Thésaurus
> SCIENCE > BIOLOGIE > TAXONOMIE > EUCARYOTES > CLASSIFICATION DES ANIMAUX > ARTHROPODES > HEXAPODES > INSECTES > HEMIPTERES > MACROLOPHUS
MACROLOPHUSVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (14)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La biodiversité fonctionnelle en vidéo
Au sein dune série consacrée à la lutte biologique, lunité INRA dAntibes « Recherche et Développement en Lutte Biologique » a réalisé un film dédié à lun des principaux auxiliaires utilisés pour réguler les ravageurs (aleurodes, acariens, pucerons, mineuse de la tomate), Macrolophus pygmaeus. Ce film présente notamment les travaux du GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) sur lintérêt de bandes fleuries de souci afin de maintenir les populations de Macrolophus dans les abris et doptimiser les services rendus (projet Ecophyto Macroplus).
Rencontre technique Légumes en agriculture biologique
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2018Ce document regroupe les présentations des interventions qui ont eu lieu lors de la Rencontre technique CTIFL / ITAB de mars 2018, dédiée à la production des légumes en agriculture biologique. Le thème central de cette édition - « Les plantes de services » - représente un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les interventions ont été consacrées aux dernières avancées en matière de recherche et dexpérimentation visant plusieurs objectifs : gestion des bioagresseurs aériens ou telluriques, amélioration de la fertilité du sol, réduction du travail du sol. Au sommaire : - Utilisation des plantes de service pour protéger les cultures de poireau contre Thrips tabaci (Sébastien Picault, CTIFL) ; - Effet de plantes de service sur Myzus Persicae via l'émission de composés volatils (Hélène Gautier & Laurent Gomez, INRA) ; - Quelles techniques pour renforcer linstallation de Macrolophus pygmaeus ? (Jérôme Lambion, GRAB) ; - Des plantes de services "transformées" pour contrôler la verticilliose (Vincent Michel et Swann Dalbard, Agroscope Conthey) ; - Gestion alternative des nématodes à galles par la culture intermédiaire de Sorgho sous abri (Benjamin GARD, CTIFL) ; - Fertilisation de cultures légumières biologiques par l'utilisation des engrais verts (Maxime DAVY, CTIFL / Terre dEssais) ; - Intérêt d'une fertilisation de cultures légumières à base de luzerne fraîche (Maxime Davy, CTIFL / Terre dEssais pour Maët Le Lan, SEHBS / CA Bretagne) ; - Des engrais verts aux couverts végétaux : Des outils évolutifs damélioration des sols maraîchers (Guillaume Delaunay, EPLEFPA Les Sillons de Haute Alsace) ; Couverts végétaux & santé des plantes (Sébastien Picault, CTIFL) ; - Cultiver sur couverts végétaux couchés en maraîchage, faisabilité et premiers résultats : courge en Occitanie (Sandra Prisca Pierre, CTIFL) ; - Cultiver sur couverts couches en AB : Résultats de 2 années d'essai (Hélène Védie, GRAB) ; - Plantes de service en grandes cultures et en maraîchage biologiques (Marion Casagrande, ITAB).
Le souci, plante hôte de Macrolophus
Macrolophus pygmaeus est une punaise prédatrice très intéressante dans la régulation naturelle des bioagresseurs. Elle est indigène en France et sattaque à une large gamme de ravageurs (aleurodes, acariens, thrips, ufs de papillon, jeunes larves, pucerons). Cet auxiliaire est dailleurs utilisé depuis trente ans pour la protection intégrée de la tomate contre les aleurodes. Cependant, son utilisation est coûteuse (environ 0,14 HT/individu) et son installation peut être lente. Le souci (Calendula officinalis), plante rustique et bon marché, est une plante hôte de cette punaise. Elle peut être utilisée en bande fleurie ou en plante relais pour installer cet auxiliaire à un coût réduit. Cette fiche technique apporte des conseils sur la culture du souci (implantation...) et sur son utilisation pour la protection des cultures : comment bénéficier de leffet des soucis sur plusieurs années, comment utiliser le souci en tant que plante relais afin davoir des auxiliaires dès le début du printemps, comment forcer le transfert de Macropholus des soucis à la culture. Enfin, quelques points de vigilance sont évoqués avant de présenter des données technico-économiques sur cette méthode.
Dossier Bandes fleuries : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : renforcer leffet des bandes florales grâce à un transfert actif
Jérôme LAMBION, AuteurLes bandes fleuries sont un outil de biodiversité fonctionnelle pour lutter contre les principaux ravageurs sous tunnel du Sud de la France (aleurodes/acariens tétranyques). Lobjectif est de fournir, via une bande fleurie, un abri et de quoi nourrir des insectes auxiliaires (macrolophus) qui vont maintenir le niveau des ravageurs sous un seuil de nuisibilité économique pour les cultures (tomates). Lessai du GRAB Avignon teste leffet de la présence de soucis sur la population dauxiliaires dans la serre et cherche à savoir si un transfert actif des auxiliaires (soucis coupés et placés directement sur les tomates) renforce lefficacité de la bande fleurie. Les bandes fleuries sont, soit semées puis coupées/disposées dans le même tunnel, soit semées dans un tunnel et disposées dans un tunnel différent lannée suivante. Ces essais permettent de valider que les soucis servent de refuge hivernal pour les auxiliaires et que leur transfert actif renforce lefficacité du dispositif. Les soucis peuvent être utilisés pour réaliser des lâchers dans des nouvelles serres, et ce, dès le début de la culture, avant palissage.
Tomate bio : Une lutte intelligente contre la Tuta absoluta
Manu BUÉ, AuteurApparue dans le Finistère sur des exploitations bio depuis 2015, c'est sur les tomates que Tuta absoluta cause les plus gros dégâts. La larve du micro lépidoptère crée des mines dans les feuilles des tomates, puis creuse dans les fruits. Sa capacité de multiplication la rend très dangereuse pour les cultures. En bio, le producteur cherche à limiter les dégâts, en mettant en place différentes actions. Tout d'abord, la prévention : Tuta absoluta étant inféodée aux abris, il s'agira de procéder à une rotation des abris, d'éliminer les plantes hôtes et d'exporter les déchets de cultures. Toujours en prévention, la mise en place de pièges à hormones qui empêchera ou ralentira la reproduction du ravageur ; ainsi que l'exportation des fleurs et des fruits atteints. En matière de lutte biologique, plusieurs possibilités existent pour atténuer les attaques : introduire la punaise Macrolophus, insecte polyphage, pulvériser Bacillus thuringiensis. Il est aussi possible de traiter avec du savon noir (sur le bas des plantes) ou du Spinosad.
Comment neutraliser Tuta ?
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa lutte contre Tuta absoluta, petit lépidoptère qui affecte notamment les tomates, est basée sur la prévention et la détection précoce du ravageur. Le projet TutaPI, piloté de 2011 à 2014 par lITAB et lINRA, a eu pour objectif de concevoir, dévaluer et doptimiser des stratégies de protection biologique. Ces stratégies découleront généralement dun état des lieux préalable sur labri et les équipements en place (étanchéité, présence et homogénéité de chauffage, entretien des abords, environnement), ainsi que sur les conditions de culture. Différents scénarios sont exposés. Dans tous les cas, les stratégies sont basées sur la prophylaxie et la détection précoce du ravageur par des observations régulières dès limplantation de la culture. Les auxiliaires y sont mis en évidence car ils jouent un rôle essentiel dans la protection contre Tuta. Par exemple, Macrolophus pygmaeus est un prédateur déjà largement utilisé dans les stratégies de lutte contre les aleurodes, et qui se montre aussi efficace sur les ufs et les larves de Tuta. Des essais en serre montrent que lapport de Trichogramma achaeae en complément de Macrolophus permet de fiabiliser la stratégie de protection vis-à-vis de Tuta.
Un nouveau projet Ecophyto sur la biodiversité fonctionnelle : Macroplus
Jérôme LAMBION, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, le Grab pilote, à partir de 2015, le projet Macroplus. Celui-ci porte sur l'auxiliaire Macrolophus pygmaeus, prédateur d'aleurodes, mais aussi d'acariens tétranyques, de pucerons, de noctuelles et de Tuta absoluta. Les principaux freins à son utilisation par les maraîchers concernent son coût et la difficulté à l'installer dans les cultures, freins que le projet Macroplus va tenter de lever.
Tuta absoluta en culture de tomate sous serre et abri : protection biologique et démarche de protection intégrée
Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; Véronique BAFFERT ; ET AL., AuteurTuta absoluta est un bioagresseur de la tomate dont les dégâts peuvent atteindre 100% de la récolte. Suite à son apparition en France en 2008, un réseau de surveillance a été mis en place par les acteurs de la filière. Des études ont été menées depuis 2009 en serres de production et serres expérimentales avec l'objectif de mieux connaître le ravageur et de mettre au point des stratégies de protection biologique et protection intégrée adaptées aux conditions de culture françaises. Plusieurs auxiliaires sont testés : Marcrolophus melanotoma, Trichogramma achaeae, ainsi que l'incidence éventuelle de la présence d'aleurodes sur l'efficacité de M.melanotoma vis-à vis de T.absoluta. Les résultats montrent qu'en serre expérimentale, toutes les modalités avec M.melanotoma et/ou T.achaeae se sont montrées efficaces par rapport au témoin sans introduction d'auxiliaires. Les meilleurs résultats sont obtenus avec la combinaison M. melanotoma et T.achaeae. En serre de production, la stratégie basée sur l'introduction de M. melanotoma et de T.achaeae combinée à la mise en uvre d'un ensemble de méthodes (prophylaxie, protection chimique raisonnée en agriculture conventionnelle ) a permis de réguler de façon satisfaisante les populations de T.absoluta. L'utilisation combinée du prédateur Macrolophus melanotoma et du parasitoïde Trichogramma achaeae donne des résultats très encourageants avec une bonne efficacité.
Une stratégie innovante : l'introduction en pépinière de Macrolophus caliginosus
La protection intégrée des cultures de tomates sous serre est actuellement axée sur la lutte contre Trialeurodes vaporariorum. Le prédateur Macrolophus caliginosus, associé ou non aux parasitoïdes Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus, constitue le fer de lance du contrôle biologique de l'aleurode. Généralement, il est introduit dans les serres en début de culture, avant le développement des populations d'aleurodes. Mais, du fait de ses caractéristiques biologiques, son installation est relativement longue : 10 à 12 semaines s'avèrent souvent nécessaires pour atteindre des niveaux significatifs de population, capables de contrôler le ravageur. Afin d'améliorer la rapidité et l'homogénéité d'installation de M. caliginosus, 3 années d'expérimentations concertées à l'INRA d'Alénya et au CTIFL Balandran ouvrent une voie prometteuse à une nouvelle stratégie : le lâcher en pépinière. En pépinière, les essais ont porté sur l'intérêt du filet insect-proof, la méthodologie d'apport des proies et la durée de présence optimale du prédateur sur les plants. En culture, l'effet du nourrissage par apport de proies a été étudié dans un souci de limitation de coûts, ainsi que la nécessité d'une complémentation avec E.formosa. Devant les résultats positifs révélés dans les essais et à la production, cette nouvelle stratégie devrait prochainement s'élargir à d'autres cultures, voire à d'autres auxiliaires.
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
La lutte intégrée arrive timidement
En aubergine, des essai d'introcution d'auxiliaires ont eu des résultats positifs contre les nombreux ravageurs. De plus, il est possible de développer la lutte intégrée à un coût d'environ 3F/m2, économiquement abordable pour les producteurs. Des problèmes persistent cependant pour les punaises et les noctuelles et les stratégies d'apports doivent être affinées et raisonnées dans le cadre d'une approche globale de la lutte impliquant une prophylaxie adéquate.
Tomate/Lutte intégrée : des lâchers en pépinière
Avec pour souci permanent l'amélioration de la protection intégrée et son adaptation aux conditions méditerranéennes, l'INRA d'Alénya et les Ets Koppert ont étudié 97/98 une nouvelle stratégie de lâcher de Macrolophus caliginosus "pour lutter contre l'aleurode des serres". Présentation de l'expérimentation et des premiers résultats.
Macrolophus caliginosus : le tabac donne un souffle nouveau
L' utilisation du tabac, comme plante-relais pour maintenir et élever du M. caliginosus sous serre de production de tomate, permet d'implanter plus précocement ce prédateur sur la culture, avec une efficacité au moins équivalente à une stratégie commerciale. De plus, le coût de cette technique étant très nettement inférieur à celui d'une stratégie commerciale, sa vulgarisation en sera d'autant facilitée.
Lutte intégrée sous serre
Dans le cadre de la collection thématique "Essais", ce numéro (90 fiches) est consacré à la lutte intégrée sous serre. Expérimentations conduites avec : - Orius sur poivron, concombre, fraisier - Macrolophus sur tomate et aubergine. Protocoles, conduites des essais, méthodes expérimentales, résultats, conclusions.