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Le Moulin Marion innove grâce au bio
En 1984, Maria et Michel Pelletier, en reprenant l'entreprise Marion, basée à Saint-Jean-sur-Veyle (Ain), font le choix de s'inscrire dans une démarche de production biologique. L'activité du Moulin est partagée entre l'alimentation animale, l'alimentation humaine et l'activité de négoce de produits agrobiologiques (compléments alimentaires, engrais, semences). Pour assurer une production biologique des farines et un traitement des céréales de qualité, le Moulin s'est doté de technologies appropriées. Pour la production de farines animales, il s'est doté de l'outil informatique et, pour la production de farines destinées à l'alimentation humaine, il va faire l'acquisition d'un moulin automatisé et de plus grande capacité. Concernant les matières premières, le Moulin travaille avec des céréales 100% d'origine française et d'une très grande variété. Toutes les transformations réalisées depuis 20 ans visent l'équilibre entre les différentes activités, la perennité des emplois et l'amélioration des conditions de travail des salariés.
Blés panifiables : contre le diktat de la protéine
Avec une offre de blé panifiable bio français devenue abondante, les meuniers se font de plus en plus exigeants sur la qualité. Ils recommandent au minimum 10% de protéines, au grand dam des producteurs qui se heurtent à des difficultés techniques les empêchant d'atteindre ce seuil avec un rendement correct. D'autant plus qu'en bio, un taux de protéines élevé ne garantit pas forcément une bonne qualité boulangère. La conduite de la fertilisation et la densité de semis peuvent également avoir une influence non négligeable sur le taux de protéines.
Céréales Bio : débouchés à mi-campagne 2003/04
Les utilisations de blé tendre par les moulins bio marquent le pas en 2003/04 avec 21 750 tonnes de grains écrasés soit 5 % de moins qu'en 2002/03. La part destinée à la panification représente près de la moitié des utilisations. Les fabricants d'aliments du bétail ont pour leur part incorporé près de 25 400 tonnes de céréales bio dont 56 % de maïs.
Céréales Bio : utilisations en 2003/04
Les écrasements de blé tendre par les moulins Bio marquent le pas en 2003/04. En revanche, les meuniers ont utilisé plus d'épeautre : son utilisation progresse de façon spectaculaire (+35 %). La panification représente près de la moitié des débouchés de la meunerie biologique. Les fabricants d'aliments du bétail ont utilisé pour leur part près de 56 630 t de céréales bio et majoritairement du maïs.
Collecte Bio : Campagne 2003/2004
Les céréales biologiques ont mieux résisté aux aléas climatiques que les céréales conventionnelles. La collecte des céréales biologiques accuse néanmoins une baisse de 18 % (contre 23 % pour les céréales conventionnelles) par rapport à la campagne précédente, avec 107 000 tonnes. Les oléagineux sont en léger recul, mais les protéagineux accusent une baisse plus sérieuse.
Filière céréales : vers l'autosuffisance
La production française de céréales biologiques a connu une croissance importante ces dernières années. Alors que les usines de transformation avaient recours à des importations massives de céréales biologiques, elles ne représentent plus que 9 % des volumes (meunerie et alimentation animale cumulées). L'auteur dresse un état des lieux de la filière céréales biologiques dans ce dossier, alors que la collecte qui s'est achevée dernièrement a encore vu les volumes progresser de 42 % par rapport à la précédente.
Cizeron bio : Maillon actif de la filière
Visite dans le détail d'une entreprise familiale qui, pionnière hier, se situe parmi les leaders aujourd'hui. Meunerie et aliments pour animaux, voilà les deux activités développées par cette société qui depuis 25 ans a su faire les bons investissements, créer les bons partenariats et a toujours opté pour la qualité de ses produits. Sont passés ensuite en revue l'ensemble du matériel (stockage, manutention, fabrication, conditionnement), des procédures garantissant la traçabilité et la politique d'approvisionnement de l'entreprise. Un synopsis d'une page, avec photographie, illustre et commente l'ensemble des étapes de fabrication d'un aliment. L'article se termine par un paragraphe sur la présentation de l'activité d'un producteur, voisin de Cizeron bio, et qui travaille avec eux depuis son installation en 1991.
Moulin Marion rime avec passion
Depuis plus de quinze ans, le Moulin Marion s'est lié à l'agriculture biologique. Cette entreprise s'investit dans la collecte, la meunerie (40 % du chiffre d'affaire), la fabrication d'aliments du bétail (40 % du chiffre d'affaire) et les fournitures comme les semences, les intrants, les gammes de soins, d'hygiène, les compléments alimentaires (20 % du chiffre d'affaire). Dirigé par Maria et Michel Pelletier, le Moulin Marion mise sur son expertise et sur un partenariat avec les producteurs pour développer et consolider la filière biologique.
Céréales : Chiffres de la campagne 2000/2001
Dès les semis, les prévisions sur récolte 2001 étaient à la hausse. La collecte 2001 de céréales issues de l'agriculture biologique (y compris les grains issus d'exploitations en deuxième année de conversion) progresse de 39 % par rapport à la campagne précédente et atteint plus de 68 000 tonnes, dont près de 21 000 tonnes de céréales en conversion. Une forte progression liée au doublement de la collecte de maïs et à l'augmentation du nombre d'exploitations en conversion (+23%). C'est ce que révèlent les chiffres définitifs de la campagne 2000/2001 de la collecte de céréales bio (récoltées en 2000 et collectées jusque juillet 2001). Sur cette campagne, 133 entreprises se sont déclarées collecteurs de céréales bio : 51 moulins, 36 coopératives et 29 fabricants d'aliments du bétail.
Critères qualitatifs des blés et des farines
La qualité du pain stimule sa consommation. Or, la qualité du pain dépend du savoir-faire du boulanger et de la qualité de la farine, et qui dépend elle-même de celle du blé. Si, comme par le passé, les meuniers assurent toujours la transformation du blé en farine, leur rôle a largement évolué au cours du siècle dernier, au début duquel il existait encore 40 000 moulins contre environ 600 aujourd'hui. Achetant le blé, vendant la farine, les meuniers se sont rendus responsables de la qualité de la farine et de celle du pain.
Farine Lemaire : Le moulin du Grillon
Dans les années vingt, Raoul Lemaire posait les bases de l'agriculture biologique et créait la Maison Lemaire, qui a pendant longtemps proposé toute une gamme de produits bio (100 à 150 références). En 1994, le groupe Celbert rachetait la marque Maison Lemaire et se positionnait sur l'activité farine bio. Aujourd'hui, deux des huit moulins du groupe Celbert écrasent le blé bio Maison Lemaire : le moulin de Grillon à Dourdan (91) qui approvisionne les boulangers du Nord-Est de la France, et le moulin de Vivronne (86), qui couvre l'Ouest et le Sud-Ouest du pays. Le groupe produit plus de 20 000 q de farine bio par an, distribués dans 21 000 boulangeries artisanales dans toute la France.
Minoterie Dupuy-Couturier : du champ à la dégustation
Située à l'Etrat, dans la Loire, la minoterie Dupuy-Couturier est une entreprise familiale qui emploie 27 personnes et qui consacre, depuis cinq générations, l'intégralité de son activité à la production de farines. Dès le début des années 1960, elle s'est spécialisée dans la production de farines biologiques "Borsa". En 2000, environ 6000 tonnes de blé bio, de 250 à 300 tonnes de seigle et 80 tonnes d'épeautre sont passées par la minoterie. Présentation.
Filière bio : les animaux mangent sain
L'élevage bio ne cesse de se développer. Conséquence : la demande en aliments composés bio pour animaux croît en proportion. Profitant de cet engouement, André Cizeron, le propriétaire du moulin de la Gimond (vers Saint-Etienne) qui s'était converti à la meunerie bio en 1975, a décidé de décupler sa production. 30 à 40% plus chers que le non bio, ses aliments s'écoulent essentiellement pour les productions de qualité : surtout volailles, mais aussi caprins, bovins et ovins.
L'homme bien dans sa terre
A l'occasion du SIRHA 2001 où la bio prend de plus en plus d'ampleur, Filière Gourmande consacre un article détaillé aux meuniers bio de la région Rhône Alpes. La créativité des entreprises en matière de nouveaux produits ne faiblit pas. Les possibilités d'approvisionnement restent toutefois très insuffisantes face à la croissance du marché qui concerne aussi bien la boulangerie artisanale que les ateliers industriels. Pour l'année 1999, JL Dupuy (PDG Minoterie Dupuy Couturier) estime les besoins en blé tendre bio à 90 milliers de tonnes alors que la production n'a pu en proposer que 34,5 milliers. Bien que privilégiant les blés français, les meuniers sont contraints de se tourner vers les pays voisins (Allemagne et Italie) pour certaines qualités de blé, parfois au risque de ne pouvoir apposer le logo AB sur les produits finis. La Minoterie Dupuy fabrique aujourd'hui 6000 tonnes de farine bio et prévoit de faire une place belle aux produits de l'agriculture raisonnée. La région accueille également la société Cenadi née d'un partenariat entre Dijon Céréales et Celnat qui travaille sur de nouvelles gammes de farine. L'objectif est aussi d'accompagner étroitement les boulangers dans leur démarche bio avec une prise en charge partielle des coûts de certification et un suivi spécifique technique (recettes adaptées) et administratif (relations avec l'Organisme Certificateur).
Moulin du Calichet : une transition en douceur
Un article dédié au Moulin du Calichet qui fait partie des meuniers français ayant fait le choix du bio dès la première heure. Quatre générations de meuniers se sont succédées et la cinquième (Xavier et Florence) est en passe de prendre le relais après Serge Reynard. L'entreprise s'est modernisée avec un site internet sur lequel les clients ont la possibilité d'être référencés et avec des échanges entre sites, proposés au fournisseur. Elle a aussi mis en place les démarches HACCP et ISO 9002 et s'est dotée de son propre laboratoire pour le contrôle de la qualité et d'un fournil d'essai destiné aux tests de panification grandeur nature.