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Gérer la biodiversité fonctionnelle pour développer son autonomie. L'exemple du CIVAM de l'Oasis en Champagne-Ardenne
Lore BLONDEL, AuteurUn groupe dagriculteurs et de ruraux de Champagne-Ardenne, dans le cadre du Civam Oasis, ont mené le projet « Arc-en-ciel » visant à favoriser la biodiversité ordinaire en créant des corridors écologiques avec limplantation de bandes enherbées entre les parcelles agricoles. Les premières observations ayant montré une augmentation despèces telles que les lépidoptères diurnes (papillons), les membres du Civam ont ensuite orienté leur action vers la diversité fonctionnelle, en particulier sur les carabes. Un associé de lEARL Arc-en-ciel (en bio) témoigne de limpact positif, en 2010, des carabes présents dans les bandes enherbées sur la forte présence de limaces aux abords des parcelles de colza (jusquà les supprimer). Lintérêt de ce type daménagements doit ensuite senvisager à léchelle dun territoire plus large.
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Gérer le risque limaces : entre méthodes de prévention et futurs moyens de lutte
Les limaces, ravageurs non négligeables des cultures, ont fait lobjet dune journée thématique organisée le 18 mars 2016 par Arvalis. Dans ce document, des éléments de connaissance et des méthodes de lutte contre les limaces sont présentés. Pour limiter leurs populations, en prévention, plusieurs leviers peuvent être mobilisés : - la rotation des cultures, notamment avec une alternance des cultures dhiver et de printemps ; - le choix de couverts végétaux adaptés, avec différents niveaux dappétence ; - le roulage des semis, qui permet décraser les ufs de limaces ; - le déchaumage post-récolte. Si les populations de limaces se sont installées, dautres méthodes pourront être appliquées, comme la lutte biologique par le biais de nématodes parasites, ou des substances naturelles (extraits de plantes, huile de bouleau, solution dail...). Par ailleurs, des travaux portent sur lidentification dinteractions chimiques entre la limace et son milieu. Des carabes, par exemple, pourraient excréter des composés chimiques aux actions répulsives pour les limaces. A noter que ce document aborde aussi des méthodes de lutte chimique, non autorisées en agriculture biologique.
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Limaces : Leurs préférences alimentaires
Cécile WALIGORA, AuteurAu printemps 2016, un colloque organisé par Arvalis s'est penché sur le sujet des limaces, et notamment de leurs préférences en termes de cultures et d'intercultures. Les principaux résultats, issus entre autres du réseau expérimental sur la limace RESOLIM, sont rapportés dans cet article. Si certaines cultures sont plus sensibles (colza, blé...), le précédent de culture joue aussi un rôle, et les limaces semblent plus présentes après cultures dhiver. Concernant les intercultures, les limaces préfèreront le colza ou la féverole commune au sarrasin, à l'avoine rude, ou encore au lin. Par ailleurs, les associations d'espèces semblent permettre de limiter les dégâts. Afin de lutter au mieux contre les limaces, une stratégie de lutte globale doit être mise en place, prenant en compte la rotation, et mobilisant des associations d'espèces ou encore le travail du sol.
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Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) | 2015Ce guide a été réalisé par le SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne. Il comporte, outre les contacts des conseillers grandes cultures AB en Bourgogne et les principes clés en grandes cultures bio, 2 parties composées de fiches. La partie 1 "Principes agronomiques et stratégie système" est composée des fiches suivantes : Fiche 1 : Caractéristiques des principales cultures cultivables en agriculture biologique en Bourgogne ; Fiche 2 : Raisonner sa rotation ; Fiche 3 : Stratégie d'apport d'azote ; Fiche 4 : Stratégie de stockage. La seconde partie se compose de 43 fiches techniques thématiques classées par sous-catégories : - Cultures (Avoine d'hiver et de printemps ; Blé tendre de printemps ; Blé tendre d'hiver ; Engrain ou petit épeautre ; Grand Épeautre ; Féverole de printemps ; Féverole d'hiver ; Lentille ; Lin de printemps ; Luzerne ; Maïs grain ; Orge de printemps ; Pois protéagineux de printemps ; Pois d'hiver ; Sarrasin ; Seigle ; Soja ; Tournesol ; Trèfle violet ; Triticale ; Colza). - Adventices (Ambroisie à feuille d'armoise ; Chardon des champs ; Cuscute ; Folle Avoine ; Gaillet gratteron ; Nielle des blés ; Ray-grass ; Rumex ; Vulpin des champs). - Maladies/Ravageurs (Aphanomyces ; Ergot du seigle ; Sclérotinia ; Carie du blé ; Limace). - Fertilisation (Phosphore ; Potasse ; Calcium - Magnésium ; Soufre). - Matériels (Herse étrille ; Houe rotative ; Ecimeuse ; Nettoyeur - Trieur à grains).
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Le jardin bio-dynamique en été
Michel LECLAIRE, AuteurMichel Leclaire qui a exercé le métier de maraîcher, près de Troyes, en Champagne, est en retraite active. Il est formateur, membre des conseils d'administrations des organismes de la bio-dynamie. Il donne, dans cet article, ses conseils de culture biodynamique au jardin, pour la saison de l'été. Selon les mois (juillet, août, septembre), l'activité reposera sur les semis des légumes, des fleurs, ainsi que sur les plantations, et l'entretien du jardin. Il importe de désherber et d'arroser (deux fois par semaine est suffisant) ; de se préserver, après les orages et les pluies, des limaces. En juillet, sont à prévoir, les semis, les repiquages, les travaux de tonte du gazon et d'entretien des haies. Le mois d'août est dédié à l'entretien du jardin, à la récolte des légumes, au binage et au désherbage. Les tailles de tomates peuvent être mises à tremper 48 h, et la décoction obtenue appliquée à froid contre les aleurodes Deux préparations : la préparation de silice, en polarité avec la préparation de bouse de corne, seront pulvérisées sur les cultures du jardin, voire sur toute la propriété. Le mois de septembre sera, en outre, consacré à plusieurs tâches : récolte des pommes de terre, arrosage des framboisiers, coupe des fleurs fanées et apport de purin d'ortie dilué à 10 %, semis des engrais verts. Le tas de compost est remué, mouillé (s'il est trop sec) ou mélangé à de la paille (s'il est trop gras et humide). C'est aussi le moment d'y introduire les préparations du compost...
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Produire soi-même une bonne part de son alimentation
Francis GIOT, AuteurPour remédier à une alimentation de plus en plus complexe, il est possible de réapprendre à cuisiner ou, pour aller plus loin, d'autoproduire une alimentation biologique. Les conseils de Francis Giot sont de divers ordres : choix des graines à semer (variétés anciennes), culture de graines germées (germoir), cultures en pots profonds (remplis au 4/5 d'un mélange d'environ 2/3 de terre et d'1/3 de terreau). Pour certaines plantes, il est nécessaire d'adapter les semis (en caissettes avant le repiquage). En pots, reste possible la culture d'oignons blancs, radis, carottes courtes, poireaux..., avec un arrosage au niveau de la terre plutôt que par aspersion. Au jardin, peuvent être cultivées les plantes à racines longues comme certaines variétés de carottes, des panais, haricots, pois, fèves Elles seront protégées des ravageurs par la mise en place de quelques fleurs (tagètes, illets d'Inde, soucis, capucines). Le sol sera couvert en permanence pour le protéger du froid, des pluies et nourri avec un compost Des poules peuvent également être élevées : elles ont besoin d'un parcours d'au moins 10 m² chacune et un poulailler de 4 places doit mesurer au moins 1 m² Des conseils portent également sur les traitements maison : pulvérisation de fleurs de sureau, après macération, contre les pucerons ; ortie, utilisée en purin et en macération, pour stimuler les croissance des jeunes plants... ; piégeage des limaces au moyen de planches (limaces ensuite ajoutées au menu des poules).
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Limaces : on a tout essayé
Denis PEPIN, AuteurUne cinquantaine de lecteurs des 4 Saisons du jardin bio ont fait part de ce qu'ils mettaient en place pour se débarrasser des gastéropodes au jardin : ramassage quotidien ; cendres ; coquilles d'ufs écrasées ; paillis rugueux Parmi tous les pièges utilisés pour capturer et éliminer les limaces, les planches font l'unanimité ; la bière recueille quelques avis favorables. Certains lecteurs utilisent des appâts (tas d'herbe ). Parmi les traitements antilimaces, le produit bio à base de phosphate ferrique (Ferramol) est peu cité Les limaces aiment les jardins naturels et sauvages. Marie-Christiane Arnaud, dans son blog « Cultive ton jardin », indique comment, dans la conception de son jardin, elle a procédé à une lutte biologique complète et systématique. Son potager est entouré d'une zone de transition, frontière entre la végétation naturelle et les légumes et les fleurs. Les techniques de culture et le travail du sol ont leur importance en amenant une amélioration de la structure du sol. Les résidus de récolte qui pourraient attirer les mollusques sont ramassés et portés au compost Il est par ailleurs recommandé d'accueillir au jardin les ennemis naturels des limaces : carabes, staphylins odorants . ; testacelles (grosses limaces carnassières).
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La protection des plantes en grandes cultures bio
Marc POTTIER, AuteurLes accidents en grandes cultures biologiques sont rarement liés à la présence de ravageurs. Il s'agit le plus souvent de problèmes de climat, d'enherbement, ou de manque d'azote. Les ennemis des cultures sont globalement maîtrisés par la mise en uvre d'actions préventives (rotation, choix variétal, association de cultures, dates des semis, apport de compost). Néanmoins, il arrive que ces actions ne suffisent pas. L'article cible les actions de prévention et propose des réponses curatives à mettre en uvre suite à l'attaque imprévue de ravageurs ou de maladies : oiseaux, limaces, rongeurs, taupin, pucerons, insectes du stockage, Carie, Septorioses et Rouilles, Sclérotinia, Phomopsis, Phoma et Mildiou.
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Quelques astuces pour protéger les légumes
Jacques DUPRET, AuteurTrucs et astuces d'un jardinier conseil pour protéger ses cultures au jardin : 1 - Eloigner les rongeurs : les lièvres et les lapins de garenne ne supportent pas les cheveux, il est donc conseillé d'en disposer au pied des plants à protéger ; 2 - Piéger l'otiorrhynque (coléoptère) : il est proposé de traiter les larves à l'aide de nématodes spécifiques, dilués dans l'eau et arrosés au pied de la plante et de piéger les coléoptères à l'aide de coupelles remplies de lait sucré ; 3 - De la moutarde dans les dahlias : pour protéger les dahlias des limaces, semer, après leur plantation, des graines de moutarde jaune ; 4 - Les limaces adorent le pamplemousse : à proximité des semis ou repiquages, placer des pamplemousses dont la chair a été détachée ; 5 - Evitez les dégâts d'oiseaux faits aux fruits : pour éloigner les oiseaux, planter des groseilliers à grappes rouges, à l'écart ou dans la haie vive.
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Elles en jettent, les courgettes ! ; Savourez les pepo !
Josiane GOEPFERT, AuteurLe premier article donne des conseils pour la culture des courgettes et du pâtisson (même culture que pour les courgettes), deux légumes qui appartiennent à la famille des cucurbitacées : un sol bien drainé, paillage (permettant de réduire les arrosages), prévention contre la pourriture grise (causée par le champignon Botrytis cinerea), élimination des feuilles atteintes d'oïdium... Sont également proposées quelques variétés à essayer, est conseillé aussi le ramassage des limaces (meilleure prévention contre leur invasion). Dans le second article, Josiane Goepfert propose deux recettes de cuisine.
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Insensibles... aux limaces !
Denis PEPIN, AuteurDenis Pépin a choisi de placer dans son jardin des plantes vivaces et annuelles peu appétissantes pour les limaces et les escargots ou capables de survivre à leurs baisers mortels. Parmi les vivaces, il apprécie, outre les différentes variétés d'aconit napel, l'aconit karmichaelli qui fleurit tout l'automne, l'anémone du japon, l'arum sauvage, l'aunée... mais aussi la consoude, les coréopsis. Concernant les hostas, moyennant une petite surveillance - et, parfois, une légère protection en hiver -, les variétés à feuilles épaisses sont peu attaquées ("Halcyon", "Love Pat"...). Parmi les fleurs annuelles, il choisit les cosmos, les lavatères, soucis, zinnias...
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Les limaces et les escargots : Deuxième partie
Vincent ALBOUY, AuteurCet article présente différentes manières de lutter contre les limaces et les escargots au jardin. Si différents auxiliaires existent (hérissons, carabides, vers luisants, silphes et grives), une infestation grave peut être maîtrisée rapidement par le nématode Phasmarhabditis hermaphrodita, que l'on trouve dans les commerces spécialisés. Si la stratégie choisie est de les détruire, on pourra utiliser des pièges à bière, des planches, ou placer des feuilles de chou, de navet ou des écorces d'agrumes entre les rangs à protéger, afin de les attirer et de les ramasser. Afin de réduire leurs dégâts, il est également possible de les attirer en bordure de jardin, grâce à des semis de moutarde blanche ou d'oseille. Enfin, les cultures peuvent être protégées par une barrière mécanique (cendres ou sciure, qui ont un effet pulvérulent), tiges et feuilles de chardons, mulch d'algues marines, récipient d'eau, brassée de feuilles de tanaisie, mulch de marc de café Par ailleurs, il existe des granulés à base de fer qui coupent l'appétit des limaces et des escargots, et qui entraînent leur mort de faim.
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Les limaces et les escargots - Première partie
Vincent ALBOUY, AuteurCette rubrique a été conçue pour favoriser les espèces qui aident directement ou indirectement le jardinier à limiter les ravageurs potentiels en s'appuyant sur leurs ennemis naturels, les pratiques culturales ou les méthodes répulsives, la destruction n'intervenant qu'en ultime recours. Les espèces d'escargots et de limaces comptent parmi les ravageurs les plus difficiles à contrôler dans un jardin respectant les processus écologiques (compostage des déchets en tas ou en surface, couverture du sol favorisant leur présence..., vie dans une atmosphère humide). L'article présente leur impact au jardin (attaques, souvent nocturnes, de tissus tendres ou affaiblis), les différentes sortes de limaces (limace rouge, grande limace, limace horticole, limace jaune) et d'escargots (petit gris, escargot de Bourgogne, escargot des jardins). La limace grise, ou loche, (Deroceras reticulatum) est également présentée.
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Piégez les limaces et protégez vos plantes
Jacques DUPRET, AuteurSi le sol est bien équilibré, sans carences importantes, et si la biodiversité est présente dans l'environnement, les problèmes dus aux limaces sont relativement réduits. Malgré tout, une longue période de pluie, un orage ou une saison relativement humide provoquent parfois une recrudescence tout à fait inopportune. Interviennent alors les hérissons, les oiseaux..., mais si une levée de semis vient à disparaître, il est temps d'intervenir. Différentes espèces de limaces existent : la grande limace brun pâle, la rouge... En préventif ou en curatif, les interventions sont les mêmes : une pulvérisation de fermentation de fougère agile, le piégeage en couvrant le sol de planchettes ou de larges feuilles de consoude, le poudrage de cendres de bois et de marc de café, le semis de graines de moutarde... et, en dernier recours, les granulés bio qui bloquent le système alimentaire des limaces sans nuire aux autres animaux.
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Bio : moyens de lutte limités contre les limaces
Céline FRICOTTE, AuteurEn agriculture biologique, il y a peu de solutions pour venir à bout des limaces. L'orthophosphate de fer (Ferramol à 50 kg/ha) est la seule alternative au métaldéhyde (non autorisé en bio) : il réduit l'appétit des mollusques et par conséquent les attaques. Le broyage et l'enfouissement des résidus de culture, le travail du sol, limitent l'action de ces ravageurs. Il est ainsi recommandé de préserver les espaces naturels ou de créer des haies.