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1er Résultats Campagne 2011 : Essais Variétés sur cultures d'hiver en Agriculture Biologique
Ce document présente la synthèse d'essais variétaux conduits en agriculture biologique et menés par le CREAB Midi-Pyrénées (Centre régional de recherche et d'expérimentation en agriculture biologique). La première partie du document présente les températures et précipitations mensuelles enregistrées à Auch-Lamothe, en Midi-Pyrénées, d'octobre 2010 à août 2011. Un paragraphe présente l'impact des conditions climatiques sur la conduite des céréales. Les essais variétaux blé tendre d'hiver ont comparé 21 variétés selon deux conduites de fertilisation azotée (non fertilisée et fertilisée à 100 U N/ha). Les essais variétaux orge d'hiver et triticale ont comparé 8 variétés d'orge et 12 variétés de triticale. Les essais variétaux pois protéagineux ont comparé 11 variétés, les essais féverole d'hiver, 4 variétés. Pour chaque essai, des analyses de variance ont été réalisées sur les rendements et critères de qualité, comme le pourcentage de protéines. Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et graphiques. L'article comporte également les résultats d'un essai fertilisation organique sur blé tendre, comparant 6 modalités de fertilisation.
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1ers Résultats de la campagne 2008-2009 : Variétés céréales à pailles et protéagineux : Août 2009
Ce document présente les premiers résultats de la campagne d'essais 2008-2009 sur diverses variétés de blés tendres et durs, d'orges, de triticales, de pois protéagineux et de féveroles, menée par le CREAB en région Midi-Pyrénées. Cette campagne se caractérise par des évènements climatiques défavorables aux cultures d'hiver (automne et hiver plus froids que la moyenne avec des précipitations marquées et un printemps plutôt chaud). Ceci a eu divers effets négatifs : semis fortement décalés, retard de croissance, faible disponibilité d'azote et des adventices favorisées. Globalement, aussi bien pour les blés tendres que durs, les rendements sont faibles. Sur les parcelles fertilisées, l'engrais a été bien valorisé. Parmi les blés tendres, la variété RENAN s'est distinguée favorablement. Parmi les blés durs, la variété DAKTER a confirmé son intérêt. Les orges testées ont eu un rendement (notamment en terme de densité épi) plus important que pour les blés. Mais elles ont fortement souffert de la carence azotée. Les triticales ont eu un comportement plus proche de celui des blés. Pour ce qui est des pois protéagineux, les essais ont été fortement pénalisés par la météorologie. Les résultats disponibles ne concernent donc que les essais semés en février et se caractérisent par un rendement très faible. Le rendement a aussi été très faible pour les féveroles. Des résultats complémentaires seront publiés ultérieurement.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
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Actualité technique : Essais protéagineux d'hiver
Renan MAURICE, AuteurL'article présente les résultats de plusieurs essais : féveroles d'hiver IRENA (variété témoin) et GLADICE (variété à fleurs blanches, sans tanin) sur 3 sites (Saint Jean de Beugné dans le sud Vendée, La Rabatelière dans le Nord Vendée et à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou) ; ISARD pois protéagineux dans le Nord Vendée et à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou ; les fèveroles ORGANDI et OLAN à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou. Les résultats de rendement en % de la variété témoin sont présentés sous forme de 2 graphiques. Les résultats montrent que les féveroles d'hiver ont eu des rendements supérieurs aux féveroles de printemps.
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Agneaux bio : comment les engraisser ?
Réussir à amener ses agneaux au bon poids et au moindre coût est une des conditions pour bien les vendre. Les références sur le sujet abondent en élevage conventionnel. Mais, jusqu'à ce jour, aucune expérimentation n'avait été menée en élevage ovin biologique. Cette lacune commence à être comblée, grâce à la persévérance du GIS Agrobio Auvergne et de l'INRA de Theix : des rations à base d'aliments issus de l'agriculture biologique, d'aliments conventionnels et de triticale-pois ont été comparés sur différents lots. Premiers résultats.
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Agriculture biologique : Bibliographie sur les protéagineux biologiques : lupin, féverole et pois
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Agriculture biologique : une ferme bio et néanmoins très technique
Visite de la ferme de Jean-Michel Cellier-Courtil (Président de l'association Auvergne Biologique - 43 ans) sur la commune de Saint-Saturnin dans le Puy-de-Dôme. C'est en 1989 que Jean-Michel Cellier a décidé de se lancer dans la bio et, aujourd'hui, son exploitation en polyculture-élevage couvre une surface vaste : 100 hectares cultivables, le reste en prairies, la moitié de la surface en location. Il emploie un salarié et un apprenti et son père, Lucien Cellier (70 ans) l'aide. Conscient de l'importance de la mécanisation en bio, il fait pousser blé, orge, avoine, sarrasin, féverole, épeautre, pois, luzerne, trèfle et colza et élève des bovins. Partisan d'un cahier des charges rigoureux en élevage, Jean-Michel Cellier déclare que l'éleveur bio doit à la fois prendre en considération la sécurité alimentaire et la qualité. En ce qui concerne la conversion en agriculture biologique en Auvergne, il déclare "Je préfère que l'on aille lentement avec des agriculteurs motivés plutôt que d'avoir des conversions nombreuses qui pourraient galvauder la philosophie et la pratique de l'agriculture biologique".
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Agriculture biologique : une production rondement menée
Près d'Angers, Olivier Ermine cultive des céréales en système biologique depuis quinze ans. Portrait d'une expérience réussie.
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Alléger les rotations trop chargées en céréales
Hansueli DIERAUER, AuteurDe plus en plus de fermes bio suisses ont entre 50 et 60 % de céréales dans la rotation alors que, d'un point de vue agronomique, la proportion idéale de céréales dans la rotation est d'au maximum 40 %. Le conseiller du FiBL, Hansueli Dierauer, présente les raisons de cette forte proportion et quelques risques de propagation des maladies et des adventices dans les grandes cultures biologiques. Diversifier les rotations culturales chargées en céréales avec du colza, du tournesol ou des légumineuses à battre permet d'en réduire la pression... Le pois protéagineux est recommandé seulement en association avec l'orge. Pour éviter la transmission des maladies de l'orge à la céréale suivante, il vaut mieux intercaler une année sans céréale après une culture associée de pois protéagineux et d'orge. La féverole est un "bon précédent avec un bon arrière-effet, et elle peut aussi être cultivée en association avec de l'avoine". Hansueli Dierauer donne des indications sur cette association : implantation du mélange féverole-avoine, possibilité, le plus souvent, de renoncer au désherbage car la féverole couvre bien le sol, procédés de travail réduit du sol, meilleur bilan comptable de la féverole que du pois protéagineux Un maïs ou un colza peuvent aussi être implantés en tête de rotation, après une prairie.
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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An evaluation of summer cover crops as weed suppressive mulches in vegetables
Le contrôle des mauvaises herbes est souvent l'un des principaux sujets d'inquiétude des agriculteurs biologiques. En particulier pour le maraîchage, les adventices demandent un contrôle très strict pour assurer les rendements. Dans la mesure où de nombreux agriculteurs emploient des cultures couvrantes dans leurs rotations, une approche envisageable serait leur utilisation pour la suppression des mauvaises herbes. Dans ce but, plusieurs cultures d'été et associations ont donc été testées pour évaluer la capacité des mulchs à contrôler les adventices. Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et l'optimisme est de rigueur, même si des études supplémentaires sont nécessaires.
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L'association céréales-protéagineux, c'est payant
Véronique BARGAIN, AuteurLe Gaec Ursule, en Vendée, cultive des méteils en agriculture biologique depuis 1997 et travaille à l'autonomie en concentrés des 100 vaches laitières grâce à de la féverole, du pois fourrager, du lupin et du tourteau de colza fermier. Le lupin a été abandonné à cause du salissement. Les associations de céréales avec du pois augmentent le rendement, réduisent les attaques de bruches et le salissement. Les céréales et les protéagineux sont respectivement semés à 30 % et 90 % de la dose en culture pure, il y a donc une augmentation de densité de semis. La féverole de printemps est semée à 50 grains/m2 avec de l'avoine. Les pois de printemps sont semés à 90 grains/m2 avec de l'orge à 40 kg/ha. Le lupin d'hiver est semé à 40 grains/m2 en octobre, puis l'orge ou le blé associés sont semés par la suite à 100 kg/ha.
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Les associations céréales protéagineux récoltées immatures : assemblages, valeurs nutritives et valorisation par les vaches allaitantes
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie alimentaire). Le triticale, l'avoine, le pois fourrager et la vesce commune sont les principales espèces utilisées pour la culture d'associations céréales-protéagineux récoltées immatures. L'objectif des éleveurs est de récolter un mélange productif, riche en légumineuses, en évitant la verse, et avec une bonne maîtrise des adventices. Les essais agronomiques et zootechniques réalisés sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, conduite en agriculture biologique, ont permis de préciser les assemblages adaptés, et la valorisation zootechnique dans un troupeau de vaches allaitantes. Les associations, à base de triticale, récoltées au stade laiteux-pâteux de la céréale, avant la sécheresse estivale, sont productives ; elles constituent une réponse intéressante pour la recherche d'autonomie alimentaire et de moindre dépendance aux aléas climatiques ; elles concernent plus particulièrement les exploitations inadaptées à la culture du maïs ensilage. L'utilisation conjointe de pois fourrager et de vesce commune est pertinente pour améliorer la valeur azotée du fourrage produit (+ 44 g MAT/kg MS par rapport au triticale). L'introduction d'une petite dose d'avoine a un impact modéré sur la valeur du fourrage récolté. Les risques de verse limitent la dose possible de protéagineux à incorporer. La valorisation zootechnique sur vaches allaitantes en vêlage d'automne, et vaches en finition est satisfaisante. La valeur azotée modeste du fourrage récolté (95 à 104 g MAT soit 59 à 66 g de PDIN/kg MS) est néanmoins à prendre en compte dans la stratégie de complémentation des animaux.
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Associer une légumineuse au sorgho pour améliorer la qualité de la ration
Mabio S.J. DA SILVA, Auteur ; Jean-Claude EMILE, Auteur ; Guillaume AUDEBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie Alimentaire). Le sorgho présente l'avantage d'être moins gourmand en eau que le maïs, et avec une productivité comparable. Le grain peut être utilisé en ensilage pour l'alimentation des ruminants, mais sa faible valeur protéiques impose une complémentation. Des associations de sorgho nain ou géant avec du soja, du pois protéagineux, du trèfle d'Alexandrie, de la vesce velue, du haricot ont été testées, en 2013, dans la Vienne. Quel que soit le type d'association, la culture associée augmente la valeur protéique du mélange tout en conservant sa valeur énergétique. Les associations de sorgho géant avec du haricot commun ou de sorgho nain avec du soja présentent les meilleurs taux de matières azotées totales. Ce document présente également les rendements des essais, les proportions de sorgho à la récolte et les valeurs nutritionnelles des cultures associées.
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Assolements économes en eau : Le pois protéagineux offre plusieurs solutions
La succession d'années à faible pluviométrie hivernale et à forte demande climatique de printemps conduit les agriculteurs à s'interroger sur leurs assolements et lorsqu'ils disposent de ressources en eau d'irrigation, à rechercher une efficacité optimale de leurs apports d'eau. Trois solutions sont possibles et doivent être adaptées à la région et au type de sol : - Le pois de printemps irrigué qui nécessite la mise en oeuvre d'une méthode de pilotage fiable ; - Le pois d'hiver conduit en sec, en terres saines et qui bénéficie de l'arrivée sur le marché de variétés intéressantes ; - Le pois de printemps, en sec ou en irrigué, dont la date de semis peut être avancée par rapport aux pratiques habituelles, dans un contexte de sol et de région bien précis.