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Plantes-relais : vos auxiliaires à demeure
Les stratégies de lutte biologique se diversifient et peuvent devenir complexes : lâchers inondatifs en présence de foyers de ravageurs, lâchers inoculatifs répétés régulièrement, lâchers combinés de prédateurs et de parasitoïdes, élevages d'auxiliaires sur plantes-relais. Que choisir entre ces différentes combinaisons ? Et, surtout, qu'en est-il de la technique des plantes-banques ou plantes-relais ?
Programme d'Expérimentation-Recherche en Agriculture biologique : Maraîchage - Arboriculture - Raisin de table. Rapport final 1994
Compte-rendu des expérimentations menées en 1994 par le GRAB, en - Maraichage, - Arboriculture, - Viticulture, particulièrement sur la fertilisation, le désherbage/entretien et la lutte phytosanitaire.
Les pucerons colonisateurs de la pomme de terre : échantillonnage, biologie, dynamique et prévision
Les pucerons du feuillage de la pomme de terre ne sont généralement pas considérés comme nuisibles dans les cultures destinées à la consommation. Ils jouent par contre un rôle important dans la transmission du virus de l'enroulement (PLRV) dans les cultures de production de plants. Les populations de pucerons peuvent être estimées avec précision à partir d'un échantillon de 100 feuilles. Les feuilles du milieu de la tige sont représentatives qualitativement et quantitativement de la population résidant sur la plante. La composition des espèces varie d'une année à l'autre. Deux espèces, Myzus persicae et Macrosiphum euphorbiae, sont présentes chaque année. Aphis nasturtii peut pulluler certaines années. De 1983 à 1995, le nombre maximal de pucerons par 100 feuilles fluctue entre 100 et 4000. Un modèle de prévision simple, permettant d'estimer la population maximale sur la base d'un échantillon, est décrit. Un seuil de tolérance de 100 pucerons par 100 feuilles au moment de l'apparition des boutons floraux est proposé pour les cultures de consommation.
Rien ne vaut les mauvaises herbes !
Mauvaises herbes ou plantes amies ? Certaines sont les ennemies jurées du jardinier ; d'autres s'avèrent précieuses et bien utiles. Bonnes ou mauvaises, elles participent incontestablement à l'équilibre écologique de votre jardin. En apprenant à les connaître, vous pouvez espérer tirer parti de leurs effets bénéfiques, tout en maîtrisant leur développement. Dans cet article, Rémy Bacher vous en donne les moyens.
Auxiliaires et melon de plein champ
Voici deux ans que le CIVAM BIO LR et le CEHM collaborent pour mieux connaître l'action des auxiliaires rencontrés sur le melon de plein champ, sur la régulation des populations de pucerons (Aphis gossipii). Plusieurs espèces d'auxiliaires ont été testées. (Un tableau en donne le recensement ; un calendrier donne les périodes d'apparition). Cette expérimentation permet de faire plusieurs constats : - le contrôle spontané des pucerons par les auxiliaires est une réalité observée deux années consécutives au CEHM, - les larves de coccinelles, d'orius et de cecidomyies, ainsi que les parasitoïdes ont une importance prépondérante, - les traitements insecticides se sont avérés, a posteriori, inutiles pour le contrôle des pucerons. Il semble même qu'ils aient perturbé la faune auxiliaire, - l'effet de nettoyage des chrysopes a été obtenu au prix d'un lâcher massif et, dans tous les cas, se révèle de courte durée. Beaucoup de travail reste à faire pour déterminer le ou les auxiliaires utilisables et optimiser le mode d'utilisation (date d'intervention, dose/ha, méthode de lâcher...) : - La définition d'un seuil de nuisibilité est un objectif qui sera atteint après avoir amélioré la mesure des dégâts des pucerons, - l'environnement de la culture joue un rôle à préciser : rôle de haies (variété, densité), rôle des adventices et des plantes environnantes (engrais verts...), qui peuvent intervenir comme plantes pièges ou refuges, - les problèmes méthodologiques de lâchers d'insectes devront être réduits ou résolus (techniques d'observation des insectes en plein champ à éprouver, ainsi que celles d'observation des tiges et du paillage ; tests d'utilisation conjointe de plusieurs espèces à effectuer...) A retenir également que, compte-tenu de la migration naturelle observée fin juin : - les plantations tardives sont soumises à une plus faible pression, - les cultures précoces devraient être protégées des premières attaques (les plus préjudiciables) par la pose de non tissés.
La cicadelle verte : un équilibre écologique à préserver
La cicadelle verte, ou cicadelle des grillures (Empoasca vitis), n'est pas un ravageur principal de la vigne, au sens où elle n'entraîne pas des dégâts aussi graves que ceux des vers de la grappe. En agriculture biologique, on a tendance à compter sur les équilibres naturels pour contrôler son développement. Et peut-être n'est-ce-pas si mal, après tout, si l'on en juge par certains travaux.
Comment éviter les dégâts de la cicadelle bubale (Stictocephala bisonia Kopp & Yonke), ravageur occasionnel des arbres fruitiers ?
L. SCHAUB ; M. BAGGIOLINI ; M. JEANRENAUD ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 6 01/11/1994) / p. 345-351 (7)Une pullulation exceptionnelle de la cicadelle bubale a été suivie dans un verger de pommiers, et des essais ont été effectués pour améliorer les connaissances sur la phénologie de l'insecte, ses exigences alimentaires et sur les possibilités de lutte. Cette pullulation semble être causée par une mauvaise maîtrise du liseron (convolvulus), une de ses plantes-hôtes préférées sous les arbres. Les études ont démontré que la cicadelle ne peut pas survivre uniquement sur des graminées. L'élimination des dicotylédones sous et entre les lignes d'arbres, avec un herbicide sélectif ou l'application d'un insecticide contre les larves vivantes sur l'hôte herbacé, a suffisamment réduit la population.
Un exemple de lutte biologique : le contrôle des mouches en élevage bovin
Les mouches en élevage représentent un fléau, car elles constituent non seulement un agent de propagation de maladies, mais aussi une gêne aboutissant à une diminution de la production de lait et de viande. Il est donc indispensable de limiter leur prolifération. La lutte biologique est un moyen prometteur, notamment pour l'agriculture biologique où l'utilisation d'insecticides est proscrite. Une expérience a été conduite pour vérifier l'efficacité de deux hyménoptères - Nasonia vitripennis et Muscidifurax zaraptor -, parasitoïdes de la pupe des mouches. Plusieurs lâchers ont été effectués dans deux fermes d'élevage bovin pratiquant l'agriculture biologique. Le contrôle de la population des mouches, ainsi que d'autres relevés, ont permis de définir les limites de cette méthode et les impératifs de sa mise en oeuvre.
GAEC Fauriel : la passion des fruits
87 ha d'arboriculture dans la Drôme en agriculture biologique et en mention ANOG : c'est le tour de force que réalise le GAEC Fauriel après 30 années d'une installation progressive, ponctuée de quelques échecs mais surtout de patientes recherches et observations. Jean Fauriel retrace pour nous l'itinéraire du GAEC et précise ses positions sur l'actuel Cahier des Charges homologué en arboriculture biologique. En 1963 : 7 hectares en exploitation. Avec M. Boucher, l'un des pères de l'AB française, décision est prise de se convertir à l'agriculture biologique. Durant 7 années - pendant lesquelles l'exploitation s'agrandit -, malgré beaucoup de pertes et de difficultés - toute la productioon sera menée en agrobiologie. En 1970 : rencontre avec Claude Aubert : nouveau tournant. Au vu des problèmes phytosanitaires, ce dernier leur recommande le principe de la lutte intégrée : favoriser les auxiliaires et le contrôle biologique, tout en ne se privant pas de certains traitements phytosanitaires lorsqu'ils s'avèrent indispensables. C'est l'époque où, en Allemagne, se développe, sur ce même principe, la marque ANOG (En France, ANOG est une association regroupant 28 producteurs qui suivent un Cahier des Charges spécifique proche de celui des agrobiologistes). - Les Fauriel, qui ont bien compris qu'être arboriculteur est un métier difficile, utilisent des techniques de pointe, et chacun s'est spécialisé dans une tâche précise pour être performant : suivi agronomique, protection phytosanitaire, organisation du travail, commercialisation. - Les traitements sont limités au minimum , afin de préserver la faune auxiliaire, - Depuis les années 80, l'espoir d'arriver à une production 100 % bio a été relancé grâce à l'arrivée de la confusion sexuelle (qui donne en particulier de très bons résultats sur le pommier), - Chez les Fauriel, on s'en doute, point d'herbicides, mais différents appareils de travail du sol pour le désherbage, testés depuis des années. Aujourd'hui, ce problème est bien maîtrisé et l'équilibre semble être atteint. - Tous les problèmes techniques sont-ils pour autant résolus ? Il en existe au moins deux sur lesquels les recherches mériteraient d'être approfondies : les maladies de conservation des pêches et l'éclaircissage des pommiers. Jean Fauriel porte aussi un regard critique sur l'actuel Cahier des Charges bio en arboriculture fruitière : - Effet mécanique dévastateur des traitements phytosanitaires (plusieurs passages de pyréthrines naturelles autorisés), - Effets secondaires nocifs sur la faune auxiliaire de certains traitements autorisés en bio, - Pour respecter ce cahier des charges, certains producteurs récoltent leurs pêches vertes, bien avant maturation, d'où qualité médiocre... Pourtant Jean Fauriel ne se veut pas polémique : il souhaite simplement plus de technicité dans le Cahier des Charges, au nom, justement, de la qualité et de la protection de l'environnement, deux notions que revendiquent depuis toujours les agrobiologistes.
Impact des produits phytosanitaires sur la faune auxiliaire
L'Etude de l'impact des produits phytosanitaires est abordée ici, non seulement sur les auxiliaires, mais également sur les complexes "prédateurs-proies" et "parasitoïdes-hôtes" dont l'équilibre semble être le plus fréquemment perturbé par les produits organiques de synthèse. Cette approche a nécessité l'étude de méthodes d'expérimentation en verger, destinées à évaluer sur les complexes "auxiliaires-ravageurs" les conséquences des produits phytosanitaires dans les conditions pratiques d'utilisation. L'objectif principal de ces travaux est de fournir à l'arboriculteur des informations précises sur les effets secondaires des produits phytosanitaires, permettant d'assurer une protection satisfaisante du verger et de la récolte, tout en bénéficiant du rôle régulateur des auxiliaires. Les résultats des essais et expérimentations sont donnés ici sous forme de tableaux et graphiques et sont accompagnés de commentaires. La concertation et la collaboration étroite entre les expérimentateurs (qui ont acquis une expérience dans ce domaine), devraient aboutir rapidement à l'élaboration de méthodes standardisées utilisables en plein champ.
Jardinage : tout doux les traitements
Rares sont les produits de traitement "écologiquement acceptables", c'est-à-dire sans effet néfaste sur les coccinelles, vers de terre et autres auxiliaires. Voilà pourquoi il ne faut recourir au pulvérisateur qu'en dernière extrémité. On connaît, heureusement, quelques moyens de prévenir plutôt que de guérir. En particulier, pour éviter les traitements trop nombreux, il faut : - pratiquer une rotation des plantes de même famille, - apporter un fumier évolué et non frais, - pratiquer des dosages d'engrais corrects, - planter ou semer à la bonne saison, ni trop tôt, ni trop tard. Par ailleurs, quelques techniques simples permettent de limiter l'envahissement par les ravageurs : mettre un voile plastique anti-insectes, contre la mouche de la carotte ; placer sur chaque tronc un collier englué pour éviter la remontée des fourmis (qui véhiculent souvent les pucerons). Enfin, un tableau présente l'efficacité de quelques produits admis en culture biologique professionnelle : bouillie bordelaise, soufre, roténone, bacillus thuringiensis, huile blanche, nicotine...
La mouche Scatella stagnalis Fall. (Diptera, Ephydridae) responsable de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici dans les cultures de tomates hors sol
R. CORBAZ ; S. FISCHERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 6 01/11/1994) / p. 383-385 (3)En 1993, la capacité de la mouche Scatella stagnalis Fall. de transmettre les spores de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici (Fol) a pu être mise en évidence dans une culture protégée de tomates hors sol. Les larves de ce diptère vivent, notamment, dans les pains de laine de roche où elles se nourrissent d'algues vertes. En évoluant parmi les racines des plantes infectées par le Fol, elles peuvent ingérer des conidies du pathogène. Ces dernières demeurent viables dans le système digestif de l'insecte. Les mouches adultes, en se déplaçant dans la culture, sont susceptibles de contaminer des plants sains par leurs déjections. La colonisation des pains de culture par les larves de S. Stagnalis est généralisée dans les plants de tomates hors sol importés, créant un potentiel non négligeable de transmission de plusieurs pathogènes. D'autre part, la présence de cet insecte dans les cultures en place est pratiquement inévitable et souligne l'importance de la désinfection des solutions nutritives lors de leur recyclage.
Du nouveau sur les endophytes de la fétuque des près
A. uncinatum est la seule espèce du genre Acremonium trouvée naturellement comme endophyte dans la fétuque des prés (Festuca pratensis). Il peut être associé ou non à un autre champignon - probablement du genre Phialophora (endophyte P) - nommé par erreur A. typhinum dans des articles précédents. Nous avons réussi à infecter des plantules en germination et des clones de fétuque des prés avec l'endophyte P., ce qui a permis d'étudier l'effet des deux endophytes, séparés ou en association, sur la vigueur et la résistance des plantes à des insectes ou à des maladies. La vigueur, exprimée par le nombre de talles et le poids des plantes, a été en tendance augmentée par A. uncinatum et abaissée par l'endophyte P. ; résultat qui n'est cependant pas observé pour tous les génotypes. La résistance des plantes à la colonisation par certains pucerons sur les feuilles ou sur les racines est uniquement liée à la présence d'A. uncinatum ; l'endophyte P. ne l'influence pas. Aucun endophyte n'a modifié le développement des chenilles de la noctuelle des moissons (Agrotis segetum), ni diminué les dégâts causés par les vers blancs (Amphimallus spp). L'action fongistatique in vitro des deux endophytes, particulièrement nette sur Drechslera erythrospila, n'a pu être mise en évidence dans les feuilles de fétuque des prés. Une légère réduction des symptômes des maladies foliaires - dûe à a présence d'endophytes - n'est pourtant pas à exclure. La fonte des semis causée par Fusarium culmorum et d'autres pathogènes en préémergence est plutôt aggravée par la présence d'endophytes, ce qui pourrait être en liaison avec un léger ralentissement de la germination. En revanche, les endophytes permettent parfois une meilleure survie lors d'attaques de pathogènes des racines et des bases des talles, notamment D. sorokiniana en postémergence et sur les plantes établies. La teneur en matière azotée totale et la digestibilité des plantes ont été augmentées par la présence d'A. uncinatum.
Stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des arbres fruitiers
En principe, la protection intégrée des cultures se base sur la notion de seuil de tolérance ou de seuil d'intervention : un ravageur n'est combattu que si des attaques occasionnent une perte financière égale ou supérieure au coût du moyen de lutte à engager. Les seuils de tolérance sont, par conséquent, plus faciles à définir pour des ravageurs qui s'attaquent directement aux fruits, mais beaucoup plus difficiles à établir pour les phytophages qui affaiblissent l'arbre en vivant aux dépens du feuillage ou du bois. Dans de tels cas, des seuils d'intervention ont été établis, en se basant sur l'expérience pratique acquise au fil des ans. Plusieurs nouveaux moyens homologués, comme la technique de confusion ou les inhibiteurs et régulateurs de croissance d'insectes à mode d'action ovicide, sont essentiellement préventifs. Ainsi, l'arboriculteur base certaines de ses décisions sur les informations et les enseignements de la saison précédente. Plus que jamais, il doit rassembler un maximum de données concernant l'évolution à terme des divers ravageurs dans ses différentes parcelles, s'il veut bénéficier des avantages écologiques que présentent les moyens modernes de protection des plantes. Par conséquent, la conception du seuil de tolérance ne peut plus se restreindre à l'évaluation du risque immédiat, mais doit s'élargir à la notion de gestion ou de régulation des populations de ravageurs à moyen ou long terme. Dans cet article, vous trouverez : - des stratégies d'intervention pour les principaux ravageurs, - des méthodes d'échantillonnage, - des seuils de tolérance, - des descriptions des modes d'action des moyens de lutte (de façon à intervenir à bon escient et au moment optimal). L'article "Stratégies de lutte contre les principales maladies des arbres fruitiers" fournit des explications et informations supplémentaires ; graphiques et tableaux se complètent. (Des informations plus détaillées sur la biologie des ravageurs figurent sur des planches en couleur).
Le tébufénozide, un nouveau produit sélectif de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L. et la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R.
Le tébufénozide est un régulateur de croissance d'insectes (RCI), agoniste de l'hormone de mue écdysone.Il agit sur tous les stades larvaires en provoquant une mue prématurée létale. Dans des essais pratiques de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L., il s'est montré aussi efficace que le fenoxycarbe ou le téflubenzuron. L'efficacité et la rémanence du tébufénozide et des produits de comparaison ont été déterminées par des tests biologiques en laboratoire, effectués sur des pommes prélevées chaque semaine en verger après les traitements. Le tébufénozide, appliqué à 240 ou 180 g de m.a. par ha, a une efficacité larvicide supérieure à 80% pendant environ un mois, ce qui est similaire à l'efficacité ovicide du fénoxycarbe ou du diflubenzuron. La pluie n'affecte pratiquement pas la persistance de ces produits. Appliqué au printemps, avant la floraison du pommier, sur les larves de la génération hivernante de la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R., le tébufénozide a une efficacité comparable à celle du fénoxycarbe. Les populations du ravageur restent alors en-dessous du seuil de tolérance durant les deux générations estivales.