Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (373)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Oléagineux bio : Un marché porteur mais perturbé
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2022, les oléagineux (tournesol, soja, colza, lin, etc.) représentaient 17% des surfaces de grandes cultures bio, en France. Les surfaces et les volumes produits ont observé une forte hausse ces dernières années, suite à une demande en huiles et en tourteaux en augmentation. Premier oléagineux bio en surface, avec 78 000 ha, le tournesol bio a ainsi augmenté de 28% en surface en 2022, porté par un prix moyen dépassant les 1000 €/t (départ organisme stockeur). La production record de 2023-2024 (récolte de 98 000 t de tournesol bio estimée en avril 2024) a, cependant, été confrontée à l’inflation et à la baisse de consommation de produits bio, entraînant des stocks, des déclassements et une chute des prix : quasi de moitié pour le tournesol bio. Pour ce qui est du soja bio, la demande élevée et une récolte en baisse constatée fin avril 2024 expliquent la stabilité des prix. Pour finir, le colza bio a également connu un contexte favorable ces dernières années, avec un doublement des surfaces en 2022 pour atteindre 11 000 ha, mais cette culture subit une météo défavorable en 2024, entraînant une incertitude dans les collectes attendues.
Au sein du GIREB, les agriculteurs bio prennent leur destin en main
Claire BERBAIN, AuteurEn Suisse, le GIREB (Groupe Indépendant de Recherche et d'Expertise Bio) regroupe, aujourd’hui, 7 agriculteurs vaudois bio en grandes cultures. L'objectif est de développer et de promouvoir l’agriculture biologique de conservation, pour une agriculture durable, autonome et respectueuse de l’environnement. Les membres du collectif mettent en commun leurs expériences et innovations. Pour financer les prises de risques expérimentales, le groupe s’appuie sur des financements extérieurs, notamment issus de Bio Vaud. Un exemple de système innovant testé par le groupe : l’association soja-maïs. Le soja couvre le sol, apporte de l’azote et produit 3 à 4 t de matière sèche ; la production de maïs atteint 85% du rendement témoin, mais sans apport d’intrants azotés.
Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurL’agriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente l’azote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De l’azote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de l’azote atmosphérique (BNF), notamment avec l’implantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités d’azote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de l’atmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances d’une espèce et d’une pratique agricole entre différents sites géographiques.
Céréales et oléo-protéagineux en 2022
Clara GUEGUEN, AuteurEn 2021, la Bretagne comptait environ 1 850 fermes qui cultivaient des céréales bio (labellisées agriculture biologique ou en conversion). 461 d’entre elles étaient spécialisées en grandes cultures (la part de fermes spécialisées augmente). Ces cultures bio représentaient 33 000 ha, dont 7 500 ha en conversion. Comparativement à 2020, le nombre de fermes en grandes cultures en conversion a baissé (- 15 %). Les surfaces cultivées en céréales et en oléagineux étaient en hausse (respectivement + 17 et + 74 %), tandis que les surfaces allouées aux protéagineux étaient en baisse (- 35 %). Au niveau national, pour la campagne 2022, les premières données FranceAgriMer (disponibles à l’automne 2022) semblaient indiquer que les volumes de céréales collectés étaient en hausse comparés à ceux de l’année dernière (+ 15 % pour les volumes de blé et d’orge ; + 255 % pour le maïs ; - 6 % pour le triticale), tout comme les volumes de certains oléoprotéagineux collectés (+ 153 % pour le tournesol et + 213 % pour le soja).
La ferme Milarepa : La possibilité d'une île
Benjamin HOURTICQ, AuteurPionnière de l'agriculture biologique dans le Béarn, la ferme Milarepa est conduite en bio depuis 1988. Des cultures à valeur ajoutée (soja, maïs pop-corn, feijoas et physalis) sont les marques de fabrique de la ferme. L'ancien exploitant, Jean-Michel Duparcq, aujourd'hui à la retraite, a contribué, en grande partie, au développement de l'agriculture biologique dans Béarn, notamment par la création de la coopérative Bio Pays Landais et du Civam Bio Béarn. Aujourd'hui, sa fille Julia et son beau-fils (marié à Mathilde, son autre fille), toujours dans une logique de préservation de l'environnement, sont à la recherche de nouvelles productions, avec, en cours de réflexion, un projet en agroforesterie.
Grandes cultures biologiques : Les clés de la réussite : Édition 2023
Anaïs GABORIT, Auteur ; Jade MAURINCOMME, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce guide technique, réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture, s'adresse à tout agriculteur débutant en agriculture biologique ou intéressé par les pratiques issues de ce mode de production, à tout agriculteur en agriculture biologique souhaitant soit approfondir certains principes ou des techniques, soit diversifier ses cultures, et à tout conseiller, technicien ou étudiant. Il comprend 6 fiches thématiques qui traitent des principes agronomiques fondamentaux et des techniques de l'AB : rotation des cultures ; gestion des adventices ; gestion de la fertilité des sols et fertilisation ; travail du sol ; couverts végétaux ; associations de cultures. 23 fiches cultures présentent les itinéraires techniques des principales grandes cultures produites en France : Association triticale/pois fourrager ; Avoine ; Betterave sucrière ; Blé dur ; Blé tendre d’hiver ; Blé tendre de printemps ; Chanvre ; Colza ; Féverole d’hiver et de printemps ; Grand épeautre ; Lentille ; Lupin ; Luzerne ; Maïs ; Millet ; Orge de printemps ; Pois chiche ; Pois protéagineux d’hiver et de printemps ; Sarrasin ; Soja ; Sorgho grain ; Tournesol ; Triticale.
Grandes cultures d’été – maïs, soja, tournesol, sorgho, blé noir… : Quelle offre variétale pour 2023 ? ; Variétés de tournesol et de sarrasin en bio : Les valeurs sûres ; Cultures d’été : fait marquant pour les semis 2023 : Disponibilité mais tarifs en hausse
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles portent sur les grandes cultures d’été (maïs, soja, tournesol, sorgho, sarrasin…) conduites en agriculture biologique. Le premier concerne le choix variétal : résistance aux maladies, résistance à la sécheresse, vigueur au départ, précocité adaptée au terroir… Plusieurs semenciers engagés en bio (Saatbau Linz, RAGT Semences, Limagrain, Lidea et Maïsadour) livrent leurs stratégies pour répondre aux besoins des agriculteurs, notamment en matière de nouvelles variétés et de disponibilité. Le deuxième article est dédié aux essais post-inscription de variétés de tournesol et de sarrasin. Le tournesol, qui est largement cultivé en bio, fait l’objet d’une recherche variétale dynamique. Terres Inovia a notamment évalué 18 variétés en 2022. Les recherches sur le sarrasin sont, en revanche, nettement moins développées. Une variété principale est cultivée : Harpe. Le dernier article est consacré à la conjoncture 2023 pour l’approvisionnement en semences de cultures d’été, adaptées à la bio. Si, à quelques exceptions près, la disponibilité en semences est assurée pour cette campagne, l’inquiétude porte plutôt sur les tarifs. Ces derniers ont fortement augmenté. Quatre distributeurs de semences apportent leurs témoignages : Agri Bio Conseil (qui distribue des semences dans l’Ouest), Eureden (coopérative bretonne incontournable pour la filière sarrasin), AB Développement (dont les clients sont basés dans le Centre-Ouest, l’Est, le Limousin et la Bourgogne) et Maison Cholat (en Auvergne-Rhône-Alpes).
Légumineuses à graines : Des espèces à promouvoir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes légumineuses ont le vent en poupe en France. Leur culture a notamment été stimulée par le plan Cap protéines, les aides couplées de la Pac (Politique agricole commune) qui ont été ouvertes aux légumes secs et par un programme opérationnel dédié. L’agriculture biologique intègre depuis longtemps des légumineuses dans ses rotations. Ainsi, 11 % des surfaces françaises de protéagineux sont conduites en agriculture biologique, et ce chiffre grimpe à 46 % pour les surfaces de légumes secs. En 2021, selon l’Agence BIO, les protéagineux bio s’étendaient, en France, sur plus de 34 000 ha (dont 11 523 ha en conversion), le soja bio sur près de 48 000 ha (dont 10 451 ha en conversion) et les légumes secs bio sur près de 28 000 ha (dont 1 552 ha en conversion). Globalement, les surfaces biologiques de protéagineux ont légèrement diminué par rapport à 2020, tandis que les surfaces de légumes secs ont continué leur envol (elles ne représentaient que 19 000 ha en 2018). Les espèces et les variétés de légumineuses disponibles sur le marché restent toutefois très sensibles aux aléas climatiques, avec des écarts de rendement importants entre les années. Par exemple, le rendement moyen en lentille bio s’élevait à 27 q/ha en 2019, contre 3 q/ha en 2021 (année difficile selon Terres Inovia).
Moduler la densité de semis de soja
Stéphane HANQUEZ, AuteurLa culture de soja bio est en développement en Pays de la Loire. L’itinéraire de culture classique se base sur un écart de 75 cm entre les rangs, à cause de l’écartement standard de 75 cm du matériel agricole (semis, désherbage). Cet itinéraire permet d’obtenir, au maximum, une densité de semis d’environ 400 000 graines par ha. Pour augmenter cette densité, Didier Bazin (85) a testé une technique de double semis. Un deuxième rang de soja est semé à 5 cm du premier rang, grâce au guidage par GPS RTK du tracteur. Le double rang permet d’atteindre une plus grande densité de semis par ha (2 fois 250 000 graines/ha) pour un meilleur taux de levée : 63%, contre 43% en monorang à 430 000 graines/ha. En conséquence, le rendement obtenu en double rang est de 36,0 q/ha, contre 28,6 q/ha en monorang. A noter qu’une troisième modalité, avec un double rang semé à 680 000 graines/ha, a donné un rendement seulement équivalent à celui avec 500 000 graines/ha, à cause d’un taux de levée plus faible (45%).
OléoProtéines : L'observatoire du marché des protéines végétales à destination de l'alimentation humaine – Édition 2023
L'observatoire OléoProtéines permet le suivi annuel d'un large éventail d'indicateurs autour du marché des protéines végétales à destination de l’alimentation humaine. Il traite plus particulièrement de la production, de la consommation de la Restauration Hors Domicile (RHD) et d'innovations pour les produits à base de légumineuses à graines (soja, pois sec, lentille, pois chiche, féverole, lupin, haricot sec). L'édition 2023 vient consolider les données existantes, avec les données 2022 des ventes des produits issus de la filière. Plusieurs chiffres sont précisés pour l'agriculture biologique. Les pourcentages de bio dans la collecte de légumes secs varient de 3 % (pois et lupin) à 30 % (lentille). Les achats de légumes secs bruts en RHD ont augmenté de 30 % en valeur entre 2021 et 2022. Dans ce domaine, la part de marché du bio atteint 8 % en brut et 2 % en surgelé. Dans le commerce de détail, les ventes de légumes secs bio ont diminué de 7,8 % en volume, malgré des hausses de prix inférieures aux produits conventionnels. Les produits au soja bio en GMS représentaient 43 % des parts de marché.
Osez les légumineuses
Xavier MATHIAS, AuteurAussi bonnes pour la fertilité du sol que pour la santé humaine, les légumineuses ont toute leur place au jardin. Alors que le changement climatique pousse les jardiniers à changer leurs habitudes, des cultures résistantes à la chaleur et au manque d'eau, comme celles du pois chiche et du soja, sont à encourager. Le pois cassé, cependant, est une culture complexe (besoin de matériel spécifique pour la récolte et pas d'alternative au décorticage manuel) et peu adaptée aux températures élevées. La lentille est également une culture à encourager pour la couverture du sol.
Soja bio : Guide de culture 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; Thomas MEAR, Auteur ; Benjamin DELHAYE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le soja bio est une culture de printemps présentant de nombreux avantages, tant au niveau agronomique (atout pour gérer les adventices – particulièrement dans les rotations à base de cultures d’hiver ; autonomie en azote...) qu'au niveau économique (débouché très porteur en alimentation animale, valorisation possible en alimentation humaine, prix élevés...). Ce guide technique, élaboré par Terres Inovia avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'Agriculture, aborde différents points de la culture du soja bio : avant de semer ; couvert végétal avant soja ; variétés ; implantation ; inoculation ; fertilisation ; irrigation ; gestion des adventices ; maladies ; ravageurs ; récolte et conservation.
Ain : Les tofeuses du Bugey
Marie MELEC, AuteurÀ Peyrieu (01), Gaëlle Marchand-Plasse et Fanny Demarque cultivent du soja bio qu'elles transforment en tofu dans leur atelier, à Saint-Martin-de-Bavel, depuis 2022. Toutes les deux issues du monde de l’élevage paysan, elles souhaitaient conserver une activité agricole et garder du temps pour leurs autres activités professionnelles et associatives. Pour cela, le travail est adapté de façon à être faisable par une seule personne. Gaëlle et Fanny se sont installées sur les principes de la société coopérative (SCIC) Les Fermes Partagées, présentée dans un encart. Ceci leur permet d'avoir un statut de salariées-entrepreneures et une meilleure couverture sociale. Gaëlle et Fanny ont bâti un système qui respecte leurs convictions : un voisin agriculteur livre leurs produits en échange des résidus de graines de soja pour l'alimentation animale, leur culture de protéines végétales est intégrée en partie dans les rotations des fermes maraîchères voisines (en échange de leur travail au champ) et permet de réduire les importations de soja et les impacts écologiques qu'elles génèrent. Elles commercialisent leur tofu (environ 40 kg par semaine) dans 2 AMAP et dans 4 magasins de producteurs, dans l'Ain et en Haute-Savoie. Elles souhaitent également développer la commercialisation en restauration collective.
La bio au salon CFIA de Rennes : Miser sur la proximité
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) s’est tenu du 8 au 10 mars 2022, à Rennes. Un pôle réservé à l’agriculture biologique a réuni, pour la seconde fois, une quinzaine d’entreprises. Cet article apporte des informations sur les productions et la gestion des approvisionnements de trois d’entre elles : l’Ufab, la Minoterie Suire et Biolintec. L’Ufab (Union française d’agriculture biologique) est une filiale de la coopérative Le Gouessant. Une part de sa production est destinée à l’alimentation humaine. Depuis deux ans, elle travaille sur une gamme d’ingrédients végétaux (protéines, amidons et fibres), à base de pois et de fèves, qui offrent des applications culinaires en fast-food, sauces, tartinades, etc. Les approvisionnements ont été difficiles en 2021 suite à des récoltes catastrophiques. L’objectif est de multiplier par dix les volumes de pois et de féveroles transformés d’ici sept ans. La Minoterie Suire fait partie des moulins pionniers de la bio (depuis 1979). Actuellement, 90 % de sa production est bio. Une partie de son blé bio est également certifié Agri-Ethique : la plupart des achats passent par des contrats pluriannuels, avec des volumes fixes et des fourchettes de prix minimum et maximum. Le moulin s’est rapproché du Gabb Anjou et de Florent Mercier (producteur bio) pour proposer de la farine issue de blés de population. La Minoterie Suire propose ainsi des séries limitées de farine. Biolintec, précurseur en protéines de soja texturées, produit également des huiles à base de tournesol et de soja. Pour s’approvisionner en matière première de qualité, l’entreprise passe par des organismes stockeurs et des coopératives, mais a mis également en place des contrats tripartites ou quadripartites directement avec des producteurs, sur plusieurs années.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs bovins lait bio
Marie REDON, Auteur ; Mathilde JOUFFROY, Auteur ; Stéphane LARTISANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Une vingtaine d’entre elles portent sur des élevages bovins lait conduits en agriculture biologique. Ces derniers ont mis en place plusieurs stratégies : diversifier les fourrages, optimiser la gestion de l’herbe, travailler sur la qualité des fourrages… Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des prairies ou des cultures (séchage en grange, implantation de luzerne, de prairies multi-espèces, de cultures dérobées riches en légumineuses, de méteil grain, production et toastage de protéagineux…) ou au niveau de la conduite d’élevage (pâturage tournant, pâturage tournant dynamique, pâturage au fil avant et arrière, topping, vêlages groupés au printemps pour valoriser au mieux la pousse de l’herbe…). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : l’autonomie protéique, la facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.