Thésaurus
![]() INSECTE AUXILIAIREVoir aussi |


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
6e rencontre technique agriculture biologique Des méthodes alternatives contre les bio-agresseurs
GRAB, Auteur ; Claude TRONEL, AuteurEn février 2013, l'Itab et le Ctifl organisaient leur Rencontre Technique Agriculture Biologique pour aborder les méthodes alternatives contre les ravageurs et la tavelure. Des expérimentations montrent l'efficacité des pulvérisations bihebdomadaires de fructose et de saccharose (1 à 10 g/hl) contre le carpocapse sur pommier. Les différences de dégâts selon les variétés sont considérables. Contre la tavelure sur poirier (Williams), les faibles doses de sulfate de cuivre (200 à 400 g/ha) sont aussi efficaces que les traitements conventionnels, contrairement à la bouillie sulfo-calcique ou au soufre seul. L'influence des systèmes de production sur les auxiliaires en pommier est discutée, ainsi que l'efficacité des pièges contre le campagnol provençal.
![]()
![]()
Abeilles, guêpes et leurs sosies
Denis PEPIN, AuteurAvec de l'observation, on peut discerner, au jardin, un peu mieux les abeilles des guêpes - et des mouches. Les abeilles solitaires sont velues avec un abdomen plus ou moins rayé et récoltent du nectar et du pollen dont elles nourrissent leurs larves. En France, plusieurs centaines d'espèces sont présentes. Trois sont décrites : la mégachile ou abeille coupeuse de feuille ; l'osmie ; le xylocope violet ou abeille charpentière. Les guêpes sociales, une fois adultes, se nourrissent du nectar des fleurs et alimentent leurs larves soit avec des proies paralysées par une piqûre, soit avec de la bouillie d'insectes tués... Sont distinguées : les guêpes maçonnes ou guêpes potières : eumènes ; la guêpe poliste. Les diptères présentés sont des sortes de mouches. Leurs antennes sont plus courtes que celles des abeilles et des guêpes et ils n'ont qu'une paire d'ailes. Les adultes butinent tout en pollinisant les fleurs. Parmi les nombreuses espèces, existent : le syrphe ; le bombyle ; l'éristale ; la volucelle zonée. Les syrphes auxiliaires sont favorisés avec des ombellifères, des astéracées... Des nichoirs de tiges creuses et de tiges à moelles... peuvent être proposés aux abeilles et aux guêpes solitaires.
![]()
![]()
Abris-nichoirs pour les auxiliaires du jardinier bio
Pour jardiner en bio, il est indispensable de s'appuyer sur la biodiversité et de favoriser l'équilibre d'un "éco-système-jardin". De nombreux animaux peuvent être qualifiés d'auxiliaires du jardinier : insectes, oiseaux, batraciens, petits mammifères... Leur présence permet de réguler les populations d'hôtes moins désirables comme les pucerons, les limaces ou les mulots. Ce livre guide dans la réalisation d'abris-nichoirs pour attirer certaines espèces particulièrement utiles. Il permet de travailler avec facilité, à partir de matériaux de récupération et dans un esprit totalement respectueux de la nature. Au sommaire : Chapitre 1 : Premières réalisations pour favoriser les auxiliaires ; Chapitre 2 : Accueillir quelques oiseaux ; Chapitre 3 : Accueillir quelques insectes ; Chapitre 4 : Accueillir d'autres petits animaux (Les pipistrelles ; La belette ; Le hérisson ; Le crapaud).
![]()
![]()
Acariens ravageurs : quelles méthodes de lutte biologique ?
Dans le sud de la France, l'acarien Tetranychus urticae constitue un problème préoccupant en maraîchage biologique, particulièrement en culture sous abri de Solanacées et Cucurbitacées : les pertes de rendement peuvent être très importantes, notamment en climat sec et chaud (Provence). La lutte contre ce ravageur en AB est difficile et repose actuellement sur la combinaison de différentes méthodes : prophylaxie, produits biologiques (soufre), prédateurs, modification du climat sous abri (aspersions, brumisations). Cet article fait le point sur ces méthodes et met en relief l'intérêt de la pratique des brumisations pour lutter contre les tétranyques.
![]()
![]()
Acquisition de références P.B.I. pour le gerbera fleur coupée en Pays de la Loire
Dans le cadre de l'expérimentation régionale, l'Association pour l'Expérimentation en Horticulture d'Ornement (A.E.H.O.) a réalisé le suivi des populations d'auxiliaires et de ravageurs dans une entreprise de gerbera fleur coupée en protection biologique et intégrée (P.B.I.). L'objectif de cette expérience est l'acquisition de références pour les entreprises régionales. Trois ans de recul permettent de faire le point tant sous l'angle efficacité de la production que d'un point de vue économique.
![]()
![]()
Agriculture Biologique en verger : Les Carabes, indicateurs de biodiversité et auxiliaires généralistes
Une étude sur la diversité des populations de carabes (Coleoptera Carabidae) a été menée pendant 2 années dans des vergers de pêchers des Costières du Gard, dans le sud-est de la France. Les parcelles étaient conduites selon 2 modes de culture, en production conventionnelle et selon le cahier des charges de l'agriculture biologique. La parcelle biologique était elle-même subdivisée en fonction de 2 types de couvertures végétales de l'interrang. Le suivi des populations par piégeage au sol montre que la parcelle en AB présente des populations de Carabidae plus nombreuses en terme d'espèces et d'individus, avec une meilleure équitabilité entre les espèces. La présence d'un interrang composé de 4 espèces florales favorise la fréquentation de la parcelle par des espèces zoophages potentiellement prédatrices de ravageurs du pêcher.
![]()
![]()
Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
![]()
![]()
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
![]()
![]()
Les altises des crucifères
Le jardinier connaît bien les dégâts causés par les altises, ne serait-ce, par exemple, que par les feuilles de radis réduites à l'état de passoire. Parmi les 217 genres et 300 espèces d'altises présentes en France, on retiendra surtout les Phyllotreta (31 espèces en France) inféodées pour la plupart aux brassicées (chou, colza, navet), et les Psylliodes (40 espèces françaises), les unes et les autres excessivement nuisibles au jardin comme en grande culture. Gérard Tiberghien décrit ici la biologie de ce ravageur, l'impact de ses attaques sur la culture. Il énumère les différentes méthodes de lutte phytosanitaire pratiquées depuis le siècle dernier jusqu'à nos jours (chimique, empirique, biologique...), et donne ses conseils avisés pour la meilleure efficacité en lutte biologique.
![]()
![]()
Amblyseius swirskii contrôle les aleurodes et les thrips
En culture de concombre, le nouvel acarien prédateur Amblyseius swirskii s'avère très intéressant pour lutter contre les thrips et les aleurodes.
![]()
![]()
Amélioration de la lutte biologique en arboriculture au moyen de bandes de plantes sauvages : bilan intermédiaire
La promotion de techniques culturales respectueuses de l'environnement est l'un des traits de l'orientation de la politique agricole suisse. Un des buts pratiques à atteindre en arboriculture est la réduction de l'emploi d'insecticides. C'est dans cette optique que le projet de bandes de plantes sauvages a été mis en place en Valais, au Centre des Fougères de la station fédérale de Changins, en collaboration avec l'Insitut de Recherche de l'Agriculture Biologique (IRAB) d'Oberwil. L'effet positif de ces bandes sur le développement des prédateurs de pucerons a été démontré par E. Wyss en 1995. Il a été jugé opportun de contrôler et de préciser ici le mode d'implantation des semis de bandes de plantes sauvages et leurs effets (dans les conditions culturales du Valais).
![]()
![]()
Aménagement de l'environnement des cultures
Dans le dossier spécial pucerons sont présentés les principes généraux de l'aménagement de l'environnement des cultures. Celui-ci peut en effet contribuer à favoriser le développement des insectes utiles (coccinelles, chrysopes, syrphes et certains micro-hyménoptères) en leur apportant les moyens de se nourrir.
![]()
![]()
L'aménagement des haies et des zones enherbées en viticulture
Cet article présente les résultats d'une étude menée par l'INRA et l'ENITA de Bordeaux sur l'influence d'une haie et de zones enherbées sur la conservation et la stimulation des ennemis naturels des ravageurs de la vigne.
![]()
![]()
Les aménagements du verger pour une biodiversité fonctionnelle
Le renforcement d'une biodiversité fonctionnelle dans le verger peut être obtenu en aménageant les parcelles de telle sorte qu'elles répondent aux besoins du plus grand nombre d'espèces auxiliaires. A partir d'exemples pris chez des auxiliaires généralistes, arthropodes et vertébrés, quelques règles de base sont proposées, consistant à assurer la diversité des milieux, la connexion entre les structures paysagères et enfin un entretien limité et ciblé de ces structures. Les critères de choix des haies composites, bandes florales et autres aménagements sont ensuite exposés. Enfin, le recours à des nichoirs et gîtes artificiels peut aider à la reconquête du milieu par certaines espèces d'oiseaux ou de chauves-souris.
![]()
![]()
Anagrus atomus lutte contre les cicadelles vertes
Isabelle MONTIGAUD, AuteurAnagrus atomus est un microhyménoptère qui parasite 34 espèces de cicadelles, dont la cicadelle verte de la vigne. Il réside dans diverses espèces végétales, dont le cornouiller, le noisetier et les rosacées. Dans les années 1990, en Gironde, Bertrand Sutre, de Biovitis, avait effectué des lâchers dAnagrus atomus et avait obtenu des résultats intéressants avec un taux de 50 % de parasitisme. Toutefois, le coût du lâcher (150 /ha) et la difficulté à trouver des investisseurs pour la production de cet hyménoptère avaient été un frein à son utilisation. Pour linstaller naturellement, des essais ont été menés dans le Val de Loire, en implantant deux rangs de rosiers tous les sept rangs. Lobjectif est de réguler les cicadelles pour quelles naient plus dimpacts préjudiciables sur la vigne. Les résultats montrent que la population dAnagrus atomus augmente avec la présence des rosiers et quils parasitent la cicadelle. Par contre, il est trop tôt pour savoir si cette solution est efficace car la pression de ce nuisible a été très faible jusqualors.