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Puceron cendré et carpocapse du pommier : Araignées, insectes : leur rôle dans la régulation
Frédérique ROSE, AuteurLes vergers, en tant que cultures pérennes et donc relativement stables, sont des milieux cultivés intéressants pour l'étude des relations entre ravageurs et auxiliaires. Plusieurs thèses, dont les principaux résultats sont rapportés dans cet article, se sont notamment intéressées à la régulation des populations de pucerons cendrés et de carpocapse par les araignées et insectes en vergers de pommiers non-traités. La grande diversité des espèces d'araignées se traduit par des modes de chasse variés : diurnes ou nocturnes, à courre, en errance-affût, visuels, etc. Actives dès le mois de mars, leur nombre semble toutefois insuffisant pour réguler les populations de pucerons à partir d'avril-mai. D'autres auxiliaires viennent alors prendre le relai : larves de coccinelles et de syrphes, forficules, punaises prédatrices. Concernant la prédation du carpocapse, là encore, les interventions des auxiliaires semblent se relayer, avec une consommation des ufs et larves par les insectes, et des larves néonates et des différents stades larvaires par les araignées. Par ailleurs, l'influence de haies et bandes fleuries a été étudiée en Bretagne et Normandie. Étonnamment, dans cette étude (haies jeunes), plus les arbres fruitiers sont proches d'une haie, plus on trouve de pucerons et moins on trouve d'auxiliaires. Les résultats inverses sont observés pour les arbres proches de bandes fleuries.
Le ravageur émergent Drosophila suzukii : premières expérimentations sur un parasitoïde indigène en culture de fraise sous serre
Yannie TROTTIN, Auteur ; Véronique BAFFERT, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila suzukii (Matsumara) (Diptera : Drosophilidae) est un ravageur émergent et officiellement identifié en France en 2010. Il provoque des dégâts sur différentes cultures, notamment sur cultures de fraises sous abris. En France, des études ont été conduites par le CNRS de Lyon depuis 2012 sur la capacité de différents parasitoïdes de pupes et de larves de Drosophila melanogaster à parasiter D. suzukii. Suite à ces études en conditions de laboratoire, lefficacité de lun des parasitoïdes indigènes de pupes, Trichopria drosophilae, a été étudiée en culture expérimentale de fraisiers en 2013 et 2014, en collaboration avec le CNRS et lInra de Sophia Antipolis dans le cadre du projet Casdar Drosophila suzukii (2013-2016). Ce parasitoïde sest montré capable de retrouver les pupes de D. suzukii dans la culture et de les parasiter sans toutefois pouvoir contrôler le ravageur dans les conditions expérimentales de forte pression.
Auxiliaires : servez-vous !
Guy DUBON, AuteurL'article s'intéresse à la collecte d'insectes d'auxiliaires (larves et adultes de coccinelles, larves de chrysopes et de syrphes) dans des "réservoirs" prévus à cet effet. Lors d'un essai mené par la Sérail (Station dExpérimentation Rhône-Alpes Information Légumes), différentes méthodes et techniques de prélèvement ont été testées (battage des plants contre les parois internes d'un seau, aspiration), dans plusieurs tunnels de production, sur deux supports (blettes et orties) et à différentes périodes. Les avantages et inconvénients des différentes techniques sont présentés. Après les collectes, un tri des auxiliaires doit être effectué, par exemple avec la méthode des tamis, qui est expliquée. Au cours de cet essai, des Orius sp. ont également pu être capturés, grâce au passage d'un filet fauchoir sur des orties.
Bandes florales pour favoriser les antagonistes des pucerons en verger de pommiers : Guide pratique à partir de retours d'expériences
Pour réduire lutilisation des produits phytosanitaires, il est nécessaire de combiner des mesures prophylactiques (choix des espèces, fertilisation modérée ) avec de la lutte directe et la mise en place dinfrastructures écologiques. Les bandes fleuries en verger font partie de ces aménagements. Dans les vergers, elles optimisent les stratégies de protection en renforçant le rôle des ennemis naturels des populations de pucerons. Ce guide, réalisé par le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique, est basé sur les résultats de différentes expériences réalisées en France et ailleurs en Europe. Ces dernières ont testé la faisabilité de la mise en place des bandes fleuries en verger et leurs effets sur différents groupes dauxiliaires des pucerons du pommier. Ce guide est principalement destiné aux techniciens et arboriculteurs qui recherchent une synthèse des résultats expérimentaux sur la fonctionnalité des bandes fleuries en verger de pommiers et des conseils pratiques pour leur mise en place et leur réussite. Un choix d'espèces favorables est présenté avec une proposition d'un mélange visant à favoriser les prédateurs de pucerons.
Biodiversité : Aménagez, diversifiez, croissez !
Catherine MILOU, AuteurSi l'intérêt le plus visible de la biodiversité est d'abord esthétique (éléments paysagers), la diversité faunistique et floristique qui y est liée présente également des intérêts fonctionnels pour les agrosystèmes. Ce dossier présente diverses initiatives d'aménagements parcellaires. L'association Hommes et territoires et ses partenaires Agrifaune d'Eure-et-Loir et du Loiret, par exemple, ont travaillé sur la valorisation des zones situées sous les pylônes. Ils y ont mis en place des espaces herbacés favorables aux pollinisateurs et aux auxiliaires (insectes et oiseaux). Dans l'Aube, la fédération des chasseurs a testé, pendant quatre ans, le rôle des bandes enherbées ou de couverts sur la faune cynégétique et les insectes auxiliaires. De son côté, le Civam de l'Oasis, dans la Marne, a abordé les questions relatives à la biodiversité à travers la constitution d'un collectif d'agriculteurs et de ruraux non-exploitants.
Biodiversité fonctionnelle : Mieux mesurer les populations d'insectes
Frédérique ROSE, AuteurAfin d'évaluer la présence d'insectes auxiliaires, et donc la biodiversité fonctionnelle, au sein de parcelles agricoles, la société Advansee et le Ctifl ont développé la caméra Beecam et le logiciel Agathe. Ils permettent de suivre la densité d'activité des insectes de façon "continue, simultanée et objective, et sur une période variable". Ne permettant pas, toutefois, d'identifier les insectes détectés, ce dispositif doit être couplé aux méthodes de comptages traditionnelles. Le Ctifl a d'ores et déjà, en 2015, utilisé la caméra Beecam et le logiciel Agathe dans l'une de ses expérimentations.
Les carabes, auxiliaires des cultures fruitières françaises : Bilan de 15 ans détudes en verger
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes carabes sont des arthropodes très présents dans les vergers. Dans ces agrosystèmes, ils peuvent jouer deux rôles majeurs : - de bioindicateurs, de par leur sensibilité aux perturbations du milieu et aux produits phytosanitaires ; - d'auxiliaires des cultures, car la plupart sont des espèces prédatrices. Depuis 15 ans, le Ctifl et ses partenaires s'intéressent aux carabes. Dans cet article, les connaissances acquises sur leur potentiel de régulation des ravageurs par les carabes et sur les différentes espèces habitant dans les zones arboricoles sont présentées. La structure des communautés de carabes est également étudiée, basée sur les traits fonctionnels des carabes. Les espèces des habitats stables sont plus nombreuses dans les cultures arboricoles, notamment lorsqu'elles sont conduites en agriculture biologique.
La forficule : un insecte auxiliaire et ravageur
Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; Yannick GRALL, Auteur ; ET AL., AuteurLes forficules, ou perce-oreilles, sont des insectes polyphages qui, de fait, se nourrissent aussi bien d'autres insectes que de végétaux. Ainsi, ils endossent tantôt le rôle d'auxiliaire des cultures, plus particulièrement dans les vergers de fruits à pépins, tantôt le rôle de ravageur, plus particulièrement dans les vergers de fruits à noyau. Après un tour de l'état des connaissances sur les forficules, les auteurs présentent quelques stratégies de protection, mécaniques (applicables en agriculture biologique) et chimiques (non-applicables en AB).
La haie comme élément de régulation des ravageurs
Christian GLORIA, AuteurLes haies sont mises en avant pour leur intérêt dans la préservation de la biodiversité. Un dispositif, mis en place dans la Somme pour étudier l'influence des haies sur des parcelles agricoles, apporte des informations contrastées sur l'impact de ces infrastructures agroécologiques. Ainsi, à Marcelcave (80), entre 2010 et 2012, la FREDON Picardie (Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) a observé les effets des haies sur les populations de pucerons en culture de pommes de terre. Jean-Philippe Jeanson, du GIE des Beaux Jours, dont plusieurs parcelles ont été suivies dans le cadre de l'étude, apporte son témoignage. Sur les trois ans de l'étude, les populations de pucerons relevées ont été très variables d'une année sur l'autre. Sur la base des résultats de 2010 à 2012, la Chambre d'agriculture de Picardie a pu estimer que les haies engendraient, dans les parcelles, un grand nombre et une diversité plus riche des communautés de carabes et de syrphes, insectes prédateurs et de ravageurs.
Le melon actionne le levier variétal
Véronique BARGAIN, Auteur ; Alexandra SCHOENY, Auteur ; RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa sélection variétale est un levier pour réduire limpact des maladies et parasites sur les cultures. Ce dossier, consacré au melon de manière générale, présente les recherches conduites par les semenciers pour proposer des variétés résistantes, notamment à la fusariose, mais aussi au puceron et à loïdium. Le but de ces recherches est de proposer des variétés résistantes ayant de bonnes caractéristiques culturales et commerciales. Pour la lutte contre les pucerons, dautres modes de protection doivent être réfléchis (auxiliaires, abords de cultures). Dans les Bouches-du-Rhône, un groupe Ferme Dephy, regroupant des agriculteurs bio et conventionnels, suivi par la Chambre dagriculture, a pour but détudier les solutions naturelles de lutte contre les maladies et ravageurs. Un agriculteur, en bio, pratique notamment les lâchers dauxiliaires dans ses cultures de melon, associés avec des traitements naturels et il obtient de bons résultats. Cet agriculteur travaille également sur la gestion du sol pour lutter contre les maladies en inoculant son sol avec une préparation à base d'un champignon, et en gérant la fertilisation organique.
Le puceron lanigère du pommier : des perspectives de lutte
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). Son exploitation est située dans une très ancienne zone arboricole autrefois spécialisée dans la pêche, au sud de Vienne. Suite au problème de la Sharka, les vergers de pêches ont été, en très grande partie, remplacés par des pommiers. Les vergers de pommes de Claude Vaudaine ont été convertis progressivement à l'AB, à partir de 2007. L'arboriculteur apporte, dans cet article, son témoignage sur la lutte contre le puceron lanigère qui s'attaque aux pommes et dont la pression reste importante, en bio comme en conventionnel. Il utilise tout un arsenal de techniques préventives par l'instauration d'un équilibre végétatif et biologique du verger : choix des variétés, apport d'azote, taille en vert des gourmands... Il favorise également les auxiliaires prédateurs du puceron qui vont ainsi participer à l'équilibre global du verger : Aphélinus, forficules, mésanges...
Semis direct sous couvert : Un effet notable sur les carabes et donc les adventices
Cécile WALIGORA, AuteurLes carabes, des insectes auxiliaires des cultures, consomment des limaces, mais aussi des graines d'adventices présentes sur le sol. Depuis plusieurs années, l'Inra de Dijon étudie ce mode de consommation, qui participe à la diminution du stock grainier. Les essais mis en place, en agriculture conventionnelle, ont notamment permis de mettre en évidence l'impact positif du semis direct sous couvert sur la diversité des espèces de carabes. Cela s'avère d'autant plus vrai que la pratique du semis direct est ancienne (à partir de 3-4 ans). La présence de bandes enherbées aux alentours des parcelles est également favorable à la présence des carabes granivores. Suite à ces observations, l'Inra de Dijon se penche désormais sur la possibilité de diminuer les traitements herbicides.
Tous les espoirs sont permis
Maude LE CORRE, AuteurLe cynips est un ravageur important des châtaigneraies. Depuis cinq ans, une lutte biologique se met peu à peu en place en France, avec des lâchers de Torymus, un auxiliaire parasitoïde. Les premiers résultats commencent à être visibles et semblent prometteurs, comme dans d'autres pays concernés (Japon, États-Unis, Italie) : les auxiliaires ont été retrouvés sur tous les sites où des lâchers ont été effectués, même deux ans après.
Châtaigneraies : Plan de lutte contre le cynips
Frédérique ROSE, AuteurApparu en France en 2007, le cynips du châtaignier entraîne des dégâts importants en formant des galles sur les bourgeons de l'arbre, empêchant ainsi le développement des feuilles et la formation des fruits. Face à ce ravageur, arboriculteurs bio et conventionnels sont logés à la même enseigne. En effet, aucun moyen de lutte chimique n'a aujourd'hui pu prouver son efficacité. Seule la lutte biologique avec Torymus sinensis permet de réduire l'infestation, avec un inconvénient cependant : il faut plusieurs années (5 à 10 ans) à cet auxiliaire pour s'installer efficacement dans le verger. Par ailleurs, la ressource en Torymus sinensis n'est pas encore suffisante pour répondre à la demande des arboriculteurs. L'Inra, le CTIFL et les syndicats de producteurs de châtaignes travaillent actuellement sur un plan de lutte au niveau national.
Guide de terrain sur les ennemis naturels
Mary M. GARDINER, Auteur ; Ben W. PHILLIPS, Auteur ; Chelsea A. SMITH, Auteur ; ET AL., Auteur | NAPIERVILLE (361, rue St-Jacques, C.P. 1068, J0J 1L0, CANADA) : PELI (PÔLE D'EXELLENCE EN LUTTE INTÉGRÉE) | 2015Ce guide présente des photos, des descriptions et des clés d'identification des ennemis naturels. Ces organismes auxiliaires sont pour la plupart des insectes et des araignées que l'on retrouve dans les champs. Les espèces retrouvées font partie des coléoptères, des hémiptères, des mouches, des guêpes, des araignées, etc. Parmi les coléoptères, on retrouve : les coccinelles (asiatique, à quatorze pointes, à sept pointes, maculée) et les carabes. Les punaises regroupent les punaises anthocorides, les assassines, les nabidés, les pentatomidés. Les guêpes parasitoïdes, les mouches parasitoïdes, les mouches prédatrices, la cécidomyie, les araignées-loups, les araignées sauteuses, les araignées-crabes sont autant d'ennemis naturels décrits dans ce guide synthétique.