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Fiches techniques grandes cultures biologiques PACA
Le contenu de ces 14 fiches techniques sur les grandes cultures biologiques en PACA est issu des compilations denquêtes sur les pratiques des producteurs, croisées avec les expérimentations de terrain et la bibliographie existante. Thématiques : - Gérer ses rotations en grandes cultures biologiques ; - Blé tendre bio ; - Blé dur bio ; - Orge bio ; - Petit épeautre bio ; - Pois chiche bio ; - Pois bio ; - Soja bio ; - Tournesol bio ; - Maïs bio ; - Chanvre bio ; - Engrais verts en grandes cultures biologiques ; - Gérer la carie sur céréales ; - Préserver les messicoles.
Field-scale experiments reveal persistent yield gaps in low-input and organic cropping systems
Alexandra N. KRAVCHENKO, Auteur ; Sieglinde S. SNAPP, Auteur ; GP. ROBERTSON, AuteurLa connaissance de la performance du système de production repose en grande partie sur les observations à l'échelle de la placette expérimentale. Bien que les écarts de rendement entre la placette et le champ soient largement connus, leur étendue et leur persistance n'ont pas été examinées expérimentalement de manière systématique. Sur un site dans le sud-ouest du Michigan (USA), une expérience de 6 ans a été menée pour vérifier la représentativité du rendement de la placette vs celui de la parcelle. Les modes de production conventionnels et alternatifs (bas intrants et biologique) ont été comparés dans une rotation maïs-soja-blé avec positionnement aléatoire des placettes, en utilisant 27 champs agricoles commerciaux. En conventionnel, les rendements de la placette étaient plus proches de ceux de la parcelle quen modes de production alternatifs, qui dépendaient davantage de la conduite des interventions en temps opportun, en particulier, du contrôle mécanique des adventices. Les rendements du blé semblent moins affectés par l'échelle expérimentale (placette ou plein champ) que le maïs et le soja. Les résultats soulignent la nécessité d'expérimentations de plein champ du terrain lors de l'évaluation des nouvelles technologies et de la performance du système de production, en particulier en ce qui concerne la réduction des écarts de rendement en agriculture biologique et dans les systèmes bas intrants.
Gagner en autonomie grâce au toastage des protéagineux
Sébastien TALLOTTE, AuteurLes membres du groupement de producteurs de lait Biolait ont décidé, en assemblée générale, de sinterdire lutilisation de matières premières importées dans le but de se prémunir déventuelles contaminations OGM. Les producteurs de la Loire et du Rhône adhérant à Biolait ont initié une réflexion sur lamélioration de lautonomie protéique de leurs fermes dans le but de se conformer à cette nouvelle exigence. Pour arriver à se passer du tourteau de soja, les éleveurs envisagent de diminuer la part de maïs ensilage dans la ration et dapporter le complément azoté grâce à des protéagineux toastés autoproduits. Larticle se penche particulièrement sur les protéines des protéagineux, lintérêt du toastage et le choix du toasteur. Cet hiver, le groupe d'éleveurs a acheté 30 tonnes de féveroles toastées afin dessayer de les intégrer dans les rations à la place du tourteau de soja. "Il faut 1,5 kg de féveroles toastées pour remplacer 1 kg de tourteau de soja pour obtenir le même apport en PDI (Protéines réellement Digestibles dans l'Intestin grêle)", explique Florence Fargier, de Loire Conseil Élevage. Les essais sont en cours, mais les éleveurs sont confiants car des éleveurs vendéens leur ont présenté les résultats encourageants de leurs expérimentations : un gain de 3 litres par vache et par jour en remplaçant les graines de pois et féveroles crues par des graines toastées.
Des graines de soja aplaties pour les veaux et les réformes
Sophie BOURGEOIS, AuteurAu GAEC Sardenne Vigroux, en Corrèze, Josiane Vigroux et Joël Sardenne élèvent des Limousines en bio et sont autonomes en protéines depuis plus de 10 ans. Leur système est basé sur de lenrubannage de pois et triticale, de la luzerne, des fauches dherbe précoces, des mélanges céréaliers et des protéagineux récoltés en grains, dont du soja. Ils sèment entre 1 et 2 ha de soja selon les années, la technique culturale étant détaillée dans larticle. Les rendements obtenus en soja sont bons (30-35 quintaux), mais les deux dernières années de sécheresse et limpossibilité dirriguer les ont fortement impactés, remettant la place de la légumineuse en question.
Grandes cultures bio en Nouvelle-Aquitaine : La filière se structure
Martine CAVAILLE, AuteurEn 2016, les grandes cultures bio représentaient 1,5 % de la SAU en Nouvelle-Aquitaine, et 32 % de la surface régionale en bio. 70 % de ces grandes cultures étaient des céréales. Les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres sont principalement orientés vers les céréales à paille, tandis que le Lot-et-Garonne est plutôt producteur de maïs et d'oléoprotéagineux. Des projets sont soutenus par la Région, ou par l'Agence BIO au niveau national, pour leur implication dans la structuration de cette filière grandes cultures Nouvelle-Aquitaine. Les opérateurs se réunissent dans le cadre de la commission Grandes cultures d'Interbio Nouvelle-Aquitaine, afin d'identifier les besoins de chaque acteur de la filière et de développer des projets collectifs. L'article dresse un rapide portrait de cette filière et des différents acteurs qui l'animent.
Grandes cultures biologiques : Les clés de la réussite : Guide technique réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture
Anaïs GABORIT, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; Caroline BARBOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, 9 Avenue George V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE | 2017Ce guide technique national sur les grandes cultures en agriculture biologique a été réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture. Il a pour objectif daccompagner les agriculteurs bio dans la conduite de leur système et d'inspirer les autres agriculteurs dans la réduction de leur utilisation d'intrants et de produits phytosanitaires. Ainsi, il sadresse tant aux agriculteurs qui débutent en AB ou sintéressent aux pratiques issues de ce mode de production, quaux agriculteurs bio souhaitant approfondir certains principes ou techniques ou bien diversifier leurs cultures, ou encore aux conseillers, techniciens et étudiants. Au sommaire : - 6 fiches thématiques : rotation de cultures ; gestion des adventices ; gestion de la fertilité des sols / fertilisation ; travail du sol ; couverts d'interculture ; associations de cultures ; - 17 fiches cultures : association triticale/pois fourrager ; avoine ; blé tendre d'hiver ; blé tendre de printemps ; chanvre ; colza ; féverole d'hiver et de printemps ; grand épeautre ; lupin ; luzerne ; maïs ; orge ; pois protéagineux d'hiver et de printemps ; sarrasin ; soja ; tournesol ; triticale. Chaque fiche culture dispense des conseils pour bien préparer le sol, choisir la place dans la rotation, faire les semis, sélectionner les variétés, fertiliser à bon escient, opter pour des méthodes préventives et curatives alternatives en matière de maîtrise des adventices et de protection des cultures, récolter et identifier les débouchés.
Insoutenable sojaculture
Marcos ROCHINSKI, AuteurLa problématique de la culture de soja au Brésil est explicitée dans cet article, dun point de vue agricole, environnemental, sociologique et mondial. Ainsi, le Brésil est lun des principaux pays producteurs de soja, dont la culture intensive, aux mains de quelques compagnies internationales au lobbying fort, est controversée.
Matériel : Une coupe flexible pour récolter le soja
Ludovic VIMOND, AuteurDans la Vienne, Arnaud, Gilles et François Matringhem cultivent, en bio, sur 630 ha, blé, pois, féverole, maïs, triticale, lentille et soja. Cette dernière culture représente un quart de la surface totale cultivée. En 2012, ils ont investi dans une barre de coupe flexible qui leur a permis de ramasser 1 à 2 quintaux de plus par ha. En 2014, c'est dans une seconde coupe flexible qu'ils investissent, spécialement dédiée au soja. Le matériel dispose de plaques avant moins larges, ce qui permet de mieux épouser les irrégularités du sol et de ramasser encore mieux la culture. Le marché des coupes flexibles (coupes à tablier) est en plein essor. Les plus de ce matériel sont expliqués, dont la possibilité d'adaptation selon le terrain, meuble ou à pierres, ou encore selon la hauteur des cultures.
Pourquoi Biolait fait le choix des aliments biologiques issus de grains produits en France ?
Michel RAGOT, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurLa part des graines importées dans l'alimentation des vaches sur les fermes Biolait a toujours été faible. Le Conseil d'Administration a, dès 2012, entamé un travail de fond afin d'améliorer cette traçabilité, en particulier en ce qui concerne le soja. Un des constats était qu'il était difficile de garantir des matières premières indemnes de pesticides et d'OGM, particulièrement sur des sources d'approvisionnement lointaines et faisant appel à des intermédiaires. Une enquête a permis d'avoir une connaissance plus fine des achats réalisés sur les fermes et de l'approvisionnement en matières premières des fabricants d'aliments. Après avoir, en 2014, établi une Démarche Qualité Biolait qui visait à mettre en place un dispositif permettant de sécuriser au maximum les achats d'aliments réalisés sur les fermes, Biolait a finalement fait le choix, en 2016, d'une exigence de traçabilité supplémentaire en votant l'obligation d'achat d'aliments issus de grains bio produits en France.
Premières rencontres des grandes cultures bio : Améliorer la qualité, du champ à l'assiette
Jean-Martial POUPEAU, Auteur250 acteurs de la recherche et du développement, producteurs, collecteurs, transformateurs, etc., se sont réunis à Paris le 24 novembre 2016 à l'occasion des premières rencontres des grandes cultures bio, co-organisées par l'Itab, Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia. Consacrées à la qualité des productions pour l'alimentation humaine et animale, trois sessions étaient organisées sur les associations céréales-légumineuses, le soja et le blé meunier. Déjà bien connues des agriculteurs biologiques, les associations céréales-légumineuses posent encore de nombreuses questions, notamment concernant la composition du mélange à la récolte, difficilement prévisible selon le contexte de l'année. Ainsi, la surproduction d'une espèce une année donnée peut déstabiliser les filières. Du côté du soja, la demande croissante des consommateurs a facilité le développement des surfaces, qui ont plus que doublé entre 2012 et 2016 (9 003 à 20 165 ha). Les deux principaux critères de qualité considérés pour cette culture sont le taux de protéines (supérieur à 40 %) et la teneur en humidité (inférieure à 14 %). Enfin, en ce qui concerne le blé panifiable, le taux de protéines reste le critère de qualité le plus considéré. Pourtant, son intérêt est remis en cause, des blés ayant des taux de protéines inférieurs à 11 % s'avérant avoir des notes de panification élevées.
Soja bio : Les priorités de litinéraire cultural
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, Auteur ; Pierre JOUGLAIN, AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, les Chambres dAgriculture mènent des essais sur la culture de soja bio depuis 2013, afin de mieux maîtriser sa production et de dynamiser son développement dans la région. Les suivis montrent quil est nécessaire de faire au moins 7 passages pour le désherbage (labour, faux-semis, passages de herse étrille ou de houe rotative, puis de sarcleuse et, enfin, écimage). Des essais variétaux ont aussi été menés. Le choix variétal (précocité) en soja est particulièrement important car la culture peut être mise en péril par de mauvaises conditions climatiques au moment de la récolte (pluies d'octobre). Aussi, il faut raisonner le choix variétal en fonction de la disponibilité climatique mais aussi en fonction de lexposition au risque de pluie lors de la maturité du soja. Le taux de protéines est le second élément à considérer pour affiner le choix variétal, dautant plus que le paiement est différencié selon ce critère. Lidéal est davoir un taux de protéines supérieur à 42 %. Le choix de lécartement entre rangs va aussi dépendre des variétés de soja. Les conditions de récolte sont à soigner : éviter les bourrages et l'absorption de terre, nettoyer les lots si possible A noter que le gain de rendement permis par une récolte avec une coupe Flex a été évalué à 2 qx/ha.
Toaster ses protéagineux pour gagner en autonomie
Cyrielle DELISLE, AuteurLe fait de chauffer à cur jusquà 100°C pendant quelques secondes (le toastage) les graines de protéagineux rend ces dernières plus assimilables (doù un meilleur apport de protéines) et permet déliminer bactéries, champignons ou encore les facteurs antinutritionnels thermosensibles. Depuis trois ans, diverses initiatives en France ont vu le jour autour de lachat de toasteurs, en Vendée, dans le Gers, en Bretagne ou encore dans les Deux-Sèvres. Ces toasteurs, mobiles ou non, sont, selon les cas, associés à un refroidisseur permettant un stockage rapide des graines après traitement, ou à un trieur-nettoyeur, en amont, afin de nettoyer les graines ou encore de trier des mélanges, les céréales ne devant pas être toastées. Les retours des éleveurs sont positifs en termes dappétence ou encore de gain en autonomie alimentaire. Avec des coûts de lordre de 50 /tonne de grains, le calcul économique sur lintérêt de cette opération technique doit prendre en compte divers facteurs comme le prix de la protéine sur le marché ou lassolement de lexploitation. en AB, cela savère très attractif. Des études sont en cours en Normandie pour affiner les résultats de cette pratique, en termes de coût mais aussi de qualité nutritionnelle.
Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurInitié en bovins et volailles, le toastage des graines de protéagineux commence à intéresser les éleveurs caprins pour ses multiples intérêts. Cette technique permet de : - limiter la dégradation des protéines dans le rumen, en assurant une meilleure assimilation de celles-ci dans lintestin ; - augmenter les PDIE et PDIA des protéagineux ; - éliminer des facteurs antinutritionnels, du soja notamment ; - améliorer la conservation (95% MS). Dans les Deux-Sèvres, Anthony Maupoint et Patrice Ayrault élèvent 380 chèvres et 40 vaches sur 105 ha. Depuis 2016, ils se sont tournés vers un fabricant daliment pour toaster le lupin quils produisent, avec un coût de 60/t. Ils témoignent d'une amélioration du niveau de production (970 l/chèvre avec du lupin toasté contre 850-900 l avec du lupin cru) ainsi que du métabolisme (moins de diarrhées). Un tableau compare les valeurs alimentaires des graines toastées à celles des graines crues du lupin, de la féverole, du soja et du pois. Depuis deux ans, de nombreuses initiatives permettant de toaster ont vu le jour : mobile ou à poste fixe, acquis en CUMA ou par des entreprises. Il permet de valoriser aussi du soja produit sur lexploitation, afin de gagner en autonomie et en traçabilité. Plusieurs éleveurs caprins témoignent, dont Erramun Elichiry, en système bio dans les Pyrénées-Atlantiques, qui cultive 7 ha de soja et lapporte, toasté, à ses 80 chèvres (350g/jour avec du maïs et du méteil).
1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.