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Grandes cultures : Retour après deux rotations complètes
Bernadette JOYAU, Auteur ; Thierry QUIRIN, AuteurCet article fait le point sur une rotation céréalière courte en bio : maïs et couvert vesce/avoine/radis en interculture, blé et soja. Le soja restitue peu d'azote, aussi des apports organiques sont nécessaires sur le blé et le maïs. Ces apports couvrent également les exportations de phosphore. Une flore spécifique s'est développée avec ces cultures de printemps : le binage contrôle correctement ces adventices dans l'inter-rang mais le salissement reste élevé sur le rang, surtout sur le soja. L'efficacité globale du désherbage a été évaluée à 70 %. Les résultats économiques sont supérieurs à la rotation témoin (8 ans) : marge directe de 380 au lieu de 306 . A noter que lors de la deuxième rotation courte, les rendements du blé et du maïs sont inférieurs par rapport à la première rotation. Il faudra vérifier si cette tendance se confirme ou non.
Plateforme d'essais dans l'Oise : Légumineuses et céréales : « Un duo d'avenir »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAssociées, la légumineuse et la céréale sont complémentaires en termes d'utilisation de l'azote, d'où divers avantages comme une hausse du rendement et une augmentation du taux de protéines dans la céréale en plus d'une baisse de la concurrence des adventices. Le développement de ces associations est porté par un marché de l'alimentation bio, notamment animale, en croissance. Mais, face à l'impératif d'un tri de qualité (la valorisation végétale se fait espèce par espèce), associer une seule légumineuse à une seule céréale est préférable. Par ailleurs, les associations orge/pois, blé/pois, blé/féverole et avoine/féverole sont collectées pour les animaux, alors que pour l'alimentation humaine, les mélanges seigle/lentillons et lentilles/caméline sont privilégiés. Cet article présente aussi divers résultats d'essais, en termes de matériel de tri ou encore d'associations en semis d'automne ou de printemps, ces derniers étant menés sur la plate-forme d'expérimentation de Lachaussée-du-Bois-d'Ecu, dans l'Oise. Parmi les résultats de ces essais, certains éléments sont à noter : I) si le but recherché est la production de protéines, éviter les densités élevées en céréales ; II) l'avoine n'est pas la céréale à privilégier, du fait de son fort pouvoir concurrentiel, même à faible densité.
Station expérimentale AB d'Archigny : Bilan d'une rotation longue
Thierry QUIRIN, AuteurSur la station AB d'Archigny, co-gérée par AgroBio Poitou-Charentes et la Chambre d'Agriculture de la Vienne, un dispositif pluriannuel en grandes cultures a été mis en place en 2007 (programmes RotAB, SolAB, InnovAB). Il vise à mesurer l'impact du travail du sol et des rotations sur la gestion de l'enherbement, la fertilité et la vie du sol. Le dispositif d'expérimentation d'une rotation longue (8 ans) et diversifiée et les résultats (maintien de la fertilité, gestion des adventices, résultats économiques) sont décrits. Un tableau des principales adventices annuelles présentes sur les parcelles de la station complète l'article.
Ces plantes qui nous indiquent l'état du sol
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Michel DESMIDT, AuteurLes populations de plantes adventices et prairiales renseignent l'agriculteur sur l'état et le fonctionnement du sol. En effet, les conditions de levée de dormance des graines sont très différentes selon les espèces. Cet article propose une méthode d'observation des plantes bio-indicatrices, cite les causes d'anaérobiose et les caractères bio-indicateurs de cinq plantes communes dans les prairies (d'après Gérard Ducerf) : Rumex obtusifolius, Taraxacum officinale, Achillea millefolium, Cirsium arvense, Plantago major.
Essai 2013 : Fertiliser les légumes avec des plantes sous abri ?
Ce bulletin présente le bilan des essais engrais verts (EV) sous abris de 2013 et dans le sud-est de la France. Des mélanges de 2 à 3 espèces comportant des légumineuses sont testés, dans un contexte de forte pression d'adventices (pourpier). Leurs performances sont évaluées par une mesure de biomasse 53 jours après semis. Les légumineuses (niébé, lablab, pois, trèfle, vesce) sont faiblement concurrentielles, d'où l'importance de les associer avec un tuteur (graminée). Le Niébé et le Lablab se sont bien comportés avec le sorgho, mais ils restent minoritaires en biomasse. Le trèfle d'Alexandrie a une bonne densité de levée, mais n'est pas assez concurrentiel. La Gesse, le mélilot, la vesce ont été étouffés par les adventices. Le sarrasin et le moha de Hongrie ne sont pas satisfaisants. Le sorgho et le millet sont efficaces contre les adventices contrairement à l'avoine brésilienne. Mieux : la teneur en azote du millet (1,5%) est équivalente à celle des légumineuses, et il a un C/N plus élevé que celui du sorgho. Ce dernier doit être broyé rapidement afin d'éviter la faim d'azote. Un test de rendement sur batavia blonde plantée 40 jours après destruction des EV montre la supériorité des légumineuses (Lablab, Niébé,) malgré l'absence de nodosités.
L'homéopathie appliquée au jardin et à l'agriculture : Le traitement homéopathique des plantes et des sols
Vaikunthanath Das KAVIRAJ, Auteur ; Brianne DELCOURT, Traducteur | KANDERN (Blumenplatz 2, 79400, ALLEMAGNE) : EDITIONS NARAYANA | 2014Un livre novateur dans le traitement des plantes par l'homéopathie. C'est grâce à une rencontre fortuite que V. D. Kaviraj, homéopathe expérimenté, découvrit le traitement des plantes par l'homéopathie. Alors qu'on lui demandait s'il pouvait traiter un pommier souffrant de la rouille (les pommes présentaient des tâches rouge foncé sur la peau, et un arrosage plus important que de coutume leur était nécessaire), il remarqua que ces symptômes étaient semblables à ceux de Belladonna, qu'il administra sur le champ. A la surprise générale, non seulement le problème de rouille disparut, mais, l'année suivante, les pommes furent de bien meilleure qualité. Ce fut, pour V. D. Kaviraj, un moment décisif et, pendant les douze années qui suivirent, il poursuivit des recherches intensives dans ce domaine, utilisant l'homéopathie dans toutes sortes de maladies affectant le monde végétal. Ce livre porte principalement sur le traitement homéopathique de plantes en cas de déséquilibres nutritifs, d'attaques parasitaires et fongiques, de maladies bactériennes et virales, de blessures et d'envahissement par les mauvaises herbes.
Jardiner en biodynamie
Dans ce livre, illustré de photographies, Peter Berg délivre de nombreux conseils, basés sur une expérience de 40 ans d'activités en tant que jardinier en biodynamie. Son engagement pour maintenir la santé du sol et assurer une alimentation saine pour tous, les savoirs qu'il a accumulés tout au long de ses expériences et sa volonté de transmettre ses connaissances transparaissent dans cet ouvrage. Tous les jardiniers, qu'ils soient novices ou bien expérimentés, peuvent pratiquer la biodynamie au fil des saisons : bien connaître son sol, apprendre à jardiner avec la lune, connaître et élaborer des préparations biodynamiques, semer et repiquer, faire un compost, associer des cultures et définir des rotations, stimuler la croissance des plantes en leur prodiguant des soins adaptés, protéger les végétaux avec des produits bio et des auxiliaires, accueillir les abeilles et autres insectes...
Maîtrise durable des plantes invasives - Combiner les moyens de protection contre le souchet
Maxime DAVY, Auteur ; Bruno PITREL, AuteurLe souchet comestible (Cyperus esculentus) est une adventice des cultures légumières qui sévit dans les Landes, la Manche, la Sologne. Elle préfère les sols riches, irrigués, se réchauffant rapidement et les cultures peu compétitives à port bas comme la carotte ou le poireau. Même si le souchet est une culture alimentaire en Espagne, il est tellement concurrentiel que certains producteurs envisagent d'abandonner la culture légumière sur certaines parcelles. Quels sont les moyens de lutte ? L'article décrit différentes méthodes, dont certaines interdites en AB. Il faut d'abord limiter la multiplication végétative par le nettoyage du matériel. Les tubercules se forment à partir du stade 6 feuilles et peuvent repousser même s'ils sont enfouis à 20 cm. Une solution d'éradication passerait donc par la récolte des tubercules avec une tamiseuse, mais les recherches doivent être poursuivies pour améliorer l'efficacité d'extraction. Contrairement aux rhizomes et tubercules, la plantule issue d'une graine est peu compétitive, c'est pourquoi la lutte passe notamment par l'implantation d'un couvert fortement compétitif (luzerne). Dans tous les cas, il est indispensable d'allonger le temps de retour des cultures légumières.
Plantes envahissantes, pionnières ou simplement expansives ? : Comment vivre avec au jardin écologique
Gilles CLEMENT, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2014Opportunistes, pionnières, conquérantes, envahissantes... ? Nous assistons parfois à de virulentes expansions de plantes dans notre environnement, qui peuvent être provoquées par de multiples causes : réchauffement climatique, pollution, brassage planétaire... Si, au niveau paysager, il est vain et insensé de vouloir agir contre ces évolutions naturelles ou anthropiques, il n'en est pas de même dans les jardins. A cette petite échelle, on peut éviter d'installer des plantes expansives ou, lorsqu'elles sont déjà en place, apprendre à les cantonner écologiquement. Les auteurs ont identifié 44 plantes pouvant poser problème, des plus "envahissantes" (renouée du Japon, jussie, ailante, herbe de la pampa...) aux mauvaises herbes les plus tenaces (liseron, prêle, potentille...). Pour chacune, ils indiquent les informations botaniques, leur histoire, leurs qualités et leurs défauts et les solutions naturelles pour les limiter, les supprimer ou les remplacer.
Production biologique de citrouilles à graines sans écale : une nouvelle avenue au Québec. Volet 2- Stratégies de désherbage
Geneviève RICHARD, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2014La gestion des mauvaises herbes dans la culture de citrouilles est très délicate. Cette plante est peu compétitive contre les mauvaises herbes et les opérations désherbage sont compliquées du fait les plantules sont fragiles et le port rampant de certains cultivars complique le passage des outils à proximité des plants. L'IRDA a mis en place ce 2e volet d'une étude sur la production biologique de citrouilles à graines sans écale au Québec dans le but d'évaluer 4 régies de lutte contre les mauvaises herbes en bio : sarclage mécanique en contexte de fermes horticoles (SH), Sarclage mécanique en contexte de fermes de grandes cultures, utilisation de paillis de seigle roulé-crêpé (PSR), utilisation de paillis biodégradable noir (PBN). La densité et la biomasse des mauvaises herbes ainsi que les rendements des différents cultivars ont été les indicateurs utilisés pour évaluer l'impact de la stratégie de désherbage. Le temps et le type de machinerie requis pour effectuer les opérations de désherbage ont aussi été évalués. En 2011 et 2012, à part le paillis, les autres régies de désherbage ont permis une réduction de la biomasse des mauvaises herbes. Sans surprise, le désherbage manuel a nécessité le plus d'heures de travail par ha suivi du PBN. Le désherbage mécanique en contexte horticole ou en grandes cultures et l'utilisation du PBN ont permis un bon contrôle des adventices et ont du même coup contribué à maintenir un bon rendement des cultivars, similaire au désherbage manuel. Par contre, le paillis de seigle n'a pas réussi à permettre une gestion efficace des mauvaises herbes dans le cadre de ce projet.
"Référentiel blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2014
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Le "Référentiel blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Acoustic ; Aerobic ; Arezzo ; Ataro ; Athlon ; Attlass ; Blasius ; Chevalier ; Element ; Energo ; Flamenko ; Hendrix ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Molinera ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Premio ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Solehio ; Sultan ; Togano ; Vulcanus.
Yields and Profitability during and after Transition in Organic Grain Cropping Systems
Brian CALDWELL, Auteur ; Charles MOHLER L., Auteur ; Quirine KETTERINGS, Auteur ; ET AL., AuteurLa période de transition vers une agriculture biologique est un obstacle économique pour les fermes céréalières, et la gestion au début du processus a une influence importante sur les performances des cultures suivantes. En appliquant une rotation maïs/soja/épeautre d'hiver/trèfle rouge dans le compté de Cayuga (New York) on a pu comparer les rendements et résultats économiques de 4 systèmes biologiques pendant et après la transition. Ces systèmes étaient : haute fertilité (HF), basse fertilité (BF), forte gestion des adventices (FGA) et travail du sol réduit (TSR). Le maïs et le soja en HF, BF, FGA ont eu des résultats similaires tout au long de l'expérience, de l'ordre de 65% et 91% des rendements obtenus dans le comté de Cayuga (CC) pendant la transition. Pendant la première année post-transition, les maïs HF, BF, FGA ont eu un résultat de 63% mais ensuite ils ont atteint 98 à 114% des rendements du CC. Les rendements relativement à ceux du CC ont eu tendance à demeurer les mêmes après la transition. L'épeautre a eu de meilleurs résultats en HF et FGA qu'en BF. Ses rendements étaient variables après la transition. Les adventices ont augmenté dans tous les systèmes durant les 6 années, surtout en HF et TSR. Sur les sols et climats de ce comté les amendements en HF ont augmenté la biomasse des adventices comparativement au système BF, mais pas le rendement.Pendant la transition, les résultats économiques se sont révèlés plus faibles pour les systèmes HF, BF, FGA comparativement aux moyennes de la région, étaient meilleurs par la suite.
Aménagement de filet de mailles faisant office d'écrans physiques dans des cultures de crucifères pour lutter contre la mouche du chou
La mouche du chou et les espèces apparentées causent des pertes importantes dans les productions de crucifères au Canada. En production biologique, deux composés phosphates, le chlorpyrifos et le diazinon, sont utilisés dans la lutte contre ces ravageurs mais font l'objet d'une réévaluation par l'agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA). Une étude réalisée en 2011 et 2012 par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a permis d'évaluer les obstacles physiques pouvant protéger les cultures contre la mouche. Cette méthode, déjà éprouvée en Europe, fait partie des mesures préconisées dans la stratégie de lutte contre la mouche du chou. Deux types de filets ont été évalués en 2011 et trois en 2012 sur des sites au Nouveau-Brunswick, à Terre Neuve et en Nouvelle-Écosse. Des filets de mailles ont été appliqués sur des parcelles de cultures de rutabaga infestées de mouches du chou. La présence de mouche et l'évolution des mauvaises herbes ont été observées durant ces deux années d'étude. Selon les résultats, les trois types de filets ont fourni une protection adéquate contre la mouche du chou comparativement à l'utilisation du chlorpyrifos. Cependant, le desherbage mécanique exige le retrait temporaire des filets et doit être bien planifié en fonction de la croissance des mauvaises herbes et des populations de mouche du chou adulte.
Développement de deux méthodes de lutte contre le laiteron (Sonchus arvense) et le chardon (Cirsium arvense) en grandes cultures en régie biologique
Des essais aux champs réalisés chez deux producteurs de grandes cultures visaient à tester deux types de jachère de printemps afin de réprimer le chardon ou le laiteron. Il était prévu que du sarrasin à récolter ou un engrais vert agressif puisse être implanté après la jachère de printemps. En 2011, les deux fermes, localisées en Montérégie ouest et en Mauricie au Québec, ont choisi d'implanter du sarrasin à récolter. En 2012, les deux fermes ont implanté des engrais verts denses de légumineuses (soya ou pois fourrager). Les deux traitements étaient les suivants : M0 travail du sol en juin uniquement et M1 - travail du sol en mai et juin. Le sarrasin ou l'engrais vert étaient semés immédiatement après le dernier travail de sol. Quatre essais pour le laiteron (2 fermes * 2 ans) et deux essais pour le chardon (1 ferme * 2 ans) ont été réalisés. Le traitement M0 a aussi été testé dans deux autres champs que ceux des essais. La jachère courte de printemps combinée à l'implantation d'un engrais vert agressif suivant la jachère est efficace pour la répression du chardon ou du laiteron. Pour le laiteron, deux passages d'outil en juin suffisent, alors que pour le chardon, un passage supplémentaire en mai augmente beaucoup l'efficacité de ce type de jachère. L'implantation d'une culture agressive sarclée l'année suivante semble jouer un rôle très important pour compléter l'effet de la jachère.
Essai de l'utilisation du BRF (Bois Raméal Fragmenté) en Grandes Cultures : Impacts environnementaux et agronomiques : Synthèse 2ème année
Rémy KULAGOWSKI, Auteur ; Florian CARLET, Auteur ; Guy GIRAUD, Auteur | DIGNE LES BAINS (66 Bd Gassendi - BP 117, 04 004, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE ALPES DE HAUTE-PROVENCE | 2013Le Bois Raméal Fragmenté permet de couvrir le sol dans l'objectif d'améliorer sa structure et sa fertilité, tout en réduisant les coûts (mécanisation, intrants). Un essai est mis en place, depuis deux ans, par la Chambre d'agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, qui compare l'effet du semis direct (SD) et des techniques culturales simplifiées (TCS), avec ou sans BRF. D'après les résultats de la deuxième année d'essai, sur blé dur conduit en conventionnel, le BRF augmente la capacité de rétention en eau du sol. Les reliquats azotés diminuent du semis à la récolte dans toutes les modalités. La masse de vers de terre est plus élevée dans les modalités sans travail du sol. Le nombre de macropores est plus élevé en SD qu'en TCS, et en présence de BRF dans les deux cas. Le BRF permet un développement racinaire plus profond et une moindre pression des adventices. Par contre, il n'y a pas d'effet du BRF sur les rendements et ses différentes composantes.