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MALADIE VIRALESynonyme(s)rhizomanie VIROSE |
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Dossiers de la biodynamie Viticulture 5 : Dépérissement et pistes de régénération de la vigne
Biodynamie Recherche et le Mouvement de l’agriculture bio-dynamique (MABD) publient ce document sur le dépérissement des vignes et sur les solutions de régénération en biodynamie. En viticulture, en général, il existe une faible diversité génétique de pieds de vigne, à cause de leur multiplication par clonage. La réappropriation de la sélection par la sélection massale permet d’obtenir des vignes mieux adaptées à son propre contexte pédoclimatique, en autonomie ou par l'intermédiaire d'une pépinière. Plusieurs techniques de greffage existent (greffe omega, greffe en place, etc.). La taille de la vigne participe à sa santé. En cas de maladie du bois, il est conseillé de pratiquer un curetage sur la vigne ou directement un recépage, un regreffage ou encore un marcottage pour reproduire le pied.
Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère bio
Samuel HAUENSTEIN, Auteur ; Tino HEDRICH, Auteur ; Carlo GAMPER-CARDINALI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique suisse présente des mesures préventives et curatives en maraîchage biologique, pour lutter contre les principales maladies et contre les principaux ravageurs de dix-huit espèces ou groupes de légumes : - salade ; - choux de type pommé ; - radis rond et radis long ; - carotte ; - céleri ; - oignon ; - poireau ; - asperge ; - haricot nain ; - betterave rouge ; - épinard ; - mâche (rampon) ; - courgette ; - courge ; - concombre (culture sous abri) ; - tomate (culture sous abri) ; - poivron (culture sous abri) ; - aubergine (culture sous abri). Pour chaque ravageur ou maladie, sont indiqués : les points importants à savoir, les mesures de lutte avant le semis ou la plantation, ainsi qu'après le semis ou la plantation et en cas d'attaque. Un tableau présentant les produits de traitement indiqués complète ces informations.
Pour assainir le matériel fruitier : Le traitement à l’eau chaude en test
Marion COISNE, AuteurLe projet ThermoFruit, piloté par le CTIFL, s’est penché sur le recours au traitement à l’eau chaude (TEC), afin de lutter contre les maladies épidémiques et émergentes sur le matériel végétal fruitier. Cette technique est déjà connue en viticulture. ThermoFruit vise à la tester sur du matériel végétal issu de plusieurs espèces fruitières, afin d’établir des références en matière de durée et de température d’immersion. Le but final étant d’établir un protocole applicable par les pépiniéristes et les multiplicateurs. La difficulté réside dans le fait de ne pas trop impacter les tissus végétaux (pour assurer une bonne reprise du matériel végétal), tout en maîtrisant le développement des pathogènes. Huit couples hôte-pathogène ont été testés (six espèces fruitières et quatre pathogènes) : le HLB (Huanglongbing) sur agrumes ; le virus de la sharka et l'ECA (enroulement chlorotique) sur abricotier et prunier ; la sharka sur pêcher ; le feu bactérien sur poirier et pommier. Les tests ont été réalisés sur des rameaux aoûtés. Ces derniers ont ensuite été greffés sous serre, puis leur taux de reprise et la présence du pathogène ont été évalués. Pour le couple prunier-ECA, il faut réaliser un bain à 45 °C durant 50 minutes ou plus. Pour les autres couples hôte-pathogène, les résultats sont intéressants, mais restent à approfondir. Inrae se penche notamment sur la possibilité d’effectuer des bains de vapeur pour augmenter la température tout en gardant un bon taux de reprise.
L'eau chaude pour assainir le matériel fruitier
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier est soumis à une forte pression sanitaire. Ainsi, il est important que la multiplication du matériel végétal se développe en répondant aux exigences sanitaires. L’une des techniques utilisées pour produire du matériel végétal sain est le traitement à l’eau chaude (TEC). Cette technique, employée depuis les années 90 en viticulture, est maintenant utilisée à plus large échelle. Elle repose sur le trempage d’organes végétatifs (porte-greffes, boutures, plants…) dans des bains d’eau chaude thermostatée, à une température permettant la croissance de la plante, mais inhibant la multiplication des pathogènes. Le projet Casdar ThermoFruit (2019-2021) évalue la faisabilité du TEC pour assainir du matériel fruitier, et plus particulièrement face à : la Sharka sur abricotier, pêcher et prunier ; le feu bactérien sur poirier et pommier ; l’ECA sur abricotier. Une première partie du projet consistera à évaluer l’impact du TEC sur les tissus végétaux ; puis, une seconde partie aura pour objectif d’évaluer la sensibilité au TEC de tissus végétaux infectés par un agent pathogène.
Ferme d'Alzetta en Corse : Vers le meilleur équilibre possible
Frédéric RIPOCHE, AuteurMartine et Daniel Hervet sont installés en maraîchage près de Porto-Vecchio (Corse), depuis plus de 40 ans. Ils cultivent plus d’une centaine de variétés sur 1,5 ha en AB avec certaines pratiques biodynamiques. Bien que la ferme soit localisée dans un cadre idyllique, le climat est plutôt extrême et complique la production, notamment le vent. Ils ont mis en place plusieurs pratiques pour gérer les adventices (paillage, robot de désherbage Naïo, microtracteur, âne, désherbage manuel, bâches en plastique) et essayent de limiter leur utilisation de bâches en plastique, mais leur sol hydromorphe les oblige à planter sur buttes à 20-25 cm de hauteur. Les fourmis leur posent énormément de problèmes. En 2013, ils avaient réussi à les atténuer grâce à des pratiques biodynamiques plus amplement décrites dans l’article, mais ces dernières prennent du temps. Leurs stratégies de lutte contre la virose et le mildiou sont également détaillées. Les maraîchers commercialisent l’intégralité de leur production en vente directe en misant tout sur la qualité pour se différencier de la concurrence. Martine et Daniel Hervet sont en constante évolution et envisagent de réduire le nombre de variétés afin de remettre des engrais verts dans leurs rotations.
Traitement à l'eau chaude pour l'assainissement du matériel fruitier : Le projet ThermoFruit évalue la faisabilité
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier multiplié et implanté sur le territoire français est soumis à une forte pression sanitaire, ce qui influe sur la compétitivité du secteur. Les multiplicateurs, comme les centres de ressources biologiques, sont de plus en plus sollicités pour produire et maintenir du matériel sain. En plus des solutions existantes de traçabilité et de certification, le projet ThermoFruit propose d’évaluer la faisabilité du traitement à l’eau chaude pour l’assainissement de matériels fruitiers multipliés et échangés sur le territoire. Après avoir évalué, dans un premier temps, l’impact du traitement sur les tissus végétaux, l’effet du traitement sera testé sur plusieurs pathogènes fruitiers préoccupants pour la filière (sharka, huanglongbing, feu bactérien, ECA). Une évaluation de la mise en œuvre, à large échelle, sur le territoire, sera également effectuée.
Homéopathie pour les plantes : Guide pratique pour le soin des plantes d'ornement, du potager et du verger
L’auteure utilise depuis de nombreuses années l’homéopathie pour ses plantes utiles et ornementales. Dans ce guide, elle décrit les meilleurs remèdes pour lutter contre les ravageurs (pucerons, pyrale du buis, mouche blanche…) et contre les maladies les plus courantes comme les taches noires du rosier, le mildiou de la tomate, le feu bactérien sur les arbres fruitiers, la cloque du pêcher, le chancre, le mildiou, la moniliose… Les traitements pour les conséquences du gel ou de la grêle, les blessures et coupures liées à la taille, les dégâts liés à la chaleur ou encore au rempotage sont aussi expliqués. Les maladies et les ravageurs sont illustrés, afin de faciliter leur identification. Les dosages et l’utilisation des remèdes sont détaillés. Un chapitre complet est consacré aux plantes d’intérieur et à leurs maladies (infections fongiques, dégâts liés aux températures ou aux excès d’eau) et aux actions possibles en homéopathie.
La création variétale en abricots, où en sommes-nous ?
Les impasses techniques (monilia sur abricot, cloque et monilia sur pêche) sont en grande partie à l'origine de la réserve des arboriculteurs bio à produire ces 2 fruits. Pourtant, la demande du marché est forte et les prix intéressants en bio. Le référent technique PACA en arboriculture biologique a initié une enquête auprès des producteurs de fruits dans le but d'informer les obtenteurs de leurs besoins de création variétale. Le GRAB et le GRCETA de Basse Durance (association d'arboriculteurs) sont également parties prenantes du projet. En attendant les résultats de cette enquête, l'article propose un retour historique sur la création variétale en arboriculture. Jean-Marc Audergeon (INRA) explique où en est actuellement la recherche variétale en abricot. Les critères de sélection INRA pour les 10 ou 15 prochaines années pour l'abricot sont priorisés selon : la sharka, la régularité de production, le rendement, la bactériose.
Santé en élevage de lapins bio : focus sur trois maladies majeures et les moyens de lutte
Simon THOMAS, AuteurEn élevage de lapins bio, les éleveurs identifient trois risques majeurs pouvant engendrer d’importantes pertes : la coccidiose, la VHD (maladie virale hémorragique) et la myxomatose. Les informations contenues dans l’article sont issues de témoignages d’éleveurs et d’apports d’une vétérinaire. La coccidiose, parasite majeur en élevage de lapins bio, est favorisée par le stress (alimentaire, sevrage, changement de lot…), elle provoque des diarrhées, des baisses de croissance et peut causer la mort du lapin. Pour gérer la pression de ce parasite, différents moyens de lutte sont mis en place par les éleveurs (limitation du stress auprès des animaux, mise en place d’un pâturage tournant, désinfection des logements à l’eau chaude, ajout de vinaigre de cidre dans les eaux de boissons, réalisation de coproscopies, médecines alternatives…). La VHD est une maladie infectieuse hautement contagieuse (voie orale), souvent fatale au lapin (types RHDV et RHDV2). La myxomatose est aussi une maladie infectieuse, virulente et contagieuse, pouvant engendrer de 50 à 100 % de mortalité selon les souches. Ses principaux modes de transmission sont les piqûres d’insectes (puces et moustiques), ainsi que le contact entre lapins. Les premiers symptômes sont visibles sur les yeux : écoulement, inflammation des paupières, gonflement de la tête... Pour lutter contre cette maladie, les éleveurs de lapins bio emploient trois moyens : la séparation des individus atteints, l’homéopathie (le Febristyl) et la vaccination.
Maladies des abeilles
Quelles sont les principales affections des abeilles mellifères ? Pourquoi une abeille tombe-t-elle malade ? Quels sont les liens entre l’environnement dans lequel vit une colonie et sa santé ? Comment poser un diagnostic ? Ce manuel répond aux questions que se posent les apiculteurs désireux de mieux comprendre la santé de leurs colonies. L’ouvrage s’adresse également à tous les techniciens sanitaires apicoles et aux vétérinaires en charge du suivi de ruchers. L’ensemble des affections sont présentées sous forme de fiches pratiques : - Principales maladies bactériennes ; - Principales maladies virales ; - Principales maladies et affections parasitaires ; - Principaux autres ennemis d’apis mellifera ; - Principales intoxications chez les insectes. Chaque fiche s’organise de la façon suivante : - Importance de la maladie, abeilles concernées ; - Origine ; - Transmission ; - Pathogénie ; - Symptômes et lésions ; - Diagnostic ; - Pronostic ; - Prévention ; - Traitement (lorsqu'il est connu). Enrichi de nombreuses illustrations, ce manuel pratique offre une description très documentée des maladies et autres affections de l’abeille. Il insiste, de plus, sur la biosécurité au rucher et explique l’organisation de l’encadrement du sanitaire en apiculture en France.
Mosaïques des céréales : Des symptômes à (re)connaître
CULTIVAR, Auteur ; ARVALIS-INSTITUT DU VÉGÉTAL, AuteurLes mosaïques des céréales – mosaïque des céréales et mosaïque des stries en fuseaux du blé – sont des maladies virales. Les parcelles où le virus est présent restent contaminées. Pour les cultures de blé tendre, le principal levier d'action contre cette maladie est le choix de variétés tolérantes. Pour le blé dur, il n'existe pas de telles variétés, et la culture est alors impossible sur les parcelles touchées. Les symptômes typiques sont la présence de stries chlorotiques sur les feuilles de la céréale. La répartition en mosaïque de ces stries permet de distinguer cette virose d'éventuelles carences.
Cultivars d'abricotier en serre confinée : Evaluation de la sensibilité variétale au Plum pox virus
Yoann BRANS, Auteur ; Julie CASTAING, Auteur ; Kevin BRESSON, AuteurAfin d'identifier des cultivars d'abricotiers résistants au Plum Pox virus, responsable de la Sharka, un protocole de caractérisation de la sensibilité de ces cultivars a été mis en place entre 2012 et 2014 par le Ctifl. Ce sont ainsi 16 cultivars qui ont été évalués en conditions contrôlées, sur trois cycles végétatifs complets. Cinq de ces cultivars présentent un intérêt pour faire face à cette maladie : orangered, goldrich, bergarouge, shamade et stark early orange. Par ailleurs, le protocole mis en place a été validé.
Homéopathie pour les plantes : Un guide pratique pour le soin des plantes d'intérieur, d'extérieur, du potager et du verger. Des astuces pour l'application, le choix du dosage et de la dilution
Ce guide sur les traitements homéopathiques est à utiliser pour lutter contre les maladies les plus communes des plantes d'intérieur et de jardin, et contre les parasites et les ravageurs : dosages, utilisation et choix de dilution. Pionnière dans ce domaine, Christiane Maute a commencé à traiter les fleurs de son jardin avec l'homéopathie il y a une dizaine d'années, avec des succès surprenants. Christiane Maute explique les principaux remèdes homéopathiques à utiliser dans les maladies les plus courantes comme, par exemple, les tâches noires du rosier, le mildiou de la tomate, le feu bactérien des arbres fruitiers, la cloque du pêcher, le chancre, la fumagine, ainsi que dans les infestations de limaces ou de fourmis et les problèmes de croissance. Les traitements concernant les conséquences du gel ou de la grêle, des excès d'humidité, de sécheresse ou de soleil, ainsi que les "blessures" occasionnées par la taille ou le rempotage, sont clairement expliqués, donnant même aux moins expérimentés la possibilité de les appliquer en toute confiance. Des illustrations, ainsi que des résumés sont fournis pour la plupart des maladies évoquées, offrant ainsi aux novices la possibilité de diagnostiquer aisément le problème et de trouver le remède correspondant. Les dosages et les traitements sont décrits en détail. Le livre se termine par une matière médicale. Ce livre s'adresse tout particulièrement au jardinier amateur.
L'abricotier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'abricotier en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : problèmes de monilia sur fleurs, rouille, oïdium, coryneum, tavelure, petite mineuse (Anarsia), forficules, capnode, sharka, enroulement chlorothique (ECA), bactériose. Elle propose un guide des interventions en verger, et estime le coût moyen d'un programme de traitement. Cette fiche apporte également des références technico-économiques / ha et se penche sur le coût de plantation.
Maladie virale ou autre ?
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article, très synthétique, vise à donner des clés pour l'agriculteur qui s'interroge sur les maladies virales en culture ou arboriculture. Ainsi, il donne des éléments à prendre en compte si on suspecte un problème viral et comment le distinguer d'un problème lié à des carences ou à un herbicide. De même, il est expliqué quelle marche à suivre pour confirmer le diagnostic (par analyse de jeunes tissus végétaux). Si une pathologie virale est confirmée, les marges de manœuvre restent étroites et la prévention est donc essentielle : lutte contre les vecteurs comme les pucerons, contrôle de la qualité des semis ou encore, non mise en culture d'une parcelle infestée.