Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (1068)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La patate douce, une culture qui monte en puissance Nouvelle Aquitaine
Nathalie DESCHAMP, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, AuteurLa patate douce est une plante d'origine tropicale, exigeante en chaleur, avec une demande importante des consommateurs, notamment en bio. Ce bulletin technique, réalisé par les chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les variétés de plants disponibles en AB, ainsi que l'itinéraire technique : préparation du sol, fumure, plantation, entretien de la culture, irrigation, ravageurs, récolte et conservation.
Patate douce : Le pari de la différence gustative et du volume
Pierre-Louis BERGER, AuteurBruno Jurrus, de l'EARL Mont-Bio, à Montmeyran (26), est un des pionniers de la culture de la patate douce bio en Auvergne-Rhônes-Alpes. Aujourd'hui, il produit de gros volumes (600 t en 2021), principalement destinés aux grossistes et aux centrales de magasins bio (La Vie Claire, Biocoop), mais écoulés aussi sur des gros marchés d'intérêt nationaux. Sans formation spécifique et sans expérience, Bruno Jurrus s'est lancé, sur les conseils d'un grossiste, dans cette culture très peu documentée, en 2014. Il a d'abord multiplié les essais en plein champ, sur 1 ha en 2014, puis sur 3 ha en 2015, jusqu'à atteindre 20 ha de culture de patate douce bio, tout en poursuivant les essais. Il cultive également 20 ha d'autres légumes bio (butternut, asperge blanche, pastèque en plein champ...) et de la fraise bio sous serres. Afin d'éviter tout dommage sur les cultures avec des machines inadaptées, Bruno s'appuie sur une équipe de 20 à 30 saisonniers pour le travail manuel. Il réalise un rendement de 25 t/ha de patates douces bio. Il écoule les patates douces de manière étalée dans le temps, grâce à un stockage dans des réfrigérateurs. Pour finir, Bruno fait part de sa principale difficulté en patate douce bio : lutter contre les ravageurs (taupins et sangliers).
Potager des hauteurs
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallés, depuis 2014, dans une vallée de montagne des Hautes-Alpes, à 1 600 m d'altitude, Emilie et Nicolas Bonnet partagent les techniques qui leur ont permis d'atteindre l'autonomie légumière, en été comme en hiver, grâce à leur potager, et de bénéficier de fruits, avec un verger qui commence à en donner. Ils choisissent des variétés rustiques et à floraison tardive, afin que cette dernière corresponde à la période où le gel n'est plus à craindre (de juin à septembre). Le couple a dû renoncer à certaines cultures (aubergines, poivrons, piments, melons et variétés de tomates autres que les tomates cerises), trop exigeantes, sans serre, pour un climat en altitude. Emilie et Nicolas ont développé quelques techniques, notamment le semis sous châssis. Ce châssis, fait maison, est recouvert par une plaque en plastique transparente, afin de protéger les cultures du gel. Tous les légumes sont paillés et le potager est protégé des agressions extérieures (vent et certains ravageurs) par une barrière en bois. Les récoltes sont ensuite stockées dans une cave, située sous le jardin, et d'autres moyens de conservation sont développés.
Pour en finir avec les pesticides : des solutions pour y parvenir
Claude AUBERT, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022De nombreuses personnes saccordent sur ce point : « Il faut interdire les pesticides ! ». Mais, concrètement, comment s'y prendre ? Cet ouvrage permet tout dabord de comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle et avec quelles conséquences. Mais, surtout, il détaille les solutions, très concrètes, qui permettraient den sortir, et qui sont mises en uvre en agriculture biologique et biodynamique : restaurer la biodiversité, rétablir léquilibre minéral et améliorer lactivité biologique des sols, diminuer la taille des parcelles, associer les cultures, privilégier des variétés résistantes, attirer les innombrables auxiliaires efficaces contre les maladies et les ravageurs. Il montre aussi quavec la production intégrée, on peut, sinon supprimer, du moins réduire fortement lutilisation des pesticides. Enfin, il apporte les témoignages dagriculteurs ayant franchi le pas avec succès, ainsi que des conseils pour les jardinières et jardiniers amateurs, au potager, au verger ou au jardin dornement.
Les pucerons : une population intimement liée aux professionnels du végétal
Lucie DROGOU, AuteurLes pucerons sont des insectes phytophages qui se déclinent en milliers despèces et qui ont développé, au cours de leur évolution, de remarquables capacités dadaptation à leur milieu : fécondité élevée, deux modes de reproduction, alternance dindividus ailés et aptères (non-ailés), utilisation de plusieurs types de plantes au cours de leur cycle de développement Les pucerons ont, en effet, deux types de reproduction : sexuée et asexuée (parthénogenèse). Les femelles sexuées assurent la ponte dufs, tandis que les asexuées donnent directement naissance à des clones delles-mêmes, sous forme de larves capables de salimenter et de se déplacer dès le premier jour. Les pucerons peuvent avoir jusquà vingt générations par an. Un cycle complet comporte une génération sexuée et plusieurs générations asexuées. Les ufs sont pondus à lautomne et restent en diapause (dormance) tout lhiver. Ils écloront au printemps suivant, en même temps que le débourrage des bourgeons. La proportion dindividus aptères ou ailés varie en fonction de lannée, mais ce sont les individus ailés qui assurent la dispersion de la population de pucerons dune espèce végétale à une autre. Trois grandes périodes de dispersion peuvent ainsi être caractérisées, décrites dans larticle. Ce dernier contient également un tableau avec les caractéristiques des principales espèces de pucerons (sous forme aptère).
Pucerons : Les reconnaître, c'est déjà les connaître
Lucie DROGOU, AuteurEn maraîchage, les pucerons peuvent causer des dégâts considérables sur les cultures, sous abris comme en plein champ. Cet article fournit des informations pour mieux comprendre le fonctionnement de ces populations (morphologie, reproduction, dispersion) et pour mieux reconnaître les principales espèces (caractéristiques du corps, culture hôte, localisation du puceron sur la plante...).
Réduire la pression de cochenille rouge du poirier
Véronique BARGAIN, AuteurLa cochenille rouge du poirier est un ravageur particulièrement préoccupant pour les producteurs de mirabelles en agriculture biologique, fragilisant les arbres qui en sont porteurs. Plusieurs méthodes de lutte sont testées, depuis quelques années, par l'Arefe (Association régionale d'expérimentation fruitière de l'Est) : taille des branches infestées, nettoyage de l'arbre au nettoyeur haute-pression, application de chaux sur le bas de l'arbre, lâchers de coccinelles... Toutes, relativement partielles en matière d'efficacité, méritent cependant d'être approfondies.
Un sourire au potager
Xavier MATHIAS, AuteurCulture assez simple et peu gourmande en amendements, le pois mangetout (ou gourmand) est une espèce des plus intéressantes, sur le plan économique, au potager. Cependant, sa production, expliquée du semis à la cueillette dans cet article, comprend quelques difficultés : le semis se réalise assez tôt dans la saison et donc il faudra s'assurer que le sol soit suffisamment ressuyé ; la culture devra aussi être protégée des maladies comme l'anthracnose et le mildiou du pois, ainsi que des ravageurs, notamment la tordeuse du pois et la bruche (ou charançon) du pois. Sylvain Picard, maraîcher dans la Sarthe (72), partage ses astuces pour palier ces difficultés.
The effects of ants on pest control: a meta-analysis
Diego V. ANJOS, Auteur ; Alejandro TENA, Auteur ; Arleu Barbosa VIANA-JUNIOR, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique est primordiale pour le développement d'une agriculture plus durable. Parmi les insectes auxiliaires, les fourmis peuvent fournir des services écologiques intéressants. Cet article rapporte les résultats d'une méta-analyse de 52 études (concernant 17 cultures différentes) sur le rôle des fourmis sur : l'abondance des ravageurs des cultures, les dégâts sur les plantes et les rendements des cultures. Les auteurs se sont aussi penchés sur la modulation de l'impact des fourmis en fonction de leurs caractéristiques, des ravageurs et des autres auxiliaires présents, ainsi que de la taille du champ, du système de culture et de la durée de l'expérience. Globalement, les fourmis permettent de diminuer l'abondance des ravageurs non producteurs de miellat, de réduire les dommages aux plantes, et ainsi d'augmenter le rendement des cultures. En revanche, elles impactent aussi la présence d'autres auxiliaires, induisant une augmentation des ravageurs producteurs de miellat. Pour favoriser la présence de fourmis sur une parcelle, cette dernière doit être ombragée de préférence.
Vignerons du monde : Oxney Estate Kristin Syltevik : Une pétillante production anglaise
Louise JEAN, AuteurOxney Estate est le plus grand domaine viticole biologique d'Angleterre. Il sétend sur 14 ha et se situe au sud-est du pays, dans le Sussex, à 15 km de la Manche. Les vignerons doivent donc composer avec une météo particulièrement pluvieuse, propice au développement des maladies (même si, avec le changement climatique, la situation est en train de changer). La vigne fait partie dun domaine agricole plus vaste de 344 ha, composé de grandes cultures et de prairies pâturées par des moutons. Depuis 2012, des vignes ont remplacé quelques prairies. Les dernières vignes ont été plantées en 2018. Cest Kristin Syltevik qui sen occupe. Les vignes ont été implantées sur une pente douce orientée sud-ouest. Leur ennemi numéro un est le mildiou. La vigneronne arrive globalement à rester en dessous du seuil des 4 kg de cuivre métal par hectare, même si ce seuil a été franchi en 2021. Sa stratégie repose sur des passages fréquents à de faibles doses de cuivre. Contre le botrytis, elle a opté pour un produit de biocontrôle, et elle utilise du soufre et du bicarbonate de potassium contre loïdium. Elle renforce également les défenses de ses vignes avec des extraits naturels dalgues. Au chai, Kristin Syltevik cherche à intervenir le moins possible sur ses vins. La gamme quelle vinifie est essentiellement constituée de pétillants blancs ou rosés, millésimés ou non, monocépages ou non, suivant les cuvées.
Des volailles dans les tunnels de framboisiers
Lucie AUBAILLY, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurEntre le nord de l'Ardèche et le sud de la Haute-Loire, un groupe de producteur.rice.s de petits fruits s'est constitué, afin de tester des solutions pour réguler les ravageurs et l'enherbement de leurs cultures. C'est ainsi que des poules ont été introduites sur les parcelles, après la récolte, pour éliminer les ravageurs réfugiés dans le sol. Les poules sont également revenues à la fin de l'hiver, jusqu'au stade de la floraison, ce qui a simplifié le désherbage manuel sur le rang, sans qu'elles ne s'attaquent aux pousses de l'année. Valérie Courbon, productrice de petits fruits bio à Mazet-Saint-Voy (43), fournit des conseils pour la conduite d'élevage de volailles sur les parcelles (périodes d'action, déplacements) et pour faire face aux prédateurs des poules.
14 indicateurs de biodiversité agricole pour les filières agro-alimentaires : Filières végétales 2021
Daniel CHANTREL-VALAT, Auteur ; Pauline LAVOISY, Auteur ; Eloi PAILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (47 Rue Clisson, 75 013, FRANCE) : ASSOCIATION NOÉ | 2021Comment mesurer les impacts des pratiques agricoles sur la biodiversité ? Dans ce recueil, issu dun travail impliquant de nombreux acteurs des filières végétales, l'association Noé propose 14 indicateurs (infrastructures agroécologiques, couverture des sols, travail du sol, diversité cultivée, l'activité biologique, pollinisateurs sauvages...). Pour chacun de ces indicateurs, une notice dutilisation détaille une ou plusieurs mesures de suivi proposées : matériel ou données nécessaires, formule ou protocole de terrain le cas échéant, interprétation des résultats obtenus.
Auto-construction dune machine à balayer les doryphores
Bertille GIEU, AuteurUn certain nombre de producteurs de pommes de terre bio essaient de lutter contre le doryphore sans utiliser de traitements. Cependant, les ramassages manuels sont chronophages et ont besoin d'être répétés régulièrement. Certaines techniques d'automatisation de ces ramassages se développent dans le monde. Dans les Hautes-Alpes, Agribio 05 a conçu et construit, avec l'Atelier Paysan et l'association Toutomarto, un prototype de machine à balayer les doryphores : le landoryfort. Présentation.
Un coléoptère invasif très vorace
Aline LÜSCHER, AuteurLe scarabée japonais (Popillia japonica) commence à arriver en Europe. Le changement climatique favorise son établissement et il a été identifié, pour linstant, en Italie et en Suisse. Il ressemble fortement à un hanneton, mais il se distingue facilement grâce à ses cinq petites touffes de poils blancs quil a de chaque côté de son abdomen. Ce scarabée est très vorace et provoque dimmenses dégâts en agriculture. Il sattaque à plus de 300 espèces de plantes, dont des cultures, des espèces forestières et des espèces horticoles. En Suisse, la production la plus touchée est, pour linstant, la viticulture : ce ravageur mange aussi bien les feuilles que les fleurs et les fruits de la vigne. En plus de la mise en place d'un réseau de surveillance, Agroscope cherche des moyens de lutte biologique, afin de pouvoir contrôler ce ravageur.
Dossier : Fruits à coque : vers le biocontrôle
Maude LE CORRE, Auteur ; Adrien LASNIER, AuteurLes fruits à coque sont perçus, par les consommateurs, comme des produits sains et peu traités. Les solutions de biocontrôle sont des pistes intéressantes, aussi bien en agriculture conventionnelle (pour réduire le nombre de traitements ou trouver des solutions plus efficaces), qu'en agriculture biologique (où des produits homologués ne sont pas encore disponibles pour l'ensemble des ravageurs). Dans ce dossier, des résultats d'expérimentations sont présentés pour la lutte contre la bactériose de la noix, le balanin et les punaises sur noisetiers, la pourriture des châtaignes (champignon Gnomoniopsis castanea) et la microguêpe Eurytoma sur amande.