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Documents disponibles dans cette catégorie (114)


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Légumineuses à graines : Des espèces à promouvoir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes légumineuses ont le vent en poupe en France. Leur culture a notamment été stimulée par le plan Cap protéines, les aides couplées de la Pac (Politique agricole commune) qui ont été ouvertes aux légumes secs et par un programme opérationnel dédié. Lagriculture biologique intègre depuis longtemps des légumineuses dans ses rotations. Ainsi, 11 % des surfaces françaises de protéagineux sont conduites en agriculture biologique, et ce chiffre grimpe à 46 % pour les surfaces de légumes secs. En 2021, selon lAgence BIO, les protéagineux bio sétendaient, en France, sur plus de 34 000 ha (dont 11 523 ha en conversion), le soja bio sur près de 48 000 ha (dont 10 451 ha en conversion) et les légumes secs bio sur près de 28 000 ha (dont 1 552 ha en conversion). Globalement, les surfaces biologiques de protéagineux ont légèrement diminué par rapport à 2020, tandis que les surfaces de légumes secs ont continué leur envol (elles ne représentaient que 19 000 ha en 2018). Les espèces et les variétés de légumineuses disponibles sur le marché restent toutefois très sensibles aux aléas climatiques, avec des écarts de rendement importants entre les années. Par exemple, le rendement moyen en lentille bio sélevait à 27 q/ha en 2019, contre 3 q/ha en 2021 (année difficile selon Terres Inovia).
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Le lupin, plante miracle ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLa culture du lupin, plante riche en protéines, a été relancée en 2010, avec d'autres protéagineux, avec le Plan protéines. Occupant aujourd'hui 3 000 ha en France, la culture du lupin présente de nombreux avantages ; en effet, le lupin est un excellent engrais vert : il a la capacité de fixer lazote atmosphérique dans le sol et ses racines "protéoïdes" lui donnent la capacité d'extraire le phosphore du sous-sol, et de le rendre ensuite assimilable pour les autres plantes. Le lupin peut pousser dans des terres très pauvres et ne nécessite aucune fertilisation. Sil supporte bien les sols acides, le lupin tolère cependant mal les excès deau et les terres trop argileuses et limoneuses. Il faudra donc sélectionner une variété adaptée à son jardin. Pour finir, les graines de lupin présentent de nombreux atouts pour lalimentation humaine : elles sont très riches en protéines et en fibres et se conservent facilement.
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Projet européen H2020 ReMIX : De la théorie à la mise en pratique des mélanges despèces : Re-concevoir les systèmes de culture européens avec des mélanges despèces
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Lisa ALBOUY, Auteur ; Elina DESCHAMPS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Les cultures associées, encore appelées mélanges despèces ou associations despèces, consistent à cultiver au moins deux espèces sur une même parcelle, pendant une période significative de leur croissance. Elles présentent de nombreux intérêts : diversification des assolements et des rotations, amélioration de la résilience face aux aléas (rendements plus stables et moindre pression des facteurs biotiques), réduction de lusage dintrants et ainsi de leurs impacts sur lenvironnement Toutefois, les producteurs manquent de références techniques et daccompagnement sur le choix des espèces et des variétés à associer. De nombreuses questions subsistent également sur la récolte (maturité, impuretés, grains cassés, pertes ) et sur le tri du mélange de graines récoltées (pour pouvoir les commercialiser et les valoriser dun point de vue économique). Le projet européen ReMIX (2017-2020), financé dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de proposer des solutions techniques aux agriculteurs et aux différents acteurs des filières, et ce, dans les diverses conditions pédoclimatiques et sociotechniques à léchelle européenne. Ainsi, le projet ReMIX a développé et mis en uvre une approche de co-conception multi-acteurs permettant de concevoir des mélanges despèces qui répondent aux objectifs, aux moyens, aux contextes et aux pratiques de chaque acteur. Ce document compile les résultats de ce projet en offrant : 1 une présentation du projet ReMIX ; 2 - des informations sur le fonctionnement et les performances des cultures associées ; 3 des informations sur la perception qu'ont les acteurs des cultures associées et sur la diversité des mélanges mis en uvre dans les exploitations ; 4 cinquante-deux fiches techniques présentant des expériences dagriculteurs situés dans toute lEurope ; 5 des éclairages sur la question de la faisabilité de la récolte et du tri.
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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.
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Lupin : Nouvelles variétés prometteuses
Ania BIASIO, AuteurLe lupin est une légumineuse qui possède des teneurs en protéines supérieures à la féverole, et quasiment équivalentes au soja, et qui peut être utilisé dans les rations fourragères. En Suisse, le FiBL, en collaboration avec des organismes de sélection, sintéresse à de nouvelles variétés de lupin blanc (en culture pure) et de lupin à folioles étroites, aussi appelé lupin bleu (en culture associée), résistantes à l'anthracnose. Les variétés Frieda et Sulimo, récemment homologuées, semblent prometteuses et ont atteint des rendements entre 20 et 37 q/ha sur deux sites dessais en agriculture biologique, en 2019.
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Les nouvelles farines
Angélique HOULBERT, AuteurDe nombreux consommateurs cherchent aujourd'hui des farines présentant une valeur ajoutée : sans gluten, plus de fibres, plus de protéines... Tour d'horizon de ces farines qui ont fait leur apparition ces dernières années et continuent de faire évoluer le rayon : farines de fruits (bananes vertes, lucuma, pépins de raisin), farines d'oléagineux (souchet, sésame, arachide, pépins de courge, noix, lin, chia, coco), farines de tubercules (patate douce, manioc), farines de légumineuses, farines de céréales sans gluten (fonio, teff, sorgho). Chacune possède ses propres atouts nutritionnels et culinaires.
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Produire des protéagineux en association pour une récolte en grains, en agriculture conventionnelle et biologique, en Bretagne et Pays de la Loire
Le projet Prograilive (Production protein grain for livestock, 2016-2020) avait pour objectif de sécuriser et daugmenter la production de protéagineux grains dans lOuest de la France, afin daccroître lautonomie protéique des élevages situés sur ce territoire. Pour cela, Prograilive sest intéressé à la production de pois, de lupin et de féverole. Pour lever certains freins à leur production (contrôle des adventices difficile et rendements aléatoires), ces protéagineux ont été cultivés en association avec une plante compagne (principalement une céréale). Ce document synthétise les résultats des différents essais qui ont été mis en place dans les régions Pays de la Loire et Bretagne. Ces essais ont à la fois été conduits en agriculture biologique (sur de la féverole dhiver, du pois dhiver, de la féverole de printemps, du pois de printemps, du lupin de printemps) et en agriculture conventionnelle (sur les mêmes cultures et sur du lupin dhiver). Après avoir détaillé les associations de cultures étudiées, les rendements obtenus, les productions de protéines générées et la facilité à contrôler les adventices pour chaque association testée, ce document présente une analyse économique de l'impact de l'association.
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Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais : 2011 à 2018 : 8 thématiques pour améliorer l'autonomie alimentaire des élevages en AB
Ce document présente des résultats issus des 8 dernières années (2010-2014, puis 2015-2018) du projet Reine Mathilde, qui avait pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. Les huit thématiques choisies concernent l'autonomie alimentaire : - Associations riches en protéagineux en grains ; - Associations riches en protéagineux à ensiler ; - Associations lupin + céréales ; - Les mélanges prairiaux à récolter ; - Les mélanges prairiaux à pâturer ; - Associations maïs + plantes compagnes ; - Céréales, maïs et protéagineux cultivés en pur ; - Semis de prairies sous couvert de cultures annuelles. Pour chacune des thématiques traitées, une synthèse des essais est présentée et des conseils sont donnés pour une mise en uvre d'actions adaptées à la situation et aux objectifs de l'éleveur.
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Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Campagne 2016-2017 en Pays de la Loire
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2016-2017. Ce travail dacquisition de nouvelles références techniques a été piloté par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec des coopératives, des instituts techniques et des associations de producteurs. Cette campagne dessais a été menée chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Au sommaire de cette synthèse : - Contexte climatique 2016-2017 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique : blé tendre, triticale, seigle, épeautre, lupin, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité de semis, fertilisation, biostimulants, association avec un protéagineux ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux : lupin, féverole et pois protéagineux (hiver et printemps) ; - Ensiler des fourrages de qualité : association céréales-protéagineux, maïs associé ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
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Ecartement inter-rang : Innover pour gagner en potentiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'objectif d'améliorer le potentiel de rendement des grandes cultures biologiques, l'élargissement de l'écartement inter-rang est une piste creusée par plusieurs agriculteurs. Ils y voient plusieurs avantages : - possibilité de passer la bineuse entre les rangs ; - moindre autoconcurrence entre les pieds, notamment pour le blé noir ; - meilleur tallage et donc gain de productivité ; - meilleure circulation de l'air entre les plants et donc moindre propagation des maladies ; - économie sur l'achat des semences. Quatre agriculteurs bio du Grand Ouest témoignent, dans cet article, de leur mise en uvre de cette pratique sur blé noir, féverole d'hiver et lupin blanc de printemps.
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Grandes cultures biologiques : Les clés de la réussite : Guide technique réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture
Anaïs GABORIT, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; Caroline BARBOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, 9 Avenue George V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE | 2017Ce guide technique national sur les grandes cultures en agriculture biologique a été réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture. Il a pour objectif daccompagner les agriculteurs bio dans la conduite de leur système et d'inspirer les autres agriculteurs dans la réduction de leur utilisation d'intrants et de produits phytosanitaires. Ainsi, il sadresse tant aux agriculteurs qui débutent en AB ou sintéressent aux pratiques issues de ce mode de production, quaux agriculteurs bio souhaitant approfondir certains principes ou techniques ou bien diversifier leurs cultures, ou encore aux conseillers, techniciens et étudiants. Au sommaire : - 6 fiches thématiques : rotation de cultures ; gestion des adventices ; gestion de la fertilité des sols / fertilisation ; travail du sol ; couverts d'interculture ; associations de cultures ; - 17 fiches cultures : association triticale/pois fourrager ; avoine ; blé tendre d'hiver ; blé tendre de printemps ; chanvre ; colza ; féverole d'hiver et de printemps ; grand épeautre ; lupin ; luzerne ; maïs ; orge ; pois protéagineux d'hiver et de printemps ; sarrasin ; soja ; tournesol ; triticale. Chaque fiche culture dispense des conseils pour bien préparer le sol, choisir la place dans la rotation, faire les semis, sélectionner les variétés, fertiliser à bon escient, opter pour des méthodes préventives et curatives alternatives en matière de maîtrise des adventices et de protection des cultures, récolter et identifier les débouchés.
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Lupin : Associer le lupin, pour assurer son autonomie protéique
Morgan MAIGNAN, AuteurLa production de protéines est un enjeu majeur pour le développement des élevages bio bretons. Le lupin, la féverole et le pois sont adaptés aux conditions pédoclimatiques de cette région. Le lupin est considéré comme plus risqué à produire à cause du salissement et des risques de maladies, mais son taux de protéines est plus élevé que celui du pois ou de la féverole. Aussi, pour faire face à ces risques, les agriculteurs essaient de lassocier avec de lorge de printemps. Jérôme Daniel, éleveur laitier, témoigne de sa pratique. Par ailleurs, des essais ont été réalisés dans le cadre du programme Prograilive auquel participe le réseau CAB-GAB des Pays de la Loire. Ces essais permettent de comparer différentes associations de lupin (avec blé, triticale, avoine nue ou cameline) et différentes variétés de lupin en mélange avec du blé. Les premières tendances de ces essais sont détaillées dans cet article.
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Résultats 2016 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le programme multipartenarial Reine Mathilde a pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. La plateforme dessais est hébergée sur le GAEC Guilbert, exploitation laitière bio. Les thématiques de la plate-forme dessais et de démonstration sont centrées sur les cultures permettant lautonomie alimentaire des élevages bovins laitiers. Ce document présente les résultats des essais 2016. Au sommaire : - Le programme Reine Mathilde et la « ferme vitrine » ; - La montée en puissance des essais ; - Localisation des essais ; - Bilan climatique ; - Associations céréales protéagineux dhiver récoltées en grain ; - Lupin dhiver récolté en grain ; - Essai ensilage de féverole pois ; - Associations dhiver, riches en protéagineux, ensilées ; - Prairie pâturée ; - Prairie fauchée ; - Maïs fourrage ultra précoce.