'autre avec de la graine de soja extrudée accompagnée de féverole et de pois. Ces deux rations sont 100 % bio. L'éleveur a néanmoins besoin d'acheter les minéraux, un concentré protéique et l'aliment pour le premier âge. Avant d'investir 40 000 euros dans du matériel neuf, l'éleveur faisait appel à une fabrication d'aliment mobile, ce qui a été un bon compromis durant la période de transition vers la Faf.
Désherbage mécanique : Une technique à partager
Franck DENET, AuteurDes groupes d'agriculteurs sont en cours de constitution, en Auvergne, autour de la nouvelle technicienne grandes cultures bio. Les techniques partagées, notamment en ce qui concerne le désherbage mécanique, peuvent intéresser tous les céréaliers, qu'ils travaillent sous label bio ou non. Ce dossier se compose de trois articles. Marlène Aucante, technicienne grandes cultures bio pour la Chambre régionale d'agriculture, fait l'objet d'un portrait, dans lequel elle raconte son parcours professionnel et décrit ses missions actuelles. Le deuxième article propose un focus sur les plantes intermédiaires, dont l'objectif est de limiter le développement des adventices tout en apportant des engrais verts pour enrichir la culture suivant. Dans le dernier article, les conditions de réussite d'un désherbage mécanique sont mises en avant (outils et méthodes, en fonction des céréales et du stade de culture).
Engrais verts d'hiver en maraîchage biologique sous abri : Mélanges de graminées et légumineuses en période froide
Hélène VEDIE, Auteur ; Edouard GUILLET, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurDurant l'hiver 2015, le GRAB a mené des essais sous abri pour obtenir des références sur l'utilisation de mélanges graminées-légumineuses comme engrais verts. Les semis ont eu lieu le 8 janvier 2015 et la récolte début avril suivant. Diverses modalités ont été testées, basées sur des associations concernant quatre graminées (seigle, blé, avoine, RGI) et trois légumineuses (vesce, féverole, trèfle incarnat). Des mesures quantitatives sur la part de chaque espèce (dont les adventices) ont été faites à la récolte. Parmi les principaux résultats, on peut noter que les conditions froides, associées à une durée de culture courte (3 mois), ont été défavorables aux légumineuses (surtout au trèfle incarnat). Ces conditions sont à mettre en lien avec l'obtention de rendements plus faibles que ceux obtenus au cours de précédents essais d'automne. Si le seigle a été plus pénalisé par ces mêmes conditions que le RGI, il étouffe moins les légumineuses tout en limitant les adventices. L'avoine est bien adaptée aux températures froides mais est trop compétitive. Par contre, le blé a eu un développement plutôt lent, favorable aux adventices.
Des engrais verts sous les vergers de noyer : Témoignage : Pierre Berger, arboriculteur à Beaulieu (38)
Fleur MOIROT, AuteurFleur Moirot, d'Agribiodrôme, interroge Pierre Berger, arboriculteur bio, qui a testé la mise en place d'engrais verts sous ses vergers de noyers. Les objectifs de cet agriculteurs sont de fournir une partie de l'azote par les légumineuses afin de limiter l'achat de farine de plume, d'améliorer la structure du sol grâce aux différents systèmes racinaires de plantes comme la féverole, la vesce ou le pois fourrager et également d'amener des auxiliaires dans les plantations. L'arboriculteur explique ensuite comment il a réalisé les implantations, testé plusieurs espèces, géré le couvert. Les essais sont suivis par la Chambre d'Agriculture de l'Isère sur plusieurs années.
L'essentiel de 4 ans d'essais sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le GAEC Guilbert, dans le Calvados, accueille la plate-forme d'essais du projet Reine Mathilde, dont la finalité est le développement de la filière laitière biologique en Basse-Normandie. Dix thématiques y sont traitées. Elles concernent des cultures qui pourraient permettre d'accompagner les élevages bovins lait bas-normands dans la recherche d'autonomie alimentaire : - association maïs + protéagineux ; - ensilage de féverole + pois protéagineux ; - associations céréales + protéagineux d'hiver ; - triticale, seigle et épeautre ; - lupin ; - plantes compagnes ; - féverole ; - légumineuses fourragères ; - chicorée ; - maïs. L'essentiel des résultats de ces essais, pour les campagnes 2010 à 2014, est présenté dans cette synthèse, éditée par les Chambres d'agriculture de Basse-Normandie, Littoral Normand et Agronat.