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6e rencontre technique agriculture biologique Des méthodes alternatives contre les bio-agresseurs
GRAB, Auteur ; Claude TRONEL, AuteurEn février 2013, l'Itab et le Ctifl organisaient leur Rencontre Technique Agriculture Biologique pour aborder les méthodes alternatives contre les ravageurs et la tavelure. Des expérimentations montrent l'efficacité des pulvérisations bihebdomadaires de fructose et de saccharose (1 à 10 g/hl) contre le carpocapse sur pommier. Les différences de dégâts selon les variétés sont considérables. Contre la tavelure sur poirier (Williams), les faibles doses de sulfate de cuivre (200 à 400 g/ha) sont aussi efficaces que les traitements conventionnels, contrairement à la bouillie sulfo-calcique ou au soufre seul. L'influence des systèmes de production sur les auxiliaires en pommier est discutée, ainsi que l'efficacité des pièges contre le campagnol provençal.
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Actualité : Biodiversité végétale : Appel de Poitiers
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ASPRO PNPP, Auteur ; ET AL., AuteurSeize organisations, dont la Confédération paysanne, ont lancé un Appel à l'issue des Etats généraux « abeilles, semences et biodiversité » tenus à Poitiers, les 23 et 24 juin 2012. Suite au constat de la mise en place, au cours du dernier siècle, d'une agriculture chimique posant de nombreux problèmes, les organisations en appellent à une réorientation de l'agriculture. Elles réclament plusieurs mesures pour sauver l'abeille (notamment autour de l'interdiction de tous les OGM et de certains pesticides) ; pour reconnaître les droits des paysans (avec notamment l'interdiction de tous brevets et COV (Certificat d'obtention végétale)...) ; et pour un changement des pratiques agricoles (avec notamment l'autorisation immédiate des PNPP (Préparations naturelles peu préoccupantes) comme le purin d'ortie). Elle s'engagent à se réapproprier pleinement le métier de paysan, notamment en respectant la biodiversité sauvage et cultivée et en replaçant l'être humain au cur de la nature et non plus au-dessus.
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Un adversaire redoutable : le mildiou de la tomate
Quand le printemps traîne à s'installer franchement, on hésite à aérer nos serres comme il faudrait afin de préserver quelques calories à nos tomates, concombres et autres haricots verts. C'est une erreur ! Il vaut mieux perdre un peu de précocité et éviter de faire la douloureuse expérience du mildiou dont la particularité est de se développer très rapidement et de pouvoir ainsi anéantir une plantation de tomates en 8 ou 15 jours. Conseils pour lutter le plus efficacement possible.
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Agriculture biologique et alimentation, un mariage fertile
Grâce à des films "grand public" et à des livres, les consommateurs découvrent le lien entre la qualité de leur alimentation et leur santé. Ils souhaitent des produits locaux goûteux, frais, respectant l'environnement, leur santé comme celle des paysans qui les produisent, tandis que les paysans s'engagent de plus en plus dans le bio et nouent des alliances avec les consommateurs. Cet ouvrage dresse un état des lieux de l'agriculture et des aliments qu'elle produit. Il tente de définir les divers modes de production agricole et explique le choix de l'agriculture biologique. Il préconise la consommation d'aliments bio dans la restauration collective afin de les mettre à la portée du plus grand nombre et de conforter un marché local. Au sommaire : 1 - Comprendre : - Les chiffres de la bio en France ; - Des définitions ; - Freins et leviers à la diversification des cultures ; - La bio, une réponse écologiste. 2 - Agir : - La question foncière en France ; - Actions des élus dans le domaine de l'installation ; - Organisation et création de filières de distribution ; - La certification et les labels ; - La restauration collective en milieu scolaire ; - La formation professionnelle ; - Semences paysannes et préparations naturelles peu préoccupantes.
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Agriculture : Pressions sur la bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurL'agriculture biologique présente plusieurs atouts : non recours à la chimie de synthèse ; sols retenant plus d'eau et de CO2 par rapport aux sols conventionnels... (selon Urs Niggli au dernier séminaire international de l'Agence bio). Cependant, si l'agriculteur bio soigne avant tout la terre, des problèmes agronomiques restent sans solution : maladies ou prédateurs qu'on ne sait écarter, mauvaises herbes... Suite à un séminaire organisé à Lille, en mars 2010, par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique), Alain Delebecq, président de cet Institut, déclarait qu'il serait souhaitable de favoriser l'expérimentation sur l'agronomie et sur la connaissance des produits naturels. Par ailleurs, il est apparu que l'harmonisation européenne reste à construire en matière de substances à usage agricole (par exemple, en Allemagne, on peut fabriquer ses propres produits à base de plantes, en France c'est illégal). Guy Kaestler, au nom de l'Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants, regrette que ce que l'on appelle les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) soit soumises aux mêmes règles que les pesticides chimiques de synthèse.
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Alternatives au cuivre contre le cycloconium de l'olivier
Le GRAB a mis en place des essais visant à étudier les alternatives au cuivre contre le cycloconium de l'olivier. 5 traitements différents ont été étudiés : bouillie sulfo-calcique, PhytoCuivre®, argile kaolinite, bouillie bordelaise, Cuivrol®. La réduction de dose de cuivre semble possible pour lutter contre le cycloconium, puisque l'efficacité atteint 60 % dans des conditions de protection non optimales. Les produits développés étant bien différents, et les modes d'action distincts, les stratégies d'application seront à bien caler pour chacun d'entre eux.
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Alternatives au cuivre pour contrôler le mildiou de la vigne en AB : Essai en parcelle expérimentale à Espenel
En 2020, le Grab et la Cave de Die Jaillance (basée dans la Drôme) ont mené un essai sur une parcelle expérimentale, afin de trouver des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Plusieurs modalités ont ainsi été comparées : un témoin (non traité) ; une modalité « cuivre » (400 g CU métal/ha, ce qui correspond à la référence régionale) ; une modalité « cuivre faible dose » (100 g CU métal/ha) ; une modalité « Chitoplant » (produit à base de chitosan, 5 g/L) ; et quatre autres modalités qui associent la faible dose de cuivre et un produit alternatif (Chitoplant, vinaigre blanc bio 8°, savon noir et décoction de prêle). Les risques de contamination au mildiou les plus élevés sont apparus de la mi-mai à la mi-juin. Une inoculation de mildiou a ensuite été effectuée le 18 juin. Le niveau de pression du mildiou peut ainsi être qualifié de moyen. Six traitements ont été réalisés tout au long de la saison, avec en moyenne 12 jours décart. Le mélange Chitoplant et cuivre a entraîné une précipitation de ce dernier dans la bouillie, ces deux traitements ont donc été appliqués séparément. Aucune différence significative na été observée entre le témoin et la modalité « Chitoplant ». La fréquence des dégâts est identique quelle que soit la dose de cuivre (100 ou 400 g CU métal/ha), et lajout de Chitoplant, de vinaigre blanc, de savon noir ou de décoction de prêle à la faible dose de cuivre na pas significativement amélioré la protection phytosanitaire.
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Des alternatives aux cuivres
Arnaud FURET, Auteur ; Luc BAUER, AuteurLa nature chimique du cuivre utilisé dans les vignes bio contre le mildiou ne doit pas être le seul critère de choix. La formulation a également un grand rôle, son prix et la concentration en cuivre métal. Les essais de l'Adabio montrent de fortes différences de prix, à efficacité égale. En Beaujolais, des tests participatifs sont menés par l'ARDAB avec la Chambre d'agriculture du Rhône afin de réduire les doses de cuivre métal. Un traitement cuprique classique à dose réduite de 40 % est comparé avec la même dose réduite de cuivre additionnée d'une décoction de 200 g/ha d'écorce de bourdaine selon la méthode d'Eric Petiot. Cette dernière formulation offre une protection supérieure au cuivre seul, même si les résultats ne sont pas significatifs sur tous les essais.
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Alternatives écologiques à la fumigation dans la culture de fraises
François DEMERS, Auteur ; RICHARD HOGUE, Auteur ; THOMAS JEANNE, Auteur | BEAUPORT (3999, avenue Saint-Samuel, G1C 4S5, CANADA) : CLUB AGROENVIRONNEMENTAL EN HORTICULTURE | 2014Des essais ont été conduits sur 2 sites de cultures de fraise dans le but d'évaluer quelques alternatives écologiques à la fumigation. Ce projet de 2 ans a été mené au Québec dans le cadre du programme PRIME-VERT. 64 parcelles ont été suivies durant ces deux années où des traitements écologiques ont été appliqués avec ou sans fumigations. Les traitements alternatifs sont du Rootshield Trichoderma harzianum T22, du Microflora Bacillus sp et du compost FSLP-S (Fraction solide de lisier de porc composté avec ajout de Streptomyces). Ces trois produits, reconnus pour des propriétés phytosanitaires particulières, ont été comparés à la fumigation (Chloropicrine). Les résultats diffèrent sensiblement d'une année à l'autre pour certains traitements. En 2012, le traitement Rootshield et Compost-FSLP ont permis d'obtenir des rendements en moyenne plus élevés que le témoin. La fumigation a conduit aussi à un rendement significativement plus élevé que le témoin cette même année. Sur les 2 années, les parcelles du site en rotation ont donné de meilleurs rendements que celles du site en monoculture. Le traitement au Rootshield (Trichoderma) semble contrôler le rhizoctonia. Le compost-FSLP a donné un bon rendement sur le site en rotation avec ou sans fumigation. Ces résultats ont été présentés dans le cadre de la Journée horticole de la Mauricie 2014.
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Un anti-oïdium naturel en préparation
Marion IVALDI, AuteurEn cours d'homologation, le Prévam est un anti-oïdium d'origine naturelle, à base d'huile essentielle d'orange douce. Il présente peu de risques d'induire des phénomènes de résistance. Son action, par contact, entraîne la dessication des cuticules et parois fongiques, dans les heures suivant son application. Vivagro, qui le commercialise, conseille de l'utiliser tôt dans la saison, surtout en conduite bio. Présenté comme une alternative au soufre, il peut être utilisé seul, mais il est plutôt recommandé de l'utiliser en association avec du soufre à dose réduite. Ainsi, selon les essais, les résultats d'un traitement en association avec un soufre à 4-5 kg/ha sont identiques à un traitement en soufre à pleine dose.
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Antifungal effects of compost tea microorganisms on tomato pathogens
Anna ON, Auteur ; Francis WONG, Auteur ; Queenie KO, Auteur ; ET AL., AuteurLes thés de compost sont des extraits liquides fermentés issus des matières compostées. Ils sont utilisés en agriculture pour leur capacité à contrôler les agents pathogènes des plantes. Dans cette étude, les effets inhibiteurs des bactéries du thé de compost ont été examinés contre la croissance du mycélium de l'alternariose (Alternaria solani) et de la pourriture grise (Botrytis cinerea) ainsi que le développement des maladies sur les tomates. L'isolement des extraits antifongiques et l'identification des composés antifongiques de souches bactériennes les plus efficaces ont également été réalisés. Les résultats ont montré que les bactéries ont la capacité d'inhiber fortement la croissance mycélienne de l'alternariose et/ou de la pourriture grise jusqu'à 70 %. Les deux isolats les plus importants, Brevibacterium linens et Bacillus subtilis, ont montré que l'application des antagonistes bactériens avec les agents pathogènes dans les tomates a inhibé le développement de lésions de la pourriture grise jusqu'à 61 %. Les composés antifongiques trouvés dans les extraits bactériens ont indiqué que l'antibiose est le principal mécanisme d'action dans ce processus d'inhibition.
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Applications de soufre en automne : une nouvelle manière de lutter contre l'ériophyide à galles du poirier
L'ériophyide à galles du poirier peut occasionner localement de très gros dégâts. Un traitement de printemps à l'huile minérale, lors de la migration des ériophyides des bourgeons vers les jeunes feuilles et fleurs est actuellement le seul moyen de lutte autorisé en agriculture biologique. Le but de l'essai décrit ici était de tester l'efficacité des traitements effectués lors de la migration automnale de l'acarien vers ses lieux d'hivernage. Les différents produits (soufre, huile minérale ), appliqués juste après la récolte ont montré, pour les contrôles de bourgeons effectués en laboratoire, d'excellents résultats pour toutes les variétés testées. Cependant, cette efficacité n'a pas été confirmée dans tous les cas par les contrôles visuels effectués à la floraison. Seuls les arbres traités au soufre étaient pratiquement sans symptômes au printemps suivant et un assainissement des parcelles fortement attaquées peut être envisagé.
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L'approbation des substances de base continue
Véronique BARGAIN, AuteurPatrick Marchand, de l'ITAB, a expliqué, lors d'une conférence au Sival : "Les substances de base sont des substances non préoccupantes, non toxiques, dont la destination principale n'est pas d'être utilisées à des fins phytosanitaires, mais qui peuvent néanmoins être utiles dans la protection sanitaire, et qui ne sont pas des biostimulants." Ces substances (bicarbonate de sodium, vinaigre, prêle...) sont, pour certaines, utilisées depuis longtemps en bio. Neuf substances de base ont déjà été approuvées par la Commission européenne. De nombreux autres dossiers sont en cours d'instruction ou de montage. Cependant, ne pouvant être vendues en tant que produits phytosanitaires, des problèmes de conditionnement, de présentation du produit, de règles d'utilisation... ne facilitent pas leur commercialisation.
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Arboriculture biologique : Neem, la vérité s'il vous plaît
On nomme neem les préparations à base d'extraits végétaux issus du neem, arbre tropical de la famille des Meliaceae. Ces préparations ont un principe actif, l'azadirachtine, doué de propriétés insecticides. Le neem figure dans le cahier des charges européen sur fruitiers en agriculture biologique, mais il n'est toujours pas autorisé en France, au grand dam des producteurs. Le manque de données toxicologiques semble être à l'origine de ce retard. Des dossiers d'homologation ont été déposés et sont en cours d'examen.
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Arbres fruitiers : Vigueur maximale, traitement minimal
Comment avoir un verger en pleine santé sans recourir aux traitements ? Conseils pour privilégier la lutte préventive contre les parasites, ravageurs ou champignons qui menacent les arbres fruitiers.