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Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLors de la troisième journée régionale maraîchage bio Occitanie, qui sest déroulée le 20 novembre 2018 en Haute Garonne, les résultats des expérimentations visant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchage biologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sont détaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE qui vise notamment la maîtrise des punaises phytophages en cultures de tomate et daubergine sous abris ; - 2. La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne de la tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONET T ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, par les insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4. Lévaluation de moyens de lutte (produits répulsifs, champignons entomo-pathogènes, son de moutarde, etc.) contre le taupin en culture de melon, patate douce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotinia sur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en place dun élevage de poules dans la lutte contre Cyperus Rotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populations de nématodes à galles selon le système de culture (résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutions dans la lutte contre la rouille de lail ; - 9. Lutilisation de filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleri branche et oignon de printemps.
Fiche technique : Régulation des ravageurs en culture de choux pommés bio : Favoriser les auxiliaires pour réduire lutilisation de bio-insecticides
Henryk LUKA, Auteur ; Martin KOLLER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2019En raison de leur longue période de culture, les choux pommés sont fortement exposés à plusieurs ravageurs : piéride de la rave, teigne des choux, noctuelle du chou, mouche du chou, altise, puceron cendré... Les producteurs bio doivent souvent recourir à des bio-insecticides pour garantir le rendement et répondre aux exigences qualitatives. Cette fiche technique présente la stratégie de lutte contre les principaux ravageurs des choux blancs, rouges et frisés développée par le FiBL. Cette stratégie consiste à mettre en place des bandes fleuries et des plantes compagnes qui vont accueillir des insectes auxiliaires prédateurs des ravageurs du chou et permettre de réduire l'utilisation de produits phytosanitaires.
Mesures biologiques : utiliser les prédateurs naturels des mouches
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes mouches domestiques peuvent être particulièrement gênantes en élevage. Pour lutter contre les invasions, il existe plusieurs parasites, utilisables dans le cadre d'une lutte biologique. Cet article présente deux mini-guêpes parasitoïdes, Muscidifurax et Spalangia. Celles-ci agissent en pondant dans les pupes de mouches. La mini-guêpe se développe ensuite en se nourrissant de cette pupe. Les deux espèces présentées ici sont relativement complémentaires puisque la première parasite les pupes de mouches présentes dans les trois premiers centimètres de litière alors que la seconde agit plus en profondeur. Muscidifurax et Spalangia se trouvent d'ailleurs dans le commerce dans un contenant commun. Les conditions d'utilisation optimales sont précisées : surface à traiter, moments d'intervention, lieux de dispersion des mini-guêpes, etc.
Un parasitoïde contre le carpocapse
A. AUGUSTE, Auteur ; B. ALISON, Auteur ; Myriam BERUD, Auteur ; ET AL., AuteurLINRA teste un parasitoïde spécifique du carpocapse des pommes dans les conditions françaises. Il sagit dun hyménoptère : Mastrus ridens. Son introduction pourrait réduire la population totale de ce ravageur dont les dégâts ont augmenté en 2018 : jusquà 50 % des pommes bio ont été piquées en Basse Vallée du Rhône et en Languedoc-Roussillon en l'absence de filets Altcarpo (malgré une protection combinant confusion sexuelle et virus de la granulose). La lutte biologique avec Mastrus ridens permettrait de diminuer les populations de carpocapse à léchelle dun territoire et de limiter les attaques. Cet hyménoptère a été trouvé en Asie dans les années 1990. Il est déjà utilisé en Californie dans les vergers de pommiers et de noyers où il parasite jusquà 70 % des cocons de carpocapse hivernants. Toutefois, les financements manquent en France pour aboutir à son utilisation. Comme il sagit dune espèce exotique, son introduction sur le territoire est soumise à lobtention dautorisations dimportation. Actuellement, lINRA est autorisé à effectuer des introductions au champ car les chercheurs ont vérifié, au préalable, la spécificité de son hôte via des tests réalisés en laboratoire confiné. LINRA doit maintenant obtenir des soutiens financiers suffisants afin de pouvoir évaluer lefficacité de cet auxiliaire en conditions réelles.
Punaises phytophages des tomates, aubergines et choux : Chercher les bons moyens de protection
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet Impulse, le Ctifl et ses partenaires étudient différents moyens de lutte contre les punaises phytophages. Ces dernières peuvent engendrer jusquà 90 % de perte de récolte et restent un verrou en agriculture biologique. Les scientifiques ont tout dabord cherché à améliorer leurs connaissances sur la biologie de linsecte. Ils se sont ensuite penchés sur la recherche dauxiliaires de culture. Suite à des expérimentations, Trissolcus basalis a été identifié comme un parasitoïde de la punaise Nezra viridula. La stratégie visée est celle de la lutte biologique par introduction dauxiliaires, mais il reste à déterminer les doses et fréquences optimales des lâchers. Nabis spp a également été retenu. Il sattaque au stade L1 et L2 des punaises, mais son comportement avec les autres auxiliaires et son innocuité sur la plante restent encore à étudier. Des essais ont également permis de tester lefficacité de filets anti-insectes : globalement, les dégâts causés par les punaises étaient moins nombreux sous filet (même si une légère recolonisation a été observée en été) et une augmentation du rendement a été constatée. Lintérêt de la technique reste à confirmer et celle-ci devrait certainement être associée avec dautres moyens de protection. Des plantes pièges ont aussi été testées en plein champ (chou chinois, moutarde, colza). Cependant, la présence de larves a été observée dans ces plantes qui peuvent donc devenir une source de contamination. Très peu de connaissances sont disponibles sur ces plantes pièges, et de nouveaux essais sont programmés avec des ajustements.
ServicesAuxil2 et ARENA : des projets de suivi de la régulation naturelle par les auxiliaires en grandes cultures
Alexia BARRIER, AuteurLes auxiliaires, en sattaquant aux ravageurs des cultures, sont un moyen de lutte biologique. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet ServicesAuxil2, une étude a été menée sur 60 parcelles entre 2014 et 2016. Cette étude a pour but détudier les régulations naturelles en grandes cultures et les éléments favorables aux auxiliaires. Des couples ravageurs-auxiliaires (pucerons-aphidiphages et limaces-carabes) ont été suivis par comptage. Les résultats obtenus pour le couple limaces-carabes montrent une meilleure répartition des différentes espèces de carabes en milieu fermé (bocage) quen milieu ouvert (plaine, openfield). Un deuxième résultat fait ressortir la forte influence de la bande enherbée, à la fois refuge et ressource alimentaire, car certaines espèces de carabes se trouvent presque exclusivement au bord de la bande enherbée. Enfin, la régulation naturelle des limaces ne présente aucune corrélation, dans cette étude, avec la présence de carabes mais semble plutôt liée à la météo. Globalement, un paysage diversifié et des infrastructures agro-écologiques semblent favorables aux auxiliaires des cultures et à la biodiversité plus généralement. Le projet ARENA (Anticiper les REgulations Naturelles, 2017-2020) approfondit et complète cette étude.
La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal
Léa DARRICAU, Auteur ; Yves DARRICAU, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2019La vigne n'a pas toujours été la monoculture que nous connaissons aujourd'hui, ce végétal mené "à la baguette", attaché, taillé, épampré, effeuillé... Au contraire, de par sa nature même de liane, dès sa naissance elle s'est mariée à l'arbre pour s'élever vers la lumière. Les premiers cultivateurs, et ce, jusqu'au milieu du vingtième siècle, la conduisaient le plus souvent en compagnie d'autres végétaux, arbres fruitiers, mais aussi arbres utiles pour fournir piquets, échalas, liens, bouchons, pressoirs ou barriques... Ces compagnons historiques de la vigne, chassés brutalement de l'horizon par les pratiques modernes, y sont aujourd'hui rappelés par le changement climatique et la nécessité désormais mieux comprise d'une viticulture riche en biodiversité. D'autres compagnons, fixateurs d'azote, réservoirs d'auxiliaires, contributeurs aromatiques, s'ajoutent aujourd'hui à cette palette agronomique : sophora du Japon, févier, arbre à miel, viorne tin, chalefs... Les auteurs, père et fille, plaident en faveur de ce compagnonnage végétal et en racontent l'histoire. Ils brossent ce que pourraient être les pratiques viticoles de demain, devenues écologiquement intensives.
Vu par la spécialiste : Myriam Berud, chargée dexpérimentation à la station La Pugère : « Un espoir dans la lutte contre le carpocapse »
Myriam BERUD, AuteurLe parasitoïde Mastrus ridens est lune des solutions prometteuses pour lutter contre le carpocapse. Le projet détude de lInra sur lutilisation de cet insecte exotique a été autorisé cette année. Il est financé par FranceAgriMer. Les sites de lInra Sophia Antipolis, du GRCeta, de la Pugère et de lInra dAvignon sont dailleurs engagés dans des expérimentations de terrain. Les objectifs sont multiples : évaluer les capacités détablissement, lefficacité et la dispersion dans lenvironnement de Mastrus ridens. Des lâchers ont déjà été effectués en août 2019. Le travail de suivi et de recapture (lannée suivante) des parasitoïdes est donc lancé. Pour la réussite du projet, il est important que ces lâchers sétendent à lensemble du territoire français (ils sont prévus sur une soixantaine de sites).
Anagrus atomus lutte contre les cicadelles vertes
Isabelle MONTIGAUD, AuteurAnagrus atomus est un microhyménoptère qui parasite 34 espèces de cicadelles, dont la cicadelle verte de la vigne. Il réside dans diverses espèces végétales, dont le cornouiller, le noisetier et les rosacées. Dans les années 1990, en Gironde, Bertrand Sutre, de Biovitis, avait effectué des lâchers dAnagrus atomus et avait obtenu des résultats intéressants avec un taux de 50 % de parasitisme. Toutefois, le coût du lâcher (150 /ha) et la difficulté à trouver des investisseurs pour la production de cet hyménoptère avaient été un frein à son utilisation. Pour linstaller naturellement, des essais ont été menés dans le Val de Loire, en implantant deux rangs de rosiers tous les sept rangs. Lobjectif est de réguler les cicadelles pour quelles naient plus dimpacts préjudiciables sur la vigne. Les résultats montrent que la population dAnagrus atomus augmente avec la présence des rosiers et quils parasitent la cicadelle. Par contre, il est trop tôt pour savoir si cette solution est efficace car la pression de ce nuisible a été très faible jusqualors.
Les auxiliaires au jardin : Une solution alternative aux pesticides
La plupart des problèmes de ravageurs que tout jardinier rencontre peuvent trouver une solution basée sur l'action de leurs prédateurs et parasites. En effet, aucune espèce vivante n'est indemne d'ennemis se nourrissant à ses dépens et qui contribuent à maintenir ses populations à un niveau raisonnable. Mais qui mange qui ? Ce petit guide permet de mieux connaître les petites bêtes qui nous entourent, de comprendre leur rôle, de savoir comment les utiliser au jardin et par quels moyens favoriser leur présence pour protéger les cultures (haies, micro-milieux, fleurs, nichoirs...). Une quinzaine d'auxiliaires sont présentés (araignées, perce-oreille, punaises, carabes, coccinelles, syrphes, crapaud, hérisson, chauve-souris...).
Bandes fleuries pour pollinisateurs et autres organismes utiles
Katja Jacot (Agroscope), Hans Ramseier (HAFL), Henryk Luka (FiBL) et Markus Schütz (agriculteurs bio) présentent, dans cette vidéo, différents types de bandes fleuries pour pollinisateurs et pour insectes utiles dans les cultures de céréales et de choux. La biodiversité est à la base de nombreux services comme la pollinisation naturelle et la régulation des ravageurs (biodiversité fonctionnelle). Pour aider les pollinisateurs et les autres insectes auxiliaires à remplir ces fonctions de façon efficace, les agriculteurs peuvent implanter des mélanges de fleurs adaptés. Il sagit ici de bandes fleuries mises en place directement dans le champ (source de nourriture), complétées par des éléments paysagers tels que jachères florales, haies, ou prairies extensives (habitats refuges et dhivernation). Les pollinisateurs et autres auxiliaires ont besoin dune offre de nourriture riche durant toute la saison dactivité. Dans les paysages cultivés de manière intensive, loffre en nourriture pour les insectes cherchant du pollen ou du nectar peut devenir très pauvre après la floraison des cultures, des arbres et des prairies. Pour répondre à ce manque, les surfaces de promotion de la biodiversité "bandes fleuries pour pollinisateurs et autres organismes utiles", dune durée de 100 jours minimum, fournissent pollen et nectar durant les mois dété.
Biodiversité fonctionnelle : Un atout pour le maraîchage biologique
Samuel MENARD, AuteurLa protection des cultures maraîchères sous abri en AB reste un verrou technique majeur. Les pucerons, notamment, peuvent entraîner d'importants dégâts en cultures légumières. Aujourd'hui, les foyers de pucerons se maîtrisent en général par des lâchers d'auxiliaires (prédateurs ou parasites, parfois champignons), et en particulier de coccinelles, de larves de syrphes ou de chrysopes, avec une réelle efficacité, mais aussi, parfois, des difficultés à juguler le développement des populations dans les tunnels froids. C'est pourquoi la piste de la biodiversité fonctionnelle peut être privilégiée. Elle présente, en effet, de nombreux avantages. Mises en place autour des cultures, des espèces végétales choisies vont attirer naturellement des insectes auxiliaires indigènes participant à limiter les populations de ravageurs. Deux essais de bandes fleuries d'espèces différentes ont été conduits, l'un en Pays de la Loire, l'autre en PACA. Ils ont montré l'efficacité des plantes relais dans la lutte contre les pucerons des cucurbitacées, tout en soulignant limportance du choix des plantes et de certains facteurs pouvant influencer la réussite du transfert des auxiliaires vers les cultures. La clé du succès de la biodiversité fonctionnelle réside donc dans l'adaptation des bandes fleuries aux espèces cultivées, au climat de la région et aux contraintes du producteur. Les maraîchers bio de Nouvelle-Aquitaine qui ont souhaité creuser la piste de la biodiversité fonctionnelle pour leur exploitation ont demandé à l'ACPEL (Association Charentes Poitou d'Expérimentation Légumière) de sinspirer des résultats des 2 précédents essais pour les accompagner dans cette démarche.
Biodiversité fonctionnelle : Gîte et couvert pour les auxiliaires
Christophe DERUELLE, AuteurPour fixer un maximum d'auxiliaires naturellement présents sur les parcelles, une des solutions consiste à mettre en place des aménagements qui vont leur procurer habitat et nourriture : arbres morts, tas de bois, haies, nichoirs fabriqués... D'autres pratiques consistent à installer des plantes-relais. Les effets de tous ces aménagements sont parfois difficiles à mesurer à court terme. Pourtant, à long terme, ils finissent non seulement par présenter un intérêt sanitaire, mais aussi un réel intérêt paysager et écologique.
Farming system and landscape characteristics differentially affect two dominant taxa of predatory arthropods
El Aziz DJOUDI, Auteur ; Alexia MARIE, Auteur ; Angélique MANGENOT, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette étude, les effets des systèmes de production et des éléments du paysage sur les populations d'insectes auxiliaires (carabes et araignées) ont été mesurés. Pour cela, des piégeages ont été réalisés dans 20 paires de champs, chaque paire comptant un champ en agriculture biologique et un champ en agriculture conventionnelle. Ces paires étaient également caractérisées selon deux gradients : - le pourcentage d'agriculture biologique dans les parcelles adjacentes (de 3,5 à 30 %) ; - et l'importance des habitats semi-naturels. Les piégeages ont permis de recenser 120 espèces d'araignées et 75 espèces de carabes. Les structures de ces populations (densité d'activité et richesse en espèces) sont fortement influencées par les systèmes agricoles locaux.
La fiche auxiliaire : Les syrphes
Maude LE CORRE, AuteurLa famille des syrphes comprend 540 espèces. Cest un des auxiliaires les plus communs pour lutter contre les pucerons, ses larves pouvant en consommer jusquà 500 au cours de leur développement. Un environnement fleuri et diversifié favorisera limplantation des syrphes adultes, qui se nourrissent de nectar et de pollen.