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Dossier : La bio made in Europe
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; Jean-François LYPHOUT, Auteur ; ET AL.Depuis janvier 2009, le nouveau dispositif réglementaire européen de l'agriculture biologique est en vigueur. Nature & Progrès Belgique revient sur les conséquences de son application. Après une introduction relative au modèle originel de la bio, au seuil des OGM fixé à 0,9% de contamination, au "Paquet hygiène", le dossier détaille la situation. Il aborde les ambiguités liées au seuil d'étiquetage des OGM et à l'application de la directive 2001/18, les problèmes concernant les intrants et l'alerte lancée par l'ASPRO-PNPP (Association pour la PROmotion des Produits Naturels Peu Préoccupants) ; les semences paysannes, l'alimentation des ruminants, le lien au sol alimentaire, les traitements vétérinaires ; l'engagement de Nature & Progrès Belgique et de la FNAB.
Dossier : Tomates : Sale temps sur les tomates ; Tomates anciennes, le résultat du test
Jean-Paul THOREZ, Auteur ; Sarah MATHE, AuteurLa tomate peut, en théorie, souffrir de plus de vingt-cinq maladies, mais le jardinier ne craint réellement que Phytophtora infestans, agent du mildiou de la tomate et de la pomme de terre. Après une présentation du mildiou, devenu plus virulent au cours des années 1990, des indications sont données sur les bonnes pratiques à adopter pour prévenir la maladie, les variétés dites "résistantes", les traitements traditionnels qui marchent (bouillie bordelaise, pulvérisation de décoction de prêle, purin d'ortie), les solutions d'avenir (éliciteurs, BRF) et les tendances climatiques futures. En 2008, Terre vivante a proposé, pour la deuxième année consécutive, aux abonnés des Quatre saisons du jardin bio, de tester des variétés de tomates méconnues. Plus de 200 expérimentateurs ont participé. Le travail s'est fait en lien avec l'association d'agriculteurs bio Biocivam 11 et le semencier Graines del Païs. Les résultats du test, relatifs à l'analyse de différents comportements (évaluation du rendement, de la vigueur, de la sensibilité aux maladies, du taux de déchets et de la qualité gustative), et certaines variétés (Zuckertraube, Beef Taninges, Améliorée de Monthléry...) sont présentés.
Effet du traitement à l'eau chaude sur les champignons associés aux jeunes plants de vigne
L. CASIERI, Auteur ; V. HOFSTETTER, Auteur ; O. VIRET ; ET AL.Le déclin des jeunes plants de vigne, appelé communément "maladie de Pétri", est un problème sérieux qui concerne la plupart des régions viticoles du monde. Le traitement à l'eau chaude pour assainir le matériel de pépinière contaminé par des pathogènes fongiques a été proposé par divers auteurs, mais reste controversé. Le travail présenté ici se focalise sur l'identification des communautés fongiques associées à des plants de vigne d'un an issus de cinq cépages différents (Chasselas, Gamay, Gamaret, Arvine et Humagne rouge), ainsi que sur les modifications de ces mêmes communautés après traitement à l'eau chaude (45 min à 50°C). De grandes différences sont apparues entre les communautés vivant au sein de chaque cépage, ce qui pourrait être lié à une composition chimique et/ou à des structures de bois différentes. Il s'avère que le traitement à l'eau chaude diminue la fréquence des pathogènes stricts de la vigne, ce qui confirme le potentiel de ce traitement pour assainir les plants. Il augmente cependant la fréquence d'isolement d'espèces de champignons phytopathogènes au sens large et non inféodés à la vigne. La communauté fongique des plants de vignes s'avère au final bien plus importante que celle décrite habituellement dans la littérature. Un travail important doit être mené pour comprendre le rôle et le type d'interactions que jouent ces différentes espèces de champignons au sein des structures ligneuses de la vigne et dans l'établissement de la maladie de Petri ou de l'Esca.
Enquêtes auprès de vignerons bio en Dordogne : Moins de cuivre utilisé
Eric MAILLE, AuteurDepuis quatre ans, en fin de campagne, AgroBioPérigord organise une analyse phytosanitaire de l'année. Il s'agit de répertorier au mieux les pratiques des vignerons biologiques ou en conversion, afin de pouvoir établir un bilan le plus proche possible de la réalité, d'adapter les thèmes d'expérimentation et de formation, d'anticiper d'éventuels problèmes face à la réglementation, etc. Malgré des années de fortes pressions du mildiou, la baisse des quantités de cuivre utilisées par les vignerons se poursuit. Un encart donne quelques enseignements sur l'effet des traitements cupriques, ainsi que sur le lien avec les pluies et les risques de lessivage.
L'homologation des produits phytos alternatifs à la peine
Céline FRICOTTE, AuteurPour être homologuées, toutes les substances actives doivent être inscrites à l'annexe 1 de la directive européenne 91/114, actuellement en cours de révision. Leur autorisation et leur évaluation se font au niveau communautaire. En revanche, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) des spécialités phytopharmaceutiques est réalisée par chaque Etat membre. De leur côté, les spécialités autorisées en agriculture biologique (AB) doivent cumuler les deux points précédemment cités, auxquels s'ajoute une inscription sur la liste positive des substances actives utilisables en AB (réglements CE 834/2007 et CE 889/2008). Y figurent entre autres : les pyréthrines, les phéromones... A travers les analyses de Monique Jonis, responsable santé des plantes à l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab), et de Vincent Mazière, coordinateur d'Aspro-PNPP (Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants), l'article revient sur "cette superposition de réglementations...", sur le statut des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), sur l'effet de la loi d'orientation agricole de janvier 2006, ainsi que sur un décret, paru au Journal Officiel, le 25 juin 2009, qui réglemente les PNPP en France et propose une procédure simplifiée.
Nanomatériaux : recherches nécessaires pour l'agriculture
K. KNAUER, Auteur ; Thomas BUCHELI, AuteurLa nanotechnologie consiste à utiliser des nanoparticules (NP) synthétiques dans des produits avec pour objectif de réduire la quantité d'agent actif utilisé, et donc l'impact sur l'environnement. Cette technologie est déjà utilisée dans les domaines de traitement de surface, en pharmacothérapie Cet article présente les recherches nécessaires sur l'utilisation de ces nanoparticules en agriculture. Bien que leur utilisation dans des produits phytosanitaires et des engrais puisse être bénéfique pour l'environnement, il est d'abord impératif d'évaluer leurs risques potentiels. Les méthodes d'analyse permettant de quantifier les nanoparticules dans les échantillons de l'environnement sont pour l'heure pratiquement inexistantes. Il est nécessaire que les autorités compétentes pour l'homologation et la recherche fournissent des informations afin de permettre d'utiliser cette technologie en toute sécurité et qu'elle puisse soutenir une agriculture productive et durable.
Le neem contre les insectes et les maladies
André BELANGER, Auteur ; Thaddée MUSABYIMANA, AuteurDepuis plus d'une trentaine d'années, les effets antiparasitaires des extraits de graines de neem (Azadirachta indica) ont fait l'objet de nombreuses études scientifiques à travers le monde. Ces extraits ont démontré à la fois leur innocuité pour l'environnement et leur efficacité dans le contrôle de plus de 40 espèces d'arthropodes nuisibles et de certaines maladies des plantes. Au Canada, ces extraits se sont révélés efficaces en serre et en champs dans le domaine de l'horticulture et de la foresterie, mais ne sont pas encore homologués. Les formulations à base de neem ont par ailleurs l'intérêt de n'avoir aucun effet néfaste sur les insectes auxiliaires et de ne pas entraîner le développement de résistances chez les ravageurs, contrairement à beaucoup de pesticides conventionnels. Comparativement à ces derniers, elles présentent de plus des effets comparables voire supérieurs sur les ravageurs.
Olives et cerises : Quelle mouche vous a piquées ?
Jean-Luc PETIT, AuteurEn agriculture biologique, les mouches occasionnent des dégâts importants. Pour l'olivier, la lutte est possible en respect du cahier des charges européen. En revanche, pour le cerisier, la réponse technique n'est pas toujours au rendez-vous. La mouche de l'olive (Bactrocera oleae) est un diptère qui présente 3 à 5 générations par an. La lutte comprend deux stratégies : le Spinosad (homologué en bio en France pour l'olive, mais pas sur la mouche de la cerise) et la kaolinite (en cours d'homologation). Le Spinosad, qui agit sur le système nerveux, ne semble pas présenter de risque d'apparition de résistance croisée mais n'est pas sans effet sur les abeilles, les trichogrammes et autres parasitoïdes. La kaolinite agit comme un répulsif sur les ravageurs et a un effet sur les maladies fongiques. Les pièges massifs et la lutte prophylactique peuvent aussi protéger les oliveraies contre la mouche. Contre la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi), seul le piégeage massif est utilisable. Des pistes de recherche existent et concernent notamment : les auxiliaires prédateurs, les parasites (champignon Beauveria bassiana ) et les agents entomopathogènes (nématode Steinernema carpocapsae ), les hormones d'oviposition, le neem , sans négliger le rôle des oiseaux insectivores.
Produire des légumes bio : Etat des lieux et principales évolutions règlementaires
Christian ICARD, Auteur ; Dominique BERRY, Auteur ; Juliette LEROUX, Auteur ; ET AL., AuteurLa production biologique de légumes frais en France représente environ 7 000 ha, soit un peu moins de 3 % de la surface totale en légumes frais. Cette surface a doublé depuis 1999, signe d'une dynamique forte, répondant à une demande de plus en plus importante. Cette production respecte le nouveau cahier des charges européen (RCE 834/2007 et RCE 889/2008), entré en application le 1er janvier 2009. Peu de modifications sont à noter pour les légumes. En plus de ce cahier des charges, concernant la protection des cultures, un décret relatif aux "Préparations naturelles peu préoccupantes" est paru au Journal Officiel, le 25 juin 2009.
Protection des plantes : Quoi de neuf ?
Monique JONIS, AuteurDe nombreuses nouveautés réglementaires sont apparues en 2009, concernant les produits de protection des plantes. Un avis de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) préconise, afin de protéger les organismes de l'environnement, de limiter les doses de cuivre utilisé à 8 applications/an avec une dose maximum de 0,5 kg, soit 4 kg/ha/an. Une étude supplémentaire devra déterminer si une application de 750 g/ha est acceptable, notamment pour les oiseaux. Les préparations cupriques seront évaluées dans cette optique. Néanmoins, les préparations actuelles sont autorisées jusqu'au 31 mai 2014. Concernant les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), le ministère de l'Agriculture a fait paraître un décret encadrant la commercialisation de celles qui revendiquent des effets phytopharmaceutiques. L'article fait ensuite le point sur l'actualité de quelques produits (bouillie Sulfo-calcique italienne, Neem, argiles, bicarbonate de potassium, quassia), ainsi que sur l'expérimentation sur les produits alternatifs.
Purin d'orties et préparations naturelles : l'interdiction cachée
NATURE & PROGRES, AuteurLe ministère de l'Agriculture a sorti, le 25 juin 2009, le décret d'application concernant l'exclusion du champ d'application de la loi d'orientation agricole de 2006 des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP). Ce décret qui devait simplifier la commercialisation des PNPP n'en fera rien, puisqu'il exige que les substances naturelles fassent "l'objet d'une procédure d'inscription sur la liste communautaire des substances actives..." Pour Nature & Progrès, cette inscription apparaît inadaptée et injustifiée. Alors que d'autres pays européens classent les PNPP dans une catégorie à part, la France les classe comme "Phytopharmaceutiques", qualificatif juridique appliqué aux pesticides utilisés sur les cultures. De nombreuses associations se mobilisent pour avoir un décret permettant une réelle mise sur le marché des PNPP.
Santé - Fiche n° 2 : Des produits naturels pour une protection alternative en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Santé - Fiche n° 2 : Des produits naturels pour une protection alternative en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. En agriculture biologique, malgré les efforts réalisés en amont pour limiter le développement des bio-agresseurs, on peut se trouver dans des situations où il est nécessaire de réaliser des traitements phytosanitaires. Il est alors possible de faire le choix de préparations naturelles à action pesticide. Ces produits à base de plantes ou de minéraux sont considérés comme « doux » ou peu préoccupants. Leur utilisation garantit un meilleur respect de notre environnement.
La bouillie cuprique EEC
Pour lutter contre le mildiou, il existe le cuivre et la bouillie bordelaise. Des brésiliens ont conçu une nouvelle formule : la bouillie cuprique EEC. Elle permettrait de réduire jusqu'à 400 fois la dose de cuivre. Cette nouvelle formule intègre du vinaigre de vin et des graines de lin. La formule de fabrication est donnée, ainsi que les résultats, plutôt concluants, d'une expérimentation sur plusieurs cultures : pommes de terre, choux, pêchers, citrus, Elle garde les propriétés phytosanitaires des fongicides cuivriques mais en minimisant les doses de cuivre.
Cahier technique Techn'ITAB : Intrants destinés aux productions végétales biologiques : Quelles exigences réglementaires ?
Utiliser des intrants agricoles peut présenter des risques pour l'homme, les animaux et l'environnement. Les procédures d'évaluation et d'autorisation des produits visent à garantir l'efficacité des produits et à s'assurer d'un niveau de toxicité acceptable permettant de limiter les risques. Ces procédures sont harmonisées au niveau communautaire. Cependant, des disparités dans les méthodes d'évaluation peuvent apparaître entre différents pays. Par ailleurs, pour les productions biologiques, la réglementation AB européenne vient se superposer aux règlements communautaires et nationaux sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, ce qui complexifie les procédures et aboutit souvent à réduire le nombre de produits utilisables. Ce document a pour objet de rappeler les conditions de mise en marché des produits phytopharmaceutiques et des matières fertilisantes en agriculture biologique et d'apporter un éclairage sur le cas particulier des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes. Au sommaire : - Principaux intrants : matières fertilisantes et phytopharmaceutiques, quelques définitions ; - Cadre général des exigences réglementaires ; - Articulation entre les différentes règlementations européennes et nationales ; - Évaluation des produits phytopharmaceutiques ; - Cas des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) ; - Évaluation des matières fertilisantes.
La carie des céréales
Michel MANGIN, Auteur ; Patrice MORAND, AuteurLa carie des céréales est en forte recrudescence en France, c'est une maladie à fort pouvoir de propagation qui rend les récoltes non commercialisables en cas de trop forte contamination. La Chambre d'Agriculture de Rhône-Alpes a ainsi conduit deux expérimentations sur des parcelles naturellement contaminées et avec des semences contaminées artificiellement. Un premier essai sur le traitement des semences révèle que la bouillie bordelaise, le cuivrol et l'oxycure sont efficaces entre 100 et 200 g de matière active par quintal, l'héliocuivre à partir de 300 g et le sulfate de cuivre à 50 g. Aucun des produits n'est homologué pour cet usage, mais des démarches sont en cours, vu les très bons résultats obtenus. Actuellement, seuls le cuivrol et le sulfate de cuivre peuvent être utilisés à titre de fortifiant. C'est aussi le cas de Tillecur qui s'est montré efficace. La comparaison des témoins contaminés ou certifiés sans traitement permet d'affirmer qu'il n'y a pas de contamination par le sol. L'ensemble des produits testés, des conditions d'expérimentations et des résultats sont donnés dans un tableau. Un deuxième essai a testé la résistance de 24 variétés à la carie. Les résultats donnent le % d'épis cariés pour chaque variété. Ils sont à prendre avec prudence car ils concernent les races de caries présentes sur le site d'expérimentation, or il en existe des dizaines d'autres. Il en va de même pour les résultats d'essais du même type conduits par Arvalis et présentés ici. Ainsi, l'orge, le triticale, le seigle et l'avoine affichent des niveaux de contamination nuls et le blé dur semble assez résistant. Il est rappelé que le Cerall, produit à base de Pseudomonas chlororaphis, vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché en France contre la carie du blé, la fusariose et la septoriose de l'épi.