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Gérer ravageurs et maladies : Les pistes des plantes prometteuses
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, le CTIFL et ses partenaires testent l’efficacité d’extraits de plantes pour lutter contre différents ravageurs et maladies en maraîchage (bio et conventionnel). Ces essais ont démarré avec les projets Obioleg (débuté en 2019) et Pamal (2020), aujourd’hui terminés. Vingt-neuf plantes ont été étudiées (elles ont été sélectionnées à l’aide de la bibliographie). Concernant les maladies, 23 plantes ont été testées à trois concentrations différentes sur huit pathogènes, ce qui représente en tout 552 combinaisons. Les réponses obtenues sont variées selon les agents pathogènes, les plantes et la concentration. Six plantes ont toutefois obtenu des résultats intéressants contre des maladies : la rhubarbe (en macération), la tanaisie (en infusion), le raifort (en macération), la bourdaine (en décoction), la camomille (en macération) et le noyer (en décoction). L’article détaille plus précisément les souches de pathogènes contre lesquelles ces plantes sont efficaces. Du côté des ravageurs, 18 plantes ont été mises en contact, en laboratoire, avec trois pucerons, à deux concentrations différentes. Un effet biocide a été constaté avec la lavande, le basilic, le piment, la menthe et la mélisse. Ces 18 plantes ont aussi été testées à deux concentrations sur les altises des crucifères. Globalement, seul le Pim+ (produit à base de piment) a eu un effet sur les altises en culture de choux. Depuis 2022, le projet Supernoma a pris le relai en testant de nouvelles méthodes d’application et en étudiant les solvants, ainsi que les métabolites.
Stress hydrique : Assurer le bon équilibre de la vigne
Justine VICHARD, AuteurLes pluies orageuses d’été ne sont plus systématiques. Les vignes peuvent rapidement souffrir d’un déficit hydrique, ce qui entraîne une baisse de la production de jus dans les baies et un déséquilibre au niveau des maturités (augmentation de la maturité alcoolique au détriment de la maturité phénolique). Pour limiter ce phénomène, il est possible, en amont d’un stress hydrique, d’apporter des extraits fermentés de consoude. Cette plante va stimuler la vie biologique du sol, dont les mycéliums qui forment des symbioses mycorhiziennes avec les racines de la vigne. Ces mycéliums explorent les différentes couches du sol et font remonter des informations à la vigne, notamment sur la présence d’eau ou non en profondeur. Une vigne avec des symbioses opérationnelles adaptera plus facilement sa stratégie à la présence ou non d’eau. Néanmoins, les sécheresses impactent la vie biologique et ralentissent considérablement ces échanges. Si le stress hydrique est installé, il est possible de recourir à l’achillée millefeuille et/ou à la camomille matricaire. Ces plantes viennent stimuler le cycle du potassium. Le potassium joue un rôle dans la régulation de la transpiration des plantes, puisque cet ion entre dans la gestion (ouverture et fermeture) des stomates. Assurer le bon fonctionnement de son cycle permet une meilleure gestion de l’évapotranspiration. La potasse participe également à une meilleure résistance des parois cellulaires des plantes, ce qui les rend plus résistantes face aux ravageurs.
Viticulture biologique : Projets Mildiou Plantes 1 et 2 : Synthèse 2014-2021 : L'utilisation des extraits végétaux dans la lutte contre le mildiou ; Projet Mildiou Plantes 2 : Résultats 2018-2022 sur la réduction de l'utilisation de cuivre en viticulture
Bertille MATRAY, AuteurDans L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PAYS DE LA LOIRE : RÉSULTATS DE RECHERCHE - VITICULTURE (N° 174 et N° 175 Décembre 2022) / p. 1-4 (4) ; p. 1-2 (2)En Pays de la Loire, les projets Mildiou Plantes 1 et 2 se sont penchés, de 2014 à 2022, sur l'utilisation de différents extraits de plantes dans la lutte contre le mildiou sur vignes. Pour ce faire, des essais ont été menés, par la Chambre d'agriculture régionale, en partenariat avec l'ATV49, la CAB et les Lycées agricoles de Briacé et Montreuil-Bellay, chez plusieurs viticulteurs et sur deux plateformes expérimentales, tous en agriculture biologique. Certains sites ont appliqué la même plante toute l'année alors que d'autres ont suivi un programme où les plantes utilisées variaient. Ces modalités étaient comparées à une modalité sans extrait végétal à dose de cuivre équivalente. Les résultats obtenus, malgré l'intérêt de certains d'entre eux, montrent une certaine variabilité, mais, globalement, ne permettent pas de mettre en avant les extraits végétaux comme des alternatives suffisamment robustes comparées au cuivre.
Gestes de base : Tisanes et décoctions
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les tisanes et les décoctions sont très utilisées pour accompagner la santé des cultures, en raison des propriétés de défenses que certaines plantes développent naturellement contre les agressions extérieures. Les possibilités sont très nombreuses, mais les plantes les plus couramment employées pour fabriquer ces tisanes et ces décoctions sont : l'ortie, la reine des prés, la prêle, l'osier, la bourdaine, la tanaisie, l'armoise, la rhubarbe de Chine, l'absinthe, la camomille matricaire et l'achillée millefeuille. Ces plantes présentent des particularités et des modes d'actions différents et sont utilisées en fonction des maladies et des cultures à traiter. Les procédés de fabrication de la décoction de prêle et de la tisane d'ortie sont expliqués.
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de l’agronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDominique Massenot, conseiller à Amisol, présente des pistes (alliant agronomie et biodynamie) pour obtenir et maintenir une fertilité des sols satisfaisante en viticulture. Ainsi, afin d’intensifier la vie microbienne, il est important d’apporter de l’azote facile à mobiliser mais aussi de l’énergie rapide. Pour cela, il est possible de cultiver des engrais verts. L'apport de fumure d’origine animale, comportant de la paille, est aussi important que cette fumure. Elle permettra aussi de stimuler la formation d’humus. Les éléments minéraux, type silice, calcium, sont également importants pour catalyser certaines réactions de la vigne. Des préparations biodynamiques (silice de corne, décoction de plantes…) vont stimuler la croissance ou, au contraire, atténuer un excès de vitalité, régulant ainsi des déséquilibres et limitant certaines maladies…
Des plantes pour soigner la terre
Josiane GOEPFERT, AuteurCet article présente les six préparations biodynamiques, élaborées à partir de plantes médicinales connues, destinées à être introduites dans le compost. D'autres préparations, aqueuses ou à base de cendres, ou encore des préparations homéopathiques; sont utilisées pour réguler les adventices et les ravageurs. Des témoignages d'agriculteurs agrémentent l'article. Les particularités et les propriétés de chaque plante utilisée dans les préparations biodynamiques (la valériane, l'ortie, l'achillée millefeuille, la camomille matricaire, le pissenlit et le chêne rouvre) sont présentées dans un encadré. La méthode pour préparer de l'anti-liseron maison est expliquée.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans l’eau froide, puis sont portées à ébullition, et l’ensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible d’utiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de l’année. L’infusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser l’assèchement du milieu. Les infusions d’écorce de saule ou d’osier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à l’acide salicylique qu’elles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et d’achillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou d’infusion de pétales. Les décoctions d’écorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés d’ortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de l’année.
Achillée millefeuille et camomille matricaire : Comprendre ce que les plantes ont à dire
Frédérique ROSE, AuteurJean-Michel Florin est botaniste, formateur au Mouvement de l’agriculture biodynamique (MABD) et co-directeur de la section agricole du Goetheanum. Dans cet article, il revient sur l’approche des plantes selon la vision goethéenne développée par Rudolf Steiner. Après avoir expliqué la nécessité de ressentir et d’observer une plante avant de s'intéresser à son fonctionnement, il développe en quoi les caractéristiques de l’achillée millefeuille et de la camomille matricaire peuvent être favorables à la vigne. L’achillée millefeuille peut en effet l’aider à supporter de grandes chaleurs, à mobiliser le soufre et à assimiler la potasse. La camomille matricaire est associée au métabolisme du calcium, à la régulation des processus azotés et peut aider la vigne à supporter une période d’intense luminosité et de sécheresse.
Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
Les préparations du compost
Gauthier BAUDOIN, AuteurCet article poursuit l'étude des gestes de base en agriculture biodynamique. Après la préparation et l'utilisation de bouse de corne, puis de la silice de corne, l'auteur présente 6 préparations biodynamiques destinées à guider l'évolution des composts vers un humus de grande qualité. Les processus d'élaboration de ces préparations spécifiques visent à renforcer les propriétés des plantes médicinales rentrant dans leur composition : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, chêne pédonculé, pissenlit et valériane officinale. Pour 4 de ces préparations, des organes animaux (intestin grêle, mésentère) serviront de contenant aux plantes, associant ainsi le végétal à l'animal. Les méthodes de fabrication et les principes de fonctionnement sont expliqués, ainsi que la technique pour les introduire dans le compost.
Tisanes en sachets : Vous pouvez dormir tranquille
Noëlle GUILLON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurUne dégustation et une analyse de 16 tisanes ont été réalisées par Que Choisir afin d’évaluer la qualité sensorielle et les contaminants potentiellement présents (alcaloïdes pyrrolizidiniques, pesticides, huiles minérales, hydrocarbures aromatiques polycycliques, métaux lourds et mycotoxines). Au sein des huit infusions de camomille (dont deux bio) et des huit infusions de verveine (dont deux bio) testées, des substances indésirables ont été détectées (toxines, pesticides, métaux lourds...), mais dans une proportion faible, sans risque pour le consommateur. Les 2 infusions de verveine bio sont notées bon à très bon pour tous les contaminants, les infusions de camomille bio sont aussi bien notées, sauf pour les huiles minérales (moyen) et une pour les AP. Un projet de réglementation est en cours à la Commission Européenne afin d’établir des seuils officiels (notamment pour les AP, toxines produites par les adventices et pour les huiles minérales). Plus inattendu, des fragments d’insectes ont été repérés dans l’ensemble des échantillons, avec en moyenne 22 fragments dans 10 g de mouture. Cette contamination naturelle n’est pas nocive et peut, au contraire, attester d’une utilisation raisonnée de traitements ; le maximum atteint étant de 127 fragments pour une tisane bio. Quant à la provenance des plantes, la production française est insuffisante pour couvrir le marché. Seule l’infusion camomille Jardin bio indique une origine 100% France, bien que la France fasse partie du biotope naturel de la camomille. Celui de la verveine étant localisé en Amérique du Sud, la production française est encore limitée.
Partenariats botaniques en biodynamie
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Armin SCHEFFLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Partenariats botaniques en biodynamie" : - Cheminer vers la compréhension de la plante médicinale ; - Comprendre la chimie des processus dans les plantes ; - La vie sociale cachée des plantes ; - Le millet nourrit le lin ; - Rencontrer la prêle des champs ; - La recherche scientifique sur la prêle ; - L'ortie au jardin ; - La bourdaine ; - La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ? ; - Nos plantes favorites : Achillée millefeuille, valériane, camomille, consoude ; - L'osier en viticulture biodynamique ; - Des teintures-mères pour la vigne en Dordogne ; - Tisanes et décoctions dans le Vaucluse ; - Le Gattilier ou l'art de sublimer les plantes ; - Des teintures-mères de qualité chez Ceres.
La camomille matricaire
Gauthier BAUDOIN, AuteurLa camomille matricaire (Matricaria recutita) fait partie des plantes utilisées dans les préparations biodynamiques. Une meilleure connaissance de cette plante, grâce à l'approche biodynamique, tel est l'objectif de cet article : son milieu, son rythme de vie, le développement et la transformation de ses feuilles, la formation de ses fleurs, etc. Très utilisée en phytothérapie, la camomille matricaire a des propriétés calmantes et anti-inflammatoires. Ses fleurs comme ses racines peuvent être utilisées sous diverses formes en médecine naturelle : infusion, teinture mère, huile essentielle, dilution homéopathique... Au jardin, une macération des fleurs appliquée sur les plantes stimule la croissance et prévient les maladies des racines et le pourrissement.
En Anjou, Cailleau Herbio : La préférence aux itinéraires annuels
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2001, Yannick Cailleau a repris l'exploitation de polyculture-élevage de ses parents (Chemillé, Maine-et-Loire), conduite en bio depuis 1967 et, depuis, convertie à l'agriculture biodynamique. 15 des 75 ha de la ferme sont dédiés aux plantes aromatiques et médicinales (PPAM), cultures phares de la région. La principale difficulté réside dans la gestion de l'enherbement. Les rotations mises en place, outre leurs avantages agronomiques, sont un moyen important de réduire la présence d'adventices. Les dates d'implantation des PPAM (au printemps), le désherbage mécanique et manuel, la préférence pour des cultures annuelles sont d'autres choix de l'entreprise Cailleau Herbio pour garantir la propreté des cultures, nécessaire à leur valorisation en herboristerie. La camomille, cultivée sur 6 ha, est la plante la plus proposée par l'entreprise.
De la camomille pour gazon ?
Stuart ANDERSON, AuteurPour un gazon de camomille, un jardinier d'Outre-Manche, Stuart Anderson, fait part de son expérience. Celui-ci a conçu le jardin de son gîte, en Bretagne, avec une variété de camomille rampante, un cultivar de la camomille romaine (Anthelmis nobilis ou Chamaemelum nobile (L.)) - appelée "Treneague". Cette plante à très faible croissance ne fleurit pas. Le jardinier a respecté des conditions propices au développement de la camomille : distance de plantation, préparation de la terre, besoin de lumière, d'un sol bien drainé… La pelouse, verdoyante en été, dégage un mélange parfumé d'herbe fraîche, de pomme verte et de citron doux. Cette pelouse ne requiert pas d'être tondue, mais demande de l'entretien en fin d'hiver. Le jardinier recommande de ne pas être trop ambitieux et d'utiliser cette pelouse sur une petite surface ensoleillée toute l'année, de prendre le temps de bien préparer le terrain, de planter selon les densités recommandées et de diviser les plants pendant le premier hiver. Puis, au printemps, il recommande de désherber, combler les vides et tamiser la terre ou mettre du compost autour des plants... Le fournisseur de Stuart Anderson se trouve sur le site anglais : www.morehavens.co.uk.