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Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention deau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. Lagroforesterie est également un moyen de sadapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique lintensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement lazote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de leau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur limplantation dune prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales
Dossier : Légumes pour l'industrie : Diversifier en maîtrisant les risques
Marion COISNE, AuteurCe dossier fait le point sur les légumes industrie biologiques (destinés à la surgélation ou à la mise en conserve) : état du marché, principales régions productrices, principaux légumes cultivés, problématiques techniques, témoignages de producteurs Le désherbage est la problématique principale, avec des risques liés à des plantes toxiques comme le datura ou la morelle, ce qui nécessite parfois des passages manuels, notamment en carottes, épinards et betteraves. Jean-Paul Hignet, ainsi que Stéphane et Nathalie Urvoy, producteurs de petits pois industrie en Bretagne, font un retour sur leurs itinéraires techniques et sur les problèmes rencontrés, notamment les aléas climatiques et sanitaires. De même, Thomas Raoul, dans la Somme, témoigne sur la production dépinards, culture intéressante, mais très technique et risquée, pour laquelle « on na pas le droit à lerreur ». Une nouvelle usine de surgélation, ayant démarré son activité au printemps 2022 dans les Hauts-de-France, traite des volumes bio et cherche de nouveaux producteurs. Si les haricots et les pois sont plutôt porteurs, lépinard reste compliqué à produire. Enfin, avec lévolution du climat, lirrigation est de plus en plus de mise pour ces cultures. Par ailleurs, il est important de noter que la production de légumes industrie est en recul dans le Sud-Ouest à cause de problèmes techniques, liés notamment au changement climatique (mildiou sur la tomate, plantes toxiques, températures trop fortes pour les petits pois ). Stéphane Besnier, installé dans le Lot-et-Garonne, apporte son témoignage sur les tomates industrie.
Soja bio : Guide de culture 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; Thomas MEAR, Auteur ; Benjamin DELHAYE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le soja bio est une culture de printemps présentant de nombreux avantages, tant au niveau agronomique (atout pour gérer les adventices particulièrement dans les rotations à base de cultures dhiver ; autonomie en azote...) qu'au niveau économique (débouché très porteur en alimentation animale, valorisation possible en alimentation humaine, prix élevés...). Ce guide technique, élaboré par Terres Inovia avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'Agriculture, aborde différents points de la culture du soja bio : avant de semer ; couvert végétal avant soja ; variétés ; implantation ; inoculation ; fertilisation ; irrigation ; gestion des adventices ; maladies ; ravageurs ; récolte et conservation.
Associer céréales et protéagineux ; Gérer les adventices estivales
Ce bulletin technique aborde deux thématiques : le choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux ; la gestion des adventices durant la période estivale. Avant de semer des associations céréales-protéagineux, il faut penser à leurs débouchés. Si lassociation est destinée à la vente (sans triage), il est nécessaire de se renseigner sur les mélanges collectés dans sa zone. Une enquête, menée par Interbio Nouvelle-Aquitaine auprès dorganismes stockeurs, permet de connaître les mélanges les plus couramment acceptés (triticale + pois, orge + pois, blé + féverole...). Ces mélanges sont souvent constitués de deux espèces ; pour les mélanges plus complexes, il faut être équipé pour effectuer soi-même le triage. Pour les mélanges destinés à lalimentation du troupeau, une association simple fonctionne bien : triticale + pois fourrager. Quel que soit le débouché, il faut veiller à respecter certaines règles pour que ces associations soient une réussite : essayer de faire coïncider les maturités des différentes espèces ; pour le semis, bien mélanger les grains en amont dans la trémie ; ajuster les réglages de la batteuse pour récupérer les petites graines tout en limitant la casse des graines (plus grosses) des protéagineux Concernant la gestion des adventices estivales, cest-à-dire les adventices présentes dans les champs en post-récolte, il est nécessaire de les détruire avant leur montée en graines (des techniques différentes seront utilisées selon qu'il s'agisse dadventices vivaces ou non). Si la culture suivante est une culture de printemps, il convient ensuite dimplanter un couvert végétal. Un focus est également réalisé sur la gestion de quatre adventices (lambroisie, le tournesol sauvage, le datura et la lampourde) lorsqu'elles sont présentes dans des cultures à un stade avancé (stade qui ne permet plus dintervention mécanique contre ces adventices).
Cuscute & résultats essais variétés blé Bio Sud-Ouest
Ce bulletin technique aborde deux thématiques : la gestion de la cuscute dans les cultures de légumineuses (notamment en luzerne) ; les résultats des essais sur les variétés de blé adaptées à une conduite en agriculture biologique dans le Sud-Ouest. La cuscute est une plante parasite : elle ne possède pas de racines et ne réalise pas de photosynthèse. Elle vit exclusivement aux dépens dune plante support en consommant sa sève grâce à ses suçoirs. Elle est dotée dune incroyable capacité de développement : elle peut pousser de 7 cm par jour et une seule graine peut couvrir 3 m2 (sachant quun pied de cuscute produit 3 000 graines et que les graines sont en capacité de germer jusquà 10 à 30 ans après leur formation). Il est donc difficile de limiter sa propagation, et cette plante parasite impacte fortement les rendements. La prévention des contaminations reste le meilleur moyen pour limiter sa propagation. Il est tout dabord recommandé dutiliser des semences indemnes. Dans les zones envahies, il faut repérer cette adventice le plus tôt possible et la détruire de façon précoce pour éviter sa montée à graines. La destruction seffectue par brûlage (une demande dautorisation de brûlage auprès de la DDT est nécessaire avant dintervenir). Il est ensuite conseillé de ne pas implanter de cultures sensibles (ex : luzerne, trèfle, vesce ) pendant 10 ans. Concernant les résultats des essais variétaux de blés conduits en bio, un tableau récapitule les observations 2022 (rendement, protéines, PS, comportement face à la septoriose ) des variétés testées dans le Sud-Ouest de la France.
Dossier machinisme : Ces matériels atypiques pleins de promesses
Pierre-Joseph DELORME, AuteurIl existe une large gamme doutils pour travailler le sol de manière superficielle. Ces matériels, plus ou moins récents, peuvent être utilisés pour répondre à différents objectifs : travailler plus vite avec moins de puissance et moins de consommation de carburant, conserver un sol vivant tout en maîtrisant le développement des adventices, supprimer le labour et lutter contre lérosion tout en évitant le tassement du sol Ces matériels, généralement classés dans la catégorie des « outils alternatifs », sont souvent très spécialisés. Avant dinvestir, il est donc important de bien définir ses objectifs et les conditions dans lesquelles les matériels pourront être utilisés. Ce dossier est composé de deux articles. Dans le premier article, Julien Hérault, conseiller machinisme indépendant, fournit des exemples montrant quil est important de bien définir des objectifs précis avant de se lancer avec ce type doutils, et de réfléchir aux effets quaura loutil pour atteindre les objectifs. Le second article donne des caractéristiques techniques sur certains de ces outils alternatifs, en mettant en avant leurs atouts et leurs limites, tout en sappuyant sur des témoignages dagriculteurs. Il apporte notamment des informations sur le Busa (outil destiné à remplacer les disques et la herse plate), le Dyna Drive (un cultivateur rotatif auto-animé et muni de deux rotors, destiné à remplacer un cover crop), les fraises rotatives équipées de lames courbes (pour un effet broyeur sur les couverts végétaux), le Kvick Finn (un « extirpateur » pour gérer les adventices vivaces).
Dossier : Sauvages, cultivées ou mal aimées, indispensables... Les plantes
Philippe LABRE, Auteur ; Isabelle MUNIER MARSOLLIER, Auteur ; Hélène GUETAT-BERNARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux plantes, est composé de 6 articles. 1 - "Le règne végétal, si bien nommé" fait un rappel sur la dépendance biologique des animaux et des hommes au monde végétal, pour la production et la protection de la vie. 2 - "De l'utilité de connaître les plantes de notre territoire" est dédié à la cueillette de plantes sauvages (vertus, usages, précautions pour la cueillette). 3 - "Les légumes feuilles (keerai) dans la cuisine du sud de l'Inde", consacré à la culture alimentaire en Inde, s'intéresse aux savoirs féminins concernant des plantes sauvages comestibles, nommément les keerai. 4 - Le quatrième article, extrait du livre "Les plantes du chaos : Et si les pestes végétales étaient des alliées ?", permet de découvrir les bienfaits que peuvent apporter les plantes dites « invasives ». 5 - "La sélection : Un travail permanent bien nécessaire" revient sur le travail de sélection des variétés végétales dans le temps, ses principes et ses critères. 6 - "Quelques livres pour les amoureux des plantes" présente une sélection d'ouvrages incontournables pour celles et ceux qui s'intéressent aux plantes.
Dynamique à long terme des adventices dans des rotations prairies-cultures. 1. Effet de la durée de la phase prairie exploitée en fauche
F. GASTAL, Auteur ; M. Z. SCHUSTER, Auteur ; J. CHARGELÈGUE, Auteur ; ET AL., AuteurLobjectif de cette étude était dévaluer leffet de la durée dune prairie et leffet de sa fertilisation sur la dynamique des adventices, durant plusieurs rotations culturales successives. Létude a été conduite durant la période 2005-2022, sur le dispositif INRAE dobservation à long terme ACBB (Agro-écosystèmes Cycles Biogéochimiques et Biodiversité) de Lusignan (Vienne). Les traitements expérimentaux comprenaient des prairies de trois ans et des prairies de six ans, qui étaient fauchées et soumises à deux niveaux de fertilisation azotée, en rotation avec une succession de cultures de 3 ans (maïs, blé dhiver, orge dhiver). Ces différentes modalités ont été comparées à deux « témoins » : une succession de cultures sans prairie et une prairie semée. Les résultats montrent que la présence dune prairie dans la rotation des cultures modifie la dynamique, la diversité et la composition des communautés adventices. La présence de prairies de 3 ans ou de 6 ans a, en effet, diminué labondance en adventices durant la phase de culture si les prairies étaient fertilisées. Aucun effet na, en revanche, été constaté sur les adventices si la prairie de 6 ans nétait pas fertilisée (ce fait est probablement lié à une présence dadventices plus élevée durant la phase prairiale). Les résultats montrent ainsi que larrière-effet des prairies temporaires sur les adventices durant les phases de culture est fortement dépendant du mode de gestion de ces prairies.
Plantes toxiques : Tour dhorizon dans les prairies et les couverts
Laura DUPUY, Auteur ; Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Marie LESTRADE, Auteur ; ET AL., AuteurLes cas de pathologie chez les ruminant liés à l'ingestion de plantes toxiques sont heureusement rares. Ils peuvent, cependant, être favorisés par la consommation de couverts non issus de la surface fourragère « traditionnelle » de la ferme, telle que les intercultures, et par des conditions climatiques particulières. Ainsi, les sécheresses qui dégradent les prairies laissent de la place au développement de certaines adventices (morelles noires, datura...) habituellement non présentes dans un couvert dense tel que la prairie. Dans le cadre du projet Inter-AGIT+, qui traite du pâturage par les ovins et par les bovins des intercultures (repousses de céréales, couverts, chaumes), le risque dintoxication par des plantes semées en engrais vert et pas dans un objectif de pâturage (moutarde blanche ou noire, sarrasin ) ou par des adventices (morelles noires, datura ) a été abordé. Cet article compile létat des connaissances, à lautomne 2022, sur les espèces pouvant entraîner une intoxication ; il indique, pour chaque espèce, la partie toxique de la plante, le risque d'intoxication, les seuils de toxicité (dose consommée), les risques de consommation de la plante sur pied ou coupée, ainsi que les symptômes qu'elle provoque chez l'animal. D'autres espèces, inoffensives, mais parfois considérées comme toxiques, sont présentées.
Projet Made in AB : Maîtrise des adventices en Agriculture Biologique : Apports des essais systèmes sur l EFFET DE LA ROTATION CULTURALE sur la pression adventice
Allonger la rotation est un principe-clé de lagriculture biologique, visant à améliorer la gestion des bioagresseurs, ainsi que la fertilité des sols et, particulièrement en grandes cultures, à optimiser la gestion des adventices en perturbant leur cycle de développement. Une étude des essais à long terme en grandes cultures biologiques a été menée, afin détudier les effets de la rotation. Cette publication est issue du projet "Made in AB" (Maîtrise des adventices en Agriculture Biologique), action du plan Ecophyto. Depuis 2019, ce projet sappuie sur 11 sites du réseau RotAB et vise à « produire des références techniques sur la maîtrise des adventices sans herbicides, avec des leviers actionnables en agricultures conventionnelle et biologique ». Diversifier les espèces cultivées, introduire une culture pluriannuelle et alterner les périodes de semis sont des leviers mis en place sur une grande partie des sites et reconnus efficaces par les expérimentateurs. La couverture permanente des sols ressort également efficace, mais na été testée que sur un site. De façon générale, sur les sites étudiés, les cultures sarclées et les cultures associées sont plus "propres" que leurs cultures précédentes et suivantes. En conclusion, la rotation ne permet pas, à elle seule, de gérer les adventices, mais cest sa combinaison avec les leviers techniques qui apporte cette maîtrise.
Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
L'ambroisie progresse en Occitanie
Agnès CATHALA, AuteurL'ambroisie est une adventice au pollen très allergisant. Cette plante se propage très vite car elle est dotée dune forte capacité de multiplication et de survie. Il est donc nécessaire de la gérer dès son apparition et dans la durée. En Occitanie, sa présence devient préoccupante. Un projet de lutte contre lambroisie, financé par lAgence Régionale de Santé, a même été lancé en 2018. Il est piloté par la FREDON Occitanie et lUnion régionale des Centres permanents dinitiatives pour lenvironnement (CPIE). Cet article retrace linterview dAnne-Marie Ducasse-Cournac, la coordinatrice de ce projet à la FREDON Occitanie. Durant cette interview, elle liste les principales cultures à travers lesquelles lambroisie arrive à se répandre et explique ce que peuvent faire les agriculteurs pour limiter lapparition et la propagation de cette plante. Un guide de 12 pages, intitulé « Les ambroisies : un problème agricole et de santé publique qui ne fait que commencer : pourquoi faire de la lutte contre les ambroisie une priorité ? », est dailleurs disponible gratuitement en ligne. Il apporte, entre autres, des éléments de reconnaissance précoce des plants dambroisie, ainsi que des informations sur des leviers de lutte efficaces en grandes cultures.
Contamination au datura : Se mobiliser de toute urgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe datura, qui est de plus en plus présent dans les cultures, est dans le collimateur des instances sanitaires. Cette adventice, de la famille des solanacées, contient des alcaloïdes très toxiques pour les humains et les animaux. Toutes les parties de cette plante en contiennent : les feuilles, les racines, les tiges et, surtout, les graines. Le datura fleurit en été, doù un risque de contamination accru dans les cultures récoltées à lautomne. Il nest pas uniquement présent dans les cultures de sarrasin, mais aussi dans le maïs, le millet, le sorgho, le soja, le tournesol et dans différentes cultures légumières. Actuellement, les régions les plus touchées sont le Sud-Ouest, lOuest, la Bretagne et la vallée du Rhône. Pour éviter les intoxications, la Commission européenne a pour projet de durcir la réglementation à partir de 2022 : la réglementation actuellement mise en place sur le baby food serait alors appliquée à lensemble de la chaîne alimentaire et sur dautres cultures que le sarrasin. La prévention est donc de rigueur : rotation des cultures, faux semis, déchaumage. Il faut éliminer chaque pied avant la présence de bogues. La récolte est aussi un point essentiel à surveiller : nettoyage des machines, des bennes et des silos.
Détecter du datura dans le sarrasin bio
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2020, lUfab (Union française dagriculture biologique, groupe Le Gouessant), en partenariat avec Telespazio France, a testé la télédétection, par drone, de plants de datura au sein de 50 ha de sarrasin. Les images prises par le drone ont été analysées par un logiciel et ont permis de détecter et de géolocaliser deux plants de datura. Ces derniers ont été repérés car ils dépassaient la culture, mais, sur place, dautres plants, plus petits que le sarrasin, ont été identifiés. Ces zones ont ainsi été exclues de la récolte et le reste a pu être valorisé.
Faire parler les plantes bio-indicatrices sur létat du sol
Christian GLORIA, AuteurLa présence de certaines adventices, poussant spontanément sur une parcelle, peut apporter des renseignements sur les caractéristiques dun sol et de son état. Ces plantes bio-indicatrices peuvent, en effet, indiquer des problèmes de structure du sol, de forte présence dazote, de sol acide, de faible réserve utile Il est préférable de se baser sur la présence dune communauté despèces, et non sur la présence dune espèce seule, pour avoir le diagnostic le plus fiable possible. Il est aussi important de croiser les informations apportées par la présence de ces plantes avec dautres méthodes de diagnostic : profils de sol, analyses de sols, historique de la parcelle et pratiques de lagriculteur En complément de cet article sur les plantes bio-indicatrices, un encart rapporte le témoignage de Philippe Collin, agriculteur de Haute-Marne, en bio depuis 2014. Il a suivi une journée de formation sur les plantes bio-indicatrices et a pu obtenir des éléments dexplications sur la présence de vulpin en quantité importante dans ses parcelles. Cette présence serait le reflet dun fort taux dhumus stable dans ses sols. Il va donc mettre en place de nouvelles pratiques pour optimiser la minéralisation de la matière organique : export des pailles de céréales, mise en place de couverts peu lignifiés détruits juste après floraison, déchaumage à 4-5 cm
Une lecture indirecte grâce aux plantes
Xavier DELBECQUE, AuteurDepuis quelques années, les formations sur les plantes bio-indicatrices se multiplient. Lobjectif de ces formations est de regarder les adventices qui poussent spontanément sur une parcelle afin davoir une idée de létat du sol (ex : le grand plantain se plaît sur des sols compactés, la véronique à feuille de chêne simplante dans des sols engorgés de matière organique ). Pierre-Yves Petit, formateur et vigneron, aime expliquer quil existe plusieurs clés de lecture pour comprendre létat dun agrosystème, et que les plantes bio-indicatrices en sont une. Lobservation des plantes adventices lui permet aussi de savoir quand implanter son couvert hivernal : lorsque ces dernières commencent à pousser, cela signifie que les conditions pour une bonne germination sont réunies. Pour connaître létat dun sol, en plus de lobservation des plantes bio-indicatrices, ce formateur-vigneron regarde également les turricules de vers de terre (reflet de leur activité dans le sol), réalise de temps en temps des profils de sol pour vérifier son état de compaction, et effectue quelques analyses physico-chimiques pour vérifier si les éléments nutritifs sont bien présents dans le sol et accessibles pour les plantes.
Organic farming and biodiversity: Policy options
Nic LAMPKIN, Auteur ; Bruce PEARCE, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Un grand nombre de projets de recherche et détudes ont analysé les liens entre lagriculture biologique et la biodiversité. Ce document propose une synthèse de leurs principaux résultats. Ces derniers sont abordés en fonction du type d'utilisation des terres (grandes cultures, prairies, productions légumières et fruitières) et de certaines conditions pédoclimatiques (ex : cultures méditerranéennes). Ce document présente ainsi la manière dont l'agriculture biologique peut participer à la préservation de la biodiversité, les limites de ce potentiel et comment lagriculture biologique pourrait être encore plus vertueuse pour la biodiversité. Les actions appliquées par tous les agriculteurs bio (ex : utiliser peu d'engrais, de pesticides et d'intrants vétérinaires ou augmenter la diversité des cultures avec de longues rotations des cultures) sont distinguées des actions supplémentaires entreprises de manière individuelle par certains producteurs bio (ex : favoriser la création et la gestion d'habitats pour encourager la lutte biologique contre les ravageurs). Pour finir, ce document détaille les politiques actuelles qui soutiennent lagriculture biologique et la biodiversité, avant de présenter différentes options de soutien pour de futures mesures.
Le problème des plantes problématiques
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, trouver une estive bio nest pas facile ; or, en conventionnel, on observe, depuis quelques années, une augmentation de lutilisation des herbicides sur les alpages. Ceci est lié à lODP (Ordonnance sur les Paiements Directs) qui prescrit quil faut lutter contre les plantes problématiques (séneçon, rumex, chardon, fougère...) et qui peut entraîner un moindre paiement en cas de non réalisation. Franz Steiner, conseiller bio au FiBL, donne les clés dune maîtrise de ces plantes sans utiliser dherbicides (pâturage précoce, pression de pâture suffisante, bonne gestion du pâturage et fertilisation réfléchie, arrachage, coupe avec le matériel adapté ). Le témoignage dun couple déleveurs bio détaillant leur lutte contre les plantes problématiques complète cet article. Couper trois fois par an pendant trois ans permet de réduire de nombreuses adventices. Pour le conseiller, il est également important de sensibiliser les acteurs aux bénéfices écologiques de nombreuses plantes problématiques (sites de reproduction pour les oiseaux, source de nourriture pour les chenilles ) et il ne comprend pas pourquoi lortie est classée ainsi.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Fiches variétés Blé tendre d'hiver : 2021
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; B. MÉLÉARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2021L'ITAB et Arvalis - Institut du végétal ont rassemblé les informations disponibles sur le comportement des variétés de blé tendre d'hiver en AB. Chaque fiche variété est construite sur le modèle suivant : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (caractéristiques technologiques, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Activus ; Adesso ; Adriatic ; Alessio ; Alicantus ; Angelus ; Annie ; Arezzo ; Attlass ; Campesion ; Cecilius ; Centurion ; Chevignon ; Christoph ; Descartes ; Edelmann ; Ehogold ; Emilio ; Energo ; Filon ; Forcali ; Geny ; Ghayta ; Graziaro ; Gwastell ; Hanswin ; Hendrix ; Izalco CS ; KWS Extase ; Lennox ; LG Absalon ; LG Armstrong ; Liskamm ; Metropolis ; Montalbano ; Nogal ; Numeric ; Orloge ; Poesie ; Posmeda ; Renan ; RGT Forzano ; RGT Montecarlo ; RGT Venezio ; Rubisko ; Skerzzo ; Solehio ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Valbona ; Wendelin ; Wital ; Wiwa.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Memento Blé tendre d'hiver : 2021
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; B. MÉLÉARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2021Ce document de synthèse présente les caractéristiques principales des variétés de blé tendre disponibles en AB, issues de données du GEVES, d'Arvalis-Institut du Végétal et de l'ITAB, ainsi qu'un comparatif des variétés de blé en AB selon leur rendement et leur teneur en protéines, sur plusieurs années et par grande région.
AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats dune étude sur blé tendre dhiver
SYMBIOSE, AuteurLUMR Ecobio de Rennes 1 et lINRAE ont récemment publié les premiers résultats dune étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre dhiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de lIlle-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à lagriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
Quelle biodiversité dans les champs cultivés ?
Philippe JAUZIEN, AuteurLe cortège des plantes messicoles a presque été éradiqué par les pratiques culturales intensives : fertilisation azotée, usage de pesticides, tri des semences, intensification du labour Ces plantes sont communément appelées « mauvaises herbes », mais les botanistes préfèrent les appeler « adventices des cultures » pour en effacer le caractère trop négatif, car leur intérêt pour la biodiversité est certain. Quoiqu'il en soit, elles continuent de péricliter : en France, près de 300 espèces messicoles se raréfient (lune dentre elles semble dailleurs véritablement éteinte) et lon assiste également à une raréfaction des génotypes sauvages. Or, la protection de cette flore, qui nécessite une gestion extensive, ne peut actuellement se faire sans moyens financiers.
Synthèse 2020 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
Lobjectif de ce suivi, réalisé par la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne, est d'observer lévolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à léchelle dune rotation, pour mesurer, année après année, lévolution du salissement. Ce suivi a débuté en 2015-2016. En 2020, il a concerné sept agriculteurs : trois sont situés sur des terres argilo-calcaires, trois sur des terres de vallées (Dropt et Garonne) et un sur des limons argileux. Pour chaque exploitation, le suivi a été effectué en moyenne sur deux parcelles. Pour chacune dentre elles, trois relevés de la flore adventice ont été réalisés : 1 relevé pour connaître la flore potentielle avant désherbage ; 2 relevé pour évaluer la performance de litinéraire technique ; 3 relevé pour identifier les espèces ayant grainé. Le protocole utilisé pour effectuer ces relevés est issu de la Boîte à Outils RotAB et repose sur une notation globale dabondance dadventices. Cette synthèse présente les résultats obtenus pour chaque parcelle. Elle indique la rotation et les pratiques culturales utilisées, ainsi que lévolution de la flore adventice entre 2016 et 2020. Des éléments de discussion sont également apportés.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Fiches variétés Blé tendre d'hiver : 2020
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; B. MÉLÉARD, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020L'ITAB et Arvalis - Institut du végétal ont rassemblé les informations disponibles sur le comportement des variétés de blé tendre d'hiver en AB. Chaque fiche variété est construite sur le modèle suivant : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (caractéristiques technologiques, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Activus ; Adesso ; Alessio ; Angelus ; Annie ; Arezzo ; Arnold ; Attlass ; Cecilius ; Centurion ; Chevignon ; Descartes ; Edelmann ; Ehogold ; Emilio ; Energo ; Filon ; Forcali ; Geny ; Ghayta ; Graziaro ; Gwastell ; Hanswin ; Hendrix ; Izalco CS ; Lennox ; LG Absalon ; LG Armstrong ; Ludwig ; Lukullus ; Metropolis ; Nogal ; Orloge ; Oxebo ; Pannonikus ; Posmeda ; Renan ; RGT Venezio ; Royal ; Rubisko ; Skerzzo ; Solehio ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Valbona ; Wiwa.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Memento Blé tendre d'hiver : 2020
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; B. MÉLÉARD, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Ce document de synthèse présente les caractéristiques principales des variétés de blé tendre disponibles en AB, issues de données du GEVES, d'Arvalis-Institut du Végétal et de l'ITAB, ainsi qu'un comparatif des variétés de blé en AB selon leur rendement et leur teneur en protéines, sur plusieurs années et par grande région.
Weed diversity is driven by complex interplay between multi-scale dispersal and local filtering
Bérenger BOURGEOIS, Auteur ; Sabrina GABA, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurEn grandes cultures, les "mauvaises herbes" constituent des organismes-clés dans le maintien de la biodiversité et la fourniture de services écosystémiques. Pour contrecarrer le déclin global de biodiversité dans les agroécosystèmes, il est essentiel de comprendre les facteurs qui influencent la diversité en adventices. Cette étude a analysé les effets de différents processus (à léchelle du champ et à léchelle paysagère) sur la composition en "mauvaises herbes". Pour cela, la flore adventice de 444 parcelles a été étudiée. Les résultats ont permis de mettre en avant quatre grands principes. Premièrement, les prélèvements réalisés aux abords des champs abritent une plus grande diversité dadventices que ceux réalisés au cur des parcelles. Deuxièmement, les similitudes entre les communautés de mauvaises herbes au cur des champs et celles aux abords des parcelles diminuent lorsque lon séloigne des abords des parcelles, ce qui met en évidence le rôle majeur de la dispersion locale. Troisièmement, la diversité des adventices aux abords des parcelles augmente avec le taux de couverture végétale du paysage, ce qui indique aussi une dispersion régionale massive. Il faut noter que la dispersion locale et la dispersion paysagère expliquent jusqu'à 41% de la diversité des adventices présentes dans un champ. Quatrièmement, le type de culture module fortement la force de la dispersion locale et paysagère, ce qui met en avant un important effet de filtrage lié à la gestion agricole. Cette étude apporte ainsi un éclairage nouveau sur les interactions complexes multi-échelles qui façonnent la diversité en adventices. Elle montre que les stratégies de partage des terres améliorent l'hétérogénéité des habitats (à la fois localement et régionalement) et participent à l'amélioration de la multifonctionnalité et de la durabilité des agroécosystèmes.
Weeds Enhance Multifunctionality in Arable Lands in South-West of France
Sabrina GABA, Auteur ; Nathalie CHEVIRON, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurLun des défis de l'agriculture est de changer la manière de gérer les paysages agricoles, en passant notamment dune gestion intensive à une gestion favorisant les services écosystémiques (paysages multifonctionnels). Il est prouvé que la biodiversité est le principal moteur de la multiplicité des fonctions écosystémiques. Cependant, la manière dont la biodiversité et ses composantes sont sources de multifonctionnalité reste peu connue. Cette étude explore le rôle de la diversité et de l'abondance en adventices comme possibles sources de multifonctionnalité dans les paysages agricoles intensifs. Les adventices sont en effet un élément-clé du réseau trophique de ces agroécosystèmes. Dix fonctions écosystémiques liées à la pollinisation, à la lutte contre les ravageurs et à la fertilité des sols ont été mesurées et analysées dans 184 parcelles. Ces parcelles étaient cultivées en céréales d'hiver, en colza ou en foin, et étaient situées dans la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre » (un site de recherches socio-écologiques de longue durée). Les résultats montrent que la diversité en adventices contribue fortement à la multifonctionnalité de différents types de cultures étudiés. Les effets de cette diversité étaient cependant moins prononcés pour des fonctions écologiques individuelles, à l'exception de la prédation des graines dadventices et de l'activité de l'enzyme uréase dans le sol. Comme les mauvaises herbes peuvent avoir un double effet sur les rendements (positif ou négatif), la relation entre la multifonctionnalité de l'écosystème et le rendement (compte-tenu de l'abondance des mauvaises herbes) a été analysée. Les résultats ont révélé que la relation était neutre entre ces deux variables. Maintenir une diversité dadventices dans des paysages agricoles peut ainsi aider à gérer plus durablement ces paysages agricoles, en favorisant la fourniture de services multiples tout en maintenant la production alimentaire du territoire.
Comparaison de variétés de céréales à paille en agriculture biologique : Protocole et modes opératoires : 2019
Robin GUILHOU, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Ce document a pour vocation d'aider les expérimentateurs dans la mise en place des essais de comparaison variétale de céréales à paille conduites en agriculture biologique. Sont fournis des repères pour choisir la parcelle et pour construire le dispositif d'essai, ainsi que le détail des observations et mesures à réaliser. Les notations détaillées concernent : la parcelle d'essai, les critères de rendement et qualité, les notations sur la plante elle-même et les notations sur les bioagresseurs. Ce document vise également à harmoniser les observations et mesures réalisées par les différents organismes menant ces essais, de façon à faciliter le regroupement des résultats et leur analyse en commun.
Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique
Agro-Transfert Ressources et Territoires a publié, dans le cadre du projet VivLéBio, un guide sur la "Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique". Ce document traite surtout du chardon, du laiteron des champs et du rumex. Il rassemble les connaissances issues de la bibliographie (scientifique et technique), ainsi que les expériences de terrain et les idées des conseillers et des agriculteurs partenaires du projet. Il est destiné aux conseillers agricoles et aux agriculteurs en vue de : - Donner des clés de compréhension des adventices vivaces ; - Donner des clés de décision pour réussir à maîtriser les adventices vivaces dans la rotation de cultures ; - Donner des idées pour la mise en uvre de nouvelles pratiques, pour améliorer la maîtrise des adventices vivaces. VivLéBio "Gestion des VIVaces et insertion de Légumes plein champ dans les systèmes de culture BIOlogiques" est un projet financé par le FEDER, la région Hauts-de-France et les Agences de leau Seine-Normandie et Artois-Picardie, coordonné par Agro-Transfert, en partenariat avec les Chambres dagriculture de lAisne, de la Somme, de lOise et du Nord-Pas-de-Calais, Bio en Hauts-de-France, lUNILET, le Pôle Légumes Région Nord et lINRA.
Le nouvel âge du désherbage
Maude LE CORRE, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte conventionnel de suppression du glyphosate, ce cahier de Réussir Fruits & Légumes fait le point sur les alternatives aux herbicides chimiques utilisables sur fruits et légumes. Certaines dentre elles sont déjà bien utilisées par les agriculteurs biologiques (désherbage mécanique, faux-semis, paillage et mulch, couverts végétaux ) ou connues (désherbage thermique, pâturage danimaux dans les vergers, solarisation, occultation). Des focus sont également réalisés sur la robotique et sur la lutte biologique (notamment sur des bioherbicides à base de champignons, de bactéries ou dinsectes). La gestion du stock grainier du sol, ainsi que les plantes exotiques envahissantes sont aussi abordées. Une bande dessinée reprend également lhistoire du désherbage. Par ailleurs, une étude sociologique vise à cerner la perception des plantes spontanées en milieu urbain.
La Ravenelle, adventice à éviter !
Domitille POULIQUEN, AuteurLa Ravenelle (Raphanus raphanistrum) est une adventice assez répandue dans les champs (cultures de céréales, de colza, etc.). Cette plante annuelle appartient à la famille des brassicacées. Elle est dailleurs parfois confondue avec la moutarde des champs. Elle lève principalement au printemps et en automne et a une croissance rapide. Chaque plant peut donner entre 500 et 10 000 graines, ces dernières ayant une durée de vie comprise entre 6 et 8 ans (leur taux annuel de décroissance est de 50 %). Cette plante bioindicatrice indique souvent un sol tassé, riche en bases (excès damendement calcaire) ou à fort contraste hydrique. Pour limiter son apparition, il est important de mettre en place une rotation diversifiée qui comprend beaucoup de céréales dhiver et qui évite un retour trop fréquent du colza. Il est également recommandé de réaliser des faux-semis et deffectuer un labour occasionnel.
Retour du TECH&Bio
Mélanie GOUJON, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; Véronique BLONDY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles écrits par des conseillers de la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, suite à leur visite au salon Tech&Bio 2019. Tout dabord, il présente les principales conclusions de la conférence donnée par Adrien Rush (Inra) sur la régulation des ravageurs en agriculture biologique. Les résultats dun essai de semis de blé dhiver sous couvert de luzerne (mené depuis trois ans, par Arvalis, dans le Sud-Ouest de la France) sont présentés dans un second article. Larticle suivant apporte des réflexions sur laménagement agroforestier des parcours des bovins, ovins, caprins et volailles. Le quatrième article est une synthèse de la présentation réalisée par Jean-François Vian (Isara) : ce dernier a détaillé les principaux enseignements quil a tirés de quinze années de recherche sur lagriculture de conservation en AB. Enfin, le dernier article reprend les principaux résultats obtenus dans les projets de recherche VivLéBio et CAPABLE, qui visent à identifier des leviers pour mieux gérer les adventices vivaces en grandes cultures bio (chardon, laiteron et rumex).
Sanve & ravenelle : Les fleurs du mal
Thomas QUEUNIET, AuteurLa sanve (encore appelée moutardier ou moutarde des champs) et la ravenelle sont deux adventices annuelles de la famille des brassicacées que lon retrouve fréquemment dans les champs. La sanve est plutôt présente dans les cultures dhiver (notamment le blé dhiver). Cette adventice a en effet un zéro de végétation inférieur à celui du blé dhiver, ce qui lui permet de prendre plus facilement le dessus sur cette culture. Ses graines sont également très persistantes dans le sol : il faut attendre près de six ans pour que 95 % du stock grainier dune seule année soit détruit. Quant à la ravenelle, elle est encore plus résistante au froid que la sanve. Ces deux brassicacées ont un autre point commun : elle se développent facilement sur des sols où le phosphore est peu présent. Leur biologie leur permet de mieux assimiler le phosphore, elles peuvent ainsi facilement dominer les autres plantes dans les milieux où cet élément est peu disponible. La rotation culturale et le labour sont les principaux leviers pour éviter lapparition de ces adventices. Si elles sont déjà installées dans une parcelle, il est possible de réaliser des faux semis, en les éliminant à laide dun travail du sol superficiel (ex : herse étrille). Pour effectuer un désherbage mécanique lorsquune culture est implantée, il faudra privilégier la rotoétrille avant l'hiver ou la bineuse en inter-rang après l'hiver.
Thierry Legris, dans les Yvelines : Un assolement en évolution
Jean-Martial POUPEAU, AuteurInstallé dans les Yvelines, Thierry Legris cultive 145 ha. La conversion de l'exploitation à l'agriculture biologique s'est faite progressivement, entre 2001 et 2006. Les premières années, l'agriculteur a conservé une rotation courte, intégrant pour deux tiers des cultures d'hiver et pour un tiers des cultures de printemps. Toutefois, malgré des opérations de désherbage mécanique répétées, la pression des adventices est très vite devenue problématique, notamment avec de fortes présences de folle-avoine, de gaillet et de vulpin. Afin de renverser la tendance, Thierry Legris a apporté plusieurs ajustements à son assolement et à ses pratiques, et ce, de manière la plus adaptée possible aux différents types de sols qui constituent son parcellaire : introduction de la luzerne, semis du blé uniquement derrière des légumineuses (luzerne, lentille, féverole) ou parfois derrière une association pois fourrager-triticale, etc. La présence de maïs dans l'assolement, culture d'été relativement facile à conduire dans les conditions pédoclimatiques de l'exploitation, permet également de lutter contre la folle-avoine en cassant le cycle de l'adventice. Thierry Legris s'est par ailleurs essayé aux techniques culturales simplifiées mais sans succès.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Fiches variétés blé tendre d'hiver : 2019
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Philippe DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019L'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal ont rassemblé les informations disponibles sur le comportement des variétés de blé tendre d'hiver en AB. Chaque fiche variété est construite sur le modèle suivant : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (caractéristiques technologiques, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Activus ; Adesso ; Alessio ; Angelus ; Annie ; Arezzo ; Arnold ; Attlass ; Centurion ; Descartes ; Ehogold ; Emilio ; Energo ; Forcali ; Geny ; Ghayta ; Graziaro ; Gwastell ; Hanswin ; Hendrix ; Izalco CS ; Lennox ; LG Absalon ; Ludwig ; Lukullus ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Renan ; RGT Venezio ; Royal ; Rubisko ; Skerzzo ; Solehio ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
Variétés de céréales en agriculture biologique : Memento Blé tendre d'hiver : 2019
Ce document de synthèse présente les caractéristiques principales des variétés de blé tendre disponibles en AB, issues de données du GEVES, d'Arvalis-Institut du Végétal et de l'ITAB, ainsi qu'un comparatif des variétés de blé en AB selon leur rendement et leur teneur en protéines, sur plusieurs années et par grande région.
Agriculture biologique : Le contrôle des adventices vivaces
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Alain RODRIGUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLes rumex et les chardons sont les adventices les plus préoccupantes pour les grandes cultures bio étant donné leur forte capacité de régénération par leur production de graines et leur multiplication végétative. En labsence de contrôle, leur développement est exponentiel et engendre des pertes de rendements et donc des pertes économiques souvent importantes. De plus, lobligation réglementaire détêtage des chardons à la floraison et décimage des rumex montés en graine entraîne aussi de forts coûts en main duvre. Un nouveau projet a ainsi été mis en place (projet CAPABLE piloté par lITAB) afin détudier les conditions de développement des chardons et des rumex, dévaluer les stratégies existantes, den concevoir de nouvelles et délaborer des outils daide à la décision. Il sagira de combiner plusieurs leviers : approche préventive, lutte par épuisement, lutte par compétition, et cela, à différentes échelles spatio-temporelles. Ce projet fera appel à différentes méthodes de production de connaissances (notamment en traquant les pratiques innovantes à la ferme et en co-concevant des stratégies de contrôle avec les agriculteurs) et sera enrichi de la transversalité des enseignements de différentes régions. Les résultats serviront aussi bien aux agriculteurs bio (nouveaux et anciens) quaux conventionnels cherchant à réduire lusage des pesticides.
Dossier : Gérer l'enherbement : Haro sur les adventices
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; ET AL., AuteurUn nouveau programme, « Capable », porté par lITAB, vient de démarrer avec des fonds Casdar et Ecophyto. Il porte avant tout sur le chardon et le rumex, adventices les plus problématiques. Lobjectif est de mieux comprendre leur fonctionnement et de définir des stratégies de lutte efficaces pour les maîtriser. Ce dossier consacré aux adventices fait aussi le point sur un outil daide à la décision dédié aux vivaces (odERA-Vivaces), créé par Agro-Transfert pour les systèmes en Hauts-de-France, ainsi que sur le double-guidage par GPS RTK qui permet de gagner en précision et en confort de travail pour gérer lenherbement, à travers le témoignage d'Olivier Chaloche (Loiret), en bio depuis 20 ans. Différents leviers pour parvenir à maîtriser spécifiquement le chardon sont également présentés. Enfin, Franck Chevallier (Essonne) et Michel Rieu (Gers) livrent les leçons tirées de leur expérience (rotation avec luzerne et féverole pour lutter contre le chardon, remontée du pH et décompactage pour lutter contre le rumex, déchaumages superficiels multiples ).
Gérer l'enherbement en agriculture de conservation des sols
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurEn mai 2018, dans le Loir-et-Cher, l'APAD (Association pour la Promotion d'une Agriculture Durable) a organisé une journée technique consacrée à la gestion de l'enherbement en agriculture de conservation des sols. En réunissant chercheurs, techniciens et agriculteurs, l'objectif était de favoriser les échanges et, ainsi, de mutualiser les bonnes pratiques. Quatre des sujets abordés sont repris dans cet article. Tout d'abord, Bruno Chauvel, chercheur en Bourgogne, estime que la gestion des adventices devrait s'établir en fonction des services positifs et négatifs fournis. La seconde intervention a apporté un regard critique sur les connaissances actuelles et les perspectives de recherche concernant la nuisibilité des adventices dans un contexte d'agriculture de conservation. La troisième intervention a présenté le concept de cultures allélopathiques comme alternative au désherbage chimique. Il s'agit de cultures qui produisent des composés phytotoxiques qui limitent notamment la poussée des adventices. Enfin, la dernière intervention concernait le semis direct de cultures de printemps sous couvert végétal roulé, et la complexité de son application en AB.
Gérer les espèces adventices et la flore des linéaires non cultivés : une approche fonctionnelle
Sabrina GABA, Auteur ; Cyrille VIOLLE, Auteur ; Bérenger BOURGEOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : RMT FLORAD - Réseau Mixte Technologique Gestion de la Flore Adventice en Grandes Cultures et en Vigne | 2018Le 11 décembre 2017, les RMT FlorAd et AgroforesterieS, avec le soutien de la FRB (Fondation pour la recherche sur la biodiversité), ont organisé une journée d'animation conjointe sur l'utilisation de l'approche fonctionnelle pour la gestion de la flore adventice en grandes cultures et en vigne et de la flore des linéaires non cultivés. Ce livret rapporte les principaux résultats de travaux de recherche présentés à cette occasion. Après une introduction à l'approche fonctionnelle, une première partie s'intéresse à la définition des plantes adventices à travers leur caractère fonctionnel en comparaison avec les plantes prairiales, ainsi qu'à travers les traits pouvant renseigner sur l'effet des pratiques agricoles sur la flore des agrosystèmes. Une seconde partie est consacrée aux adventices au service de l'agriculture (exemples en vigne et cultures bananières, question des plantes de service). Une troisième porte sur la réduction des produits phytosanitaires via la régulation des adventices par des cultures compétitives, en s'appuyant sur le cas du blé tendre. Enfin, une quatrième partie se penche plus particulièrement sur l'approche fonctionnelle pour les systèmes agroforestiers (espèces adventices dans les bandes enherbées, conception de linéaires sous-arborés).
Gestion durable de la flore adventice des cultures
Bruno CHAUVEL, Auteur ; Henri DARMENCY, Auteur ; Nicolas MUNIER-JOLAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018Cet ouvrage collectif est consacré à la gestion durable des adventices en agriculture. Il présente létat des connaissances actuelles sur la biologie des plantes adventices, la diversité des techniques de gestion et les processus de régulation naturelle. Il est structuré en trois parties portant respectivement sur les connaissances de base sur les "mauvaises herbes", la description des techniques de gestion durable de la flore adventice et diverses études de cas. Louvrage reflète la pluralité des points de vue sur la flore adventice qui sexplique par la diversité des disciplines concernées et par les divergences de perception des effets négatifs ou bénéfiques de ces plantes sauvages des champs.
Gestion des vivaces : Ne pas les laisser se multiplier
Céline ROLLAND, AuteurÉlise Favrelière, d'Agro Transfert, est revenue, au cours d'une formation, sur la gestion des vivaces en cultures bio, en s'appuyant sur une étude menée dans les Hauts-de-France. L'article reprend les points importants de son intervention, en particulier les stratégies de lutte efficaces contre le chardon et contre le rumex (stratégie d'épuisement des réserves stockées par le chardon dans ses racines, arrachage), et les moyens de prévention.
Impact de la biofumigation sur la levée printanière des mauvaises herbes
La gestion des adventices en agriculture biologique reste encore aujourd'hui un point sensible. Au Canada, l'IRDA, l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, a mis en place des essais pour tester l'efficacité de la biofumigation sur les levées printanières d'adventices. Cette technique consiste à permettre la diffusion dans le sol de molécules toxiques, comme les isothiocyanates, issues d'une réaction enzymatique qui se produit lors de la décomposition des plantes de la famille des brassicacées, comme la moutarde. Cinq combinaisons différentes d'engrais verts, implantés au printemps et à la fin de l'été, ont été comparées : moutarde/moutarde, moutarde/avoine, avoine/moutarde, avoine/avoine, témoin enherbé sans engrais vert. Globalement, les résultats montrent une forte variabilité, fortement dépendante des conditions de réalisation de cette pratique (conditions environnementales, variations saisonnières d'une année à l'autre, disponibilité du soufre dans les sols...). Ainsi, des conditions particulières de réalisation sont à respecter pour optimiser l'efficacité de la technique. Par ailleurs, dans un essai réalisé en parallèle en laboratoire, l'IRDA a mis en évidence une certaine capacité d'adaptation des graines d'adventices aux isothiocyanates. En effet, les graines qui survivent à une première biofumigation produisent des plantes dont les graines seront globalement plus résistantes à une nouvelle biofumigation.
Mon jardin du moindre effort : Éloge de la paresse productive
Sandrine BOUCHER, Auteur ; Alban DELACOUR, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018Il est possible dobtenir un jardin bio, beau et bon à moindre effort, simplement en cultivant autrement, en ne gardant que les tâches vraiment indispensables : pailler, composter, travailler le sol au minimum... Pour le reste : semer, ne pas trop arroser, désherber un peu et regarder pousser ! Pas de beau jardin sans "mauvaises herbes" et bestioles auxiliaires zélées, même les nuisibles peuvent devenir des alliés, pour peu quils soient utilisés au bon moment. Le choix se portera sur des végétaux adaptés : légumes vivaces, cultures productives, variétés rustiques peu exigeantes en soins, plantes "deux en un" belles à voir et bonnes à manger... La reproduction des plantes se fera par division, marcottage, bouturage ou récupération des graines, en choisissant les plus résistantes et productives, afin de sélectionner peu à peu les végétaux les plus beaux, les plus goûteux et qui demanderont le moins de soins. Sans oublier de recycler, récupérer, réutiliser pour produire gratuitement terreau, amendements, paillis, petits accessoires ou aménagements qui éviteront de coûteux, et parfois inutiles, achats.
Moutardier, sanve ou ravenelle ?
Thomas QUEUNIET, AuteurPour bien lutter contre les adventices, on dit souvent quil faut commencer par connaître leur biologie. Cet article sintéresse à la sanve (Sinapis arvensis), synonyme de moutardier ou moutarde des champs, et à la ravenelle (Raphanus raphanistrum), issues toutes les 2 de la famille des Brassicacées, et que lon retrouve parfois en nombre dans les cultures. Quindique leur présence, comment les gérer en tant quadventices, en préventif et en curatif ?
Référentiel Blé AB : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Edition 2018 (mise à jour mai)
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Camille VINDRAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de mettre l'information à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Activus ; Adesso ; Angelus ; Annie ; Arnold ; Arezzo ; Attlass ; Ehogold ; Energo ; Forcali ; Ghayta ; Hanswin ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; RGT Venezio ; Rubisko ; Skerzzo ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
Biocontrôle en protection des cultures : Périmètre, succès, freins, espoirs
Jean-Louis BERNARD, Auteur ; Claude ALABOUVETTE, Auteur ; Bernard AMBOLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2017Les concepts dagriculture écologiquement intensive, puis dagroécologie, ont été récemment proposés à la société française et au monde agricole comme des orientations autour desquelles devait sorganiser le système de production alimentaire. En matière de protection des cultures, ces concepts font largement appel à des moyens inspirés de la nature, dont lutilisation est présentée comme moins perturbante pour le milieu et la santé des personnes que les moyens de protection les plus couramment utilisés. Pour qualifier ce choix, on utilise très souvent des termes génériques tels que biocontrôle ou protection bio-intensive. Or, la compréhension de ces termes est loin dêtre partagée au sein de nos sociétés. Les moyens de protection concrets que lon range sous létiquette de biocontrôle varient selon les interlocuteurs. Leur évaluation comparative est très rarement publiée et leur niveau de performance reste peu accessible pour les agriculteurs que lon pousse à les utiliser. Ce qui génère de vrais débats dans les filières agricoles et même parmi les spécialistes de la protection des cultures. Des membres de lAcadémie dagriculture de France se sont réunis pour réaliser cet ouvrage qui sefforce de préciser : - ce quest le biocontrôle, - quels sont les différents moyens de biocontrôle dont disposent nos agriculteurs, - quel est létat présent de mise en uvre de ces moyens. Lobjectif étant de proposer une évaluation des avantages et des limites du biocontrôle et de ses perspectives dadoption concrètes dans un délai de 5 à 10 ans en fonction des moyens existants et de ceux à venir. A noter que leurs conclusions ne sont pas toujours en accord avec les choix de l'agriculture biologique (notamment par rapport à la transgénèse).
Caractérisation et sélection de variétés de blé tendre plus compétitives vis-à-vis des adventices
Laurence FONTAINE, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Marie-Hélène BERNICOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (44 Rue du Louvre, 75 001, FRANCE) : FSOV - GNIS | 2017Variétés de blé concurrentes des adventices : un atout en bio et en conventionnel. Le choix despèces et de variétés concurrentes vis-à-vis de la flore adventice fait partie des leviers mobilisés pour participer au contrôle de cette flore. Les résultats du projet sur la concurrence des variétés de blé (pilotage ITAB, financements FSOV Fonds de Soutien à lObtention Végétale) ont été présentés lors de la 5ème Rencontre Scientifique du FSOV, le 23 mars 2017. Hauteur des blés et capacités à couvrir le sol, particulièrement en début de cycle, sont parmi les critères les plus explicatifs de la concurrence. Il est donc important de caractériser les variétés disponibles sur le marché vis-à-vis de ces critères. Si ces notations sont de plus en plus fréquentes en AB, elles font encore défaut en conventionnel où elles ont aussi leur intérêt.
Contamination par des adventices
Marion SCHILD, Auteur ; Bennan TONG, AuteurDes contaminations par des alcaloïdes tropaniques dans les céréales ont posé des problèmes dernièrement en Suisse. Afin déviter les contaminations des aliments, la maîtrise des adventices toxiques contenant ces substances (Stramoine, Belladone, Jusquiame noire, Séneçon jacobée) est nécessaire. Le risque de contamination par de la sève, en plus des graines, est détaillé, ainsi que limportance de réaliser un passage de contrôle avant la récolte pour éliminer les adventices. Lexemple d'Herbert Hansi, qui cultive de la menthe en Autriche et élimine une adventice responsable de contaminations aux alcaloïdes purrolizidiniques en exportant les plantes des parcelles, est présenté. Le témoignage de Günter Prinz, responsable qualité chez Sonnentor Kräuterhandels gesellsschaft mbh, en Autriche, aborde le manque de connaissances sur les alcaloïdes toxiques.
Projet SoilVeg - La production de légumes biologiques sans travail du sol avec le Rouleau crêpeur est expérimentée dans 9 pays européens
Hélène VEDIE, AuteurSynthèse des résultats à mi-parcours du projet européen SoilVeg, qui étudie des systèmes de production de légumes biologiques sans travail du sol. Lutilisation du rouleau crêpeur ou faca est testée dans toute lEurope comme outil de destruction de couverts végétaux sans travail du sol. Lintérêt réside dans le maintien de la fertilité des sols, la biodiversité, léconomie dénergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le défi technique est important, notamment dans les conditions pédo-climatiques nord-européennes et, pour le moment, cette technique de non-travail du sol induit une baisse des rendements. Lobjectif est de définir des solutions techniques adaptées aux contraintes de chaque site de test. Les résultats obtenus sont brièvement détaillés : choix des espèces des couverts, diminution des rendements, développement des systèmes racinaires, adventices, disponibilité des éléments nutritifs, biodiversité, consommation dénergie, modélisation des émissions de gaz à effet de serre, stockage de carbone dans les sols.