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Documents disponibles dans cette catégorie (337)


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Dossier : Associations fertiles
Guylaine GOULFIER, AuteurDe plus en plus de recherches scientifiques décryptent les relations entre les végétaux et les insectes et confirment que les mélanges et les associations de plantes améliorent la résistance des végétaux. Ce dossier fait le point sur les "plantes de service", ces plantes qui aident à protéger d'autres plantes des ravageurs. Ces plantes, aussi appelées "plantes compagnes" peuvent dispenser différents types de services. On distingue : 1 - les "plantes-écrans" qui, semées à proximité de la plante cultivée, permettent de limiter la ponte dufs (confusion de la cible) ; 2 - les "plantes-auberges" qui fournissent nectar et pollen aux insectes auxiliaires adultes, abritent les pontes... (ex : bandes fleuries) ; 3 - les "plantes-banques" (aussi appelées "plantes-ressources" ou "plantes-relais") sont de véritables garde-mangers végétaux : elles supportent bien les ravageurs et attirent leurs prédateurs ; 4 - les "plantes-pièges" qui, plantées juste avant la culture à protéger, sont colonisées par les ravageurs et permettent de les isoler. L'agriculteur arrache et éloigne (ou détruit) les plants atteints avant d'installer sa culture. En parallèle, un paragraphe fait un focus sur les plantes utilisées en couvert végétal (engrais verts). L'auteure partage une méthode pas-à-pas pour aménager, au jardin, des massifs de légumes mélangés. Un calendrier de culture est proposé.
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Lutter contre les punaises : Des solutions efficaces sur tomates, aubergines et choux
Tanguy DHELIN, AuteurDe 2017 à 2020, le projet Impulse, piloté par le CTIFL, a permis de tester différentes solutions biologiques de gestion des punaises en maraîchage, sur tomates, aubergines et choux. Ces insectes ravageurs se développent et créent de plus en plus de dégâts sur ces cultures, même si certaines espèces zoophages peuvent aussi avoir une action d'auxiliaire. Sous serre (tomates et aubergines), le premier levier à actionner est d'étanchéifier la structure avec des filets anti-insectes (insect-proof). Sur cinq essais menés, de tels filets ont permis de réduire considérablement les populations de punaises. Il est, toutefois, préconisé de les associer à d'autres leviers de lutte. Les maraîchers doivent également avoir en tête les inconvénients liés à cette pratique : temps de travail pour la pose, impacts sur le micro-climat de la serre, etc. D'autres essais visaient à évaluer lefficacité de pièges chromatiques. Ils sont pertinents mais essentiellement pour détecter précocement la présence des punaises. Enfin, plusieurs auxiliaires ont également été testés : le parasitoïde Trissolcus basalis et le nématode Steinernema carpocapsae, avec des résultats encourageants. Sur cultures de choux, en plein champ, plusieurs plantes pièges ont été implantées autour des parcelles ou en co-plantation, dont le colza, la moutarde et le chou chinois. Parmi ces trois plantes, c'est le colza qui s'est avéré le plus efficace.
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Le nouvel ennemi des Allium : La mouche mineuse du poireau
Philippe DELWICHE, AuteurApparue il y a une vingtaine d'années en France et en Belgique, la mouche mineuse du poireau cause d'importants dégâts sur les poireaux, ainsi que sur d'autres légumes de la famille des Allium (oignon, ail, échalote, ciboule, ciboulette, ail des ours...). Cet article fournit des éléments pour reconnaître la mouche mineuse du poireau à ses différents stades (larve, pupe et mouche adulte) et pour comprendre son cycle biologique. Il fait le point sur les pratiques qui permettent de lutter, de manière préventive et curative, contre les attaques de ce ravageur, et sur les pratiques à éviter (préparation des poireaux sur le lieu de repiquage, recyclage des déchets de poireaux dans le compost...).
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Expérimentation participative : Semis d'une plante appât dans le maïs
Niels TRUBERT, Auteur ; Jean-François GARNIER, Auteur ; Anaëlle MACQUET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le CETA 35 (Centre d'études techniques agricoles) regroupe 50 CETA de 10 à 15 agriculteurs. En 2020 et 2021, une partie d'entre eux ont contribué à une expérimentation participative encadrée par le CETA 35. Le principe : confirmer des résultats obtenus en stations expérimentales à travers la mise en place d'essais aux protocoles simplifiés in situ, directement chez des agriculteurs. Outre le suivi et l'évaluation du protocole en question, les agriculteurs impliqués ont aussi été invités à évaluer la facilité de la mise en place, le coût et l'efficacité de la technique étudiée. Dans cet article, sont présentés les retours sur la mise en place d'une plante appât (le blé) dans du maïs, afin de limiter les dégâts de taupins et de corvidés (corbeaux, corneilles et choucas). Cet essai a concerné 28 parcelles en 2020 et 52 parcelles en 2021. Des médias sociaux - WhatsApp et l'application Amiculteurs - ont été utilisés pour faciliter les échanges et la remontée des données. Globalement, la mise en place d'une plante appât a permis de réduire les dégâts, à condition que la pression des ravageurs ne soit pas trop forte.
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Moyens de lutte contre le charançon de la blette et de la betterave : Lixus juncii
Emilie JANOYER, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Camille GIRAUDET, AuteurConnu d'abord pour ses ravages dans le sud de la France, le charançon de la betterave, Lixus juncii, a également, depuis quelques années, colonisé les cultures de betteraves du nord de la France. En maraîchage biologique, il pose également problème sur les côtes de blettes, ses piqûres rendant les légumes invendables. Pour le contrôler, les moyens de lutte reposent principalement sur le respect des rotations de 3 ans et la pose de voiles au moment du vol. Un tableau fournit des indications sur le calendrier à suivre pour protéger les différents types de betteraves (primeur, conservation...) de ce ravageur.
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Patate douce : Le pari de la différence gustative et du volume
Pierre-Louis BERGER, AuteurBruno Jurrus, de l'EARL Mont-Bio, à Montmeyran (26), est un des pionniers de la culture de la patate douce bio en Auvergne-Rhônes-Alpes. Aujourd'hui, il produit de gros volumes (600 t en 2021), principalement destinés aux grossistes et aux centrales de magasins bio (La Vie Claire, Biocoop), mais écoulés aussi sur des gros marchés d'intérêt nationaux. Sans formation spécifique et sans expérience, Bruno Jurrus s'est lancé, sur les conseils d'un grossiste, dans cette culture très peu documentée, en 2014. Il a d'abord multiplié les essais en plein champ, sur 1 ha en 2014, puis sur 3 ha en 2015, jusqu'à atteindre 20 ha de culture de patate douce bio, tout en poursuivant les essais. Il cultive également 20 ha d'autres légumes bio (butternut, asperge blanche, pastèque en plein champ...) et de la fraise bio sous serres. Afin d'éviter tout dommage sur les cultures avec des machines inadaptées, Bruno s'appuie sur une équipe de 20 à 30 saisonniers pour le travail manuel. Il réalise un rendement de 25 t/ha de patates douces bio. Il écoule les patates douces de manière étalée dans le temps, grâce à un stockage dans des réfrigérateurs. Pour finir, Bruno fait part de sa principale difficulté en patate douce bio : lutter contre les ravageurs (taupins et sangliers).
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The effects of ants on pest control: a meta-analysis
Diego V. ANJOS, Auteur ; Alejandro TENA, Auteur ; Arleu Barbosa VIANA-JUNIOR, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique est primordiale pour le développement d'une agriculture plus durable. Parmi les insectes auxiliaires, les fourmis peuvent fournir des services écologiques intéressants. Cet article rapporte les résultats d'une méta-analyse de 52 études (concernant 17 cultures différentes) sur le rôle des fourmis sur : l'abondance des ravageurs des cultures, les dégâts sur les plantes et les rendements des cultures. Les auteurs se sont aussi penchés sur la modulation de l'impact des fourmis en fonction de leurs caractéristiques, des ravageurs et des autres auxiliaires présents, ainsi que de la taille du champ, du système de culture et de la durée de l'expérience. Globalement, les fourmis permettent de diminuer l'abondance des ravageurs non producteurs de miellat, de réduire les dommages aux plantes, et ainsi d'augmenter le rendement des cultures. En revanche, elles impactent aussi la présence d'autres auxiliaires, induisant une augmentation des ravageurs producteurs de miellat. Pour favoriser la présence de fourmis sur une parcelle, cette dernière doit être ombragée de préférence.
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Un coléoptère invasif très vorace
Aline LÜSCHER, AuteurLe scarabée japonais (Popillia japonica) commence à arriver en Europe. Le changement climatique favorise son établissement et il a été identifié, pour linstant, en Italie et en Suisse. Il ressemble fortement à un hanneton, mais il se distingue facilement grâce à ses cinq petites touffes de poils blancs quil a de chaque côté de son abdomen. Ce scarabée est très vorace et provoque dimmenses dégâts en agriculture. Il sattaque à plus de 300 espèces de plantes, dont des cultures, des espèces forestières et des espèces horticoles. En Suisse, la production la plus touchée est, pour linstant, la viticulture : ce ravageur mange aussi bien les feuilles que les fleurs et les fruits de la vigne. En plus de la mise en place d'un réseau de surveillance, Agroscope cherche des moyens de lutte biologique, afin de pouvoir contrôler ce ravageur.
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Panique sur le navet
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ravageurs du navet : les altises, les larves défoliatrices, les pucerons, les limaces et les escargots. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, l'oïdium et la hernie des crucifères. Un encadré présente des moyens de lutte biologique pour maîtriser les larves défoliatrices.
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Produire des semences de céréales en agriculture biologique : Règlementation ; Techniques de production
La production de semences de céréales en agriculture biologique doit répondre à deux réglementations : la réglementation de la production de semences de céréales et la réglementation de la production en agriculture biologique. Ce guide pratique décrit toutes les étapes de production de semences de céréales en agriculture biologique : - Choix de la parcelle, préparation du lit de semences et semis ; - Gestion des adventices ; - Gestion des maladies et des ravageurs ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Récolte et stockage des semences.
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Choisir son voile
Denis PEPIN, AuteurMouche mineuse, ver du poireau, ver de la carotte, piéride, altise et autres insectes ravageurs des choux, des radis et des navets... La prévention reste la meilleure solution pour s'en prémunir au jardin, grâce notamment aux voiles anti-insectes. Mais quels voiles pour quels insectes ? Pour une efficacité optimale à un coût réduit, des conseils sont donnés pour choisir le bon voile en fonction des besoins (largeur, taille de la maille, composition). L'installation d'un voile anti-insectes se fera soit à plat, permettant d'intervenir plus facilement pour désherber et pailler, soit sur des arceaux, soit verticalement à la façon d'un mur tout autour de la parcelle. Précision importante, le fait que le filet soit au contact du feuillage ne gêne en rien son efficacité, comme l'ont montré des essais réalisés sur des poireaux, en 2013, par la Station d'expérimentation légumes de Rhône-Alpes (SERAIL). Un tableau fournit des exemples de modèles de filets adaptés aux insectes ravageurs. Des recommandations sont formulées pour éviter un échauffement et une humidité qui pourraient devenir problématiques sous le filet, ainsi que pour l'entretien des filets.
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La difficile gestion du taupin en agriculture bio
Maxime DAVY, Auteur ; Marine SALAÜN, AuteurLe taupin constitue une menace importante pour les cultures de pommes de terre, et plus largement pour les cultures de légumes racines (carottes, panais, patates douces ). Ces dernières années, de nombreux travaux et expérimentations ont été conduits afin de réguler la population de ce ravageur dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Le projet Probiotaupin, porté par Arvalis Institut du végétal, avait notamment pour objectif délaborer des stratégies de protection intégrant des solutions de biocontrôle. Trois types de solutions ont ainsi été testés : des nématodes entomopathogènes, des champignons entomopathogènes et des substances naturelles. Toutefois, ces différentes solutions se sont avérées peu acceptables en termes de coûts. Lutilisation dengrais verts na pas non plus porté ses fruits pour lutter contre ce ravageur. Lutilisation de plantes de service (semées dans la culture afin de piéger les taupins) et une méthode de confusion sexuelle sont actuellement à létude. Face au manque de traitements curatifs utilisables en bio, il est nécessaire de prévenir larrivée de ce ravageur en mobilisant deux leviers : les rotations des cultures et le travail du sol. Une méthode, appelée tri de sol, a également été mise en place pour estimer plus facilement les populations de taupins.
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Grandes cultures bio Grand Ouest - Maîtriser la qualité de ses grains bio, du champ au silo : Les bonnes questions à se poser
La production de grains bio de qualité, que ce soit pour lalimentation humaine ou animale, nécessite des savoir-faire et engage la responsabilité individuelle et collective de tous les maillons de la chaîne (du producteur au transformateur). Cette fiche présente les principes, les pratiques et les outils adaptés à la récolte, au stockage, au triage et à lacheminement optimal des grains bio, du champ au silo. Lobjectif est de garantir la qualité des grains tout en limitant les risques (contaminations, déclassements, destruction ). Cette fiche apporte des données techniques sur les différentes étapes citées précédemment. Ces données sont illustrées par des schémas et synthétisées par des tableaux récapitulatifs. Elles sont également ponctuées par des citations de producteurs biologiques du Grand Ouest. Ce document a été réalisé par le groupe Grandes cultures bio Grand Ouest, qui regroupe des producteurs, des organismes stockeurs, des collecteurs, des groupements dagriculteurs biologiques, des associations interprofessionnelles bio, des Chambres dagriculture et la Coopération Agricole Ouest.
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Homéopathie en vigne, des effets ponctuels
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Homéo-iso-viti, qui était porté par la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de la Loire, a permis dobserver, durant cinq ans, lintérêt de lhoméopathie et de lisothérapie sur la vigne. Lobjectif était de voir si de tels soins, en complément dun programme de traitement, avaient un effet bénéfique sur la vigne et permettaient de sécuriser la protection phytosanitaire. Cinq domaines viticoles de la vallée de la Loire ont participé à cette expérience. Ils ont divisé certaines de leurs parcelles en trois : une modalité témoin (programme de traitement classique), une avec des soins sur le feuillage en plus du programme de traitement classique (isothérapie contre le mildiou et poivres contre les insectes), et une autre avec soins sur le feuillage et le sol en plus du programme de traitement. Les soins homéopathiques n'ont été utilisés quen cas de besoin. Si ces différents itinéraires nont pas montré de différences significatives lorsque la pression en mildiou était faible, les modalités traitées par isothérapie et homéopathie montrent significativement des symptômes moindres lorsque la pression est forte.
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Panique sur le haricot
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture des haricots est très bénéfique pour un potager. Non seulement elle offre de belles récoltes, mais elle fertilise le sol. Encore faut-il débarrasser les haricots de leurs ennemis, pucerons, virus (mosaïque commune), pourriture grise ou blanche (sclérotiniose), limaces, escargots, acariens, etc. Des conseils sont fournis pour agir en prévention (rotations, plantes compagnes du haricot, méthodes de semis) et pour éliminer les ravageurs une fois présents sur la culture.