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Soja bio : Bien choisir sa variété et ses semences
Laurence FONTAINE, AuteurLa production de soja certifié bio en France poursuit son développement, avec plus de 50 000 hectares implantés en 2020, et ce, aussi bien dans le Sud que dans le Nord du pays. Dans ce contexte, cette espèce est passée au statut hors dérogation : depuis le 1er janvier 2022, les agriculteurs ne peuvent utiliser que des semences multipliées en agriculture biologique. Aussi, il est conseillé aux agriculteurs de bien anticiper leurs commandes de semences, notamment pour les variétés les plus précoces. Pour les variétés tardives, l'offre, quasi-inexistante avant 2019, s'étoffe : en 2021, sept variétés des groupes I et II étaient multipliées en France. Côté qualité, des variétés riches en protéines et de gros calibre sont recherchées pour répondre à la demande du marché en alimentation humaine, alors que le rendement reste un critère-clé pour les besoins de l'alimentation animale.
Soja bio : Une graine très recherchée
Frédéric RIPOCHE, AuteurProtéagineux bio encore très recherché, malgré l'émergence d'alternatives, le soja reste une matière première particulièrement importante sur le marché bio, et ce, d'autant plus depuis l'obligation d'alimentation 100 % bio pour les monogastriques au 1er janvier 2022. Si les volumes produits en France augmentent (estimation de +10 000 tonnes entre 2019-2020 et 2020-2021), il en est de même pour la demande, et les prix suivent donc la même tendance. Ces derniers ont atteint le niveau record de 800-850 /tonne fin 2021. Dans cet article, Stéphane Vanrenterghem, membre du groupe expert grains de la Coopération Agricole et directeur d'Agribio Union, apporte son éclairage.
Surfaces d'oléagineux en hausse : La collecte bondit de 32 %
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis trois ans, la collecte française doléagineux bio monte en puissance. En 2020-2021, elle a atteint près de 130 000 tonnes. Selon France Agrimer, la collecte de soja, en 2020-2021, sest élevée à 71 730 tonnes (+ 17 %), celle de tournesol à 51 000 tonnes (+ 68 %), celle de colza à 3 776 tonnes (- 6 %) et celle de lin à 3 277 tonnes (+ 8 %). La tendance devrait saccentuer en 2021-2022, impulsée notamment par la demande en tournesol bio. Cette poussée répond aux besoins de relocalisation de la production, notamment suite à larrêt, en 2018, de limportation de tourteaux high pro ukrainiens pour lalimentation animale (ces tourteaux étaient obtenus avec un process dextraction interdit en bio). Au-delà de lalimentation animale, le tournesol bio permet également dalimenter la filière bio en huile végétale origine France, en substitution à lhuile de palme. Le renchérissement du fret de ces derniers mois renforce aussi la compétitivité de ces graines locales auprès des transformateurs français.
Vu au Space
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ l'occasion du Space, salon agricole dédié à l'élevage qui se tient chaque année à Rennes, de nombreuses entreprises viennent exposer leurs nouveautés. Certaines de ces nouveautés sont présentées dans cet article : - les additifs alimentaires à base d'extraits de plantes de la société Nor-Feed, et notamment la gamme à base d'agrumes qui a pour but de mieux valoriser les protéines de la ration par les monogastriques ; - le complexe de minéraux et d'oligo-éléments Z'Fix Slurry, conçu par Olmix, qui améliore la qualité biologique, physique et agronomique des lisiers ; - le produit Phyto Ax'cell, de Phytosynthèse, qui peut soutenir les animaux d'élevage lors des périodes où leur métabolisme est fortement sollicité (ponte, mise-bas, stress thermique...) ; - la préparation bactérienne DéchaumActiv, de la société Via Végétale, qui améliore la fertilité des sols en optimisant la dégradation des résidus de cultures et la libération des éléments nutritifs ; - le bloc à lécher SodiRespi, destiné aux bovins et aux équins, un complément riche en minéraux et en oligo-éléments qui permet, par ailleurs, d'optimiser le confort respiratoire des animaux. Pour finir, Moulin Marion présente sa nouvelle filière de trituration de soja bio en France. À terme, le meunier et fabricant d'aliments pour le bétail aimerait proposer des produits 100 % français.
Dossier : Valoriser le soja local
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; ET AL., AuteurPour faire face aux nombreux enjeux auxquels elle est confrontée, l'agriculture française cherche, notamment, à relocaliser certaines productions comme le soja, aussi bien en agriculture conventionnelle que biologique. Pour cet oléoprotéagineux, il s'agit aussi de répondre à une demande croissante en ressources locales et non OGM, ainsi qu'en bio. Dans ce dossier, le potentiel français de production de soja est exploré, du champ à l'auge : structuration de filières, conditions de réussite de cette culture dans l'Ouest de la France, modes de valorisation en élevages... En bio, comme pour d'autres grandes cultures, c'est la gestion des adventices qui s'avère délicate. Des problèmes de levée sont aussi observés, ce qui est également le cas en conventionnel.
Maïs, tournesol, soja, sorgho Quelle offre variétale pour répondre aux besoins ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes cultures dété, telles que le maïs, le tournesol, le soja et le sorgho, sont très présentes dans les rotations des grandes cultures et participent à leur diversification. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières expliquent les stratégies quelles mettent en place afin de répondre aux besoins des agriculteurs bio pour ces espèces. Dans un premier temps, Limagrain, RAGT Semences, Saatbau, Maïsadour, Euralis Semences, Caussade Semences et Semences de France répondent chacune à la question « Quels sont les principaux critères de sélection des variétés disponibles en bio, tant au niveau agronomique que celui du marché ? ». Dans un deuxième temps, certaines de ces entreprises expliquent « Dans quelles conditions seffectue la multiplication en bio » et répondent à la question « Faut-il sattendre cette année [2021] à des tensions sur la disponibilité de certaines espèces au vu des conditions climatiques difficiles pour la production de semences en 2020 ? ».
De nouvelles opportunités à saisir en grandes cultures bio
BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur ; BIOCER, Auteur | PHALEMPIN (26 Rue du Général de Gaulle, 59 133, FRANCE) : BIO EN HAUTS-DE-FRANCE | 2021En grandes cultures biologiques, implanter une large diversité despèces est lun des leviers pour sécuriser son système de production. Dans un contexte de changement climatique, avec des printemps de plus en plus secs et des automnes plus cléments, de nouvelles espèces trouvent leur place dans les assolements de la région Hauts-de-France. Des acteurs économiques, tels que la coopérative Biocer, développent de nouveaux débouchés afin de valoriser ces « nouvelles » cultures. Biocer et Bio en Hauts-de-France ont travaillé ensemble afin dexpérimenter et dévaluer les atouts et les contraintes de ces cultures. Ce document décrit les caractéristiques, ainsi que la marge brute quil est possible de viser pour certaines de ces « nouvelles » cultures, à savoir : le quinoa, le pois chiche, le pois vert de casserie, les haricots secs, les lentilles et lentillons, le soja, le sarrasin et le tournesol.
Le Point avec Certipaq : Des évolutions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur des modifications de règles de production bio entrées en vigueur depuis le début de lannée 2021. La première modification porte sur les semences. Plusieurs espèces ou groupes variétaux sont passés « hors dérogation » au 01/01/2021 : soja (sauf exceptions), courge (sauf exceptions), concombre (tous) et luzerne (passage « hors dérogation » progressif, cest-à-dire échelonné dans le temps). Lavoine, lorge dhiver, le seigle et le pois fourrager devraient passer « hors dérogation » au 01/07/2021. Le deuxième volet porte sur lélevage. La dérogation pour introduire des poulettes non bio dans les élevages de poules pondeuses bio est prolongée jusquau 31/12/2021. La dérogation autorisant jusquà 5 % daliments non bio riches en protéines dans les rations des porcs et des volailles bio est également prolongée jusquau 31/12/2021. Le phosphate monoammonique est désormais autorisé en tant qualiment minéral en aquaculture bio. Le dernier point porte sur les arômes naturels utilisés dans la préparation de denrées alimentaires bio. A partir du 01/01/2022, ils devront respecter de nouveaux critères définis par les articles 16.2, 16.3 et 16.4 du règlement (CE) n°1334/2008.
Rallye en Pays de la Loire : Vitrine de pratiques et matériels innovants
Jean-Martial POUPEAU, AuteurComme chaque année, agriculteurs biologiques et conventionnels, techniciens et concessionnaires ont été invités à se réunir au Rallye Grandes cultures bio, en Vendée, organisé par la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire, la coopérative Cavac et le Geda du Sud Vendée. Lors de cette édition du 10 juin 2021, les participants ont notamment pu découvrir les résultats de plusieurs essais dédiés à l'association blé-féverole, association qui, si elle pénalise le rendement en blé, en permet une meilleure valorisation grâce à un taux de protéines plus élevé. Côté récolte, le fauchage-andainage, qui consiste à faucher la culture, puis à la laisser sécher sur pied avant une récolte 2 à 10 jours plus tard, fait de nombreux émules. De nouveaux fertilisants, ainsi que la culture de soja en pays ligérien ont également été présentés.
Synthèse variétale pluriannuelle Soja : Agriculture biologique : Série I/II Regroupement Sud
Benjamin DELHAYE, Auteur ; Cécile LE GALL, Auteur ; Céline MOTARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2021Terres Inovia a conduit des essais variétaux de soja en agriculture biologique, dans le sud de la France. Ces essais ont été réalisés en partenariat avec la Chambre dagriculture de la Drôme et le CREABio. Au total, sur les campagnes 2015 à 2020, dix essais ont été mis en place dans la Drôme et dans le Gers. Durant chacune de ces campagnes,10 à 20 variétés de soja de la série I/II (groupe de précocité I et II) ont été évaluées. Cette fiche de synthèse présente les caractéristiques des variétés analysées sur une durée dau minimum trois ans, entre 2015 et 2020, ainsi que les variétés toujours commercialisées. L'ensemble représente, au total, neuf variétés pour le groupe I et quatre variétés pour le groupe II. Pour chacune dentre elles, plusieurs caractéristiques sont évaluées : sensibilité au sclérotinia, sensibilité à la verse, richesse en protéines, hauteur de la plante, hauteur de la 1ère gousse, rendement, PMG, date de floraison, date de maturité . Un commentaire est également associé à chacune de ces variétés, ce qui permet de récapituler leurs principales caractéristiques.
Transformation du soja à la ferme : Technologies disponibles
Ce guide effectue un tour dhorizon des différentes technologies et installations disponibles pour transformer du soja à la ferme. Lobjectif étant de pouvoir intégrer cet aliment riche en protéines dans lalimentation des monogastriques (porcs et volailles). Dans un premier temps, ce document explique pourquoi cuire les graines de soja destinées aux monogastriques, avec un focus sur les facteurs antinutritionnels thermolabiles du soja. Il aborde ensuite les principes de fonctionnement des équipements de cuisson permettant de saffranchir des facteurs antinutritionnels du soja, avant de détailler les différents équipements disponibles pour pouvoir effectuer cette transformation à la ferme (fonctionnement, caractéristiques, avantages, inconvénients, références de léquipement ). Ce guide a été réalisé dans le cadre de OK-NET EcoFeed, un projet européen H2020, sur la base dun document rédigé en allemand. La version française a été quelque peu remaniée pour apporter une meilleure classification des technologies, et présente quelques équipements supplémentaires.
5 solutions alternatives à lutilisation de soja en élevage de vaches laitières
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe soja est largement utilisé dans les rations des vaches laitières. Il présente toutefois deux inconvénients : il est produit outre-Atlantique et son prix est très volatile. Cest pourquoi le projet PROTECOW a étudié cinq alternatives à son utilisation. Ces alternatives devaient respecter deux critères : maintenir le niveau de production des animaux et les résultats économiques de la ferme. Lune des cinq alternatives envisagées est de convertir le système de production à lagriculture biologique tout en conservant un haut niveau de production par vache laitière. Cette solution pourrait convenir à des exploitations qui ont une bonne situation financière, afin de supporter la période de conversion de deux ans, et dont les rations sont, en plus du maïs, basées sur lherbe (pâturage). La conversion à l'AB a été simulée sur une ferme type de 100 ha avec 100 VL à 8 300 L de lait/an. Elle a nécessité de revoir intégralement lassolement de lexploitation et a permis de remplacer partiellement le soja (- 64 %, soit une économie de 51 t/an). Néanmoins, elle entraîne une baisse du niveau de production (-1 400 kg/lactation). Si les prix du lait bio sont élevés, cette diminution de la production peut être compensée au niveau de la marge nette.
Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
Alain Fraysse, dans le Tarn-et-Garonne : Quel bilan à lheure de la retraite ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlain Fraysse sest installé en 1978, dans le Tarn-et-Garonne, sur 60 ha de terres argilo-calcaires et de boulbènes. Riche dune longue carrière agricole, ce céréalier réalise, dans cet article, un inventaire des principales évolutions qui ont transformé son système de production. Il a converti son exploitation en bio en 2000, à la faveur dun CTE (Contrat territorial dexploitation). Au départ, il a cultivé beaucoup de féverole, notamment pour ses importantes restitutions azotées. Mais, après quelques années, suite à de très faibles rendements et au salissement grandissant de ses parcelles, il a abandonné cette culture pour du trèfle violet (semence fermière). Il a alors mis en place la rotation-type : soja - soja-trèfle violet (un ou deux ans) blé tendre dhiver. Les marges dégagées par le soja et le blé lui permettent dimplanter du trèfle sur une longue durée (ce dernier étant entièrement restitué au sol). Le labour nest pratiqué qu'une seule fois dans la rotation, avant le blé, ce qui permet de faciliter la destruction du trèfle. Jusquen 2019, les intercultures nétaient jamais occupées par des couverts végétaux : Alain Fraysse en profitait pour travailler le sol. En 2019, il a implanté, pour la première fois, un mélange phacélie-trèfle de Perce entre deux blés et il compte bien multiplier les essais de couverts végétaux avant sa retraite, prévue en 2022.
Cultiver du soja dans une céréale
Katharina SCHEUNER, AuteurEn Suisse, à partir de 2022, les élevages bio sous label Bourgeon devront utiliser des aliments concentrés fabriqués à partir de matières premières qui proviennent de Suisse. Le pays a donc intérêt à produire plus de soja. Lune des solutions envisagées est la culture associée en bandes, également appelée relay intercropping. Le soja est ainsi semé dans une culture de céréale dautomne : lors du semis de la céréale, des lignes sont laissées libres et le soja sera semé dans ces lignes, en mai, lannée suivante. Cette association offre plusieurs avantages écosystémiques : diminution des ravageurs, meilleur étouffement des adventices, utilisation plus efficiente du sol Un projet a vu le jour en 2019, en Suisse, pour vulgariser cette technique. Sept agriculteurs (dont trois en bio) vont réaliser des tests dans leurs champs pour acquérir des références. La densité du semis et lécartement des bandes sont notamment étudiés : il ne faut pas que le blé fasse trop dombre au soja. Autre point important à anticiper avant la récolte : il faut arriver à avoir une différence de taille assez importante entre la céréale et la légumineuse.