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Dossier : Mildiou : Les alternatives de demain
Xavier DELBECQUE, AuteurEntre la découverte dune substance ayant des propriétés antimildiou et son application sur le terrain, le temps est long. Certaines substances, dailleurs, ne sont finalement pas développées. Ce dossier permet de faire le point sur lavancée de différents travaux expérimentaux concernant la lutte contre le mildiou et ayant donné de bons espoirs ces dernières années. Les lysats damibes devraient ainsi arriver dans les vignes en 2024 (mode daction : éliciteur et fongicide), des microalgues sont également en bonne voie (lancement prévu en 2025, mode daction : fongicide), ainsi que des extraits dinule visqueuse (lancement prévu en 2026/27, mode daction : fongicide). Dautres produits sont testés mais nont pas encore de date de lancement prévue : un biostimulant à base de stérols végétaux, leau ozonée qui pourrait agir comme fongicide de contact ou encore leau électrolysée qui pourrait agir également comme fongicide.
Enquête sur les pratiques des vignerons bio en France : Millésime 2021 Edition 2022
Cette enquête annuelle, réalisée depuis 2012, porte sur les pratiques nologiques des vignerons français en agriculture biologique (458 vignerons interrogés). Elle est menée par lITAB et Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Sa reconduite permet de suivre lévolution des pratiques des vignerons bio. Celles-ci évoluent en fonction des millésimes, de larrivée de nouveaux vignerons bio dans la filière, de la réglementation... Concernant la conduite de la vigne, le millésime 2021 a été très compliqué à gérer sur le terrain, avec un gel important en début de saison et une très forte pression en mildiou au mois de juin. Au niveau des pratiques nologiques, les résultats montrent quelles ont peu évolué par rapport aux millésimes précédents. Les utilisations dintrants (levures, collage...) et de techniques (inertage, filtration...) autorisés en bio restent faibles (inférieures à 30 %, si lon exclut le SO2 et les barriques), même si la quasi-totalité des outils mis à disposition par la réglementation sur le vin bio est employée. Cette enquête confirme également lexistence de deux écoles de vinification pour les vins biologiques : dune part, les vignerons de plus petite taille qui tentent de se passer au maximum des intrants ; dautre part, les vignerons qui utilisent une palette dintrants plus large, afin dobtenir un vin au profil spécifique et/ou constant dans le temps (notamment pour répondre au marché de lexport). Concernant les déviations et les problématiques (acidité volatile...) rencontrées durant la vinification, les vignerons bio prennent de plus en plus le réflexe danalyser la présence de Brettanomyces. Les déviations semblent avoir été plus faibles pour ce millésime 2021. Les problèmes de goût de souris resteraient néanmoins spécifiques aux vins sans SO2.
Filière cognac bio : État des lieux et perspectives
Léa BIZEAU, Auteur ; Léa CUBAYNES, Auteur ; Jeanne KERRINCKX, Auteur ; ET AL., AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, en 2021, 13,7 % des vignes étaient conduites en agriculture biologique, soit 32 522 ha certifiés ou en conversion. Parmi les différents bassins viticoles de la région, celui de Cognac est moins "converti", avec 3 % de ses surfaces en AB en Charente et 4 % en Charente-Maritime. A travers cet article, les auteurs dressent un état des lieux de cette filière Cognac bio et de ses perspectives de développement. La moindre proportion de production bio s'explique en partie par la structuration de cette filière, avec du cognac vendu principalement aux maisons de cognac (peu de vente directe) qui ne valorisent pas le produit en bio mais le mélangent aux produits conventionnels. Toutefois, les choses changent petit à petit. Du côté de la production, plusieurs groupes de producteurs bio (DEPHY Bio, par exemple) se sont constitués pour travailler sur les performances techniques de leurs vignobles, et notamment sur la gestion des maladies (mildiou et flavescence dorée principalement), des ravageurs et des adventices. L'un des grands objectifs : réduire les doses de cuivre utilisées. Ainsi, même si le cognac biologique est aujourd'hui encore minoritaire, ses perspectives de développement sont encourageantes.
Fraîcheur printanière
Josiane GOEPFERT, AuteurL'oignon blanc de printemps, plus croquant et sucré que l'oignon jaune, vendu en frais et en bottes, se sème à la fin de l'été, pour une récolte au début du printemps. Récolté avant maturité et dès le début de la saison, ce légume est moins exposé aux ravageurs. Cependant, pour réussir sa culture, le sol doit rester aéré afin de protéger l'oignon blanc de l'humidité, qui l'exposerait alors à des maladies, comme celle du charbon ou comme le mildiou. Des moyens préventifs, tels que l'association avec des carottes, ou des moyens curatifs (décoction d'ail, saupoudrage de bicarbonate de soude...) permettent de lutter contre le développement de maladies cryptogamiques. Une astuce, présentée dans un encadré, consiste à cultiver l'oignon blanc sur des minibuttes, permettant ainsi à l'eau de s'évacuer. Pour finir, Thiébaud Schaffenhauser, maraîcher bio à Munster, en Alsace, partage ses conseils de culture.
Gestion du mildiou : Bilan de la campagne 2021
Martin ROCOUR, AuteurCet article propose un retour sur la campagne viticole 2021 en matière de pression du mildiou et de moyens mis en uvre pour lutter contre cette maladie cryptogamique. L'été 2021 a été pluvieux, en particulier de juin à fin juillet, entraînant le maintien d'une pression du mildiou importante et la nécessité, pour les viticulteurs, de poursuivre les traitements. En effet, il est primordial de protéger les feuilles - et pas seulement les grappes - afin d'assurer la mise en réserve pour les années suivantes, et donc la pérennité de la plante. Plusieurs conseils sont donnés en ce sens. En 2021, les conditions météo estivales propices au mildiou ont fait suite à des épisodes de gel qui avaient déjà fragilisé les ceps, avec des retards de développement végétatif parfois conséquents, mais aussi un buissonnement important de certains ceps qui ont alors nécessité plusieurs passages d'ébourgeonnage.
Mildiou de la vigne : alternatives au cuivre
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, AuteurLe cuivre est une substance utilisée aussi bien en viticulture biologique (dans 97 % des vignobles) que conventionnelle (84 % des vignobles). Il permet de lutter efficacement contre le mildiou de la vigne, avec une certaine facilité d'utilisation et un coût modéré. Toutefois, sa phytotoxicité, l'apparition de résistances ou encore ses effets néfastes sur la faune du sol poussent les acteurs agricoles à chercher des alternatives. La majorité des travaux portent sur des solutions de substitution, qui peuvent être d'origine minérale, animale, microbienne ou végétale (notamment en agriculture biologique), et avec des modes d'actions variés (fongicide, stimulation des défenses naturelles de la plante, hyperparasitisme). Le Grab (groupe de recherche en agriculture biologique) est particulièrement actif sur le sujet. Entre 2007 et 2020, il a évalué 41 substances alternatives à différentes concentrations, avec différents adjuvants, associées ou non à une faible dose de cuivre, soit 64 modalités différentes. Ces essais ont été réalisés dans la vallée de la Drôme, sur le cépage Muscat petits grains. Les résultats les plus marquants, concernant 16 substances, sont présentés dans cet article. Pour les substances alternatives utilisées seules, cinq d'entre elles ont présenté une efficacité significative sur feuille. En revanche, pour les modalités associant une faible dose de cuivre, les produits alternatifs ne permettent pas d'atteindre de meilleurs résultats que le cuivre utilisé seul. Ces travaux de recherche doivent se poursuivre. De plus, la combinaison de leviers phytosanitaires, agronomiques et variétaux semble prometteuse et mérite également d'être approfondie.
Mildiou et vigne: Que retenir de 2021? - Quelques pistes concrètes pour une meilleure maîtrise des risques
Claire MULLER, Auteur ; Mathias LUDWIG, AuteurL'année 2021, avec un mois de mai froid et un été pluvieux, a été particulièrement favorable au mildiou. Les vignerons suisses, quel que soit leur territoire, ont dû s'adapter en permanence à cette saison exceptionnelle, mais qui pourrait se reproduire à l'avenir. Il leur a fallu traiter rapidement, au bon moment, et surtout à de nombreuses reprises. Si cela s'est avéré d'autant plus difficile dans les vignobles qui sont peu ou pas mécanisés, ces systèmes ne sont pas pour autant à oublier. Des adaptations sont possibles, comme passer en vignes hautes ou mi-hautes, ou encore implanter des variétés plus résistantes. Dans un second article, trois vignerons romands en agriculture biologique présentent les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à la situation de 2021 : - Eric Meylan, à Mont-sur-Rolle, mise sur la portance et donc sur la qualité de ses sols, et a adapté un quad pour appliquer certains traitements avec du matériel plus léger ; - André Bélard, à Chexbres, a pu agir en temps et en heures pour protéger ses vignes mais, à l'avenir, il souhaite développer plus de biodiversité via un projet de vitiforesterie ; - Damien Mermoud, à Lully, s'en est sorti grâce à une bonne maîtrise de la vigueur de ses vignes. Celles-ci sont cultivées mi-hautes et traitées avec des préparations biodynamiques.
Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.
Panique sur le basilic
Jérôme JULLIEN, AuteurLe basilic est une plante aromatique, condimentaire et médicinale sensible au froid et à l'excès d'eau. Il s'épanouit dans des sols légers et bien drainés, et riches en matière organique. Cet article fournit des conseils de culture (installation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du basilic : la pourriture grise, les limaces et les escargots. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : le mildiou et les taches brunes foliaires. Un encart présente le chitosane, une substance permettant d'améliorer les défenses immunitaires des plantes et de prévenir certaines maladies.
Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
Parcours de vignerons : Château La Mothe du Barry Joël Duffau ; Clos de lAmandaie Stéphanie et Philippe Peytavy
Arnaud FURET, Auteur ; Robin EUVRARD, AuteurCet article détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier, le Château La Mothe du Barry, est situé dans le Bordelais. Ce domaine de 38 ha (dont 33 ha en production) est géré par Joël Duffau. Ce viticulteur est issu dune grande lignée de vignerons. Il a décidé de se convertir en bio en 2009 pour revenir à un vin de terroir. Malgré les doutes, il a continué à tester et à affiner ses pratiques, tout en restructurant son vignoble. Ses vins sont majoritairement destinés à lexport (80 %). Ils sont vinifiés sans sulfites ajoutés : le défi consiste à laisser évoluer son vin en cuve, tout en évitant les défauts et les instabilités. Le second domaine, le Clos de lAmandaie (30 ha), est situé au cur du vignoble languedocien, sur lappellation Grès de Montpellier. Stéphanie et Philippe Peytavy suivent, depuis vingt ans, un parcours et des pratiques atypiques afin dallier conviction, héritage familial et modernité. Ils ont notamment restructuré le parcellaire familial pour conduire le domaine en bio (certification bio obtenue en 2021). Ils ont aussi remis en production des friches et construit un nouveau chai. Leurs vins sont élevés en barriques ou dans une dolia (amphore de 800 L) et sont majoritairement vendus à des cavistes et à des grossistes.
Parcours de vignerons : Vignobles Mourat : Aurélien Richard et Aurélien Bourdin : Du matériel de pointe pour une conversion réussie
Louise JEAN, AuteurAu sein de lappellation Fiefs Vendéens, le domaine des vignobles Mourat, avec ses 160 ha, représente un tiers de lappellation. Créé en 1976 par Jean Mourat, il comptabilise maintenant quatre chais. Il sest aussi diversifié en accueillant des séminaires et des mariages, et en proposant un parcours pour visiter les vignes. Aurélien Bourdin, responsable des vignobles, explique que la conversion du domaine a débuté en 2007 et quelle sest étalée sur une dizaine dannées. Le passage en bio ne sest pas effectué sans heurts, notamment avec une pression en mildiou assez conséquente. Actuellement, cest le gel et les attaques dinsectes qui inquiètent les viticulteurs. Pour y faire face, ils s'efforcent d'avoir des vignes en bonne santé et une grande réactivité au niveau des traitements (le domaine a investi dans du matériel performant pour être capable de traiter les 160 ha en 2 jours, voire en 1,5 jour). Pour renforcer la santé de la vigne, cette dernière reçoit des biostimulants, des engrais organiques, des engrais foliaires, des oligo-éléments et des préparations biodynamiques. Au chai, les blancs, rosés, rouges et pétillants bénéficient dinstallations de pointe. Ces dernières sont présentées par Aurélien Richard, le maître de chai.
Plants de vigne bio : Expérimenter pour lever les blocages
Frédérique ROSE, AuteurEn 2036, les vignerons bio seront obligés de planter des plants de vigne biologiques, et ce, sans dérogation possible. La filière se mobilise pour lever les principaux freins à la production de plants bio, à savoir la lutte contre le mildiou sur les jeunes plants et la lutte contre la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes. Cet article évoque plusieurs pistes de recherche pour lever ces deux freins. Il questionne également dautres points, dont la localisation et le besoin de terres bio des pépinières biologiques. Il faudra, en effet, que les parcelles soient certifiées bio et respectent un certain délai de retour (rotation des cultures). La mixité bio/non bio est envisageable, mais lInao préfère éviter lalternance de systèmes biologique et conventionnel sur une même parcelle. Pour répondre à cette problématique de localisation et de mixité, il est aussi envisageable de faire évoluer le métier de « pépiniériste » en « spécialiste du surgreffage ». Les pépiniéristes pourraient, par exemple, livrer des plants de porte-greffes aux vignerons qui les installeraient dans leurs parcelles. Les pépiniéristes enverraient ensuite leurs équipes pour greffer ces plants directement sur place. Cet article est aussi accompagné dun encart sur le projet Casdar Pepvitibio (2022-2025), qui est dédié à la production de plants de vigne bio. Les membres du projet travaillent sur : la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes ; les différentes possibilités de gestion du mildiou ; lamélioration de la pulvérisation en pépinière ; lutilisation de paraffine (pour le greffage) ; la prévention des problèmes racinaires des porte-greffes ; le désherbage mécanique des plants.
La pomme de terre, une culture à choyer
Bernard SCHMITT, AuteurDans cet article, Bernard Schmitt, maraîcher en biodynamie à la retraite, partage ses conseils en culture de pommes de terre. Gélives à 0°C, les pommes de terre primeur se plantent dès janvier, sous abri (ou en pleine terre si le climat le permet), et les pommes de terre de conservation (pour une consommation hivernale) à partir de fin mars. L'application de bouse de corne le jour de la plantation permettra de faciliter le démarrage de la culture et de favoriser le processus de croissance. Plus tard, lorsque le feuillage sera bien développé, on pourra pulvériser de la silice de corne pour favoriser les processus de photosynthèse. Pour bien entretenir la culture, le désherbage sera nécessaire pour limiter les adventices et, plus important encore, le buttage protégera les tubercules de la lumière (qui les fait verdir et les rend toxiques). Une décoction de prêle pourra être épandue en soin préventif, afin de lutter contre l'apparition du mildiou. Pour lutter contre le doryphore, qui s'attaque aux jeunes plants, une plantation pas trop tardive et l'usage des préparations biodynamiques pour booster le processus de croissance seront bénéfiques.