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Toxicological Comparison of Pesticide Active Substances Approved for Conventional vs. Organic Agriculture in Europe
Helmut BURTSCHER-SCHADEN, Auteur ; Thomas DURSTBERGER, Auteur ; Johann ZALLER, AuteurBeaucoup de débats subsistent autour des substances actives (SA) présentes dans les pesticides utilisables en agriculture conventionnelle ou en agriculture biologique. Une des interrogations concerne les effets non ciblés : les SA (principalement synthétiques) des pesticides utilisés en agriculture conventionnelle ont-elles des effets non ciblés différents de ceux des SA naturelles des pesticides employés en agriculture biologique ? Cette étude autrichienne a analysé la base de données officielle des pesticides autorisés au sein de lUnion Européenne. Elle a ainsi étudié et comparé 256 SA utilisables uniquement en conventionnel (non autorisées en bio) et 134 SA autorisées en bio. Afin dévaluer leur toxicité, cette étude sest appuyée sur le système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH), ainsi que sur des valeurs indicatives sanitaires, établies par les autorités européennes lorsque les SA présentent un risque pour la santé ou lenvironnement (ex : la dose journalière admissible, le niveau acceptable d'exposition de l'opérateur ). Les résultats montrent que 55 % des SA utilisées en agriculture conventionnelle contenaient des mentions de danger pour la santé ou pour l'environnement, contre 3 % des SA autorisées en agriculture bio. Des avertissements concernant des effets nocifs possibles sur les enfants à naître, des soupçons de cancérogénicité ou des effets mortels aigus ont été trouvés dans 16 % des SA utilisées en agriculture conventionnelle, mais aucun n'a été retrouvé pour les SA autorisées en bio. Par ailleurs, les autorités européennes ont été obligées détablir des valeurs indicatives sanitaires pour 93 % des SA conventionnelles, et pour 7 % des SA biologiques. Il est donc nécessaire que les politiques incitent à réduire lutilisation de pesticides et à développer lagriculture biologique afin de protéger la biodiversité et la santé, tout en maintenant la sécurité alimentaire.
« Un tracteur à chenilles pour la stabilité et le respect des sols »
Ludovic VIMOND, AuteurJosé Tastavy est un vigneron languedocien qui cultive 40 ha de vignes. Il a converti son domaine en bio en 2009. La conduite en agriculture biologique de ses vignes a impliqué une augmentation significative du nombre de passages de tracteur, ce qui a posé pas mal de questions au vigneron en matière de tassement du sol. Pour limiter la compaction de son sol, il enherbe ses vignes à laide de couverts végétaux (mélange de légumineuses, moutarde et avoine) et il a mis en place un goutte-à-goutte en 2012 (lirrigation fait gonfler ses sols argileux qui restent plus meubles). Toutefois, José Tastavy a constaté quavec le changement climatique, la fréquence des épisodes extrêmes (périodes très sèches ou très pluvieuses) augmente, et quil est amené à traiter contre le mildiou alors que ses terres sont gorgées deau. Pour pouvoir plus facilement intervenir dans ces conditions sans abîmer ses sols (passages de roues des tracteurs), ce vigneron a décidé dinvestir, en 2021, dans un tracteur à chenilles (quatre chenilles). Il est satisfait de son investissement, qui lui permet dintervenir dans plus de conditions et qui apporte force et stabilité à la traction.
Vu au Sitevi
VITISBIO, AuteurCet article présente huit nouveautés (utilisables en viticulture biologique) vues lors de lédition 2022 du salon professionnel Sitevi : 1 Ecopra propose un comburateur pour économiser le carburant ; 2 New Holland commercialise un désherbeur électrique pour les vignes étroites ; 3 Vitibot met en avant deux nouvelles options sur son robot Bakus : la pulvérisation confinée (pour les traitements) et des lames décimage développées en partenariat avec Provitis ; 4 Clayver présente trois nouvelles cuves en céramique à base de grès ; 5 Timac Agro propose des fertilisants et des amendements d'origine viticole en économie circulaire (entreprise basée en Bretagne) ; 6 Koppert a développé un insecticide à base dhuile paraffinique ; 7 Weenat commercialise un algorithme qui corrige les prévisions météo (modèles Arome et Asperge de Météo France) pour mieux les adapter à la réalité du terrain, et ainsi mieux prévenir les risques de gel ; 8 Mecamarc propose une étiqueteuse haute cadence.
Cahier des charges relatif aux préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisables en alimentation animale ou humaine
Le cahier des charges relatif aux préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisables en alimentation animale ou humaine, et autorisant ces substances, a été homologué par l'arrêté du 14 juin 2021 paru au Journal Officiel du 17 juin 2021. Il définit les critères de conformité de ces préparations qui sont dispensées de l'évaluation par lAnses. Les matières premières, le champ d'application, les procédés de préparation, l'élaboration et l'utilisation des produits sont présentés.
Celle qui nous colle aux bottes
En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de lenvironnement, au prétexte den faire son mémoire de fin détudes. Leur échange, souvent heurté, mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations. Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre lagriculture conventionnelle, même sil en connaît les défauts : il faut bien faire manger la planète Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de lécologie politique, saccroche à ses convictions. Et si leurs positions respectives provenaient en partie didées reçues ? Et si lurgence était surtout dapprendre lun de lautre ? Dans cette bande dessinée, Marine de Francqueville retrace ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau de la relation père-fille. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, cest un débat dune brûlante actualité qui sincarne, autour des enjeux cruciaux de lagriculture de demain.
Diminuer lIFT en production de pêche : Bilan du projet EcoPêche 1 (2013-2018)
Julien RUESCH, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe projet EcoPêche a pour objectif de concevoir et dévaluer des systèmes de conduite de vergers de pêchers innovants. Il a notamment permis dévaluer limpact dune réduction des indices de fréquence de traitements (IFT) sur le résultat technico-économique des vergers, ainsi que sur la qualité commerciale des fruits. Pour cela, trois systèmes de conduite ont été comparés : PFI (production fruitière intégrée, cest-à-dire le système de référence), Eco 50 (réduction de 30 à 50 % des IFT, par rapport au système de référence, grâce à la mobilisation de différents leviers) et AB (système en agriculture biologique). Les résultats ont montré quen agriculture biologique, l'objectif de réduire de 50 % les IFT est atteignable. Toutefois, ceci entraîne une perte importante des résultats agronomiques (taux de déchets élevé, impasse technique pour lutter contre les monilioses ). En revanche, le bilan est positif dun point de vue technico-économique : malgré des niveaux de production très aléatoires, la bonne valorisation économique des pêches bio permet de compenser les pertes liées à la réduction de lusage de produits phytosanitaires.
En direct de l'Inao : Substances naturelles à usage biostimulant : du nouveau
Sandrine THOMAS, AuteurDepuis juin 2021, la règlementation a évolué concernant les Snub (substances naturelles à usage biostimulant). Les Snub sont définies, par larticle D. 255-30-1 du Code rural et de la pêche maritime, comme des matières premières non génétiquement modifiées dorigine végétale, animale ou minérale, à lexclusion des micro-organismes. Elles rentrent dans la composition des PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) qui ont pour fonction de stimuler la santé des végétaux. Jusquen juin 2021, seules 148 plantes ou parties de plantes inscrites à la pharmacopée pouvaient être utilisées en agriculture biologique en tant que Snub. Depuis le 14 juin, toutes les plantes ou parties de plantes consommables par lhomme ou lanimal sont autorisées, du moment que le préparateur respecte les conditions fixées par le cahier des charges. Ce dernier précise des exigences concernant la matière première, la fabrication et la conservation du produit. Quant aux végétaux et aux matières dorigine animale ou minérale non consommables, ils doivent toujours faire lobjet dune évaluation individuelle par lAnses et être inscrits à lannexe de larrêté du 27 avril 2016 établissant la liste des substances naturelles à usage biostimulant.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le premier dentre eux, le domaine Château Larchère, basé en Dordogne, est géré par Thierry et Muriel Baudry. Pour prendre soin de leurs vignes, ces derniers ont cherché à créer un écosystème riche en biodiversité. Ils testent également de nouvelles pratiques : purins de plantes (pour lutter contre les maladies et pour soutenir la vitalité des vignes) et génodique (diffusion dondes musicales pour lutter contre les maladies du bois). Doctobre à début novembre, leurs raisins blancs atteints de pourriture noble sont récoltés à la main, au fur et à mesure de leur maturité, afin de les vinifier en vins liquoreux. Le deuxième domaine est celui de la famille Chasselay. Cette famille fait perdurer, depuis plus de six siècles, ses traditions viticoles. La succession est maintenant assurée par Claire et Fabien Chasselay. Le domaine est réparti sur 16 ha, éparpillés sur les divers terroirs du Beaujolais. Pour Claire et Fabien Chasselay, le respect de lintégrité des raisins est essentiel, de la récolte jusquau chai. Leurs vins rouges sont vinifiés en macération carbonique en grappes entières. Leurs blancs sont obtenus via un pressurage direct, suivi dun débourbage à froid.
Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par lARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter lutilisation et ladoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence lintérêt de certains producteurs pour lutilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque dinformations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités dapplication constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo dextraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons dagents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester limpact dextraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
Gérer la charge des pommiers : Des pistes sur les alternatives
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture biologique, la maîtrise de la charge en fruits est primordiale, puisque la sensibilité à lalternance est plus forte en bio quen conventionnel. Plusieurs travaux de recherche tentent de trouver des alternatives aux techniques actuelles permettant de maîtriser cette charge. La station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) a étudié la fermeture des filets anti-carpocapse au niveau de blocs parcellaires, avant la floraison, dans des vergers de pommiers. Lobjectif étant de limiter la pollinisation. Mais le bilan est mitigé : la pollinisation obtenue nest pas toujours de qualité. Une autre possibilité est toutefois envisagée : fermer ces filets seulement 24 heures, sur des mono-rangs (et non sur des blocs parcellaires). Une autre technique, visant à créer un déficit de photosynthèse avec des bâches opaques ou avec lapplication d'un mélange de charbon alimentaire et dargile pour couvrir les feuilles, na pas donné de résultats probants à grande échelle. Il reste alors aux arboriculteurs bio la possibilité dintervenir manuellement, mécaniquement (Darwin, Eclairvale) et/ou avec des produits dessicants (bouillies sulfocalciques, huiles minérales, huiles végétales, huiles essentielles).
HVE et bio : Une histoire compliquée
Tanguy DHELIN, AuteurLe développement de la certification HVE Haute valeur environnementale a entraîné sa comparaison, voire sa confrontation avec la bio. Si certaines voix alertent sur les dangers de confusion pour le consommateur, dautres prônent lapaisement et la complémentarité. La HVE peut, en effet, être vue comme une première marche pour permettre aux producteurs darriver à la certification bio. Néanmoins, en 2021, lattribution de 76 millions deuros de crédit dimpôt à la certification HVE a engendré des tensions. Déjà, en décembre 2020, des syndicats et des ONG avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer "lillusion de transition écologique" de la HVE. Certains producteurs bio cumulent les deux certifications. Ils sont notamment intéressés par la dimension biodiversité de la HVE. Pour autant, France Nature Environnement souligne que les critères de la HVE ne vont pas assez loin. De plus, les systèmes biologiques entraînent déjà le développement dune certaine biodiversité. La différence essentielle entre ces deux certifications réside dans la possibilité dutiliser des produits phytosanitaires de synthèse avec la HVE. Les IFT à respecter pour obtenir la certification environnementale font dailleurs débat (pas assez restrictifs), ainsi que la liste des produits de traitement autorisés.
Kit à destination des agriculteurs bio : Comment réduire le risque de contamination à la parcelle ? : Kit n°1
Ce document fournit des outils concrets aux producteur-rices bio pour réduire le risque de contamination de leurs parcelles par les traitements de pesticides du voisinage. Les solutions proposées s'adaptent au type de relations entretenues avec le voisinage. Elles ne sont donc pas les mêmes si le dialogue est possible ou s'il est plutôt difficile. Au sommaire : - Je souhaite trouver des solutions avec mon voisin (échange de parcelles, traitement des bordures avec des produits UAB...) ; - Le dialogue est difficile : Je souhaite dissuader mon voisin et/ou me protéger (connaître la réglementation sur les pesticides, connaître les instances chargées de faire respecter la réglementation...) ; - Haies, filets... des outils pour intercepter la dérive (barrières artificielles, bandes de non-traitement...) ; - Comment réaliser une analyse de résidus ?
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
Organic Farming Lessens Reliance on Pesticides and Promotes Public Health by Lowering Dietary Risks
Charles BENBROOK, Auteur ; Susan KEGLEY, Auteur ; Brian BAKER, AuteurL'agriculture biologique est un système de production qui s'appuie sur la prévention, les processus écologiques, la biodiversité, des procédés mécaniques et les cycles naturels pour lutter contre les ravageurs, tout en maintenant une certaine productivité. L'utilisation de pesticides est absente ou très limitée dans les systèmes biologiques (cuivre, phéromones, pièges à insectes...). Au contraire, les systèmes non biologiques (conventionnels) sappuient essentiellement sur des pesticides de synthèse pour protéger les cultures. Cette différence importante au niveau de lutilisation des pesticides (entre agriculture biologique et conventionnelle) influence sensiblement les risques dexposition aux pesticides à travers lalimentation, et les risques dimpacts environnementaux causés par des pesticides. Cette étude, menée aux États-Unis, a analysé et comparé des données sur l'utilisation de pesticides dans des exploitations en grandes cultures et en cultures légumières biologiques et non biologiques (conventionnelles). Elle a également étudié les risques dexposition aux pesticides via la consommation daliments bio et non bio (en mettant l'accent sur des produits frais). Les résultats montrent que les fermes biologiques appliquent moins de pesticides que les fermes conventionnelles, et, qu'au fil du temps, la pression en ravageurs diminue dans les fermes biologiques par rapport aux fermes conventionnelles voisines produisant les mêmes cultures. Lorsque les agriculteurs biologiques effectuent un traitement, ils utilisent majoritairement un pesticide dorigine naturelle (pas de synthèse), qui présente moins de risques pour la santé humaine et l'environnement. Par conséquent, manger des aliments biologiques, en particulier des fruits et des légumes frais, peut éliminer en grande partie les risques liés à l'exposition aux pesticides à travers lalimentation. Cette étude conclut en recommandant dadopter davantage de pratiques biologiques pour réduire les différents risques liés aux pesticides.