Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (309)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Grandes cultures bio Grand Ouest - Maîtriser la qualité de ses grains bio, du champ au silo : Les bonnes questions à se poser
La production de grains bio de qualité, que ce soit pour lalimentation humaine ou animale, nécessite des savoir-faire et engage la responsabilité individuelle et collective de tous les maillons de la chaîne (du producteur au transformateur). Cette fiche présente les principes, les pratiques et les outils adaptés à la récolte, au stockage, au triage et à lacheminement optimal des grains bio, du champ au silo. Lobjectif est de garantir la qualité des grains tout en limitant les risques (contaminations, déclassements, destruction ). Cette fiche apporte des données techniques sur les différentes étapes citées précédemment. Ces données sont illustrées par des schémas et synthétisées par des tableaux récapitulatifs. Elles sont également ponctuées par des citations de producteurs biologiques du Grand Ouest. Ce document a été réalisé par le groupe Grandes cultures bio Grand Ouest, qui regroupe des producteurs, des organismes stockeurs, des collecteurs, des groupements dagriculteurs biologiques, des associations interprofessionnelles bio, des Chambres dagriculture et la Coopération Agricole Ouest.
Homéopathie en vigne, des effets ponctuels
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Homéo-iso-viti, qui était porté par la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de la Loire, a permis dobserver, durant cinq ans, lintérêt de lhoméopathie et de lisothérapie sur la vigne. Lobjectif était de voir si de tels soins, en complément dun programme de traitement, avaient un effet bénéfique sur la vigne et permettaient de sécuriser la protection phytosanitaire. Cinq domaines viticoles de la vallée de la Loire ont participé à cette expérience. Ils ont divisé certaines de leurs parcelles en trois : une modalité témoin (programme de traitement classique), une avec des soins sur le feuillage en plus du programme de traitement classique (isothérapie contre le mildiou et poivres contre les insectes), et une autre avec soins sur le feuillage et le sol en plus du programme de traitement. Les soins homéopathiques n'ont été utilisés quen cas de besoin. Si ces différents itinéraires nont pas montré de différences significatives lorsque la pression en mildiou était faible, les modalités traitées par isothérapie et homéopathie montrent significativement des symptômes moindres lorsque la pression est forte.
Panique sur le haricot
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture des haricots est très bénéfique pour un potager. Non seulement elle offre de belles récoltes, mais elle fertilise le sol. Encore faut-il débarrasser les haricots de leurs ennemis, pucerons, virus (mosaïque commune), pourriture grise ou blanche (sclérotiniose), limaces, escargots, acariens, etc. Des conseils sont fournis pour agir en prévention (rotations, plantes compagnes du haricot, méthodes de semis) et pour éliminer les ravageurs une fois présents sur la culture.
Panique sur la tomate
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis de la tomate sont nombreux : acariens, aleurodes, pourriture grise, mildiou, alternariose, nécrose apicale ou cul noir, oïdium, pucerons... En fonction du milieu de culture, sous abri ou en plein air, tous ne sont pas amenés à se développer. L'une des plus importantes mesures de prévention consiste à mélanger des variétés à fruits gros ou moyens, de précocité différente, rustiques et tolérantes, à des hybrides F1 résistants. Il est possible d'ajouter des variétés cocktail ou cerises. Des conseils de culture sont fournis pour éviter au maximum l'apparition des maladies et des ravageurs de la tomate au jardin. Les principaux ennemis, mildiou, alternariose et cul noir, sont décrits et font l'objet de préconisations spécifiques pour s'en débarrasser en cas d'apparition.
La patate douce à l'essai
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, la demande en patate douce augmente en France, ce qui a poussé plusieurs stations expérimentales à créer des références techniques et économiques sur cette culture. Ainsi, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS), qui est gérée par la Chambre régionale dagriculture de Bretagne, a réalisé des essais sur la conduite de la patate douce en agriculture biologique. Ces essais ont porté sur plusieurs axes : 1 - les variétés : évaluation variétale de patates douces à chair orange ou blanche ; 2 - la densité de plantation : comparaison de différents écartements entre les plants, sur un ou deux rangs par planche ; 3 - le paillage : comparaison entre un paillage plastique, 2 bioplastiques et un paillage à base de chanvre ; 4 - la date de récolte : trouver la bonne date pour que les tubercules ne soient pas trop soumis au froid et à lhumidité durant lautomne. En plus de présenter les principaux résultats de ces essais, cet article apporte des références économiques. Il présente également un essai mené dans le Roussillon, par le Civam bio, sur la gestion du taupin pour cette culture : travail du sol, rotation, irrigation, évaluation de la pression avant plantation (par piégeage).
Productive ecosystem services and collective management: Lessons from a realistic landscape model
François BAREILLE, Auteur ; Hugues BOUSSARD, Auteur ; Claudine THENAIL, AuteurDes travaux antérieurs, basés sur la modélisation de paysages constitués de fermes homogènes, ont conclu que les bénéfices liés aux services écosystémiques augmentent pour les agriculteurs si ces derniers mettent en place une gestion coordonnée à léchelle du paysage. Cette étude porte sur un paysage réaliste (paysage situé en Bretagne), avec des territoires agricoles hétérogènes en matière d'aménagements spatiaux (territoires diversement fragmentés). Lobjectif est de voir si les propriétés hétérogènes du paysage modulent les résultats obtenus dans les études précédentes. Pour cela, plusieurs stratégies de gestion de la lutte biologique ont été simulées à laide dun modèle de paysage agronomique-écologique-économique inspiré de Martel et al. (2017), en se basant sur des fonctions écologiques vérifiées sur le terrain (abondance de ravageurs et de prédateurs généralistes). Quatre stratégies de gestion différentes ont été évaluées, allant de la non-gestion collective à la gestion collective à l'échelle du paysage. Les résultats montrent quune gestion coordonnée améliore les bénéfices collectifs. Toutefois, certains agriculteurs sont moins bénéficiaires que d'autres. Du fait de lhétérogénéité des exploitations, l'action collective est rarement satisfaisante sur lensemble du paysage. Ces bénéfices collectifs dépendent en effet de la structure des fermes, notamment du nombre d'interfaces entre leurs différentes parcelles.
Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques
Les ravageurs peuvent causer dimportantes pertes de rendement et de qualité en culture de plantes aromatiques et médicinales (PAM) biologiques. Léventail des ravageurs à contrôler en PAM est aussi large que lassortiment des espèces cultivées. Pour aider les producteurs biologiques dans leur lutte contre les ravageurs, le FiBL a mis à jour sa fiche technique intitulée "Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques". Celle-ci commence par expliquer les principes de la régulation biologique. Elle présente ensuite les différentes mesures de régulation utilisables en bio : élimination naturelle, filets anti-insectes, piégeage, produits biostimulants, effet push-pull et produits phytosanitaires. Elle propose également une description des principaux ravageurs des PAM (pucerons, cicadelles, chenilles, chrysomélidés, limaces, larves de taupins, vers blancs, larves de tipules, aleurodes, punaises, acariens tétranyques, mouches des fruits et nématodes) et liste les moyens de lutte pour arriver à les contrôler.
Développer la filière noisette : Un élan malgré les difficultés
Frédérique ROSE, AuteurLa production de noisettes bio en France est faible avec une demande pourtant très forte. Selon lAgence BIO, elle représente 345 ha, dont 192 ha en conversion. Un élan est présent. Ainsi, en Nouvelle-Aquitaine, une augmentation de 23 % du nombre des producteurs a été relevée entre 2017 et 2018 dans la région. Avec pour objectif de développer la filière, un groupe de travail a été lancé en 2018, regroupant producteurs, porteurs de projets, coopératives, transformateurs et metteurs en marché. Un des problèmes majeurs à lheure actuelle est le balanin. Ce ravageur, lié à 80 % des pertes, est toujours non maîtrisé malgré de nombreuses expérimentations (nématodes entomopathogènes, pièges, spinosad, quassia...) menées par lassociation nationale des producteurs de noisettes (ANPN). L'ANPN travaille, depuis quatre ans, avec un entomologiste à la recherche dun produit de biocontrôle. Les essais continuent en 2019 (perturbateurs olfactifs, glu sur le tronc, implantation de strates herbacées, utilisation de phéromones, etc.). Fabrice Dessagne, producteur bio, présente son exploitation et témoigne de lirrégularité des attaques de balanin. Pour tenter de lutter, il entoure son verger de variétés sauvages et favorise des coques dures (variété ou apport de décoction de prêle), plus difficilement percées par le ravageur.
Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLors de la troisième journée régionale maraîchage bio Occitanie, qui sest déroulée le 20 novembre 2018 en Haute Garonne, les résultats des expérimentations visant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchage biologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sont détaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE qui vise notamment la maîtrise des punaises phytophages en cultures de tomate et daubergine sous abris ; - 2. La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne de la tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONET T ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, par les insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4. Lévaluation de moyens de lutte (produits répulsifs, champignons entomo-pathogènes, son de moutarde, etc.) contre le taupin en culture de melon, patate douce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotinia sur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en place dun élevage de poules dans la lutte contre Cyperus Rotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populations de nématodes à galles selon le système de culture (résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutions dans la lutte contre la rouille de lail ; - 9. Lutilisation de filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleri branche et oignon de printemps.
Fiche technique : Régulation des ravageurs en culture de choux pommés bio : Favoriser les auxiliaires pour réduire lutilisation de bio-insecticides
Henryk LUKA, Auteur ; Martin KOLLER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2019En raison de leur longue période de culture, les choux pommés sont fortement exposés à plusieurs ravageurs : piéride de la rave, teigne des choux, noctuelle du chou, mouche du chou, altise, puceron cendré... Les producteurs bio doivent souvent recourir à des bio-insecticides pour garantir le rendement et répondre aux exigences qualitatives. Cette fiche technique présente la stratégie de lutte contre les principaux ravageurs des choux blancs, rouges et frisés développée par le FiBL. Cette stratégie consiste à mettre en place des bandes fleuries et des plantes compagnes qui vont accueillir des insectes auxiliaires prédateurs des ravageurs du chou et permettre de réduire l'utilisation de produits phytosanitaires.
Lutte contre la mouche mineuse du poireau, des solutions se confirment
Alexandre BURLET, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurLa mouche Phytomyza gymnostoma est un ravageur des alliacées, notamment du poireau. Au cours de son cycle, cette mouche a deux vols, un au printemps et un à l'automne, durant lesquels elle pond dans les plantes hôtes, ce qui peut provoquer à terme la déformation et léclatement du fût. Plusieurs essais de traitements ou de lutte physique ont été réalisés à la SERAIL afin de contrôler ce ravageur en maraîchage biologique. En matière de traitement, le Spinosad contre le thrips montre une efficacité intéressante, mais sa non-sélectivité interroge. En termes de méthodes de lutte physique, deux se distinguent : la coupe des feuilles et la mise en place de filets. Concernant la coupe des feuilles, lefficacité semble maximale pour une coupe aux semaines 40 et 42, mais cette double coupe impacte négativement le rendement. En comparant les trois types de méthodes, le filet semble apporter la protection la plus totale avec seulement 3% de fréquence dattaque, 37% à 10% pour les coupes et 54% à 33% pour le traitement Spinosad. Lessai sera reconduit en 2019.
Occitanie : Du kaolin pour lutter contre la mouche du brou sur noyer
Claudine GALBRUN, AuteurUne démonstration de pulvérisation de kaolin sur des feuilles de noyer a été organisée, afin de promouvoir cette technique alternative pour lutter contre la mouche du brou. Le produit utilisé, Sokalciarbo WP (fabriqué et commercialisé par Agri-Synergie), est un produit de biocontrôle UAB composé entièrement de kaolin anhydre. Il doit être pulvérisé sur les feuilles de noyer de manière préventive afin de constituer une barrière minérale insectifuge contre la mouche du brou : le feutrage blanc qui apparaît sur les feuilles perturbe les insectes dans leur repérage des plantes hôtes. Agri-Synergie recommande de poser des pièges avant les périodes à risque et deffectuer une première pulvérisation à 60 kg/ha dès que les premières mouches sont capturées. Une deuxième pulvérisation, dix jours plus tard, à la même dose, est aussi recommandée. Selon des essais menés par Senura, lefficacité de cette méthode est comprise entre 70 et 99 %, à condition de soigner la pulvérisation.
Panique sur l'aubergine
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de l'aubergine sont les pucerons et la pourriture grise. Pour chacun des cas, des solutions existent. Contre les pucerons, les techniques qui peuvent être utilisées sont : le désherbage, l'utilisation modérée de fumure, l'installation de filets à mailles fines (sous-abri), les auxiliaires naturels, la pulvérisation de purins de plante, etc. Pour lutter contre Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, une bonne aération sous abri en journée et la suppression des feuilles, des pieds et des résidus de culture contaminés s'imposeront. Des problèmes moins fréquents sont, entre autres, l'oïdium, la sclérotiniose, le tétranyque tisserand, etc. Pour assurer une bonne santé de ses aubergines, une vigilance toute particulière devra être portée lors de l'achat des plants. Il conviendra plus précisément de vérifier que les tiges sont indemnes de chancre à Botrytis cinerea. En période chaude et sèche, l'observation des jeunes pousses et du dessous des feuilles permettra de détecter au plus tôt la présence d'éventuels foyers d'insectes ou d'acariens ravageurs.
Panique sur la betterave
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de la betterave sont la cercosporiose et la ramulariose, la mouche mineuse, les limaces et les escargots. L'oïdium et les noctuelles sont également possibles, quoique moins fréquents. Tous ces ennemis s'attaquent aux feuilles et finissent par affaiblir la plante. Des solutions sont proposées : piégeage (escargots et limaces, mouches mineuses), traitement à base de soufre (maladies fongiques), Bacillus thuringiensis (noctuelles), pulvérisations de purins de plantes... D'autres problèmes, plus graves mais heureusement moins fréquents, endommagent le pied de la betterave, voire ses racines (pourritures, larves du sol), obligeant parfois à l'élimination des plantes atteintes.